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  • Personne n’y comprend rien

    Les Cramés de la  Bobine présentent à l'Alticiné de Montargis le film Personne n’y comprend rien. Il sera visible du 2 janvier au 4 février 2025. Soirée débat à l’Alticiné le lundi 3 février 2025 à 20H30.

    Une démocratie et une dictature. Une campagne présidentielle et de l’argent noir. Une guerre et des morts. "Personne n’y comprend rien", se rassure Nicolas Sarkozy au sujet de ses liens avec le colonel Kadhafi. Alors que s’ouvre le procès de l’affaire des financements libyens, voici le film qui va enfin vous permettre de tout comprendre à l’un des scandales les plus retentissants de la Ve République.

    Personne n’y comprend rien, documentaire français de Yannick Kergoat, 2025, 103 mn
    https://www.cramesdelabobine.org/spip.php?rubrique1518
    https://jour2fete.com/film/personne-ny-comprend-rien

    Voir aussi : "Bird"

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  • Pas de réserve pour Paris Orly

    Il y a comme un parfum années 80 dans le dernier EP de Paris Orly, La réserve. Dès le premier morceau Il va falloir déménager, on est dans le grand bain avec cette chanson électro-pop à la fois survitaminée et aux accents désabusés sur nos existences.

    Derrière Paris Orly, se cache un homme, Stéphane Loisel. Aux manettes de A à Z dans cet album autoproduit, l’artiste propose un univers à la fois vintage et ultramoderne, dans une pop acidulée dominée par des sons synthétiques et une voix humaine qui tente de se faire sa place (Lotus Elan).

    Il y a autant de de la poésie dans cet opus singulier ultrasophistiquée (Le jardinier systématique) que de l’engagement.

    Engagement

    Bien dans son époque, Paris Orly se fait le critique de la société de consommation, à l’instar du titre parlé-chanté Je suis unique chez Prisunic. Grande distribution, consommateurs choyés, magasins achalandés jusqu’au dégoût, services clients, "identités visuelles" ou "niveau de contestation". L’artiste vilipende la culture autant que la novlangue de notre société mercantilisée, avec une voix robotisée. Implacable.  

    Tout aussi sombre, Paris Orly s’attaque aux dangers environnementaux avec le sombre et lourd Paris sous 50 degrés. Le désenchantement est là, dans cette french pop bricolée avec amour (Joueur de fond de court), même si ça et là percent des sons presque réconfortants (l’harmonica bienvenu des Éléments).

    Le titre éponyme vient conclure La Réserve. Accents eighties là encore pour un morceau pourfendant les ordres et la discipline.

    Pas de réserve pour cet album qui vient confirmer tout le bien que l’on pense de Paris Orly. 

    Paris Orly, La Réserve, 2024
    https://www.facebook.com/music.parisorly
    https://www.instagram.com/parisorly_music
    https://parisorly.bandcamp.com/album/dans-les-espaces-interm-diaires

    Voir aussi : "Dans la ronde du blues-rock"
    "BT93 ou le miracle d’une résurrection"

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  • L’île des esclaves

    marivaux,théâtre,lumières,classique,ile,esclaves,maîtres,esclavesEt si l’on révisait ses classiques ? Bla Bla Blog laisse une place ici à une pièce enseignée à l’école même si elle n’est celle qui vient le premier en tête lorsque l’on parle de Marivaux.

    Suite à un naufrage, Iphicrate et son esclave Arlequin s’échouent sur l’île aux esclaves. Là, a lieu un renversement imposé par les autorités représentées par le sage Trivelin. Les maîtres y deviennent esclaves et inversement. Voici donc Iphicrate et Arlequin devant intervertir leur rôle.  

    Sur l’Île des esclaves, Euphrosine et sa servante Cléanthis subissent le même sort. Les deux couples se rencontrent. Et si un marivaudage pouvait avoir lieu. Mais très vite il se heurte aux conventions sociales et culturelles.

    Nous sommes en plein Siècle des Lumières lorsque Marivaux écrit L'Île des esclaves (1725). Il est bien en avance. La Révolution française n’éclatera que plus de 70 ans plus tard.  

    En mettant en cause les statuts de maîtres et d’esclaves, en humanisant les uns et les autres, l’auteur français pointe du doigt l’absurdité de ces conditions. De là à remettre en cause l’ordre établi ? Non.

    L’île des esclaves agit plutôt comme un révélateur de l’inhumanité de la société de l’époque. Maîtres et esclaves doivent discuter et échanger leur rôle pour en constater toute la réalité.

    Un grand classique de la littérature.

    Marivaux, L’île des esclaves, éd. Belin Gallimard, 160 p.
    https://www.belin-education.com/lile-des-esclaves-1

    Voir aussi : "Les pétasses magnifiques"

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