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• • Articles et blablas - Page 133

  • Audrey Fleurot, Hyperlucide, Perchée et Ingérable

    Pour parler de la nouvelle série à succès de TF1, HPI, il est bien entendu impossible de ne pas commencer par Audrey Fleurot.

    Omniprésente du début à la fin, elle joue avec un plaisir certain le rôle d’une HPI (traduisez par "Haut Potentiel Intellectuel") qui peut se targuer d’avoir un QI dépassant les 160. Une qualité exceptionnelle qui n’est a priori pas un atout capital dans la vie de la jeune femme. Morgane Alvaro est une mère célibataire de trois enfants qu’elle élève seule dans un modeste quartier pavillonnaire lillois et elle alterne les petits jobs pour boucler ses fins de mois.

    Au moment où la série commence, elle exerce comme femme de ménage dans les enceintes d'un commissariat de Lille. Une nuit, elle tombe par hasard sur les pièces d’un dossier criminel concernant un crime et la disparition d’une avocate. Morgane devine instantanément des détails capitaux qui ont mis les inspecteurs sur de fausses pistes. Lorsque la commissaire Céline Hazan découvre que la femme de ménage, au look improbable et à la tchatche frisant l’insolence a mis le nez dans les dossiers confidentiels, elle décide de ne pas la poursuivre mais au contraire de lui proposer un poste de consultante. Morgane accepte contre la promesse que la police rouvre l’enquête sur la disparition d’un ancien compagnon.

    On est allergique ou non à l’interprétation extravertie de cette surdouée aux looks improbables

    Soyons clair. On est allergique ou non à l’interprétation extravertie de cette surdouée aux looks improbables. On peut imaginer d’ailleurs le plaisir qu’on eut les costumiers et costumières dans leur travail. Passée la surprise de cette HPI grande gueule, ayant un peu de mal avec l’autorité et déboulant avec fracas au milieu des fonctionnaires de police, le spectateur se prend au jeu d’enquêtes qui font plus appel à l’observation et à la déduction qu’aux méthodes scientifiques et de la médecine légiste.

    De ce point de vue, Morgane Alvaro excelle dans l’art de capter des petits détails capables de débloquer des enquêtes mal engagées : la disparition d’une avocate, la mort d’un client dans un hôtel, la disparition de deux enfants ou le décès d’une vétérinaire. Les réalisateurs ont privilégié une mise en scène rythmée, ponctué de clins d’œil et de flashs.

    À côté de l’inarrêtable Audrey Fleurot,  l’excellent Mehdi Nebbou joue le rôle d’Adam Karadec, obligé d’être le binôme de cette femme de ménage, catapultée auxiliaire de la police du jour au lendemain. Évidemment, entre le flic bougon et l’hypersensible imprévisible et ingérable, les relations ne vont pas être simples.

    HPI se prend pour ce qu’elle est : une série policière, populaire et familiale. L’humour est omniprésent, servie par une Audrey Fleurot parfaite dans ce rôle. Les mauvaises langues diront qu’elle prend toute la place, mais après tout, c’est bien ce qu’on lui demande. Mission assurée donc. 

    HPI, série policière française de Stéphane Carrié, Alice Chegaray-Breugnot et Nicolas Jean, avec Audrey Fleurot, Mehdi Nebbou, Bruno Sanches, Marie Denarnaud et Bérangère McNeese, 2021, TF1, le jeudi soir en ce moment
    https://www.tf1.fr/tf1/hpi

    Voir aussi : "Lutte des classes au Chastain Hospital"

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  • Pendant que certains cherchent à sortir, d'autres voudraient bien rester chez eux

    Ce mercredi 19 mai est synonyme d'un peu plus de libertés retrouvées pour les Français à travers l'assouplissement des mesures sanitaires entre ouvertures des terrasses, lieux culturels, magasins... Et un nouvel horaire de couvre-feu qui passe de 19h à 21h.  A cette occasion, la Fondation Abbé Pierre dévoile aujourd'hui avec Fred & Farid Paris une annonce presse qui prend le contre-pied de cet événement.
     
    La Fondation rappelle au public que depuis 1 an et demi, si lui attend de retourner dans la rue, certains y vivent et y dorment toujours, et ont plus que jamais besoin de leur aide. L'urgence sanitaire a fait place à une urgence sociale pour les sans-abris.
     
