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  • Kaori, toutes voiles dehors

    Bon, nous sommes d’accord : l’album de Kaori, À Ciel ouvert, est d’abord teinté de couleurs estivales et tropicales, assez loin des grisailles sous nos hémisphères. Le soleil, le ciel lumineux, le farniente, les cocktails sur la plage et la flemme. Mais pourquoi justement ne pas profiter de la grisaille ambiante pour déguster cet opus nonchalant, s’ouvrant d’ailleurs sur À Ciel ouvert, un titre qui donne son nom à l’album ?

    On peut avoir une réelle appétence pour le groupe Kaori et son goût de l’aventure et de la liberté, voguant toutes voiles dehors. Pour reprendre Kaori dans Je largue les amarres, musicalement, le duo "s’en tient à l’essentiel" dans cet un univers musical chamarré : la chanson française est mêlée de couleurs jazzy (Impressions, Café noir), calédoniennes (Cap’tain yo, Les hommes vivent debout), reggae (À Ciel ouvert), pop-rock (Je largue les amarres), blues (Laisse-moi entrer) ou folk (L’île des oubliés).

    Arrivé à ce stade de la chronique, intéressons-nous à Kaori, du nom de cet arbre emblématique calédonien. Le duo, formé d’Alexis Diawari et Thierry Folcher, originaire de Nouvelle Calédonie, propose une production soignée et d’une belle fraîcheur, dans la continuité de leur premier album, Aux Îles Fortunés. Pas mal pour des sexagénaires, ayant fait le choix de l’acoustique pour un album entièrement en français.

    Kaori suit à sa manière les traces d’Antoine dans son appel aux voyages libérateurs comme son appel à l’humanisme et à la fraternité universelle (Les hommes vivent debout). Pourquoi ne pas rappeler justement que la chanson française a la chance d’avoir des artistes qui, à l’instar de Kaori, puisent leur inspiration dans les terres lointaines du Pacifique (Fleur de vanille) ? Et ça, ça fait du bien.

    Kaori, À Ciel ouvert, Socadisc, 2019
    https://www.kaori-officiel.com
    https://www.facebook.com/Kaoriofficiel

    Voir aussi : "Maya Kamaty, la diva du maloya"

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  • L'art doit-il se prendre au sérieux ?

    Logo simple.jpgLe café philosophique de Montargis proposera sa prochaine séance le vendredi 6 décembre 2019 à la Médiathèque de Montargis, à partir de 18 heures. Le débat portera sur cette question : "L'art doit-il se prendre au sérieux ?"

    Cette séance a été organisée pour venir en écho de l’exposition "Girodet face à Géricault ou la bataille romantique du Salon de 1819" qui se déroule au Musée Girodet jusqu’au 12 janvier 2020. Les participants du café philo s’interrogeront sur l’art en général et plus particulièrement sur ses intentions.

    Peut-on qualifier l’art de sérieux, d’utile ou de ludique ? Quelle est sa fin ? L’art peut-il être qualifié comme un jeu ou bien un travail comme un autre ? Parce que l’art serait une activité humaine faisant appel à l’imaginaire, au rêve ou au futile d’un créateur ou groupe de créateurs, en quoi peut-il avoir sa place dans une société humaine ?
    Ce sont autant de questions qui seront débattues pour cette séance spéciale à la Médiathèque de Montargis, le vendredi 6 décembre 2019.

    La participation sera libre et gratuite.

    http://cafephilosophique-montargis.hautetfort.com

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  • Un héros ordinaire

    A priori, il y avait un choix évident pour une adaptation ciné de l’affaire Dreyfus : celle de se mettre à la place de cet officier français injustement condamné en 1894 pour intelligence avec l’ennemi, envoyé au bagne sur la bien-nommée Île du Diable, au large de Cayenne, avant d’être réintégré dans l’armée en 1906. Parce que la confession juive du militaire jeté aux gémonies est vite apparue comme une circonstance aggravante, le cas Dreyfus est devenu, à juste titre, autant une affaire d’État qu’un fait de société, dans une France gangrenée par l’antisémitisme.

