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• • Articles et blablas - Page 182

  • Carotté "se lâche louss" à l'Olympia

    Dans la grande famille du rock indépendant, il y a Carotté, un groupe de la Belle Province né en 2013 sous l’égide de Médé Langlois, qui mène la double vie de rockeur... et d’agriculteur : sa famille cultive la même terre à Neuville, au Québec, depuis 1667, soit 12 générations, comme il aime à le rappeler. Le jour, Médé cultive plus de cent variétés de légumes qu’il vend à son "kiosque". Il gère son écomusée et il s’occupe de son troupeau de soixante vaches. Le soir, avec Carotté, "il se lâche louss" et profite de sa passion pour le rock qui le garde bien vivant.

    Carotté a créé son propre style musical qu’il a baptisé le "’punktrad’". Un savant et unique mélange de rythmes punk à l’histoire et aux chansons à répondre typiquement québécoise.

    En février 2015, la formation livre une première moisson sur Punklore et Trashdition. Cet album reçoit un très bon accueil de la critique et se voit nommer au Gala GAMIQ dans la catégorie "Album heavy (Punk & Métal) de l’année." Cinq vidéoclips (Invisible, Tape la bizoune, Veillée chez Médé, Un gars du Far West, Souffrance) en sont extraits. Carotté enchaîne également les prestations, comptabilisant plus de 150 spectacles, y compris dans de grands festivals (Francos de Montréal, Festival d’été de Québec ou le Festival de la Chanson de Tadoussac).

    Ce succès grandissant ouvre aux six protagonistes les tribunes médiatiques. Médé reçoit même sur ses terres l’équipe de Cash Investigation afin d’expliquer la lutte qu’il mène avec la population locale contre l’oléoduc du projet Énergie Est.

    Après une première tournée en France à l’automne 2019, Carotté se lance à l’assaut de L’Olympia le samedi 22 février prochain.

    Carotté à L’Olympia, le samedi 22 février 2020
    Les albums de Carotté sont disponibles en bac en France à partir du 1er novembre 2019
    www.carotte.biz
    www.facebook.com/carottepunktrad

    Voir aussi : "Les filles sages vont au paradis, les autres vont où elles veulent"

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  • Le Capitole de Suresnes revient faire son cinéma en musique

    Le Festival du Film Musical revient faire son cinéma au Capitole de Suresnes, du 28 janvier au 2 février 2020. L’objectif ? Faire redécouvrir grands classiques et films cultes, et partager toute la diversité d’un genre à travers une programmation éclectique : animations, conférences, karaoké et même avant-première ponctueront une programmation qui a choisi de mettre en avant le film musical dans tous ses états.

    Après le succès de la première édition qui avait rassemblé plus de 1000 spectateurs, le Festival du Film Musical de Suresnes propose de découvrir ou redécouvrir toute la diversité d’un genre qui va de la comédie musicale américaine (Un Américain à Paris, projeté le 30 janvier) au Bollywood (Bajirao Mastani, le 31 janvier), en passant par le dessin animé (Les Aristochats, le 29 janvier) ou le biopic.

    La soirée d’ouverture du festival sera dédiée justement à la projection en avant-première d’un biopic : celui consacré à Judy Garland. Judy de Rupert Goold est porté par Renée Zellweger, récompensée d’un Golden Globe pour son interprétation d’une femme fatiguée par une vie consacrée aux projecteurs et au tourbillon hollywoodien. Elle est reconnue notamment pour son interprétation de Dorothy dans l’un des grands classiques américains : Le Magicien d’Oz. Le festival dde Suresnes rendra hommage à cette grande actrice en diffusant ce chef d’œuvre du cinéma musical le dimanche 2 février, en clôture du festival.

    Des contrées merveilleuses

    Si le film musical nous mène vers des contrées merveilleuses, il peut puiser son inspiration dans la réalité : en se réappropriant des morceaux populaires comme ceux de Mamma Mia !, ou en mettant en scène l’histoire de musiciens, à l’image de A Hard Day’s Night, interprété par les Beatles eux-mêmes. Dans cette comédie déjantée, les membres du groupe jouent leur propre rôle. Une course folle est engagée, sous le regard de la caméra de Richard Lester, pour retrouver Paul McCartney et son grand-père avant une représentation télévisée. Diffusé samedi 1er février, le film sera introduit par Pierre Espourteille, spécialiste des Fab Four. Pour l’occasion, le conférencier révélera une multitude d’anecdotes et  de secrets sur l’un des quatuors les plus célèbres de l’histoire de le musique.

    De nombreux rendez-vous sont prévus pour les spectateurs afin de célébrer le cinéma musical : soirée karaoké lors de la projection de Mamma Mia ! de Phyllida Lloyd, atelier d’éveil musical pour les enfants de deux à quatre ans, suivi du film Le Criquet de Zdenek Miler ou buffet indien durant l’entracte de Bajirao Mastani de Sanjay Leela Bhansali...

    Des pavés parisiens des années 1910 dans Les Aristochats, au parquet de danse de Dirty Dancing, en passant par la petite église de Los Angeles où fut tourné Amazing Grace, documentaire sur l’enregistrement de l’album du même nom d’Aretha Franklin, c’est un voyage unique à travers l’espace-temps du cinéma musical qui est proposé.
    Rendez-vous à Suresnes à partir du 28 janvier pour aller se faire quelques bonnes toiles, en musique bien sûr.