    L'annonce est diffusée ce mercredi, dans Libération et Le Parisien.

    Fondation Abbé Pierre
    https://www.fondation-abbe-pierre.fr
    https://fredfarid.com

    Voir aussi : "Intermarché fête Noël, rend hommage aux soignants et offre une superbe vitrine pour Terrenoire"

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  • Épitaphe pour Charlotte Salomon

    Ce qui frappe d’emblée dès les premières lignes de Charlotte, que David Foenikinos a publié en 2014, c’est la composition du texte.

    L’auteur a opté pour un texte écrit sous forme de versets. Vrai récit, faux roman, pas tout à fait un poème, on serait tenté de dire que c’est une épitaphe qu’écrit David Foenkinos. Une épitaphe sur 250 pages autour d'une artiste terrassée pendant ses jeunes années, en pleine seconde guerre mondiale.

    Charlotte fait partie de ces œuvres personnelles que l’écrivain français présente ainsi : "Pendant des années, j'ai pris des notes. / J'ai parcouru son œuvre sans cesse. / J'ai cité ou évoqué Charlotte dans plusieurs de mes romans. /  J'ai tenté d'écrire ce livre tant de fois. / Mais, comment ? / Devais-je être présent ? / Devais-je romancer son histoire ? / Quelle forme mon obsession devait-elle prendre ?"

    Mais qui est cette Charlotte en question ? 

    Charlotte est, pour commencer, l’histoire de la peintre Charlotte Salomon et de famille juive allemande, marqués par des tragédies et des suicides – celui d’une tante en 2013 puis de sa mère alors qu’elle est une jeune enfant. La jeune fille, à l’intelligence et la sensibilité développés, est élevée par son père Albert, remarié avec une chanteuse lyrique, Paula Lindberg qui l’élève comme sa propre fille. C’est indirectement grâce à cette dernière que Charlotte rencontre l’homme qui va la marquer durablement, Alfred Wolfsohn, musicologue, professeur de chant et pédagogue exceptionnel.

    Une épitaphe sur 250 pages

    Lorsque les nazis arrivent au pouvoir, la vie devient de plus en plus dure, dangereuse et cruelle pour cette famille juive allemande. Mais c’est aussi au cours de cette période que Charlotte s’ouvre à l’art, et en particulier à l’art pictural.

    La seconde guerre mondiale éclate et Charlotte est envoyée en France, en sécurité croit-on. Elle rejoint sur la Côte d’Azur ses grands-parents maternels, loin d’Albert, Paula et Alfred. Mais ce qui devait être des retrouvailles familiales et un soutien se transforme en cauchemar pour la jeune femme. 

    La vie de Charlotte Salomon est de celle qui a été, à ma connaissance, oubliée. Elle a laissé une œuvre unique et autobiographique, Leben? oder Theater? (Vie ? Ou théâtre ?). On sait que les artistes féminines ont été largement oubliées dans l’histoire de l’art et dans les galeries des grands musées. Le récit biographique et romancé de Charlotte Salomon est un moyen de découvrir cette œuvre totale et personnelle mêlant des centaines de gouaches et d’aquarelles, des textes et de la musique.

    Après avoir lu Charlotte de David Foenkinos, un roman bouleversant jusque dans ses dernières pages, il est certain que la curiosité vous mènera sur les pas de Charlotte. L’écrivain lui a fait la plus belle des épitaphes et le plus beau des hommages.

    David Foenkinos, Charlotte, éd. Gallimard, 2014, 256 p.
    @DavidFoenkinos

    Voir aussi : "David Foenkinos, son œuvre"
    "À la place du mort"

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  • Destination Pondicergy, France

    Pondicergy Airlines : derrière ce titre en forme de boutade se cache un opus étonnant à la musique pop et world éclatante de fraîcheur et de rythmes. Pour être plus explicite sur le nom de l’album, ce dernier nous transporte entre Pondichéry d'où vient la famille de Stéphane Edouard et Cergy où a grandi le musicien. L’instrumental éponyme qui ouvre l’opus offre une belle entrée en matière, avec un morceau faisant appel à la tabla, au kanjira, à la flûte mais aussi aux guitares.

