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• • Articles et blablas - Page 140

  • Chut, les enfants ! Papa et maman sont occupés...

    Flore Cherry, on la connaît bien sur Bla Bla Blog, tout autant que Guenièvre Suryous. Le duo féminin poursuit sa série des Guides de Survie sexuelle  (éd. Tabou), avec un nouvel opus consacré aux parents.

    Les auteurs – Flore Cherry au texte et  Guenièvre Suryous au dessin – gardent l’esprit des précédents volumes qui étaient consacrés à l’étudiant.e, à la buisiness girl ou à la vacancière : un livre pratique, ramassé (moins de 130 pages), alliant chapitres courts thématiques, témoignages, pages fun de culture générale ("Culture Q"), les "listes des top 5" et fiches pratiques. Aborder la question de la parentalité manquait au projet des deux auteures : c’est chose faite avec ce Guide de Survie sexuelle des Parents.

    Un vrai vade-mecum faussement léger et qui n’hésite pas à aborder des sujets graves : "retrouver son corps après l’accouchement", l’impact de l’allaitement sur la libido et bien entendu le problème de charge mentale chez les femmes et mères.

    Mais qu’est-ce qu’un parent au juste, se demandent les auteures ? "C’est avant tout quelqu’un qui se sent en charge et responsable d’un autre être humain." La réponse a le mérite d'être simple et claire.

    Réussir son quickie

    Comment conserver une vie sexuelle saine et épanouissante après l’arrivée d’un enfant ? Voilà un sujet capital que beaucoup de parents connaissent et qui est au cœur du livre. En préface, Eve de Candaulie écrit ceci : "Dans nos sociétés, il y a parfois une forme d’injonction au bonheur quand on devient parent, alors qu’il est difficile de s’occuper d’un tout-petit, d’essayer de communiquer calmement par le geste, la parole, de vivre les moments de colère et de frustration d’un enfant." Le bonheur passe aussi par le plaisir, ajoute-t-elle. Et même de l’auto-érotisation, qui peut être une clé pour se retrouver physiquement, comme le dit plus loin Flore Cherry.

    Après quelques portraits types de parents, les auteures s’attaquent au sujet proprement dit, avec leurs traditionnelles "fiches de premiers secours" : "Comment être à la fois parents et amants ?", "Comment gérer une infidélité dans le couple ?", "Comment parler de sexe à ses enfants ?", "Comment réussir son quickie ? » D’ailleurs, à ce sujet, savez-vous ce qu’est un quickie ?

    Trucs, astuces et conseils (par exemple sur les sex-toys) sont complétées par la rubrique "Marécage des questions relous". Si jamais on vous dit "Et tu laisses ta femme allaiter dans l’espace public", "Et vous l’appelez comment le petit ?"ou "Et vous continuez les soirées BDSM ?", vous saurez quoi répondre à coup sûr.

    Et pour finir de faire de ce guide un livre sympa et sexy comme tout, il y a les dessins de Guenièvre Suryous. Flore Cherry écrit ceci : "C’est quoi le sexe ? On ne va pas vous faire un dessin ! (En fait, si. On en a même fait plusieurs)." 

    Flore Cherry et Guenièvre Suryous, Guide de Survie sexuelle des Parents, éd. Tabou, 2020, 128 p.
    http://www.tabou-editions.com

    http://guenievre-illustration.com
    http://popyourcherry.fr

    Voir aussi : "La vie (sexuelle) des jeunes"

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  • Le retour des Ninja

    NinjA Cyborg, c’est Martin Antiphon et Marc Botte, de retour avec The Sunny Road, un EP au titre aux mille promesses. Pour illustrer leur EP, le duo français a choisi un visuel de Georges Gold Design renvoyant aux affiches de cinéma fantastique des années 70 et 80. Les morceaux du groupe sont majoritairement réalisés en analogique, et mixés dans la Studer 903 de Music Unit, donnant à cet opus un cachet vintage.

    Avec "Supramount pictures" et "Psycho Panic", nous sommes dans une entrée en matière, toute en vagues synthétiques à la manière d’une BO de série B,.

