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  • Y a-t-il des colères saines ?

    Le Café philosophique de Montargis ouvre sa nouvelle et quinzième saison à la Médiathèque de Montargis le vendredi 27 septembre à 19 heures. Le sujet portera sur cette question : "Y a-t-il des colères saines ?"

    La colère saine. Voilà un concept devenu proverbial. Alors que pendant des siècles, en Occident, la colère était un péché capital, elle sembla avoir, avec le temps – et sans doute grâce aux Révolutions des XVIIIe et XIXe siècles – être revenue en odeur de sainteté…

    Mais qu’est-ce qu’au juste la colère ? Un mouvement instinctif ? Une émotion, une passion ou, pourquoi pas, une pathologie ? La colère est-elle la manifestation d’un intérêt égoïste ou peut-elle aussi être un élan altruiste ? La colère est-elle toujours contre-productive ? On a parlé du péché de la colère, mais peut-elle aussi être une vertu ? Peut-on pardonner nos colères et celles des autres ? La colère peut-elle être un remède ? Si l’on parle de "saines colères", de quoi est-il question ?    

    Ce seront autant de points qui pourront être débattus lors de cette séance. Rendez-vous donc à l’Atrium de la Médiathèque de Montargis le 27 septembre 2024 à 19 heures.

    La participation sera libre et gratuite. 

    "Y a-t-il des colères saines ?"
    Séance à la Médiathèque de Montargis, Atrium
    Vendredi 27 septembre 2024, 19H
    http://cafephilosophique-montargis.hautetfort.com
    https://agorame.fr

    Voir aussi : "A-t-on le droit de se mentir ?"

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  • Été indien

    Et si l’on prolongeait l’été ? C’est ce que propose le groupe Offline avec son nouveau single Les amis. 

    C’est au bord de la Méditerranée, en plein été, que The Offline a posé ses valises pour un clip aussi séduisant et enivrant que leur formidable single. Il s’agit du deuxième chapitre, ouvert par leur premier single Fumée, qui annonce leur futur EP, Les Cigales.

    L’auditeur se laissera charmer par le l’ambiance sonore et visuel d’un titre très influencé par les BO des années 60 et 70, à l’instar de quelques pépites du génial et regretté François de Roubaix.

    La mer, les baignades lascives, les paysages paumés écrasés par le soleil et deux amis qui se trouvent. Felix Müller, à l'œuvre dans ce très joli single, explique : “Les Amis raconte la relation entre deux amis qui passent l'été sur la Méditerranée. Le thème musical, joué par une guitare, évoque l'intimité et la proximité des deux amis, qui se développent au cours du morceau et se transforment en tension et en pressentiment incertain vers la fin avec l'utilisation d'instruments à vent”.

    Voilà une jolie découverte, bienvenue qui plus est alors alors que l’été touche à sa fin.

    The Offline, Les amis, DeepMatter Records, 2024
    https://www.instagram.com/thisistheoffline
    https://www.youtube.com/@theoffline.9567

    Voir aussi : "Vie cruelle et fugue éternelle"

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  • La Belle affaire

    Les Cramés de la  Bobine présentent à l'Alticiné de Montargis le film La Belle affaire. Il sera visible du 18 au 24 septembre 2024. Soirée débat à l’Alticiné le mardi 24 septembre 2024 à 20h30.

    1990, en pleine réunification complexe des deux Allemagne, les ouvriers d’un même quartier d’ex-RDA se retrouvent sans emploi. Ils découvrent un jour l’emplacement de milliers de billets est-allemands voués à être détruits. Ils ont trois jours pour s’en emparer et convertir l’argent en Deutsche Mark, en montant l’affaire qui changera leur vie.

    La Belle affaire, comédie allemande de Natja Brunckhorst
    avec Sandra Hüller, Max Riemelt, Ronald Zehrfeld
    Titre original : Zwei zu Eins
    https://www.cramesdelabobine.org/spip.php?rubrique1473

    Voir aussi : "Dos Madres"

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  • On ne meurt pas deux fois

    Qui a dit que le rock était mort, enterré par le rap, l’électro et la pop ? Le groupe Blue Deal entend bien montrer le contraire avec un album au titre éloquent à la James Bond, Can’t Kill Me Twice.

    Dès le premier extrait, "Short Time Runner", nous voilà en terre bien connue, le groupe allemand, dont il s’agit du deuxième opus, nous invitant à une plongée dans l’essence même du rock – batterie, guitares, sans oublier la voix rocailleuse de Joe Fischer.

    Le rock des quatre garçons dans le vent laisse largement la place au blues, savamment dosé dans le morceau "Hard Times", lorsqu’il n’est pas revendiqué, à l’instar du single "Got 2 Go". On retrouve dans ce morceau l’essence musicale du grand sud américain : les paysages désertiques et fascinants, la vie harassante, l’appel du grand large et un parfum de désillusion ("I need to make good money / I hope the eagles won’t fly too high").

