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• • Articles et blablas - Page 143

  • Les Fabuleuses

    roman,fables,fabuleuses,poésie,mes publications mes créationsLes Fabuleuses est toujours disponible.

    C’est une ferme. Une ferme comme il existe des milliers sur cette terre. Les Fabuleuses, qui se présente comme un recueil de fables, est moins sage qu’il n’y paraît. Ces 25 histoires montrent la cohabitation avec plus ou moins de bonheur d'animaux dans une ferme dirigée de main de maître par une dynastie de cochons "sacrés" présidents.

    À la faveur d’une peste, un cochon, élu roi, prend en main les destinées de ses congénères. Rude tâche pour cette nation en miniature qui devra affronter guerres, révolutions, épidémies, conflits religieux – autour de la relique de la Sainte-Rillette – et tous les désordres et tracas de la vie quotidienne qui sont capables de faire tourner en bourrique la plus paisible des vaches !

    Conçues comme des saynètes (parfois très courtes), Les Fabuleuses mettent en scène tout un peuple aux comportements très humains. Il y a le roi-président Cochon, autoritaire et imbu. Il est secondé par une belette, juriste machiavélique qui parvient toujours à se sortir des mauvais coups. On y trouve des ânes savants, des chevaux impétueux, un rat de bibliothèque, des vaches paisibles et des moutons dévots. Un coq s’est aussi érigé en artiste alors qu’un rat et une souris se chamaillent à propos d’une bibliothèque et qu’une maladie mystérieuse décime les paisibles vaches. Bref, ces animaux vivent ensemble ou du moins coexistent, cahin-caha. Regardez-les : c’est de nous qu’ils parlent… 

    George Orwell, Ésope et Jean de La Fontaine ne sont pas très loin dans ces poèmes mettant en  scène les travers de la race  humaine : l'orgueil, la cruauté, la lâcheté, la jalousie ou la vanité.

    Les Fabuleuses se distinguent surtout par un style volontairement archaïque qui prend à contre-pied la poésie contemporaine, l'auteur ayant choisi la versification classique pour donner à son premier livre un aspect suranné.

    Bruno Chiron, Les Fabuleuses, Le Manuscrit, 2002, 82 p.
    http://www.manuscrit.com

    Voir aussi : "« Rock'n'Love » d'Arsène K., toujours disponible »"
    "Les publications du blogger"

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  • Pour terminer ces étreintes orientales

    trif,celestini,érotisme,shéhérazadeVoici le second tome de cette adaptation des Mille et une Nuits, par Trif et Andrea Celestini, dans une relecture érotique.

    Le premier tome s’arrêtait assez longuement sur la manière dont la courtisane Shéhérazade, promise à une mort certaine par le sultan, parvient à retarder son exécution grâce aux contes qu’elle raconte. En promettant pour le lendemain des histoires aussi extraordinaires les unes que les autres, elle parvient à différer sans fin l’heure fatale.

    Lorsque le deuxième tome commence, le sultan Shahriyar est mariée à Shéhérazade, qui voit d’un très mauvais œil son mari continuer à coucher avec d’autres courtisanes. Elle entame un nouveau cycle d’histoires. Il y en a précisément deux dans ce nouveau tome : "L’histoire de la fille, de l’esclave et du tigre" et "L’histoire d’Agib et des 40 vierges".

    On retrouve dans ce volume le sens de la mise en image de Trif. Il y a un certain classicisme dans la facture de ce… "classique" de la littérature mondiale. Les corps féminins sont représentés avec soin et les auteurs savent donner aux héroïnes un rôle central, à l’image de la jeune fille enlevée par un djinn aux intentions criminelles. Il s’agit de l’histoire la plus captivante de ce tome, en plus d’être une fable sur la liberté et l’émancipation.

    Après l’histoire des 40 vierges, un conte mal connu en dépit de sa réputation, les auteurs ont choisi de clôturer ce cycle sous forme d’un happy-end. Dommage que d’autres tomes ne soient pas prévus pour rendre aux Mile et une Nuits toute son impressionnante richesse. En tout cas, la sensualité est bien au rendez-vous de cette adaptation particulièrement réussie.

    Trif et Andrea Celestini, Les Mille et une Nuits, tome 2, Le paradis aux 40 vierges, éd. Tabou, 2021, 48 p.
    http://www.tabou-editions.com

    Voir aussi : "Étreintes orientales"

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  • Oh les filles, oh les filles

    A l’évidence, parler du documentaire Adolescentes de Sébastien Lifshitz, primé de trois Césars ce week-end (dont celui du meilleur montage, largement mérité si l’on pense aux kilomètres de rush tournés), renvoie à un autre film, une fiction cette fois. En 2014, Boyhood, de Richard Linklater, proposait une fiction tournée sur près de 12 ans, permettant de raconter l’histoire – fictive, donc – d’un garçon, jusqu’à sa majorité.