    De même, "The Sunny Road", qui donne son nom à l'EP, se veut un hommage appuyé aux Robocop, Supercopter et autres monuments cultes de la pop culture. Films de SF et nanars sont assumés grâce à, un son électro eighties régressif. Pour ce titre, le duo a imaginé un vidéo-clip réalisé en stop motion par Jef Dubrana et Olivier Hernandez de Freaks Motion Studio. "The Sunny Road" raconte les aventure de Gordon, un Cyber Ninja suivant les ordres pour aller défier les méchants de la ville de Sun City. Le film a été réalisé image par image, en pâte à modeler.

    Un hommage aux Robocop, Supercopter et autres monuments cultes de la pop culture

    Avec "A Walk With Jane", NinjA Cyborg montre qu’il est capable de morceaux planants, à la manière de capsules spatiales catapultées à des milliards d’années-lumière et ponctués de respirations extra-terrestres. Tout aussi intersidéral, "Lighting" adresse un clin d’œil appuyé à Jean-Michel Jarre.

    Avec "Sky Diving", en featuring avec Wild Fox, les NinjA Cyborg sont sur le terrain d’une pop plus classique, mais qui ne tourne pas le dos pour autant à la facture eighties, avec une voix juvénile à la Kylie Minogue,, lorsque la toute jeune Australienne se faisait connaître dans ses premiers tubes.

    On ne peut pas dire que les NinjA Cyborg s’arrêtent à un seul style : "Masters Of Fury" propose un rock échevelé dans lequel les guitares électriques s’enveloppent dans des nappes synthétiques. Ça cavalcade dans un instrumental qui ne se pose pas de questions.

    Le EP se termine par un atterrissage en douceur, avec "Gentle Corps", une courte étude sombre à la Mike Oldfield. Et aussi, de nouveau, un hommage à ces chères années 80.

    NinjA Cyborg, The Sunny Road, EP, 2020
    http://www.ninjacyborg.fr
    https://www.facebook.com/NinjACyborgMusic

    Voir aussi : "Vortexvortex, du côté de chez Harley Quinn"

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  • Vins et vignobles, des Gaulois à la Ve République

    Que vous soyez féru·e·s d’Histoire ou amateur·e·s de vins, cet essai sur les vignobles français d’Eric Glatre (Histoire(s) de vin, éd. du Félin) vous passionnera. Et si vous êtes les deux, nul doute que vous aurez entre les mains votre futur cadeau pour les fêtes.

    Éric Glatre propose dans cet ouvrage de revenir sur les grands jalons qui ont marqué un produit pas tout à fait comme les autres, élément fondamental de l’alimentation de notre pays ("L’un des aliments de base de la population adulte, avec la bénédiction des savants"), devenu marqueur culturel (l’étonnant "Bataille des vins" daté de 1223 ou la confrérie des chevaliers du Tastevin), voire mystique (chapitre "Les moines, la vigne et le vin, VIe-XIe siècle"), objet de convoitise, enjeu économique et, avec le temps, produit de luxe (le chapitre sur le classement de 1855).

    Du tonneau gaulois à la création des AOC, en passant par le champagne de Dom Pérignon et le désastre du  phylloxera : Éric Glatre balaye plus de 2000 ans d’histoire de la viticulture, avec précision mais sans jamais perdre le lecteur non-initié.

    Cette Histoire(s) de vin, découpée en 33 chapitres à la fois chronologiques et thématiques, est le rappel que cette boisson, qui a fait la fortune et la réputation de notre pays, a toujours suscité l’intérêt du pouvoir, des acteurs économiques mais aussi de la population. L’auteur rappelle que les réglementations concernant la plantation de vignes et la protection date de l’époque romaine, et que la Bourgogne a été très tôt vue comme une terre exceptionnelle : "Le vignoble de la Côte [d’Or], inexistant et même inconcevable du temps d’Auguste, est devenu, avant la fin du IIIe siècle, l’une des richesses les plus fameuses de la Cité d’Autun." Quelques siècles plus tard, Philippe II Le Hardi s’engage contre un  cépage jugé peu qualitatif : le "vil gamay". Une loi réglementation royale "qui annonce sur le long terme un des fondements de l’appellation d’origine contrôlée". 