    Le groupe européen venu de la Forêt Noire connaît ses classiques et entend bien non seulement revisiter le rock mais prouver que ce genre reste vivant et même promis à un grand avenir. Tout cela sonne vrai, avec ce qu’il faut de rugosité, y compris dans la jolie déclaration d’amour "Favorite Mistake".  

    Le blues devient caresse et le rock promesse

    "Can’t Kill Me Twice", qui donne son titre à l’album, séduit particulièrement par son rythme langoureux. Le blues devient caresse et le rock promesse.

    Avec "Bluecata", nous voilà dans un court titre pop-rock instrumental. Cette interlude musicale ouvre la seconde partie de l’album avec "1942" au blues assumé, avec cette touche seventies et ces riffs de guitares psychédéliques au service d’un morceau de plus de cinq minutes. L’ambition artistique du groupe Blue Deal est là, évidente et servie par une production impeccable.

    "Gilded Age" prend le contre-pied de "1942" avec un morceau très blues-rock à la ZZ Top, et plus dense (moins de trois minutes). L’auditeur se laissera également porter par la jolie balade "Seen To Be Believed", sans doute l’un des plus séduisants morceaux de l’opus.

    Can’t Kill Me Twice s’écoute comme une vraie déclaration d’amour pour un genre essentiel de la musique d’aujourd’hui. L’essence pure du rock est intacte dans l’énergique "Stand By" alors que le bien nommé "Over" vient clore avec élégance – et une facture là aussi seventies – un album prouvant, s’il en est besoin, que l’Europe est encore l’un des meilleurs ambassadeurs de la musique pop-rock... américaine. 

    Blue Deal, Can’t Kill Me Twice, Dixiefrog, 2024
    https://blue-deal.com/fr/home-fr
    https://www.facebook.com/BlueDealMusic
    https://www.instagram.com/bluedealmusic
    https://www.diggersfactory.com/fr/vinyl/318318/blue-deal-cant-kill-me-twice

    Voir aussi : "Qui êtes-vous, Nicolas Réal ?"

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  • Terrorismes, violence et propagande

    françois-bernard huygue,huygue,essai,confrérie,terrorisme,violenceCet essai concis et bien documenté retrace plus d'un siècle et demi de terrorisme.

    Des poseurs de bombe anarchiques aux opérations spectaculaires d'Al Qaïda, en passant par les attentats des Années de Plomb en Italie ou les mouvements séparatistes basques ou corses, c'est le monde hétéroclite du terrorisme qui est analysé. L'auteur dissèque les motivations, les discours, la "philosophie" comme les moyens utilisés pour y mettre fin.

    De nombreux documents (illustrations, extraits de textes de propagande ou analyses de spécialistes), complètent l'histoire de cette autre manière de mener une guerre, qu'elle soit politique, utopique, libératrice ou religieuse.   

    François-Bernard Huyghe, Terrorismes, Violence et Propagande, éd. Gallimard, Découvertes, 2011, 128 p. https://www.gallimard.fr
    http://confrerie2010.canalblog.com/archives/2013/12/15/28669375.html 

    Voir aussi : "À nous deux Paris"

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  • L’art de la collection

    C’est avec son troisième roman, Le Potentiel érotique de ma Femme (éd. Gallimard), que David Foenkinos est devenu l’un des écrivains français les plus populaires, un succès jamais démenti et qui fait l’objet d’un hors-série sur Bla Bla Blog.

    Le cœur des romans de Foenkinos sont ces personnages contemporains, des anti-héros vaguement paumés, ou du moins décalés dans notre époque sophistiquée. Hector est un de ces archétypes. Le roman commence d’ailleurs par son suicide – raté, lui aussi.

    Célibataire – on ne dira pas "vieux garçon" –, notre Parisien trentenaire est le maillon faible de sa famille, avec un frère aîné préféré, installé et admiré. Signe particulier, Hector a une lubie : la collection sous toutes ses formes. Cette passion lui a causé cependant de grosses désillusions, au point qu’il se décide d’abandonner, non sans douleur,  cette maladie qu'est la collectionnite. À la même époque, il rencontre Brigitte. C’est l’amour fou, avec un projet de mariage. Hector serait-il tiré d’affaire ? Pas sûr. 

    Un titre accrocheur, volontairement provocateur

    Dans Le Potentiel érotique de ma Femme, ces hommes paumés, décalés, souvent blessés par leur enfance, permettent à David Foenkinos d'étinceler. Sa prose est virevoltante, délicieuse, colorée et bourrée d’humour. Ajoutons à cela un titre accrocheur, volontairement provocateur (nous sommes 13 ans avant #Meetoo) et qui a sans doute fait pour beaucoup dans le succès du livre.

