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  • L'étrangeté sonore de Bingo Club

    Ne vous fiez pas à la pochette du nouvel EP de Bingo Club, Separated, lorgnant du côté de la période seventies et hippie. En réalité, le premier EP de Bingo Club, est bien plus actuel qu’il n’y paraît.

    Nous avions parlé d’eux il y a quelques temps pour parler de leur premier single qui a donné son nom au mini-album, un morceau planant qui était une invitation au voyage et au lâcher-prise. Précisions d’ailleurs que ce premier EP été conçu sur la route entre l'Europe, le Sahara, l’Himalaya et les États-Unis.

    Bingo Club nous régale avec son travail sur les sons, que ce soit cette réverbération, cette voix fatiguée et cette électro minimaliste dans l’extrait "Dance Me"

    Alors que "Shallow" illustre à merveille la pochette de l’EP avec cet orgue au son seventies servant un titre tout aussi minimaliste et étrange et foutraque, pour "Now It’s Nevers", le groupe mené par Martin Rousselot fait le pari de la balade mélancolique.

    Plus étonnant, "Call Center" joue sur les superpositions de voix, dans un montage sonore étonnant et poétique. En un mot, une réussite.  

    Au final, voilà qui donne à Separated une étrangeté finalement très hippie. Décidément, le visuel de l’EP est très bien trouvé.

    Bingo Club, Separated, Fuzo Music, 2020
    https://www.instagram.com/_bingoclub
    https://orcd.co/bingoclub

    Voir aussi : "Bingo !" 

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  • Des personnages de contes de fée complètement allumés

    trif,celestini,blanche-neige,raiponce,érotisme,sexe,conte,sorcièreVoilà un conte pour enfants à ne pas mettre entre toutes les mains.

    Pour leur Intégrale Blanche-Neige (éd. Tabou), Trif et Celestini se sont emparés du célèbre personnage pour en faire une joyeuse farce érotique, dans lequel les princesses aux tailles de mannequin attendent le Prince Charmant, s'avérant être un homme aux intentions peu sages. La magie s’efface au profit de scènes d’étreintes à la fois grivoises, amusantes et non sans perversité.

    Peu de personnes ignorent l’histoire de Blanche-Neige, dont sa belle-mère a promis la perte en raison de sa jalousie pour une beauté qui dépasse la sienne (en tout cas, d’après un miroir magique). La sorcière charge donc un chasseur de conduire sa rivale en forêt et de la tuer. Mais le criminel ne se résout pas à tuer la frêle jeune fille et laisse fuir Blanche-Neige, qui trouve refuge dans une maison où vivent 7 nains. La rencontre fera pour le moins des étincelles... Pendant ce temps, la sorcière vient rendre visite à Raiponce, une jeune femme aux cheveux surnaturels, qu’elle tient à l’abri du monde extérieur. Mais c’est sans compter l’arrivée d’un prince aussi charmant que malfaisant. Les deux victimes vont finir par se croiser, s’épauler mais aussi s’aimer.

    Charles Perrault se retournerait dans sa tombe, à moins qu’il ne serait amusé et séduit

    Pour cette intégrale, considérée comme un des musts de la BD érotique, les auteurs font appel à Blanche-Neige, mais aussi à la non moins innocente Raiponce, détenue dans une tour secrète par la propre belle-mère de Blanche-Neige. Un trio de femmes se forme peu à peu dans le récit – la brune Blanche Neige, la blonde Raiponce et la rousse sorcière – avant d’être victimes par un prince peu charmant, puis se liguent, contraintes et forcées.

    On le devinera : cet exercice moins littéraire que graphique donne la place centrale à l’érotisme et bouscule gentiment l’image lisse des personnages de contes de fée. Charles Perrault se retournerait dans sa tombe, à moins qu’il ne serait amusé et séduit par une intrigue délurée et des coups de théâtre plus ou moins télescopés. On retient le soin qu’on pris les auteurs dans la mise en image : que l’on pense à cette sadienne scène référencée dans laquelle la brune, la blonde et la rousse, se retrouvent, telles trois Grâces, attachées à l’aide des cheveux de Raiponce.

