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L’artiste marseillais S.Mildo est une figure de l’abstract graffiti. C’est dans la peinture que S.Mildo s’est d’abord illustré, après un passage par le graffiti. Le travail sur toile et en galerie lui a appris la rigueur, comme il le convient : "Pratiquer en atelier me permet tout les jours de développer et de faire évoluer sans cesse un travail et un style qui m’est propre, en canalisant mes émotions au sein d’un espace qui m’appartient. J’aime retrouver mon espace et y travailler avec sa lumière naturelle, mes idées de colorimétrie, de formes et de mouvement, en fonction de ce que m’offre cet environnement".
S.Mildo explique ainsi son projet artistique : "Être en immersion avec mon sujet est primordial bien qu’il puisse être vaste. Pour créer je me sers de ce qui constitue mon quotidien. Je n’anticipe absolument rien, je ne simule pas le résultat d’une toile avec un travail préalable organisé ou structuré, je ne suis ni organisé ni dans l’anticipation vis a vis de ce que je réalise, je produits en temps réel ce que j’ai en moi et les variations émotionnelles que je rencontre lorsque je peins apportent les nuances et la profondeur que je recherche. J’aime explorer les techniques que j’imagine et j’aime ne pas reproduire, du moins pas a l’identique ce que j’ai déjà fait. Ma peinture n’a pas pour but un caractère social ou politique, c’est juste une introspection personnelle qui me ramène a la condition humaine en général. On vit dans un monde ou tout doit être expliqué, justifié, cadré, dans lequel on doit demander nos moments de liberté, la peinture m’offre juste une liberté pure et simple."
Il a rejoint la Gallery Jo Yana en 2019. C’est là qu’il proposera un show, le 25 mai 2021 suivi d’une exposition jusqu’au 1er juin 2021.
Excellentissime idée des éditions Carlotta qui ont sorti il y a quelques mois un coffret consacré à Claude Chabrol, disparu il y a un peu plus de dix ans. Il s'agit de Suspense au féminin (Carlotta Films, MK2), regroupant les films L'Enfer (1994), La Cérémonie (1995), Rien ne va Plus (1997), Merci pour Le Chocolat (2000) et La Fleur du Mal (2003). Le coffret rassemble de nombreux bonus : bandes annonces, présentations des films, reportages, interviews, commentaires du réalisateur, making-of ou extraits de castings.
Plutôt que de proposer une intégrale pléthorique, le choix a été fait de proposer une sélection de cinq films tardifs du réalisateur dont le thème est les femmes et le crime, et nous serions tenter d’ajouter : des femmes criminelles, si l’on oublie le drame L’Enfer avec Emmanuelle Béart et l’inquiétant et inoubliable François Cluzet.
On trouve dans ces longs-métrages l’univers chabrolien, avec ses thématiques préférées : les milieux bourgeois de Province, les secrets inavoués qui finissent par vous éclater au visage, les perversions cachées au sein des cellules familiales, les portraits psychologiques et les femmes, justement.
Pour ses actrices préférées, Claude Chabrol a écrit des rôles importants et marquants dans l’histoire du cinéma. Isabelle Huppert, présente dans trois films sur cinq, domine largement le panthéon féminin du réalisateur. Dans La Cérémonie, elle est Sophie, modeste employée de La Poste, entraînant la "boniche" Jeanne (Sandrine Bonnaire) dans un meurtre à la fois social et absurde à Saint-Malo.
Isabelle Huppert présente dans trois films sur cinq
Dans Merci pour le chocolat, l’actrice préférée du réalisateur joue le rôle d’une femme de la haute bourgeoisie suisse tissant un plan mystérieux autour de son musicien de mari (Jacques Dutronc) et d’une jeune pianiste (étonnante Anna Mouglalis) qui rêverait bien d’être sa fille.
Isabelle Huppert apparaît également en duo avec Michel Serrault dans un rôle à contre-emploi comme arnaqueuse prise au piège pour s’être frottée à des gros pigeons plus forts qu’elle (Rien ne va plus).