    Adolescentes suit fois deux adolescentes sur cinq années du Collège à la fin du lycée. Emma et Anaïs vivent à Brive, dans deux milieux différents. Elles sont amies. De 13 à 18 ans, elles sont face à des changements et à des choix qui vont être déterminants dans leur vie. Le réalisateur a choisi de les suivre, avec pudeur, tact et tendresse, dessinant également le portrait d’une jeune génération et aussi d’une France en plein changement. Études, conflits avec les parents, premiers émois amoureux, engagements – ou non – et passions (on pense notamment à Emma et à son combat contre sa mère pour imposer à sa mère des études qu’elle voudrait faire).

    Sur deux heures de film,  Sébastien Lifshitz propose ce documentaire, Adolescentes, bien plus ambitieux que beaucoup de films sortis ces dernières années. Un Prix Louis-Delluc a salué cette performance, et donc trois Césars : Meilleur film documentaire, Meilleur son et Meilleur montage. Il est cependant dommage que la musique, signée des Tinderstics, n’ait pas eu droit elle aussi à sa statuette. 

    Adolescentes, documentaire français de Sébastien Lifshitz, 2019, 115 mn, sur Canal+
    https://www.advitamdistribution.com/films/adolescentes
    https://www.canalplus.com/cinema/adolescentes/h/13545792_40099

    Voir aussi : "L'histoire d'un garçon" 

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  • Suis-moi, ma puce

    Fleur Offwood continue de tracer sa voie. En ce début d’année, elle propose son nouveau single "Ma puce". De sa voix fragile, elle propose une déclaration d’amour… à une puce GPS, "qui sait tour de moi / Qui me prend par le bras."

    Mutine, espiègle, sensuelle, Fleur Offwood se livre en chanteuse de cabaret dans un clip tout aussi drôle réalisé par Edie Blanchard. La musicienne s’adresse à un drone, dans une salle de spectacle vide – clin d’oeil voulu, on s’en doute, à la crise sanitaire."

    Fleur Offwood se révèle cette fois encore comme une chanteuse audacieuse et douée à suivre absolument.

    Fleur Offwood, Ma Puce, 2021
    https://www.facebook.com/fleuroffwood
    https://www.instagram.com/fleur.offwood

    Voir aussi : "Bouquet de Fleur"

    Crédit photo : Armelle Yons

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  • Set en Orres

    Ce week-end, le DJ Killian Christolomme organise à la station des Orres un événement en ligne.

    Cet événement prendre la forme d’un concert d’une heure à 2 658 mètres d’altitude, le dimanche 14 mars à partir de 18H30. La scène enneigée sera en balcon du lac de Serre-Ponçon, avec un panorama de 360 degrés au-dessus du Parc National des Écrins d’un côté et le massif du Parpaillon de l’autre.

    C’est sous les couleurs rayonnantes des Alpes du Sud., au coucher du soleil, qu’aura lieu ce set à la fois électronique et poétique.

    "Au-delà de la performance créative et culturelle, il s’agit d’une solidarité commune entre le milieu culturel des artistes et les acteurs de la station de ski pendant cette période de pandémie. Un désir commun de poursuivre le lien avec nos publics et leur offrir un moment d’évasion et de partage dépaysant et oxygénant", résume Pierre Vollaire, maire des Orres.

    De son côté, Emmanuelle Tahmazian, directrice de l'office de tourisme des Orres, dit ceci : "Cette saison d’hiver, au-delà des difficultés rencontrées, est une opportunité pour explorer de nouvelles initiatives… Ce concert au sommet des Orres avec Killian et l’équipe de tournage est une immersion totale en altitude, mixant son, image et dépaysement."

    Le concert sera à suivre sur ce lien.

    Concert au sommet en ligne au Sommet des Orres
    DJ Killian Christolomme
    Dimanche 14 mars à partir de 18h30
    Sur Youtube
    https://www.lesorres.com/fr/concert-sommet
    https://www.facebook.com/OfficialKillianChristolomme

    Voir aussi : "La Quincaillerie en mode live et confiné"

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  • Assane Lupin, gentleman cambrioleur

    Plus d’une personne a cligné des yeux à l’annonce du projet de série consacrée par Arsène Lupin, se déroulant cette fois dans les années 2020, et avec Omar Sy dans le rôle principal. Comment le personnage culte de Maurice Leblanc allait-il tenir la route, débarrassé de sa redingote, de son chapeau haut-de-forme, et catapulté de la Belle Époque à la France des réseaux sociaux ? Bien entendu, en dépit des multiples adaptations ciné du gentleman cambrioleur, la figure de Lupin reste encore aujourd’hui liée à celle de l’acteur Georges Descrières, qui l’a incarné de 1971 à 1974. Une éternité.