    Au final, devinez comment se termine l’histoire ? Ils vécurent heureux, et cetera. 

    Trif et Celestini, Blanche Neige, L'intégrale, éd. Tabou, 2021, 144 p. 
    http://www.tabou-editions.com

    Voir aussi : "Pour terminer ces étreintes orientales"

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  • Pas de monodiète de jazz pour les Old School Funky Family

    C’est de fusion jazz que je vais vous parler aujourd’hui, avec le groupe Old School Funky Family. Après 15 ans d’existence, les 8 musiciens proposent leur 4e et nouvel album, Tonus ! C’est  un jazz à la fois bigarré, inventif et joyeux, à l’image de la pochette de l’album ou de quelques titres de morceaux : "Bûche", "Le bon, la brute et le centriste" ou "Monodiète de pommes post-réveillon".

    Voilà qui dénote un solide sens de l’humour autant que de swing ("Bûche") dans cet opus riche de 9 morceaux et deux interludes. Tonus ! se démarque comme un album aux teintes rafraîchissantes, qui se déguste comme un bon Tarantino, à l’instar du morceau qui a donné son nom à l’opus.

    Avec "Kampala", un morceau rutilant et au solide caractère, le groupe Old School Funky Family, mixe jazz, funk et sons mystérieux avec une sérieuse envie comme l’aurait dit notre Johnny national.

    L’octuor de musiciens fusionne leur jazz d’influences tous azimuts, y compris dans la musique traditionnelle, à l’instar de l’étonnant "Le bon, la brute et le centriste" qui voit l’intrusion de l’accordéon de Maider Martineau mais aussi de nappes de synthétiseurs hanter ce morceau de bravoure. 

    Un feu d’artifice de sons, dont le funk se taille la part du lion

    La richesse et l’audace séduisent dans cet album imaginé et construit comme un feu d’artifice de sons, dont le funk se taille la part du lion ("Cupid’s Funk").

    La sensualité est au rendez-vous avec le formidable titre à la fois mélancolique et sensuel, "Closer To Eternity", chanté par Rébecca M’Boungou. Il y est question de blessures réparées et d’amour indicible capable des plus beaux miracles : "I was moving so slowly until you found me / Your love is healing / Now, I can see clearly / I've stopped feeding my shadows since you reveal the best part of me".

    Old School Funky Family propose deux reprises : l’électrisant "Dean Town", écrit par Jack Stratton et Woody Goss, sorti en 2016 sur l'album The Beautiful Game du groupe Vulfpeck et le désormais classique "Big Blow" de Manu Dibango (1976).

    La mélancolie est au rendez-vous sur la dernière piste, avec le très séduisant "Monodiète de pommes post-réveillon", comme un dernier en-cas doucement sucré, telle une friandise venant clôturer de délicieuses agapes.

    Old School Funky Family, Tonus !, Pleins Poumons Productions / Take It Easy Agency, 2020
    https://www.osff.fr
    https://www.facebook.com/theosff

    Voir aussi : "Les bonnes fées de Sarah Lancman"

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  • Emilie Riger Collins sur le divan

    Bla Bla Blog vous invite à découvrir cette nouvelle interview de Sandrine Manteau pour l'émission radio "Entre Loire et Loing".

    Cette fois, c'est l'auteure Emilie Riger Collins qui se confie sur le divan rouge de Sandrine, avec Pascal Weber à la réalisation. 

    "Entre Loire et Loing"
    Le samedi à 10h sur C2L

    https://www.facebook.com/entreLoireetLoing
    http://www.c2l-radio.fr

    Voir aussi : "Du talent à mort"

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  • Astérix dans la gueule du griffon

    Moins de deux ans après la sortie du dernier Astérix, le retour du petit guerrier gaulois est déjà annoncé pour le 21 octobre 2021. Astérix, Obélix et Idéfix sont de retour pour une 39e aventure qui racontera un voyage avec le druide Panoramix. L’enjeu ? Une créature étrange et terrifiante. Le titre de ce futur livre est déjà annoncé :  Astérix et le Griffon.