D’autres femmes se distinguent dans ce coffret passionnant. Outre Emmanuel Béart en femme victime dans le troublant L’Enfer, il faut citer la brochette d’actrices du grinçant La fleur du mal.
Ce film noir, chabrolien à souhait, plonge dans une province bordelaise polluée par des rumeurs vénéneuse et des secrets de famille pour le moins gênants. À côté de la formidable Nathalie Baye en femme politique lancée dans une campagne électorale de proximité, on trouve l’inquiétante et (trop) douce Suzanne Flon mais aussi Mélanie Doutey dans une interprétation étonnante, sulfureuse et troublante. Et citons enfin Sandrine Bonnaire dans La Cérémonie, l’un de ses meilleurs rôles, sans aucun doute.
Revoilà le norvégien Bjørn Berge dans ses nouvelles aventures blues, avec son dernier album, Heavy Gauge. Une jolie surprise pour cet un opus de neuf titres relativement court (45 mn environ).
Bjørn Berge, au micro et à la guitare, a fait le choix d’une orchestration brute, ramassée et efficace. Le grand blond norvégien est accompagné de Kjetil Ulland à la basse et Kim Christer Hylland au clavier et aux percussions. "The Wrangler Man" est un blues porté par la voix rocailleuse et inimitable du chanteur venu du nord et adulé bien au-delà de son pays.
C’est à Haugesund, ville de la côte ouest de la Norvège dont il est originaire qu’il a commencé à jouer de la guitare vers l'âge de 13 ans. Après avoir joué du bluegrass pendant plusieurs années, la révélation a lieu lorsqu'il découvre Robert Johnson, Elmore James, Leo Kottke et John Hammond Jr. qui seront ses influences majeures.
Comme dans les plus belles heures du blues
De sa voix caverneuse et sensuelle, Bjørn Berge propose du pop-blues de bon aloi avec des titres languides et à la profonde mélancolie, à l’exemple du titre "A Matter Of Time" ou de "Bottle Floats.
Comme dans les plus belles heures du blues, l’artiste alterne moments menés tambour battant ("Alone Again"), titres plus apaisés sentant la route poussiéreuse de la ceinture dorée ("Coliseum") et morceaux sombres et mélancoliques : "Bound Of Ramble" ou le superbe "Stray Dog".
Pour "I Got It Made", le Norvégien se fait plus rock and blues. Un rock dont Bjørn Berge ne se refuse pas d’arpenter les pentes les plus abruptes et sombres, à l’instar du survitaminé "Rip Off" ou de "Alone Again", plus pop-rock. Rien d’étonnant pour un guitariste avouant son admiration pour des artistes venus d’autres horizons, à l’exemple de Beck ou des Red Hot Chili Peppers.
Et puis, il y a toujours ce timbre viril qui ne peut pas laisser indifférent. Le chanteur s’en sert comme d’un vrai instrument dans l’étonnante dernière piste, "Bottle Float". Le bues se fait alors déchirant de sincérité et d’une indéniable modernité.
À l’occasion du 400e anniversaire de Jean de La Fontaine, l’émission Théâtre & Cie sur France Culture diffusera le dimanche 30 mai prochain à 20H un concert-fiction intitulé Fables de la Fontaine. Ce concert-fiction qui rassemble comédiens, musiciens, chanteurs et l’Orchestre Philharmonique de Radio France, invite à se plonger dans des souvenirs d’enfance et d’école avec la lecture et l’interprétation d’une vingtaine de fables.
Habitué à mettre en scène des projets mêlant théâtre, documentaire et musique, le réalisateur Christophe Hocké s’attelle aujourd’hui à la fameuse œuvre de La Fontaine pour offrir une création musicale inédite : "L’idée première était de faire entendre les Fables qui sont, aujourd’hui encore, une des références majeures de la littérature française et pourtant si mal connues. J’ai aussi souhaité faire entendre la grande diversité des sources de ces petits contes moraux qui empruntent aussi bien à la littérature persane qu’à la littérature indienne ou arabe. D’où cette idée, très importante pour moi, d’inviter des musiciens et des chanteurs à mettre en musique les Fables dans une grande diversité de genres et d’influences, à l’image de leurs origines."
