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• • Articles et blablas - Page 174

  • Claire Keim aussi, et même en premier

    Le confinement imposé pour des raisons sanitaires a eu une conséquence inattendue : l’utilisation des réseaux sociaux par les musiciens pour continuer à créer et se produire devant leur public.

    Sauf que, bien avant ce Grand Confinement, une artiste, avait fait de son compte Twitter sa scène virtuelle. L’actrice Claire Keim a pris l’habitude depuis septembre 2019 de se filmer chez elle, au clavier, et d’interpréter des succès des années 80, avec le hashtag #chansonpourlesieuvs (sic).

    Cela a commencé avec le tube d’Aha, Take On Me. Ont suivi The Riddle de Nick Kershaw, Babooshka de Kate Bush, Owner Of A Lonely Heart de Yes ou True Colors de Cyndi Lauper.

    Autant dire qu’en cette période de confinement, il est impossible de ne pas parler de Claire Keim, toujours au clavier et toujours chez elle, pour des revisites réussies, souriantes et décalées de titres pop archiconnus. Sans prétention, Claire Kem distille avec ses #chansonspourlesconfinés de touchants messages pour lesquels on ne fera pas la fine bouche : "Move yourself / You always live your life / Never thinking of the future."

    Claire Keim sur Twitter
    https://twitter.com/claire_keim


    Voir aussi : "Ensemble avec La Grande Sophie"

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  • Le frigo des virus

    C'est le 3 décembre 2017 que L'Œil du frigo a proposé pour la première fois cette chronique sur World War Z, avec Brad Pitt dans le rôle titre. Un film de zombie avec un virus plongeant la terre dans l'apocalypse. Cela vous parle ? Et si je vous parle de frigo, avec le sémillant acteur principal, est-ce que cela vous dit quelque chose ? L'Œil du frigo va tout nous expliquer.  

    Et oui , il fallait bien qu'on y arrive un jour. Brad Pitt dans un frigo. Braaaad... !

    "556964" : j'aurais pu appeler cette rubrique comme ça. Simple : un digicode sur un frigo, ça donne des idées. Ici, nous sommes dans LE frigo des virus. Tous les plus méchants virus de la planète sont là avec des virus de moindre importance, mais surtout que des virus. Et Brad rentre dans le frigo pour s'en emparer et lutter contre ces méchants zombies qui envahissent la planète. "Quel Homme !": quand je serai grand je veux être Brad Pitt. Le problème c'est que lorsqu’il veut ressortir, un zombie, qui n'a pas le code bien sûr lui bouche le passage.

    Je dois dire que c'est pratique ces frigos vitrés, car celui qui est à l'intérieur comme à l'extérieur peut voir tout ce qui s'y passe. A noter, qu'ici, le zombie est un véritable crétin décérébré qui se cogne contre la porte car sa nourriture est au frais ! D'où l'expression : "Je me sens zombie aujourd'hui..." cela vous fera directement penser à ce zombie qui se tape la tête contre le frigo avec un regard vide qui en dit long. C'est tout de suite moins efficace avec un frigo normal ; et puis, ça fait moins zombie : essayez ce soir, vous verrez. Quoique, appliqué à un ado un matin très tôt, ça pourrait y ressembler...

    Bref, Brad est coincé dans le froid avec ses amis les virus. Le film retrace cette quête de guérison et finit par l'hypothèse que la solution reste dans l'infection des organismes. Drôle de théorie... Je vous laisserai découvrir la fin de ce film pas si mal qui nous rend translucide notre frigo. Car, en effet , il n'est pas impossible que la guérison de tous nos maux ne soit pas dans la surinfection avec nos virus. En clair, soigner le mal par le mal dans un frigo pourrait nous sauver l'humanité. Je résume juste pour ceux qui essaient de comprendre pourquoi Brad est encore enfermé dans ce frigo sans rien faire: il ne fait pas rien, il réfléchit ! Suivez un peu... On peut en mettre des choses dans un frigo mais Brad, vraiment j'aurais jamais cru.

    Il vous faudra regarder ce film, zombiesque , complètement improbable et hors de toute réalité ce qui fait sans doute son attrait, pour connaitre la fin de cette quête et revoir des familles heureuses grâce à Braaaaad ! Sinon, vous y croyez, vous, aux zombies ? Regardez un peu World War Z et vous me répondrez après.