    L'artiste témoigne ainsi : "Cet album est le fruit de mon histoire symbolisée par les rencontres, les voyages, les destins. Au départ, Pondichéry, cet ancien comptoir français du sud de l’Inde d’où sont originaires mes parents, pour arriver à Cergy, la ville de mon enfance. L’Inde, à travers ses senteurs et sa musique, a marqué ma jeunesse et représente le noyau de cet album autour duquel orbitent des inspirations musicales venues de tous les continents. Cergy représente une autre part de mon enfance vécue en parallèle : le rock, le jazz, la world m'ont ouvert de nouveaux horizons totalement exaltants. Mon cœur a trouvé la juste mesure entre ces deux cultures".

    Pour le clip de "Pondicergy Airlines", le musicien a fait le choix d’images colorée et d’une mise en scène fluide et ébouriffante d’inventivité. 

    Une rare ambition musicale

    Dans l'album de Stéphane Edouard, les influences indiennes du musicien sont là ("Bada Khana", "Radjai Kanigal", "Salt March"), influences donnant à l’album une très grande richesse musicale. Ainsi, "Satya & Sohane" est un chant d’amour en hindou, digne de figurer dans un film de Bollywood grâce à un mariage entre la word music, la pop et le rock.

    Dans ce grand voyage musical proposé par Stéphane Edouard, il ne faut pas oublier les haltes dépaysantes du côté du jazz contemporain ("A Song For Sara"). Le jazz : voilà aussi l’autre affaire du musicien multi-instrumentiste qui ne se prive pas de montrer que le cool est aussi à l’aise du côté de Londres, New York ou Paris que de Delhi ("Full Metal" ou le luxuriant "Appa")

    Pop, world et jazz viennent donc se mêler avec une singulière évidence ("One Last Time"). L’auditeur sera amené dans un périple incroyable mêlant sons et rythmes ("Oh My Ghosh!", "Ondine" avec la sitar de Michel Guay), donnant au jazz un nouveau lustre et des sensations rarement entendues ("Rue du haut lieu").

    Né en France, Stéphane Edouard n’oublie pas le pays où il est né, avec le merveilleux chant d’amour à sa mère, "Mother’s Love (Amma)", un pur joyau aussi bouleversant et tendre que coloré et syncrétique.

    "Xol Naleu", un titre pop aux teintes jazzy et hindoues, écrit et interprété par Julia Sarr, vient clôturer un album d’une rare ambition musicale. 

    Stéphane Edouard, Pondicergy Airlines, Cjazz Productions / Absilone, 2021
    https://stephane-edouard.com
    https://www.facebook.com

    Voir aussi : "Les histoires caribéennes de Samy Thiébault"

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  • Voyage, voyage

    Nous vous avions présenté il y a peu Henintsoa : c’était la vraie belle découverte de ce début d’année.

    Elle revient ce printemps avec son nouveau titre "Viens, je t’emmène". Non,  il ne s’agit pas d’une reprise du titre de France Gall et Michel Berger mais bien d’une création originale sur le thème du voyage.

    Sur des rythmes et des sons world (normal :  Henintsoa est originaire de Madagascar), l’artiste impose son univers et sa voix pleine d’assurance. De la couleur, du plaisir et de l’aventure aux quatre coins du monde : "Donne-moi ta main prends la mienne / On verra bien jusqu’où le destin nous mène."

    Henintsoa, Viens, je t’emmène, 2021
    https://www.facebook.com/HenintsoaOfficiel
    @IkalaTia
    https://www.instagram.com/henintsoa_officiel

    Voir aussi : "Henintsoa, un jour ce sera elle"

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  • Rangez bien votre frigo

    C'est un film de 1967 que chronique aujourd'hui L’‎Œil du frigo. Seule dans la nuit (Wait Until Dark) est un thriller américain d'Audrey Hepburn. Encore un bon moment de cinéma. Avec, pour cette scène présentée ici, deux personnages clés : une aveugle et un frigo. 