    Or, pour mettre en scène cette affaire autour d’une machination judiciaire et militaire ayant broyé un homme, Roman Polanski centre J’accuse, son tout dernier film, Grand Prix du Jury à la Mostra de Venise cette année, autour du lieutenant-colonel Picquart. Ce militaire irréprochable se retrouve à la tête du service de renseignements de l’armée française. A priori peu enclin à pleurer le sort d’Alfred Dreyfus, qu’il a pourtant eu comme élève, il en vient pourtant à s’interroger sur sa culpabilité lorsqu’il tombe sur un document révélant les liens entre un certain commandant Esterhazy et les autorités allemandes. Picquart en vient aussi à suspecter son propre adjoint, le commandant Henry, avant de se rendre compte que les responsabilités visent des gradés et des politiques hautement placés, peu désireux que l’on revienne sur la culpabilité d’un militaire qui a le tort d’être juif.

    Une tragédie cornélienne

    En axant son film, non sur Dreyfus, mais sur l’homme qui a fait éclater la vérité, Roman Polanski construit plus qu’un drame historique : il signe un véritable thriller, authentique de bout en bout. Un thriller mais aussi une tragédie cornélienne sur la recherche de la vérité de la part d’un gradé, le moins enclin à salir les institutions militaires et républicaines, mais choisissant de dévoiler les mensonges de ses responsables.

    L’Affaire Dreyfus renvoie d’abord et surtout à l’antisémitisme avec une force implacable : les procès de Dreyfus, les dialogues éloquents, sans oublier la scène d’autodafé après la publication de la lettre ouverte J’accuse de Zola dans le journal L’Aurore du 13 janvier 1898, une séquence qui renvoie aux heures sombres de la seconde guerre mondiale quelques décennies plus tard.

    Aux côtés de Jean Dujardin, irréprochable dans le rôle de ce héros ordinaire qu’est Picquart, et de Louis Garrel, un Alfred Dreyfus déconcertant, il n’y a que du beau monde : Grégory Gadebois, Emmanuelle Seigner, Didier Sandre, Melvil Poupaud, Mathieu Amalric, Vincent Perez, Michel Vuillermoz ou Denis Podalydès !

    Le J’accuse de Polanski est un brillant plaidoyer autant qu’une grande leçon de cinéma : les prises de vues (l’impressionnante séquence d’ouverture avec la dégradation du capitaine Dreyfus), les plans larges (avec cette scène de duel magnifique entre Picquart et Henry), la direction d’acteurs (un époustouflant Jean Dujardin, qui trouve, à l’instar de The Artist, un de ses plus grands rôles), les décors du Paris du début du siècle, la photographie ou la prise de son. Le jury de la Mostra de Venise a récompensé Polanski pour un récit historique passionnant de bout en bout.

    J’accuse, drame historique de Roman Polanski, avec Jean Dujardin, Louis Garrel, Emmanuelle Seigner, Grégory Gadebois, France et Italie, 132 mn, 2019

    Voir aussi : "Les jeunes parlent aux jeunes (et aux autres)"

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  • Les jeunes parlent aux jeunes (et aux autres)

    Coup de projecteur sur un projet inédit. Jeunesse rêve-toi, de Julie Combaluzier, est un film documentaire de plus d’une heure sur la jeunesse française tourné à travers toute la France pendant plus de quatre ans. Il a été écrit et réalisé par une jeune, produit par deux jeunes, destiné à des jeunes – mais pas seulement – et qui donne la parole à des personnes de 16 à 102 ans.

    Dans ce portrait d'une jeunesse française riche et diverse que l'on se plaît à voir désabusée, apparaît une génération soucieuse de son devenir. À travers de nombreux témoignages, Jeunesse rêve-toi part à la rencontre de jeunes plein d’envies, de vie et de ceux qui les côtoient comme vous ne l’avez jamais vue.

    La première projection a eu lieu le 9 septembre 2019, 400 projections sont à venir sur tout le territoire.