    Le "vil gamay"

    "Richesse" : le mot est lâché pour une boisson sophistiquée devenu à la fois un produit de consommation courante et un enjeu exceptionnel. C’est ainsi que l’on peut notamment lire cette remarque sur la naissance du Clos Vougeot : "la réussite la plus remarquable de toute l’histoire de la viticulture monastique." Dans le chapitre consacré à ce cru, Éric Glatre nous fait entrer avec précision au cœur d’une propriété historique.

    La région de Bordeaux a bien sûr droit à plusieurs chapitres : "Le Privilège des vins de Bordeaux (1214)", "Les flottes du vin" au XIVe siècle ("Le port de la Gironde n’a plus désormais de concurrents sérieux… Cette prospérité économique fait de Bordeaux une véritable capitale"), l’histoire peu connue de la barrique bordelaise ou le classement de 1855.

    L’histoire du vin c’est aussi celle de révoltes et de bouleversements socio-économiques, à l’instar de la crise du phylloxera,  de la grande "révolte des gueux" du Midi viticole en 1907 ou de la révolte des vignerons de Champagne à la même époque, révolte qui aura pour conséquence les grandes lois de protection des appellations régionales.

    Qui dit viticulture dit aussi inventions capitales : celui des vins mousseux, du vin jaune, mais aussi du tonneau (qui n’a pas été inventé par les Gaulois, contrairement aux idées reçues), de la bouteille en verre, du bouchon en liège ("Il n’a pas toujours été le partenaire naturel du vin") ou encore de la capsule de champagne.  

    Voilà un essai enthousiasmant sur cette histoire du vin, produit exceptionnel, monument du patrimoine français et objet d’admiration : les grandes réussites viticoles "témoignent, en dernière analyse, d’un art de vivre." Cette réflexion du géographe René Pijassou parle du XVIIIe siècle "élégant et raffiné". Sans nul doute, cela s’applique également pour les siècles suivants, jusqu’à aujourd’hui. 

    Éric Glatre, Histoire(s) de vin, 33 dates qui façonnèrent, les vignobles français,
    éd. du Félin, 2020, 344 p. 

    https://editionsdufelin.com/livre/histoires-de-vin

    Voir aussi : "Du vin, des arts et de la fête"
    "Vendanges amères"

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  • La Sacem fête la musique tout de même

    Triste année pour la culture en général et la musique en particulier.

    Alors que la crise frappe de plein fouet le secteur de la musique, le Conseil d’administration de la Sacem a fait le choix, dès le mois de mai dernier, d’annuler sa traditionnelle cérémonie des Grands Prix Sacem, afin d’attribuer ce budget à son fonds de secours pour les auteurs, compositeurs et éditeurs. Il a néanmoins tenu à maintenir symboliquement un palmarès pour honorer le talent de toutes celles et ceux qui font vivre la création.

    Ce sont 18 lauréats qui sont récompensés cette année. Privés de scène, ils ont accepté cette récompense de la part de leurs pairs et portent, à cette occasion, la voix des auteurs, des compositeurs, des éditeurs, des auteurs réalisateurs et auteurs de l’humour, dans les cinq épisodes d’une web-série réalisée pour l’occasion. Leurs témoignages au cœur d’une crise sans précédent révèlent à la fois leurs inquiétudes et leurs espoirs pour la musique et la création.

    La Sacem a dévoilé aujourd’hui ses lauréats pour cette année si particulière. Les voici :