    Didier Conrad a dévoilé un premier indice sur cet album encore assez mystérieux : un dessin inédit montre nos héros armoricains grimpant le long d’un grand tronc d’arbre pour tenter de récupérer Idéfix qui semble vouloir leur échapper et trône fièrement au sommet de la gueule du monstre… Le petit chien gaulois chercherait-il à s’émanciper ?

    Ce tronc est singulier car il est sculpté à l’effigie d’une créature bien énigmatique – idolâtrée ou crainte par les peuples de l’Antiquité.

    Le scénariste Jean-Yves Ferri explique la genèse de cette histoire : "Pour ma part, concernant le nouvel album Astérix et le Griffon, tout est parti d’une représentation sculptée de la Tarasque : un animal terrifiant des légendes celtiques... Nos ancêtres croyaient-ils vraiment en l’existence réelle de ces monstres bizarres ?… Dans le bestiaire mythologique, restait à choisir l’animal qui serait au centre de l’intrigue. Mi-aigle, mi-lion (et oreilles de cheval), énigmatique à souhait, j’ai opté pour le Griffon !"

    L’annonce de ce nouvel album arrive un an après la disparition d’Albert Uderzo. À cette occasion, Jean-Yves et Didier déclarent : "Albert nous a fait confiance pour respecter les valeurs des personnages qu’il a créés avec René Goscinny en leur faisant vivre de nouvelles aventures. C’est avec beaucoup d’émotion que nous poursuivons en son absence la mission qu’il nous a confiée avec ce nouvel album dont nous espérons qu’il fera la joie des lecteurs."

    Tout comme Astérix, cet animal a voyagé dans le bassin méditerranéen, jusqu’en Grèce et à Rome

    Pourquoi le choix du griffon dans une telle aventure ?

    Hélène Bouillon, conservatrice au Louvre-Lens, explique que cette créature fait partie animaux mythologiques les plus présents durant l’Antiquité : "Ses premières traces ont été découvertes en Iran, imprimées dans l’argile : des impressions de sceaux datant d’environ 3500 av. J.-C." Tout comme Astérix, cet animal a voyagé dans le bassin méditerranéen, jusqu’en Grèce et à Rome. "Le point commun entre toutes ces légendes est donc que le Griffon est un animal mythologique fort et dangereux, craint et respecté." Que pense la spécialiste de ce choix du griffon dans le prochain album d’Astérix ? Réponse de la docteure en égyptologie : "Quant à la statue de Griffon représentée dans le visuel pour Astérix et le Griffon, il colle parfaitement à sa représentation au premier millénaire, adoptée par les Grecs et tous les peuples autour de la Méditerranée jusqu’à nos jours, puisqu’il a hérité des petites oreilles pointues. Et, surprise ! : il semble que nous soyons ici confrontés à la plus grande représentation sculptée connue du Griffon !"

    Voilà qui rend plus énigmatique encore ce futur album. Un peu de patience avant d’en savoir plus. 

    Jean-Yves Ferri et Didier Conrad, Astéix et le Griffon, éd. Albert René, sortie prévue le 21 octobre 2021
    https://www.asterix.com

    Voir aussi : "Astérix et la fille de Vercingétorix"

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  • Un seul être vous manque

    Pieces of a woman de Kornél Mundruczó. Voilà un film coup de poing qui commence par une scène tout aussi choc : l’accouchement de Martha (Vanessa Kirby) dans son appartement de Boston, filmé avec réalisme et dans la durée (plus de 20 minutes).