    Quelques jours après Pâques, L’‎Œil du frigo s'émancipe des œufs et des cloches, pour vous présenter Seule dans la nuit de Terence Young, avec Audrey Hepburn dans le rôle de Suzy. Si vous ne connaissez pas ce film, sachez qu'elle est aveugle et qu'elle se défend contre un vrai psychopathe qui veut récupérer un objet qui est caché dans la maison. Un vrai jeu sur les savoirs s'établit devant nous et implique complètement le spectateur.

    Le troisième personnage de ce film est le Frigo, comme quoi j'ai bien choisi cet objet. Sans lui vous n'auriez pas pu voir Suzy se battre contre l'homme qui la torture (et qui a mis un torchon sur les charnières du frigo) , elle qui est dans l'obscurité. Car, ce qui fait exister le film, c'est la petite lumière du frigo. Celle-là même qui lorsqu'on était petit nous intriguait : "Est ce que la lumière s'éteint quand on ferme la porte ?"  Je vous rassure : certains adultes se posent encore la question. Heureusement que je n'ai pas choisi le point de vue du lave vaisselle dans le cinéma , je pense qu'il y aurait eu moins de films à vous présenter et moins de mystère. Depuis que j'ai commencé cette rubrique, j'en reviens pas du nombre de frigo qui se trouve dans les films, à croire que les cinéastes ont quelque chose à nous dire qu'on ne saisit pas !

    Imaginez, 1967, date du film, c'est à dire il y a 50 ans : un frigo tenait le rôle central du film et pouvait résoudre tous les éclairages avec sa petite lampe. Quand je dis "éclairages", je pense évidemment au suspens de la fin, (ne voyez pas tout au premier degré non plus..). Non, je ne vous en dirai pas plus, sauf que ce cri est lumineux !

    Bon en ce qui concerne le frigo, on n'y voit vraiment que du lait et quelques sauces encastrées sur la porte. Pas de quoi se faire un bon cassoulet. Faut dire qu'Audrey à la ligne alors même si on 1967 on ne mangeait pas encore bio (oui le bio ça fait toujours du bien...), elle mettait dans son frigo que des victuailles à faible pouvoir calorique. On peut noter néanmoins qu'il y avait un freezer en plein milieu, toujours utile pour quelques glaçons, mais l'ère Picard n'avait pas encore sonné !

    En deux mots comme en un, si vous avez un objet à cacher, (non pas les œufs de Pâques)  ne les cachez pas dans le frigo : les méchants y vont souvent surtout pour y voir plus clair, alors soyez prudent et rangez bien votre frigo, qui sait qui pourrait l'ouvrir devant une caméra !

    ODF

    Seule dans la nuit, thriller américain de Terence Young
    avec  Audrey Hepburn, Alan Arkin er Richard Crenna
    1967, 108 mn

    Voir aussi : "L’‎Œil du Frigo débarque sur Bla Bla Blog"
    "Wait Until Dark Frigo"
     

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  • Histoires de tangos par Lucienne Renaudin Vary

    Dans la sphère classique, c’est la trompette qu’a choisie Lucienne Renaudin Vary. Un instrument moins courant que le piano, le violon ou le violoncelle dans le répertoire solo mais qui porte chance à la jeune musicienne. Ses tournées dans le monde entier lui permettent de faire découvrir un répertoire moins connu mais passionnant, grâce à un instrument au timbre coloré et éclatant.

    Pour Piazzolla Stories, son dernier album, Lucienne Renaudin Vary rend un hommage appuyé au compositeur argentin qui a su non seulement dépoussiéré le tango mais a surtout su lui donner ses lettres de noblesse. Cette année, le compositeur aurait eu 100 ans. La musicienne donne à ces morceaux choisis une lecture pleine de relief et de sensualité, à l’exemple de "Chin Chin" et d’"Oblivion", autant jazz que tango. Lucienne Renaudin Vary sait transporter l’auditeur dans des paysages lointains, évidemment d’abord du côté la pampa.

    À côté de morceaux de tango mélancoliques et nostalgiques ("Chau Paris", "Ave Maria"Tanti anni prima" ou encore "Chiquilín de Bachín", avec Thibaut Garcia à la guitare), Piazzolla apparaît comme un authentique compositeur classique : celui par exemple de María de Buenos Aires. La musicienne française propose un extrait éponyme de son opéra sur un livret d’Horacio Ferrer. Accompagnée par l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo dirigé par Sascha Goetzel, la trompettiste déploie 12 minutes d’un air lyrique et enlevé comme une comédie musicale. 