    Grand Prix du jazz : Thomas Enhco
    Grand Prix des musiques du monde : Oumou Sangare
    Grand Prix des musiques urbaines : Suprême NTM – JoeyStarr et Kool Shen
    Grand Prix des musiques électroniques : Rone
    Grand Prix de la musique pour l’image : Jorge Arriagada
    Grand Prix de l’auteur-réalisateur de l’audiovisuel : Marion Sarrault
    Grand Prix de la musique classique contemporaine (jeune compositeur) : Olivier Calmel
    Grand Prix de la musique classique contemporaine (carrière) : Régis Campo
    Grand Prix du répertoire jeune public : Tartine Reverdy
    Grand Prix de l’humour : Alain Bernard
    Grand Prix de l’édition musicale : Budde Music France – Cécile Bernier
    Grand Prix du répertoire Sacem à l’export : Aya Nakamura
    Prix Rolf Marbot de la chanson de l’année : "À nos héros du quotidien" de Soprano et Florian Rossi (éditeurs : Aquila Publishing, Big5 Publishing, Warner Chappel Music France)
    Prix Francis Lemarque de la révélation : Pomme
    Grand Prix de la chanson française (créateur-interprète) : Philippe Katerine
    Grand Prix de la chanson française (créateur) : Jérôme Attal
    Prix Spécial de la Sacem : Maxime Le Forestier
    Prix de l’œuvre internationale de l’année : "Bad Guy" de Billie Eilish, (auteurs/compositeurs : Finneas Baird O’Connell et Billie  Eilish, éditeurs : Universal Music Publishing/ Kobalt Music Publishing)
    Grand Prix de la SDRM : "Djadja" d’Aya Nakamura (Alois Zandry, Machynist et Some1ne, éditeurs : Universal Music Publishing, Perspective Production et Warner Chappell Music France).

    Le palmarès des Grands Prix Sacem entend afficher son soutien à la #SceneFrancaise, à l’arrêt depuis près de 9 mois.

    https://www.sacem.fr

    Voir aussi : "Ma Pomme"
    "Billie Eilish est-elle une bad girl ?"

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  • La vengeance d'un frigo

    Cette semaine, avec L’‎Œil du frigo nous voilà dans une bonne vieille comédie française, Le Carton. Un film oublié mais avec une belle brochette d'acteurs et d'actrices comiques de premier plan : Vincent Desagnat, Bruno Salomone, Fred Testot, Michaël Youn  et Omar. Dans cette histoire de déménagement express, c'est évidemment un frigo qui nous intéressera.

    Et oui, parfois le frigo fait partie d'une comédie. Ici , Le carton, réalisé par Charles Nemes. Comédie française qui parle d'un déménagement express. Et dans un déménagement, la star c'est toujours le Frigo. Qui ne s'est pas flingué le dos, un bras, un pied en descendant un frigo ? Parce qu'un frigo ça bouge, ça vous suit partout et parfois ça se venge... 

    Jusqu'ici nous n'avions vu que des ouvertures de frigo (tout un univers) ce qu'il faut savoir, c'est qu'un frigo ça fuit , ça tombe et surtout ça se vide lorsqu'on le bouge. Oui j'avoue moi aussi j'ai déménagé mon frigo rempli, ça va plus vite et ensuite on peut manger dès qu'on a fini de déménager... J'étais un ignare.

    Évidemment, ici nous sommes dans une comédie, mais surtout, nous sommes du côté obscur d'un frigo. Il faut le chouchouter, le transporter doucement car certains d'entre vous le jettent par la fenêtre, ou l'abandonnent dans une décharge après des années de bons et loyaux services. Il serait temps de créer la Société Protectrice des Frigos - SPF - pour être sûr que cet objet qui capte toutes nos vies soit enfin protégé par les lois républicaines. Un objet qui a passé beaucoup de casting et qui n'a jamais été nommé aux Césars, ni aux Oscars. Quelle ingratitude ! Heureusement, le frigo se venge en vomissant son trop plein dans les escaliers et en dévalant les marches quatre à quatre pour finir par défoncer les portes fermées.

    On ne pouvait rêver plus belle cascade : pas de doublure. Rien. Tout en souplesse. Il s'échappe et prend sa liberté. Pensez-y lorsque vous ouvrez votre frigo : un jour, il faudra vous en séparer. Ce jour sera triste mais glorieux. Le témoin passera et vous continuerez à écrire votre histoire avec cette porte qui s'ouvre sur les couleurs de votre vie. Le cinéma lui rend hommage pratiquement à chaque film. Débusquez ce que veut vous dire le frigo et votre vie n'en sera que plus "fraîche".

    Oui, le frigo est un objet optimiste, même vide il continue à refroidir... Elle est pas belle la vie?