    Jeunesse, réveille-toi, documentaire de Julie Combaluzier
    Sonho Productions, France, 63 mn

    https://www.jeunesserevetoi.fr

    Voir aussi : "Clap de fin pour le 42 heures pour un Court"

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  • Le S3NS du jazz d’Ibrahim Maalouf

    Après une incursion séduisante d’Ibrahim Maalouf dans la musique classique, avec la Levantine Symphony, boudée par certains ayatollahs du jazz mais réellement séduisante, voici Ibrahim Maalouf de retour avec S3NS. Un onzième album résolument jazz cette fois, qui prouve une fois de plus que le trompettiste franco-libanais est déjà en train de marquer l’histoire de ce genre.

    L’album s’ouvre sur Rosa Blanca qui, après une entrée délicate et mélancolique, se déploie avec générosité et luxuriante, grâce au featuring d’Harold López-Nussa. Un titre auquel vient répondre, plus loin dans l’opus, le tout aussi coloré et fantasque N.E.G.U., avec cette fois Alfredo Rodriguez.

    "Luxuriance" : le mot est trouvé pour qualifier un opus à la fois classique dans sa facture (orchestre de cuivre, rythmes enlevés, couleurs de jazz band, rythmes latinos) et d’une réelle maîtrise – mais on n’en attendait pas moins d’Ibrahim Maalouf. Luxuriance mais aussi audace car, de la même manière que Maalouf était entré dans le classique, en y apportant ses influences jazz et orientales, le trompettiste ne dédaigne pas plus la fusion, à l’exemple du canaille Na Na Na où viennent se rejoindre free jazz, manouche, pop et électro dans un joyeux fatras qui vient narguer les bien-pensants d’un jazz sous naphtaline.

    Un joyeux fatras qui vient narguer les bien-pensants d’un jazz sous naphtaline

    Le trompettiste fait feu de tout bois, ne s’interdisant pas de se nourrir de pop-rock, à l’exemple de l’attendrissant et mutin Happy Face, ou de proposer des architectures musicales faisant se concentrer l’électronique et le cuivre, dans S3NS, le titre qui a donné le nom à l’album. Pour Harlem, en featuring avec Irving Acao, nous voici, bien sûr, au cœur de New York, dans un morceau au funk assumé. La trompette d’Ibrahim Maalouf cavale toute bride apparue dans les quartiers bigarrés et colorés de la Big Apple. Harlem ce n’est pas juste un titre jazz virevoltant : c’est aussi une vraie scène cinématographique, au point qu’on l’imagine bien faire les honneurs d’une bande originale de film.

    Le musicien franco libanais s’offre le luxe de s’allier avec Roberto Fonseca pour Gebrayel, un titre latino à souhait, à la joyeuse exubérance mais non sans des respirations mélancoliques et bouleversantes. Bouleversantes comme le sont les sonorités et la facture de All I Can’t Say, dans lequel la trompette vivante d’Ibrahim Maalouf se déploie, langoureuse, lyrique et romanesque, avec des accents orientaux. Il semble que pour S3NS, Ibrahim Maalouf propose un album bien plus intériorisé qu’il n’y paraisse. Le titre qui termine l’opus, Radio Magallanes, nous parle de solitude et de repli à l’écart des autres, à l’instar de cette terre chilienne proche de l’Antarctique. Après la chaleur méditerranéenne, voilà pour terminer le froid du pôle sud, pour un opus qui nous a fait cavaler aux quatre coins du monde. Un vrai album qui fait S3NS, quoi.

    Ibrahim Maalouf, S3NS, Mister Ibe, 2019
    En concert, le 23 novembre au Zénith de Dijon
    Le 24 novembre au Zénith de Nancy
    Le 30 novembre à l’Opéra Garnier de Monte-Carlo
    Le 1er décembre au Dôme de Marseille
    Le 8 Décembre au Zénith Sud, deMontpellier
    https://www.ibrahimmaalouf.com
    https://www.facebook.com/ibrahim.maalouf

    Voie aussi : "Ibrahim Maalouf, déjà un classique"

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  • Accusé Molière, levez-vous !

    Voilà 400 ans que Molière berce l’histoire de la littérature française. Celui qui est un auteur classique, entré dans tous les manuels scolaires, est sans doute aussi, paradoxalement, celui qui est le moins académique et le plus vivant. Commentées avec passion, ses pièces gardent leur fraîcheur et toute leur pertinence.