    ODF

    World War Z, SF de Marc Forster, 
    avec Brad Pitt et Mireille Enos
    États-Unis, 2013, 111 mn

    Voir aussi : "L’‎Œil du Frigo débarque sur Bla Bla Blog"
    "World War Z Frigo"

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  • Kad Merad, Baron noir et très noir

    Revoilà Kad Merad dans son meilleur rôle : celui de Philippe Rickwaert, alias Baron noir après une saison 2 assez inégale, dans laquelle l’homme politique, à la fois passionné, ambitieux, roublard et machiavélique, s’engageait dans une traversée du désert et tentait de se remettre dans la course. La France est gouvernée par Amélie Dorendeu, bien décidée à faire de sa Présidence une période d’ouverture politique.

    La saison 3 de Baron noir est celle du grand retour de Philippe Rickwaert, dont les déboires judiciaires n’en finissent pas de ternir son image. Ce come-back pourra-t-il passer par le parti socialiste, dont l’avenir semble bouché, ou bien par l’autre mouvement de gauche dirigé par le charismatique Michel Vidal ? Dans une France de plus en plus fragmentée, et où le populisme devient de plus en plus présent, le Baron Noir fait de l’audace sa carte maîtresse, aidé par sa conseillère en communication Naïma Meziani.

    Les auteurs réservent les coups les plus cinglants au populisme

    Baron noir est la grande série politique du moment. Antoine Chevrollier et Olivier Panchot sont aux manettes d’une création audiovisuelle ambitieuse, dont la pertinence n’est pas la moindre des qualités. Évidemment, les petites manigances politiques, le quant-à-soi et les ambitions personnelles sont pointées du doigt sans ménagement. Mais les auteurs réservent les coups les plus cinglants au populisme de gauche ou de droite (incroyable Frédéric Saurel, interprète de l’inquiétant Chistophe Mercier). Le spectateur pourra également trouver derrière chacun des personnages leurs modèles dans la vie réelle : Julien Dray pour le personnage de Philippe Rickwaert, Jean-Luc Mélanchon pour celui de Michel Vidal (formidable François Morel), Marion Maréchal-Le Pen en Léandra Tallier (Sarah Stern) et même Emmanuel Macron dont la posture politique et les attaques ont inspiré la présidente Amélie Dorendeu (Anna Mouglalis).

    Intrigue passionnante, scénarios et dialogues parfaitement écrits, mise en scène soignée (certaines séquences ont même été tournées à l’Élysée !), il faut ajouter à ces qualités de Baron noir les interprétations : Kad Merad, bien sûr, qui tient là son meilleur rôle, mais aussi Anna Mouglalis, François Morel et Rachida Brakni, qui impose au fur et à mesure de cette saison 3 sa présence impressionnante.

    Baron noir, Saison 3, drame politique d’Antoine Chevrollier et Olivier Panchot
    Avec Kad Merad, Anna Mouglalis, Hugo Becker, Astrid Whettnall,
    Rachida Brakni, François Morel, Frédéric Saurel, Patrick Mille,
    Lubna Gourion, Alex Lutz et Sarah Stern

    8 épisodes, 2019, Canal+
    https://www.canalplus.com/series/baron-noir/h/6251363_50001

    Voir aussi : "Ton univers impitoyable"

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  • Où sont les monstres ?

    Ce n’est peut-être pas la bonne période pour découvrir le second tome du comics Vwars. Toutefois, pourquoi ne pas considérer que cette histoire d’une mutation génétique transformant ses malades en vampires peut être une BD aux vertus cathartiques ?

    Jonathan Maberry, au scénario pour cette adaptation de son roman, imagine une terre en guerre entre humains (les Beats) et des vampires (les Bloods), ce que le premier tome avait développé. Marco Turini et Alan Robinson, aux dessins pour ce deuxième volet, allient le fantastique et l’action pour une intrigue rythmée autour de soldats d’élites – humains, bien sûr. L’escouade V-8 est chargée dans une mine abandonnée, transformée en base scientifique hyper spécialisée. La mission devient un casse-pipe.

    Là où l’histoire prend un tour inattendu c’est que, contre tout manichéisme, parmi les vampires certains s’avèrent pacifiques. Quant aux humains, il semble que l’éthique et la morale ne coulent pas dans le sang de tous. Les soldats Lashonda et Taurus, respectivement Beat et Blood, vont faire l’expérience dans cette question exisentielle : "Où sont les monstres ?" Une nouvelle mission les conduit à Paris, sur les traces d'un appareil capital dans cette lutte contre les Bloods.