    Cet Arsène Lupin de Netfix était à cet égard un pari extrêmement risqué, et il fallait un acteur solide pour l’incarner de nouveau. Omar Sy, sans doute le meilleur acteur de sa génération, s’est prêté au jeu, et le moins que l’on puisse dire c’est qu’il s’en sort brillamment. Lupin est moins une adaptation qu’une relecture et une série d’hommages assumées à la saga policière de Maurice Leblanc.

    Une deuxième saison est déjà en préparation

    Assane Diop cache derrière sa discrétion – travailleur modeste, père de famille divorcé – plusieurs secrets, dont la mort de son père n’est pas le moindre. Ce grand admirateur d’Arsène Lupin, dont il a lu les romans avec passion, est également un esthète du cambriolage, de vols et de méfaits qui rendent fous tous les services de police, incapables de mettre un nom et un visage sur ce hors-la-loi mystérieux.

    C’est au Louvre, lors d’une exposition médiatisée, qu’Assane commet son acte le plus spectaculaire : il subtilise un collier légendaire. Une vraie humiliation. Le voilà pourchassé, alors qu’il tente en même temps d’améliorer ses relations avec son fils.

    Les clins d’œil au héros de Maurice Leblanc ne manquent pas dans la série Lupin, dont les 5 premiers épisodes sont déjà en ligne. Les cinq suivants, prévus cet été, continueront la première saison, alors qu’une deuxième saison est déjà en préparation.

    Omar Sy impose son personnage avec un mélange avec justesse, humour mais aussi ce je ne sais quoi de noirceur et de sarcasme. Arsène Lupin se réinvente et la série se déguste avec plaisir. Et pour aller plus loin dans l’œuvre de Maurice Lebanc, le magazine Lire lui consacre ce mois un dossier spécial, rappelant le talent d'un écrivain qui ne mérite assurément pas d'être mis dans la case des simples auteurs populaires.

    Lupin, série policière française de George Kay et François Uzan, avec Omar Sy, Ludivine Sagnier, Clotilde Hesme, Hervé Pierre et Soufiane Guerrab, Netflix, 2021
    Lire, dossier "Maurice Leblanc", mars 2021
    https://www.netflix.com/fr/title/80994082

    Voir aussi : "Le trône de mère"

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  • Laura Perrudin en perspective

    Dès l’ouverture de Perspectives & Avatars, le 3e album de Laura Perrudin , l’auditeur sait que la musicienne va nous entraîner dans un chemin rarement emprunté.  "The W World", qui introduit le 3e opus de l’artiste rennaise annonce une pop inventive, alliant jazz, chanson et musique électronique, parfois survitaminée ("Major Allegory Of Norm").

    L’artiste dit s’appuyer sur un concept d'écriture où chaque chanson est un personnage, un avatar. Elle est accompagnée de featurings qui élèvent d’un niveau supplémentaire son projet musical : Krismen, Mélissa Laveaux, Ian Chang, Clément Lemennicier, Becca Stevens, Emel Mathlouthi, Dylan James, a Low Woodwind Trio, sans oublier Philippe Katerine.

    Dans le droit "Fil" de Camille, Laura Perrudin choisit à la fois l’inventivité et la classe, sachant aussi bien manier l’audace que la délicatesse ("Light Players"), sans mégoter sur des moments planants.

    Elle ose même le trip-hop dans "Follow Stone", qu’elle développe avec la participation décalée et sarcastique de Philippe Katerine ("Push Me"), dans une critique de la société contemporaine avide de notations et de réseaux sociaux : "Grade ? Grade ? Grade ? Give a grade ! Give a grade ! / Push me ! Push me ! Push me ! Push me ! Push !… Un ressenti ? / Une petite note ? / Pousse moi ! / Pousse mon bouton ! / Content ? Mi-content ? / Mi-pas-content ? / Pas content ?"

    Pour "Well, They Lied", Laura Perrudin fait le choix d’une pop-folk planante : "Evil tough blue in the sky / Just to think I'm gonna die /  Under that light that's so tight", alors que "Game Over" fait figure de titre urbain et hip hop (et même trip-hop), cinglant et sombre, grâce au flow endiablé de Krismen et Ian Chang.

    Dans le droit "Fil" de Camille

    Dans "From One Dark Side To Another", nous voilà dans un titre lui aussi planant - et électronique, pour un vrai voyage intergalactique. "Country Townie Bird" est un titre électro folk lui aussi éthéré et léger, porté autant par la voix de Laura Perrudin que par celle de son nouvel invité, Clément Lemennicier.