Les Fables sont revisitées entre expérimentations, chansons obliques, musique contemporaine et improvisations, par des musiciens pop comme Mocke, Chevalrex ou Nicolas Worms, par les chanteurs Claire Vallier, Emmanuelle Parrenin ou Mohamed Lamouri et par l’Orchestre Philarmonique de Radio France sous la direction de Bastien Stil. Les textes sont interprétés par la toute jeune comédienne de 10 ans Loïe Desroc-Martinez, entourée d’Émilie Incerti Formentini et de Denis Podalydès de la Comédie-Française.
L’enregistrement d’environ une heure regroupe 21 fables dites ou chantées issues de l’ensemble de l’œuvre de Jean de La Fontaine : "Les animaux malades de la peste", "La grenouille qui veut se faire aussi grosse que le bœuf", "Le loup et l’agneau", "Le loup et les bergers", "Le lion abattu par l’homme", "Phébus et Borée", "Le soleil et les grenouilles", "Le lièvre et les grenouilles", "Les oreilles du lièvre", "Le rat de ville et le rat des champs", "Le corbeau et le renard", "Le vieillard et l’âne", "La cigale et la fourmi", "La laitière et le pot au lait", "Le loup et le chien", "La mort et le malheureux", "La forêt et le bûcheron" et "Le songe d’un habitant du mogol".
Avant de parler musique, il faut absolument parler de l’objet. Avec son dernier opus, Sorcières, Claire Gimatt propose un album incroyable dans sa conception. Outre le CD physique, Sorcières ce sont aussi 10 cartes conçues comme des cartes postales à envoyer à vos proches, votre famille, vos amis ou la personne que vous aimez. Le recto est une photo et au verso, la chanteuse a prévu des QR code pour chaque chanson, accompagnée des paroles.
Même le facteur, s’il est un peu curieux, pourra s’amuser à scanner en loucedé le code et profiter d’une chanson sur son portable. Bref. Faire de chaque chanson un objet et un cadeau à partager : ce n’était pas si sorcier que cela, mais il fallait y penser.
Musicalement, Claire Gimatt a fait le choix d’un album faisant la part belle aux voyages et à la poésie, avec le sens du détail, de la précision mais aussi du rythme ("Tu bats des cils").
L’album a été réalisé en collaboration avec le musicien-arrangeur Arthur Guyard qui mêle sons électroniques et acoustiques (piano, contrebasse, violon, guitare électriques, voix). L’univers de la chanteuse se dévoile par touches de couleur, à l’instar de "Dali", qui est une transcription d’une grande sensibilité de l’art du peintre espagnol: "Oh je saute dans le tableau de Dalí, là où les éléphants sont les reflets des cygnes".
Tout aussi surréaliste, "L’orme" se présente comme une ode pour un arbre aventurier, "la nuit quand le monde dort". L’auteure part à la poursuite de cet arbre insaisissable : "Attends-moi… Je cours derrière le majestueux centenaire. Je courrai jusqu’à perdre haleine pour que le jour jamais ne vienne." Rarement un chant d’hommage à la nature n’aura été aussi poétique et onirique.
Claire Gimatt n’est pas une artiste à se laisser enfermer dans des cases. Elle va puiser jusque dans l’Antiquité ses créations, lorsqu’elle rend hommage à ces femmes oubliées des anciens temps, avec le délicat et comme suspendu "Les pleureuses".
Un album incroyable dans sa conception
C’est la patte féministe de Claire Gimatt, visible également dans "L’aviatrice". La chanson a été écrite en hommage à Amelia Earhart, la première femme à avoir traversé l’Atlantique, et disparue en mer en 1937 à l’âge de 40 ans. Ce titre poignant nous parle aussi d’une aventurière taiseuse et dont l’univers se limitait à une étroite cabine de pilotage.
Aventure encore, cette fois en mer, avec "Marine", dans un texte riche et visuel : "Marine prend le large / Divine sur la houle / L’orage gronde le vent tourne / Mais Marine est barge / Marine borde la grande voile / Elle part à la chasse au monstre / Au kraken, la pieuvre aux naufrages / Qui change les navires en sable".