    L’air de rien, l’auteur français parle d’abord d’amour, de fantasmes, du respect de l’autre, dans un climat léger. La mort et le malheur sont traités avec légèreté (que l’on pense à la scène dans la cave entre Hector et son beau-frère).

    C’est aussi l’histoire d’une résurrection et d’un changement de vie, grâce à une femme et aussi une fantaisie érotique.  

    Pour ce roman, David Foenkinos a reçu en 2004 le Prix Roger-Nimier.

    David Foenkinos, Le Potentiel érotique de ma Femme, éd. Gallimard, 2004, 192 p.
    https://www.folio-lesite.fr/catalogue/le-potentiel-erotique-de-ma-femme/9782072767593

    Voir aussi : "Mort et vies d’Eric Kherson"
    "David Foenkinos, son œuvre"

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  • La beauté est métissée

    Derrière L’Heure Bleue se cache Yohna Saïdé une artiste tourangelle et une pop sacrément séduisante. Elle nous arrive avec un premier single, Emerald Bay, le premier extrait d’un album à paraître en octobre.

    En attendant, laissons-nous bercer par ce titre pop séduisant, entêtant, dansant et invitant à l’aventure et au dépaysement. On se laisse séduire par cette invitation à une vie paradisiaque : "And all the year / She’s living free / Petals on her naked body / And all the time / She has to spare / Spent on dreamin’in Esmerald Bay".

    Fille de musiciens.enne.s et dont les racines sont à chercher du côté de Madagascar, du Liban ou encore de l’Uruguay, L'Heure Bleue fait du métissage – y compris musical dans ce délicieux titre pop aux accents polynésiens – un vrai message d’ouverture, de bonheur et de beauté.  

    Son nouvel album, L’Oiseau À Rebours, sortira le 4 octobre 2024.

    L'Heure Bleue, Emerald Bay, 2024
    https://www.facebook.com/heurebleuesongs
    https://www.instagram.com/heure__bleue__/
    https://www.tiktok.com/@heure_bleue_?lang=fr

    Voir aussi : "Vie cruelle et fugue éternelle"

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  • L’art en chantier

    Le 2 juillet dernier, Alessandro Clémenza, artiste photographe, a passé une journée sur le premier chantier de la société de promotion immobilière Four Stones, à Beaumont-sur-Oise, Rue Victor-Basch. Ses œuvres, comme celles d’Alexia Bénassy et Thierry Bouët, avant lui, sont présentées au vote du public sur les réseaux sociaux, en attendant une exposition-vente qui aura lieu le 10 octobre 2024 au Quai de la photo à Paris.

    Que ce soit pour ses expositions, le cinéma, les séries TV, la mode et la presse, Alessandro est profondément attaché à la présence de l’humain. C’est le photographe de l’intime, celui qui livre des morceaux de vie. Pour la phase finale de livraison sur le chantier, il s’est attaché à retrouver les traces des ouvriers tout en essayant d’imaginer la vie qui va envahir le lieu avec l’arrivée des premiers habitants.

    L’Art au profit d’une œuvre caritative sur un chantier

    Olivier Douville et son associé Robin Julien souhaitent remettre de l’humain dans la promotion immobilière. Four Stones a poussé son engagement pour sortir de l’industrialisation du renouvellement urbain en créant l’opération artistique Art 4 All sur tous leurs chantiers. Cette démarche en partenariat avec Bail Art Project s’appuie sur trois piliers : l’art, la démarche participative et un objectif caritatif. C’est ce dernier aspect qui a convaincu Alessandro Clemenza de participer à l’aventure. "Le fait que mes images puissent participer à une cause, c’est, pour moi, une raison d’être fier de moi-même".

    À Beaumont-sur-Oise, sur le chantier de la résidence de logements sociaux intermédiaires, le Domaine d’Hélène, cela se concrétise par une résidence de trois artistes photographes : Alexia Bénassy, Thierry Bouët et Alessandro Clemenza. Chacun met en lumière une phase de la construction, gros œuvre, second œuvre et finition, ainsi qu’une femme ou un homme travaillant sur le chantier. Leurs œuvres sont soumises au vote du public et présentées lors d’une exposition-vente le 10 octobre 2024 au Quai de la photo à Paris. Aujourd’hui, c’est au tour d’Alessandro Clemenza de livrer ses photos.

    "Art 4 All by Four Stones"
    https://www.instagram.com/fourstones_officiel
    https://www.linkedin.com/company/fourstones

    Voir aussi : "Art à boire"

    © Alessandro Clémenza

    Des Mots, des Âmes, des Métiers - Alessandro Clemenza from sebastien carfora on Vimeo

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