    Le timbre de voix de Laura Perrudin semble s’enrichir autant que devenir de plus en plus virtuose au fur et à mesure de l’album, avec le bien nommé "MetaSong", dans lequel la Rennaise surfe élégamment sur la vague de Camille. La chanteuse rennaise est en featuring avec Emel Mathlouthi ("Am I supposed to be beautiful? / Am I supposed to mean something? / Am I supposed to be understood? / Or just to be entertaining?").

    "Le refuge de la couleur" est le seul morceau en français. Interprété avec Morgane Houdemont sur un magnifique texte aux teintes parnassiennes : "J'habille le monde et ses confins / Mais chaque nuit j'épargne la lune / Mais me le direz-vous enfin / Une couleur, en suis-je une ?"

    Mais arrêtons-nous deux secondes sur "Something To Lose", avec Dylan James & a Low Woodwind Trio. Ce morceau électro et rap, mâtiné de sons d’un autre monde, est une revisite du conte de La Fontaine "Le Chien et le loup", et une réflexion sur la dialectique de la liberté et de la prospérité : "- So they keep you fastened ? / You can't run where / you want to run ? / - Not always but never mind. / Follow me and unwind / But I was already far / With all my reborn reason / Venerating again / The deep dry greedy taste / Of my sacred freedom".

    "Sacred freedom." "Liberté chérie" : c’est tout le message de ce titre autant que d’un album d’une très belle créativité. 

    Laura Perrudin, Perspectives & Avatars, Laurent Carrier Diffusion, 2020
    https://www.lauraperrudinmusic.com
    https://www.facebook.com/lauraperrudin
    https://ffm.to/perspectives-avatars

    Voir aussi : "Qui connaît Roxane Arnal ?"

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  • Le frigo à sa place

    L’‎Œil du frigo nous a délecté - c'est le cas de le dire - de chroniques dans lequel le frigo au cinéma était mis à toutes les sauces : frigo comme révélateur de la société de consommation, du vide existentiel, du désir, de l'érotisme, voire comme arme ! Pour cet article autour du film Julie et Julia, le frigo est cette fois cet appareil indispensable à la gastronomie, et utilisé comme tel par une cuisinière hors-pair. "Le frigo est à sa place", comme le dit notre chroniqueur favori. 

    Voici un film pour vous mettre en appétit. L'excellente Amy Adams est belle à croquer et les recettes sont divines. Le film retrace une histoire vraie : celle de Julie qui se met à faire toutes les recettes gastronomiques françaises du livre de Julia Child qui a révolutionné la cuisine en Amérique dans les années soixante.

    Un film, d'une fraîcheur absolue, et humain, nous parle d'amour et de cuisine. Peut-on cuisiner sans aimer au sens large du terme ? Le frigo est à sa place. Il est le garant des bonnes recettes. Ici, le réalisateur ne tient pas compte de l'ensemble du frigo, ce qu'il aime c'est filmer les ingrédients, les gros plans dans le frigo sont nécessaires pour comprendre à quelle point le beurre est bon. Bon je veux bien défendre ce point de vue du film, néanmoins reléguer le frigo à un simple garde-manger est vraiment très restreint tant nous avons vu  à quel point il peut servir à tout.

    Mais soit. Ici, l'accumulation de beurre, sublimé par la lumière du frigo montre cette onctuosité avant même qu'elle n'arrive. Quant au texte, il n'en est pas en reste : il accompagne ces images avec délectation. Evidemment je n'irai pas vous proposer de faire une recette avec ce qu'il y a dans le frigo, mais vous pourriez essayer lors de vos invitations devant le frigo de placer les expressions suivantes en sortant quelques plaquettes de beurre, "fouetter jusqu'à l'extase" ou "battu jusqu'à la soumission" : succès garantis.

    Le réalisateur s'en amuse et c'est ce qui rend le film encore plus subtil. Il relie les mots, la gastronomie, l'amour devant le frigo. En montrant un peu l'intérieur de ce dernier car tout au long du film nous tournons autour du frigo. Sa présence monolithique dans toutes les scènes de cuisine en fait un témoin muet qui se remplit de l'imaginaire culinaire de Julie. J'ai d'abord regretté de ne pas avoir le point de vue interne du frigo puis j'ai compris qu'il existait un point de vue externe, parler autour d'un frigo n'est pas anodin. On l'ouvre ou pas, on peut en jouer, s’appuyer contre l'ouvrir pour ignorer l'autre, etc. Bref, ce film ouvre une nouvelle perspective. Un point de vue extérieur concernant le frigo n'est pas à négliger. Nourriture, amour, frigo, les trois mamelles de la vie... Ca y est, je m'emballe...

    Je vous souhaite un bon film absolument savoureux.

    ODF

    Julie et Julia, comédie américaine de Nora Ephron
    avec Meryl Streep et Amy Adams
    2009, 123 mn

    Voir aussi : "L’‎Œil du Frigo débarque sur Bla Bla Blog"
    "Julie Julia Frigo"
     

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