Nous parlions de féminisme à travers le personnage d’Amelia Earhart et, dans une moindre mesure, des pleureuses. Claire Gimatt aborde ce sujet d’une manière étonnante avec le titre "Sorcières" qui donne son nom à l’opus. On sait que les sorcières sont revenus en odeur de sainteté ces dernières années. Symbolisant à la fois la femme libre et persécutée, elles ont une forte portée symboliste féministe. Claire Gimatt prend à bras le corps ce personnage légendaire pour en faire le sujet d’une très belle ode : "Je cherche la sorcière / Des sous-bois / Celle qui enchante l’hiver / Prends-moi dans tes bras / Puissante la sorcière m’a rendu la voix".
Il est encore question d’une femme rejetée dans "La baronne". La chanteuse, de son timbre à la Barbara, y fait le portrait touchant d’une aristocrate "déchue, un fantôme".
L’auditeur sera sans doute étonné par l’avant-dernier titre, "Dans le noir". Cet étrange morceau personnel traite du besoin de rester dans le noir, "tapie dans l’ombre", loin de la lumière, "pour voir hors scène". La chanteuse s'en explique en off : "Je songe parfois combien il me plairait unifiant mes rêves de créer une vie seconde et ininterrompue où je passerais des jours entiers avec des convives imaginaires… Tout obéirait à un rythme de fausseté voluptueuse."
Sorcières se termine avec "Grain de nuit". Dans ce nouveau portrait d’un "joli brun de fille au gilet rouge sombre", Claire Gimatt choisit une facture pop et plus urbaine, mais sans renier son lyrisme. Et tout ça avec un joli brin de voix, fragile comme un souffle de vent d’été finissant.
Évidemment, The Forgotten Memory of the Beaches, le dernier album de Captain Rico & The Ghost Band renvoie aux belles heures des plus célèbres garçons de la plage de l’histoire du rock que sont les Beach Boys. Le premier album du groupe de rock français est composé de 12 titres instrumentaux en hommage à la surf music : normal pour ces trois Basques passionnés par ce sport et cette culture, et vivant non loin de la côte atlantique.
L’opus s’ouvre sur le coloré "The Forgotten Memory Of The Beaches", derrière lequel se lit l’insouciance, la nostalgie, la mélancolie mais aussi une bonne dose de joie de vivre. On pense aussi au morceau "The Giant Turtle Is The Memory Of The Beaches".
Tout l’album n’est qu’hommage à cette période de la fin des années 50 et du début des années 60, bercée par la surf music. Ne manquent ni les guitares fiévreuses, ni les réverbérations, les ni les rythmes endiablés et encore moins la plage et le soleil californien ("Running In The Wind", "Epic Wave").
On trouvera également une brillante inspiration au "Misirlou" de Dick Dale ("Tame The Wave"), que les amateurs de Pulp Fiction auront reconnu dès les premières mesures.
Tout l’album n’est qu’hommage à la surf music
Il y a une étrangeté dans cet album d’une autre époque mais balançant entre les sixties et la première moitié du XXIe siècle, comme si les Captain Rico se faisaient un bon shoot spatio-temporel ("The Drunk Shake"). Mais l'hommage n’empêche pas l’inventivité et l’apport de sons venus de ce siècle-ci afin que l’inspiration ne se transforme pas en pastiche encroûté. C’est l’électronique de "Giant Turtle", le rock progressif de "Hang-Glider"ou les guitares saturées et lo-fi de "V8 Interceptor".
Avec "The Lost Lagoon", nous voilà cette fois dans une voyage au long cours exotique mais aussi étrange sur une île paradisiaque, bien loin de la Californie ou du Nouveau Mexique de "Mexican Road Trip".
Le terme de nostalgie n’est pas galvaudé pour cet étrange album qui nous rappelle que les Beach Boys reste l’un des groupes les plus géniaux de l’histoire du rock et auquel les trois garçons basques de Captain Rico rendent hommage avec un mélange d’aplomb et de regrets ("The Engulfed Monastery").