    Qu’une pièce, justement, se penche sur "le cas Molière", voilà qui ne peut que susciter notre intérêt. Si nous parlons de "cas Molière" c’est qu’une théorie troublante s’est peu à peu dévoilée depuis le début du XXe siècle : la plupart des grandes pièces de Molière seraient, en réalité, écrites par Corneille. Et si le plus grand monument du théâtre français était une vaste imposture ? C’est en partant de cette idée que Julien Delpech (auteur et interprète et seul en scène Ça aurait pu commencer comme ça !, toujours en tournée) a imaginé Molière, L’Imposteur ?

    En 1998, François Martin, professeur de Français à la retraite, décide de partir en Inde dans le cadre d’une mission humanitaire. Un séisme détruit la région et on perd la trace du professeur. Un an plus tard, le fils de François, Victor, désormais orphelin, reçoit un cahier du notaire de sa mère. En découvrant ce manuscrit, ce sont de lourds secrets qui sont dévoilés, et parmi eux il y a une imposture littéraire.

    Aurions-nous tous été tous dupés ? Molière serait-il cet imposteur que Pierre Louÿs avait cru démasquer ? Qu’importe, répond en substance Julien Delpech : même si Molière n’est pas l’auteur de ses pièces, il reste un personnage majeur. Sans Jean-Baptiste Poquelin, Molière n’existe pas et sans Jean-Baptiste Poquelin, Corneille reste Corneille.

    Molière, L’Imposteur ?, proposé par la jeune compagnie Gaîté Production, ne cache pas son ambition artistique : cette enquête historique et littéraire s’étalant sur trois époques et sur plusieurs siècles, elle est interprétée par cinq comédiens et comédiennes endossant pas moins de 25 rôles.

    Alors, Molière est-il l’auteur de L’Avare, de Tartuffe ou du Bourgeois Gentilhomme ? Au public de le découvrir avec cette étonnante pièce, qui entend dévoiler une vérité sur le plus énigmatique, sans doute, des génies français.

    Molière, L’Imposteur ? de Julien Delpech
    Avec Julien Delpech, Paul Morel, Héloïse Werther, Pierre Delcambre et Prune Roussillon
    Compagnie Gaîté Production
    Théo-Théâtre, Paris, 15e

    Du 13 octobre au 22 décembre 2019, le dimanche soir à 19H
    http://www.lesptitsmolieres.com

    Voir aussi : "Seul en scène entre amis"

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  • Polissonne, mais pas que

    Cette année encore, Bla Bla Blog ouvre ses colonnes au salon de la littérature érotique. Il aura lieu à La Bellevilloise le dimanche 24 novembre 2019 de 15 heures à 21 heures.

    Genre à la marge s’il en est, la littérature érotique est pourtant un genre qui a su largement se dépoussiérer ces dernières années. Polissonne, dévergondée, sexy : la littérature érotique c’est cela, mais pas que... Et c’est cette littérature aux multiples visages que proposent les organisateurs de ce salon pas tout à fait comme les autres.

    Flore Cherry, que Bla Bla Blog avait chroniquée l’an dernier, est aux manettes de cet événement qui décline l’érotisme littéraire à toutes les sauces, pour en faire un moment qui promet d’être passionnant, divertissant, engagé… et bien sûr amoureux.

    Bien entendu, les auteures et auteurs de romans érotiques et d’essais sur la sexualité auront une place de choix au cours de ce salon : Camille du compte Je m'en bats le clito, Brigitte Lahaie, Nomi Jolinomi, Virginie Girod, Lucile Bellan, Olivier Liron, Caroline Michel, Ève de Caudalie (elle présentera en avant-première son dernier ouvrage, Troublante excitation), Marc Dannam ou Guenièvre Suryous, que nous avions chroniquée sur ce blog. Lors du salon, Aurélien Fache et Cathline Smoos viendront avec leur dernier ouvrage Pussy Talk, une œuvre qui mélange érotisme et nouvelles technologies. À ne pas manquer également, le Prix de la nouvelle érotique sera remis par Laslo Sardanapale.

    Anne Hautecoeur sera également présente pour parler de l’aventure de La Musardine, une des rares librairies spécialisées dans la littérature érotique à Paris.