    Son compagnon Sean (Shia LaBeouf) est là, tout comme une sage-femme venue pour mettre au monde le bébé du couple. Mais cet accouchement à la maison, voulu par les deux parents, ne se passe pas comme prévu. Tout d’abord, la sage-femme qui était prévue a été remplacée au pied levé par une collègue, Eva (Molly Parker). Ensuite et surtout, le bébé finit par sortir, mais des complications surviennent rapidement, et l’enfant décède. C’est le début d’une descente aux enfers sur le couple.

    Le réalisateur Kornél Mundruczó, mais aussi les interprètes, portés par l'actrice principale Vanessa Kirby, réalise une prouesse avec le plan-séquence de l’accouchement de plus de 20 minutes. Pénible, angoissant, vu à hauteur d’homme, rarement un film d’aura montré d’aussi prêt une naissance. Et, ici, une naissance qui se termine par un drame, catalyseur du récit.

    Une prouesse avec le plan-séquence de l’accouchement

    Car après cette scène, vient le temps de la douleur, du deuil impossible, des déchirements au sein du couple (la prestation de Shia LaBeouf démontre qu’il est un des très grands acteurs américains), mais aussi l’incompréhension des proches, les conseils de ceux qui vous veulent du bien ("Tourne la page!", dit la mère de Martha, jouée par Ellen Burstyn, lors d’un repas de famille lourd de tensions et de non-dits) et finalement d’un procès qui apparaît finalement dérisoire si on le compare au drame intime et indicible.

    Finalement, la seule question qui se pose est : Martha va-t-elle pouvoir se reconstruire, et si oui, comment ? La réponse est dans ce superbe long-métrage qui a déjà valu à Vanessa Kirby le prix d’interprétation féminine à la Mostra de Venise et une nomination aux Oscars – qu’elle risquerait bien d’obtenir cette année.

    Pieces of a woman, produit par Martin Scorcese, est un film majeur sur un sujet hautement sensible, avec des interprètes bouleversants, portés par la formidable bande originale d'Howard Shore.

    Pieces of a woman, drame canadien de Kornél Mundruczó, scénario de Kata Wéber, avec Vanessa Kirby, Shia LaBeouf et Ellen Burstyn, 2020, 128 mn, Netflix
    https://www.netflix.com/fr/title/81128745

    Voir aussi : "Oh les filles, oh les filles"

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  • Hypersensible, Cat Loris

    Cat Loris avance masquée avec nonchalance et une fausse légèreté dans Hypersensible, un album à la fois coloré, poétique et mutin, non sans ces vagues de spleen qui viennent ponctuer un album très personnel.

    La chanteuse se dévoile en hypersensible, comme elle le chante dans la chanson qui porte ce tire. Sur un air de flamenco, cette "princesse au petit pois" parle de son passé de souffre-douleur, "un punching-ball pour salauds". Inacceptable, bien entendu, dit-elle encore : "Marre de faire le dos rond, je veux plus qu’on me martyrise".

    Cat Loris est bien décidée à revendiquer son "droit d’être heureuse". Pour "Monsieur L’escale", c’est à un ex qu’elle s’adresse, un "mec-pansement" qui a décidé de ne pas s’embarrasser et "a mis les voiles".  La conclusion de la jeune femme rejetée est cruelle et lucide : "Tu chialais sur ton pauvre sort / Tu m’as émue / J’ai tout fait pour te donner tort / Tu m’as bien eue."

    Hypersensible c’est ça : un album personnel, avec sa part d’obscurité,  qui parle de rupture, de la difficulté de vivre à deux, de ruptures ("Mon cœur, parle-moi"), d’incompréhensions ("Ça le fait marrer") et de concessions. « Tes mots sont des canons / Ta bouche est un dragon… Tu n’avais pas compris comment marchait ma vie" ("Lâcher prise"). Comment rompre, se demande encore la musicienne ? Elle a peut-être une idée là-dessus : "Je ne t’aime pas… Je vais t’aider à me détester" ("Oublie​-​moi").