Pour parler de la nouvelle série à succès de TF1, HPI, il est bien entendu impossible de ne pas commencer par Audrey Fleurot.
Omniprésente du début à la fin, elle joue avec un plaisir certain le rôle d’une HPI (traduisez par "Haut Potentiel Intellectuel") qui peut se targuer d’avoir un QI dépassant les 160. Une qualité exceptionnelle qui n’est a priori pas un atout capital dans la vie de la jeune femme. Morgane Alvaro est une mère célibataire de trois enfants qu’elle élève seule dans un modeste quartier pavillonnaire lillois et elle alterne les petits jobs pour boucler ses fins de mois.
Au moment où la série commence, elle exerce comme femme de ménage dans les enceintes d'un commissariat de Lille. Une nuit, elle tombe par hasard sur les pièces d’un dossier criminel concernant un crime et la disparition d’une avocate. Morgane devine instantanément des détails capitaux qui ont mis les inspecteurs sur de fausses pistes. Lorsque la commissaire Céline Hazan découvre que la femme de ménage, au look improbable et à la tchatche frisant l’insolence a mis le nez dans les dossiers confidentiels, elle décide de ne pas la poursuivre mais au contraire de lui proposer un poste de consultante. Morgane accepte contre la promesse que la police rouvre l’enquête sur la disparition d’un ancien compagnon.
On est allergique ou non à l’interprétation extravertie de cette surdouée aux looks improbables
Soyons clair. On est allergique ou non à l’interprétation extravertie de cette surdouée aux looks improbables. On peut imaginer d’ailleurs le plaisir qu’on eut les costumiers et costumières dans leur travail. Passée la surprise de cette HPI grande gueule, ayant un peu de mal avec l’autorité et déboulant avec fracas au milieu des fonctionnaires de police, le spectateur se prend au jeu d’enquêtes qui font plus appel à l’observation et à la déduction qu’aux méthodes scientifiques et de la médecine légiste.
De ce point de vue, Morgane Alvaro excelle dans l’art de capter des petits détails capables de débloquer des enquêtes mal engagées : la disparition d’une avocate, la mort d’un client dans un hôtel, la disparition de deux enfants ou le décès d’une vétérinaire. Les réalisateurs ont privilégié une mise en scène rythmée, ponctué de clins d’œil et de flashs.
À côté de l’inarrêtable Audrey Fleurot, l’excellent Mehdi Nebbou joue le rôle d’Adam Karadec, obligé d’être le binôme de cette femme de ménage, catapultée auxiliaire de la police du jour au lendemain. Évidemment, entre le flic bougon et l’hypersensible imprévisible et ingérable, les relations ne vont pas être simples.
HPI se prend pour ce qu’elle est : une série policière, populaire et familiale. L’humour est omniprésent, servie par une Audrey Fleurot parfaite dans ce rôle. Les mauvaises langues diront qu’elle prend toute la place, mais après tout, c’est bien ce qu’on lui demande. Mission assurée donc.
HPI, série policière française de Stéphane Carrié, Alice Chegaray-Breugnot et Nicolas Jean, avec Audrey Fleurot, Mehdi Nebbou, Bruno Sanches, Marie Denarnaud et Bérangère McNeese, 2021, TF1, le jeudi soir en ce moment https://www.tf1.fr/tf1/hpi
Ce mercredi 19 mai est synonyme d'un peu plus de libertés retrouvées pour les Français à travers l'assouplissement des mesures sanitaires entre ouvertures des terrasses, lieux culturels, magasins... Et un nouvel horaire de couvre-feu qui passe de 19h à 21h. A cette occasion, la Fondation Abbé Pierre dévoile aujourd'hui avec Fred & Farid Paris une annonce presse qui prend le contre-pied de cet événement. La Fondation rappelle au public que depuis 1 an et demi, si lui attend de retourner dans la rue, certains y vivent et y dorment toujours, et ont plus que jamais besoin de leur aide. L'urgence sanitaire a fait place à une urgence sociale pour les sans-abris. L'annonce est diffusée ce mercredi, dans Libération et Le Parisien.