    V-Wars, publié par Graph Zeppelin, est une compilation des épisodes 6 à 11 de la série de comics. Cette saga de sang et d’action a été adaptée par Netflix.

    Jonathan Maberry, Marco Turini et Alan Robinson, V-Wars 2, Tous des Monstres
    Ed. Graph Zeppelin, 2020, 152v p.
    https://www.originalcomics.fr/2501-graph-zeppelin

    Netflix

    Voir aussi : "Monstres et compagnie"

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  • Ensemble avec La Grande Sophie

    S’il y a un titre live qui prend tout son sens en cette période de grand confinement, c’est bien celui de La Grande Sophie, avec son nouveau titre Ensemble, que la chanteuse propose sur sa page Instagram.

    Voici ce qu’elle en dit : "Je voulais vous chanter Du courage mais c’est cette chanson qui m’est venue, elle s’appelle Ensemble. Je l’ai écrite lundi 16 mars. Je suis convaincue que tous ensemble avec notre meilleure volonté en appliquant cette période de confinement autant qu’elle sera nécessaire, nous pouvons sauver des vies et aider le corps médical qui se démène. Ensemble pour enrayer le virus, ensemble en pensant aux autres, en les respectant aussi et surtout. Je souhaite beaucoup de courage à tous ceux atteints par le virus, beaucoup de courage à l’ensemble du personnel soignant… Du courage à tous les confinés que nous sommes, en télétravail, avec vos enfants, devant un ordinateur, un livre, un film, écoutant la radio, avec sa guitare ou son piano, nos téléphones scotchés aux mains pour donner et prendre des nouvelles en attendant des jours meilleurs, le plus rapidement possible, pour enfin se réunir enfin à nouveau."

    Bien dit.

    La Grande Sophie, Ensemble, sur Instagram
    @lagrandesophieofficiel

    Voir aussi : "Chant de confinement"

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

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  • Rencontre avec Elle sans Lui

    Bla Bla Blog parlait il y a quelques semaines du nouveau single d’Elle&Lui, Fleur de sel. Derrière ce duo, il y a la chanteuse, Lana. Elle a accepté de répondre à quelques questions.

    Bla Bla Blog – Bonjour, Elle&lui. Vous venez de sortir votre dernier titre, Fleur de Sel. Quelle est l’histoire de cette chanson ?

    E&L – Bonjour! Cette chanson c’est le début d’une très belle aventure pour moi! Je voulais vraiment créer un titre good vibes. Je trouve qu’on en manque cruellement! Du coup je vous propose un son super ensoleillé! L’idée c’était vraiment de créer un titre qui ferait danser les gens, qui amènerait un peu de paillettes dans leurs vies quoi !

    BBB – Elle&lui est un duo comme le nom du groupe l’indique, mais c’est Lana qui est sur le devant de la scène. Qui est donc le « Lui » d’Elle&lui?

    E&L – Alors non, Elle&Lui n’est pas un duo. Même si c'est moi qui incarne le projet, ce projet existe parce qu'il y a en quelques sortes une multitude de "lui" qui gravitent autour, au sens propre comme au sens figuré, dans les équipes qui m'entourent ou dans mon imaginaire avec le "lui" de mes chansons, et je voulais partager ça avec eux d'une certaine façon!

    BBB – Quand et comment avez-vous commencé cette aventure musicale ? Et d’abord, d’où venez-vous ?

    E&L – Alors moi j’ai grandis à Paris et je suis originaire du Mexique. J’ai rencontré Louis qui a composé mes premiers titres à l’ESRA/ISTS oÙ j’ai fait une année d’étude. On s’est rencontrés pour un projet musical de fin d’année, et de là est né le projet Elle&Lui.

    BBB – Il souffle sur ce titre une très grande légèreté : l’amour, la sensualité et l’insouciance. Est-ce pour cela que vous avez le choix d’un son eighties et nineties ?

    E&L – Complètement! J’ai été bercée par la musique des années 80. Je trouve ça tellement entraînant comme musique! La légèreté et la bonne humeur c’est exactement ce que je veux que les gens ressentent quand ils écoutent ma musique.

    BBB – Pouvez-vous nous parler du clip de Fleur de Sel ?

    E&L – Tout ce que je peux vous dire c’est qu’il a été tourné récemment et que j’ai vraiment hâte de pouvoir vous le montrer.

    BBB – Un internaute nous a demandé où était située la prise avec le pont de nuit.