    Cat Loris n’hésite pas à se mettre à nu, à l’instar de "J'ai les boules" ("Y a des jours j’en ai marre de faire le tapin") ou de "Calamitas" qui est, sur un rythme de samba, le portrait d’une fille aussi tête-en-l’air, glandeuse et poisseuse que charmante, attendrissante et craquante : "Miss catastrophe qu’il m’a appelée / Pour une chanteuse c’est bien trouvé." Pas facile à vivre tout de même, avoue-t-elle : "Je fais que des conneries… Qui c’est qui m’a maraboutée !"

    "Je fais que des conneries… Qui c’est qui m’a maraboutée !"

    Et l’amour dans tout ça ?" s’interroge Cat Loris dans ce titre là aussi enjoué que personnel. La musicienne exprime un sentiment largement partagé : l’envie de tout larguer - travail, mec, parents, et même son chien… Le gros ras-le-bol, quoi, avec les conséquences que l’on devine : "J’ai fait une connerie / C’était mon mari / Résultat même ma mère me fait ma gueule."

    Fil rouge de cet album, la passion et l’amour sont déclinés, même s’ils riment souvent avec frustration, mélancolie et soif d’aimer ("Cerf-volant"). Le titre plus sombre "Bonheur éphémère" traite de la vanité du sentiment amoureux et du départ inéluctable. Cat Loris le chante ainsi : "Notre amour est-il  fait pour durer ? / Je vais semer comme le Petit Poucet / Des moments phares impossibles à oublier". "C’est bien beau tout ça, mais il est où l’amour dans tout ça / L’amour avec un grand A ?" Elle conclue ainsi : "Le bonheur sans nuage / Dès qu’il est en cage / S’envole aussitôt / En fumée."

    Deux titres se détachent dans cet album. Tout d’abord, "Mauvais présage". C’est le récit plein de spleen d’un disparu, un musicien des rues : "J’espère que quelque part tu continues de jouer", chante Cat Loris, sur une orchestration épurée – piano et voix.

    Il y a ensuite "L'ombre". Dans ce "polar infini", chanson riche d’images poétiques et fortes, Cat Loris parle d’un sujet maintes fois traité : l’Occupation et la Résistance, porté par des soldats de l'"ombres", des gens ordinaires et héroïques, "des êtres humbles" : "Je suis le pays des remords / Des damnés / Moi qui suit l’ombre… C’est parfois les plus grands artistes / Qui se cachent dans les coulisses." "L'ombre" est le rappel d’un passé pas si ancien autant qu’un hommage : "Je tiens souvent dans mes bras gris / De vrais héros des êtres humbles / Comme les Justes pour qui c’est simple / D’avoir pour nous risqués leur vie / Dans un passé de Résistance / Combien de parachutés en France furent des héros, pour l’histoire".

    L’album se termine sur un titre enjoué et espièglerie "Reste dormir avec moi" sur un air de charleston et de cabaret. Irrésistible. Comme une petite fille qui réclame de ne pas dormir seule.

    Pour cet album, Cat Loris a reçu le premier Prix du tremplin des Nuitées Vagabondes et le Prix Claude Lemesle.

    Cat Loris, Hypersensible, 2020
    https://www.catloris.com
    https://www.facebook.com/catherine.lacroix.963

    Voir aussi : "Le Manureva de Marc Fichel"

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  • "Assez de bla bla" #1 : Khatia Buniatishvili

    Découvrez la première chronique de « Assez de Bla Bla », diffusée sur la radio C2L. Cette première pastille est consacrée à la pianiste Khatia Buniatishvili.

    Merci à Pascal Weber pour ce super travail !

    Pour aller plus loin dans cette chronique, rendez-vous également sur ce lien vers cette incroyable version de La Javanaise.

    "Assez de bla bla", les capsules de Bla Bla Blog
    http://www.c2l-radio.fr/-Entre-Loire-Loing-le-magazine-du-Gatinais-135-.html

    https://www.facebook.com/entreLoireetLoing

    Voir aussi : "En suivant le fil de Khatia Buniatishvili"

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