    Éclectisme

    Il faut aussi absolument évoquer le superbe "Tango pour Claude", l’adaptation majestueuse et bouleversante par Richard Galliano de "Vie violence" qu’il avait composé pour le regretté Claude Nougaro.

    Il est également question de jazz avec les titres "Years of Solitude" et "Close Your Eyes and Listen". Ces fusions étonnantes et passionnantes de tango et de jazz cool sont adaptés de l’album Summit (1974) d’Astor Piazzolla et du jazzman et saxophoniste Gerry Mulligan.

    Lucienne Renaudin Vary fait également une incursion dans l’univers classique qu’elle connaît bien avec le célèbre Caprice n°24 de Nicccolo Paganini et la Sonate n° 1 en sol mineur BWV 1001 de Bach, adaptée pour l’occasion à la trompette. Toujours férue éclectisme, l'instrumentiste s’attaque également à Nadia Boulanger et à son "Lux aeterna", un cantique de 1909, dans une version solo.

    Les fans de tango ne seront pas surpris par le dernier morceau de l’album, qui est un standard incontournable du tango : le "Volver" de Carlos Gardel. Il ne pouvait en être autrement.

    Lucienne Renaudin Vary, Piazzolla Stories, Warner Classics, 2021
    https://www.facebook.com/luciennetrumpet
    https://www.warnerclassics.com/fr/artist/lucienne-renaudin-vary

    Voir aussi : "En suivant le fil de Khatia Buniatishvili"

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  • Des héros à l’infini

    Voilà une BD souriante, intelligente, bien construit, au graphisme moderne et qui devrait intéresser un très marge public. Les Mythes grec en BD de James Davies est proposé par les éditions Larousse. La vénérable institution propose de dépoussiérer l’apprentissage de la mythologie grecque grâce à un album fantaisiste et humoristique, mais sans pour autant trahir l’histoire de ces mythes, héros et légendes qui ont traversé les siècles.

    Après une présentation sur deux planches de la Grèce antique et de la mythologie, l’auteur anglais passe directement dans le vif du sujet avec un récit imaginé du chaos et de la création du monde. Grâce à James Davies, les noms de Gaïa, Cronos ou Atlas ne seront plus un mystère, pas plus que la naissance de la génération suivante de dieux et déesses : Déméter, Hestia, Héra, Hadès, Poséidon et, the last but not the least, Zeus.

    Sans pour autant trahir l’histoire de ces mythes

    S’ensuit une présentation de ces personnages imaginaires mais fondamentaux dans la pensée grecque. Et l'auteur le fait avec pédagogie. Là justement est l’apport des Mythes grec en BD : à côté d’histoires racontées en 6 pages, avec humour et non sans nombreux clins d’œil ("La boîte de Pandore", "Thésée et le Minotaure", "Persée et Méduse", "Orphée et Eurydice", "Le Cheval de Troie" et "Les Douze travaux d’Hercule"), James Davies intercale à chaque fois deux planches explicatives et thématiques, mettant en perspective la mythologie dans la pensée et la société grecque : comment les mythes servaient à expliquer le monde, une galerie des héros expliquée par le centaure Chiron, les créatures fantastiques ou le monde souterrain après la mort.

    Plus intéressant encore, l’auteur parle de l’importance du destin dans l’histoire de ces mythes et met en parallèle la carte géographique de la Grèce avec les lieux de personnages légendaires : le Minotaure en Crête, l’île d’Ithaque où vivait Ulysse et bien entendu la cité de Troie dans l'actuelle Turquie. Pour ce dernier exemple, remarquons aussi que la légende racontée par Homère et l’histoire se rejoignent de manière troublante. 

    James Davies, Les Mythes grec en BD, éd. Larousse Jeunesse, 2021, 61 p.
    https://www.editions-larousse.fr
    http://www.drawjamesdraw.com
    @drawjamesdraw

    Voir aussi : "Les aventuriers de l'Arche perdue"

    James davies,bd,bande dessinée,mythe,mythologie,grèce,antiquité

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