    Parmi cette vingtaine d’auteurs, les femmes tiendront une place de choix. Beaucoup de féministes ont fait de la littérature érotique un vrai champ de réflexions sur la sexualité et sur les rapports hommes-femmes, sinon d’expérimentations, comme le prouvent les conférences proposées par le salon du 24 novembre : la lecture d’un extrait de Féministe pour Homme de Noémie de Lattre et d’un autre de Julie Palombe, En attendant l’accouchement, un débat de Wyylde portant sur la question "Quel discours sur la sexualité libre en 2019 ?" et une conférence de Franck Spengler, "La New Romance, l’écriture érotique des femmes ?"

    Le public pourra participer à des défis d'écriture érotique et découvrir des stands et des animations insolites (écoute érotique au casque par Audible et sa collection Libido, le tarot des fantasmes par My Sweet Fantasy, des sextoys par Lelo, etc.)

    Parce que la littérature érotique n’entend pas se limiter à la polissonnerie, une visite à ce salon est sans aucun doute l’un des événements à suivre le week-end prochain.

    Salon de la littérature érotique, 4e édition
    La Bellevilloise, le dimanche 24 novembre 2019, de 15 heures à 21 heures.
    https://www.facebook.com/events/636334693561774
    Avec le soutien de Lelo, Wyylde et Audible

    Voir aussi : "Le salon de l’érotisme sous le regard des modèles d’Alex Varenne"

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  • Chaud, fort et bon

    Et si Haylen était la future grande voix de la soul ? Cette question très sérieuse mérite d’être posée après l’écoute de son premier EP, Out Of Line, sorti il y a un an et que je ne découvre qu’aujourd’hui. Mais mieux vaut tard que jamais, pas vrai ?

    Les cinq titres de son opus, d’une belle homogénéité et faisant se rencontrer pop, rock, jazz et soul, marquent sans doute la naissance d’une vraie crooneuse.

    Le sens du spectacle, la chanteuse et guitariste parisienne l’a, sans aucun doute : meneuse de revue au Crazy Horse, Haylen a également arpenté la scène de l’American Tours, nous apprend le magazine Rolling Stones dans son numéro de septembre 2019, sans compter un passage par The Voice en 2016.

    Mais revenons à ce premier EP, qui est à sa manière un hymne à la beauté et à l’amour. La voix veloutée de la chanteuse délivre une pop rock langoureuse et chaleureuse (Don’t Give Up). Dans ce mini album, en anglais pour l'essentiel, Haylen propose ausi un titre en français, Encore Une Nuit, délicat et mélancolique chant d’amour : "Encore une nuit / Qui ne t'invente pas / Encore une nuit / Seule Dans ce grand lit froid / Les larmes ont séchées sur mon visage / Depuis ce dernier baiser trop sage / Cette histoire dissimulé / Vaut le coup de doux moment comme captivé / Enivré dans la chaleur de tes bras / Ceux qui me seraient fort ce matin là."

    Le funk langoureux de Little Star est porté par une voix qui vient s’épanouir dans des volutes. Plus érotique encore, Out Of Line, qui donne le nom à l’EP d’Haylen, se déplie avec des accents de danse nuptiale, sur des sons débarrassés de tout artifice, comme si la musique se mettait à nu elle aussi : "All alone one more time / On my own with a broken heart / Tears sweaping the boulevard / Lord hear me I'm praying the stars / Everytime I walk out of line / Out of line."

    Si le slow pouvait revenir hanter les pistes de danse et rapprocher enfin les corps, c’est sans doute sur cet album d’Haylen que l’on jetterait son dévolu, et en particulier sur le dernier titre, Good Things. Chaud, fort et bon ! : "You can call me a dreamer / But no one can stop me tonight / in this world so strange / We all have to play the same game / And I can't imagine what it would be / A place without darkness and misery."

    Violon, guitare, saxo et voix puissante : rien de trop pour faire de la chanteuse anglaise une passionnante crooneuse à suivre avec passion.

    Haylen, Out Of Line, BackBeat Records, 2018
    https://haylenofficiel.bandcamp.com/releases
    https://www.facebook.com/haylenofficiel

    Voir aussi : "Comme un air de Motown"

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