    ODF

    Le Carton, comédienne française de Charles Nemes
    avec Vincent Desagnat, Bruno Salomone, Cécilia Cara
    Omar Sy et Fred Testot
    2004, 88 mn

    Voir aussi : "L’‎Œil du Frigo débarque sur Bla Bla Blog"
    "Le carton frigo"
     

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  • Vortexvortex, du côté de chez Harley Quinn

    Il y a des artistes qui marquent et que l’on a du plaisir pour retrouver (voir ici).

    C‘est le cas de VortexVortex et leur électro-pop déjanté. Le trio toulousain revient avec un nouveau titre, Shalalala. Joyeux, dansant et d’une belle audace : l’univers de VirtexVortex est peuplé de joyeux hors-la-loi, dans un clip hommage à Harley Quinn.

    Franchement réjouissant, en attendant leur best of dans quelques jours. Si, si.   

    VortexVortex, Shalalala, 2020
    https://www.facebook.com/VortexVortexOfficial 

    Voir aussi : "Le joyeux boxon de VortexVortex"

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  • Le talent n’attend pas le nombre des années

    Si je dis que Zoé Morin est une nouvelle voix sur la scène de la chanson francophone, l’expression est à prendre dans les deux sens. Dans son premier EP La flamme, l'artiste frappe par sa voix assurée, singulièrement posée et scandant des textes sombres et engagés sur une musique électro-pop.

    Zoé Morin souffle un vent de fraîcheur, et cette impression se confirme au vu du pedigree de l’artiste : l’adolescente de 13 ans, auteure, compositeur et interprète, seule au clavier et à la guitare, sert des textes engagés, comme elle le dit elle-même : "« Qui prétend faire du rap sans prendre position ? » disait l'autre. La pop 2.0 a la même ambition. C'est pourquoi mes chansons, à la guitare et au piano, parlent de féminisme, d'écologie, de notre société et de comment nous, les jeunes artistes, nous devons réussir à prendre position tout en divertissant. C'est le but de mon projet musical."

    13 ans et quelques

    La mort, la maladie ("La dame en noir"), le féminisme ("Est-ce que tu sais que les flammes / sont souvent du côté des femmes", "Les flammes"), mais aussi l’amour chanté par une jeune fille ("Sous ton aile"). Pas d’enfantillage ni de facilité chez Zoé Morin, capable de lucidité et de noirceur "La pluie et le beau temps", "Casse toi"). Du haut de ses 13 ans et quelques, Zoé Marin parle aussi de l’enfance et de tous les rêves y afférant ("Quand on a sept ans"), avec une rare délicatesse et un sens de la poésie indéniable.

    On sort de cet EP assommé par une telle précocité, dans un EP autoproduit avec une belle audace, une intensité et une assurance remarquable. Une nouvelle voix de la chanson, vous disais-je.

    Zoé Morin, Les flammes, Spinnup, 2020
    https://www.deezer.com/fr/album/182340692

    https://site.spinnup.com/zoemorin
    https://riffx.fr/artiste/zomorin
    https://www.instagram.com/zoemorinchanson

    Voir aussi : "La seule règle qui vaille est qu'il n'y a pas de règle"

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  • Étincelant Vincent Cateigne

    C’est avec plaisir que nous retrouvons Vincent Cateigne, guitariste français expatrié à l’autre bout du monde.

    Après un premier album en début d’année, Izipizi, il revient, cette fois en collaboration sur le single Cœur vagabond, slamé par La Voix Basse.

    Nous voilà dans un univers moins pop-rock psychédélique et résolument plus urbain, mais où la guitare de Vincent Cateigne étincelle de mille feux. Sur un air de bossanova, elle accompagne, sans l'étouffer, le flow généreux de La Voix Basse.

    Cœur vagabond est le chant d’un aventurier, sans attache, libéré, en route vers son destin : "Si l’envol est essentiel, l’atterrissage est important".

    La Voix Basse et Vincent Cateigne, Cœur vagabond, Nudacy Records, 2020
    Clip Sébastien Tessier
    https://www.facebook.com/watch/vincentcateigne
    https://www.facebook.com/lavoixbasse

    Voir aussi : "Vincent Cateigne : trop facile !"

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