    E&L – Sous le pont Alexandre III à Paris.

    BBB – Quels sont vos prochains projets artistiques?

    E&L – En ce moment je travaille à fond sur l’album.

    BBB – Merci, Lana.

    Elle&Lui, Fleur de sel, autoproduit, 2020
    https://www.facebook.com/elleluimusic
    https://elleetlui.lnk.to/FleurdeselID

    Voir aussi : "House music"

    Photo : Elle&Lui - Lana

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  • Déconfinez-moi ou je fais un malheur !

    Il n’y a pas que les musiciens qui ont fait des réseaux sociaux leur principal scène.

    Pablo Mira, l’humoriste et chroniqueur à Quotidien propose également sur son compte Instagram de courtes vidéos où il relate avec un ton décalé son confinement.

    Rester à la maison plusieurs semaines d’affilés, même pour la bonne cause ? Un cauchemar, que celui qui aime détester les haters exprime à travers des sketchs complètement barrés : "J’ai 34 ans et j’en ai marre de devoir faire des mots d’excuse pour aller acheter du boulghour ou des gnocchis !" hurle par exemple un Pablo Mira enfermé chez lui, comme nous tous.

    Virus, je te hais !

    Pablo Mira sur Instagram
    https://www.instagram.com/pabl0mira
    www.pablomira.com

    Voir aussi : "Confinement live stream de Lise de la Salle"

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Une publication partagée par Pablo Mira (@pabl0mira) le

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  • Le mur du silence

    santiago h. amigorena,"roman,récit,shoah,juif,argentine,pologne,silenceSi vous voulez vous faire une idée du Ghetto Intérieur de Santiago H. Amigorena (éd. POL), ce roman très remarqué lors de la dernière rentrée littéraire, évitez de vous référer au 4e de couverture, pour le moins aride. Il est vrai que la prestigieuse maison littéraire – comme beaucoup de ses consœurs – n’a jamais été très inspirée pour ses textes de présentation – du moins, lorsqu’elle en proposait.

    Le Ghetto intérieur est le récit poignant du silence de Vicente Rosenberg, le grand-père de l’auteur, immigré en Argentine dans les années 20. Alors que cet homme originaire de Pologne a trouvé en Amérique du Sud une nouvelle vie – une femme, Rosita, avec qui il aura deux enfants, un emploi à responsabilités, des amis immigrés comme lui et une nouvelle patrie – sa conscience est resté dans son pays d’origine et sa famille juive.

    L'indicible

    Le roman de Santiago H. Amigorena démarre en septembre 1940, lorsque la seconde guerre mondiale fait déjà rage, le point de départ du cauchemar juif. Vicente Rosenberg se renseigne sur les nouvelles dans son pays, de plus en plus rempli d’angoisse pour ce qui s’y passe, et en particulier pour sa mère qu’il n’a pas su convaincre de l’accompagner en Argentine. De mois en mois, la réalité de ce qui se passe dans la Pologne en guerre rattrape cet homme exilé à des milliers de kilomètres : "Comme tous les Juifs, Vicente avait pensé qu'il était beaucoup de choses jusqu'à ce que les nazis lui démontrent que ce qui le définissait était une seule chose : être juif."

    La grande force de ce court récit familial est de parler de la manière dont cet homme va vivre son isolement loin de sa mère et de son pays natal. Santiago H. Amigorena ponctue son livre de passages sur la Solution Finale, auxquels répond l’incapacité de Vicente de se confier ne serait-ce qu’à sa femme : "Il voulait parler, mais, prisonnier du ghetto de son silence, il ne pouvait pas parler. Il ne savait plus."

    Face à l’indicible, désespéré et démuni ("Brutalement, à ce moment-là, Vicente était devenu étranger à lui-même. Il était devenu un autre, un autre vide de sens, vide d’espoir, vide d’avenir"), cet immigré juif va peu à peu s’enfermer dans un insupportable silence ("Il voulait parler, mais prisonnier du ghetto de son silence, il ne pouvait pas parler. Il ne savait plus"), que l’auteur a choisi de mettre fin : "J’aime à penser que Vicente et Rosita vivent en moi, et qu’ils vivront toujours lorsque moi-même je ne vivrai plus."

    Santiago H. Amigorena, Le Ghetto intérieur, éd. POL, 2019, 191 p.
    http://www.pol-editeur.com

    Voir aussi : "Pendant que j’écrivais, j’étais avec elle

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