    Festival du Film Musical de Suresnes
    Le Capitole, 3 rue Ledru-Rollin, Suresnes
    Du mardi 28 janvier au dimanche 2 février 2020
    http://cinema-lecapitole.com

    Voir aussi : "Du vin, des arts et de la fête"

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  • Peut-on faire le bonheur des autres malgré eux ?

    Logo simple.jpgLe café philosophique de Montargis proposera sa prochaine séance au Belman le vendredi 24 janvier 2020 à 19 heures. Le débat portera sur la question : "Peut-on faire le bonheur des autres malgré eux ?"

    Tous les hommes cherchent à être heureux, disait Blaise Pascal. Le bonheur est un élan universellement partagé tout en étant une aspiration individuelle. Faire le bonheur d’autrui a-t-il donc du sens ? Comment appréhender le bonheur de l’autre ? Est-il possible de rendre heureux un autre sujet heureux "malgré lui" ? En ai-je la possibilité et le droit ? Chacun ayant sa propre conception du bonheur, un bonheur collectif a-t-il du sens ? Le bonheur peut-il être affaire commune ?

    Ce sont autant de questions qui seront débattues au cours de la séance du 24 janvier prochain au Belman (entrée par l’Hôtel de France).

    La participation sera libre et gratuite.

    Café philosophique de Montargis
    "Peut-on faire le bonheur des autres malgré eux ?", Le Belman, Montargis
    Vendredi 24 janvier 2020, 19 heures
    http://cafephilosophique-montargis.hautetfort.com

    Voir aussi : "Dépend-il de nous d'être heureux ?"

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  • Je veux du glam

    Kino Music, le troisième album de Pierre Daven-Keller, est une vraie boîte à musique : l’ouvrir c’est plonger dans une univers cinématographiques d’une autre époque : celle du cinémascope des Trente Glorieuses, des classiques de d’après-guerre, des comédies françaises acidulées, des romances sixties ou des western spaghettis.

    Du beau monde accompagne Pierre Daven Keller pour sa nouvelle aventure musicale, après une belle carrière d’accompagnateur et d’arrangeur auprès de Philippe Katerine, Miossec, Dominic A ou Françoiz Breut. Helena Noguerra, Arielle Dombasle, et Mareva Galenter ont prêté main-forte à Kino Music, un album so frenchy, so glam, so easy-listening (Jerk), que le Philipe Katerine des premières années n’aurait pas renié.

    Pierre Daven Keller débarque comme un extraterrestre avec Champ magnétique, mélange de son SF et de piano austère : un son sixties pour une vraie BO – mais sans images. Corniche Kennedy, avec son clavecin brillant et ses cuivres, pourrait avoir sa place dans un film de Claude Sautet. Quant à Intermezzo retro, que les créateurs d’OSS 117 n’auraient pas renié, il a le goût de ces sucreries acidulées et régressives, à l’instar de Daiquiri, Easy tempo ou Tatoo Totem.

    Le sens de la mélodie et du son, Pierre Daven-Keller l’a, sans nul doute, comme l’atteste Farfisa, au gimmick immédiatement familier, avec un orgue farfisa qui donne son titre au morceau.

    Voyage spatio-temporel garanti

    Après la bossanova aux cordes nerveuses qu’est Melancholia, le titre La fiancée de l’atome, portée par une Helena Noguerra, aux envolées sensuelles, s’impose comme la pierre angulaire de Kino Music. un opus essentiellement instrumental. Pour Tatoo Totem, la voix de Helena Noguera revient pour une déambulation musicale naïve à la Claude Lelouch.

    Il y a du Gainsbourg et du Jean-Jacques Vannier dans Dakota Jim : voyage spatio-temporel garanti avec ce vrai morceau cinématographique, et preuve des premières armes de Pierre Daven-Keller dans la bande originale de films (Je suis un no man’s land, en 2011). Avec Sirocco, nous voilà d’ailleurs dans un western à la Sergio Leone, l’une des nombreuses influences du musicien français.

    Même si Arielle Dombasle peut agacer, on ne peut que se réjouir de l’entendre dans Salvaje Corazon, jouant à fond la carte latino, sur un rythme joyeux digne de figurer dans une bande son de Manix.

    L’album se termine avec Cuore Selvaggio, une reprise en italien de Salvaje Corazon, interprétée par Mareva Galanter : un dernier titre qui sent bon la dolce vita, avec une chanteuse inattendue, invitée pour l’aventure musicale de Kino Music : ardente, délicieuse, juvénile et amoureuse.

    Pierre Daven-Keller, Kino Music, Kwaidan Records, 2019
    https://www.facebook.com/davenkeller

    Voir aussi : "Étincelant Thomas Grimmonprez"

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  • Un frigo à vous glacer le sang

    Vous connaissez le thriller J'ai rencontré le Diable ? Jusqu'ici, pas nous. Mais L'Œil du frigo nous fait découvrir ce film sud-coréen grâce à une scène de frigo, à vous glacer le sang. 

    Voici un film froid et noir comme son titre l'indique. C'est un film coréen qui descend au fond de la plus pure bestialité, pour ne pas parler d'immondicité. Un sérial-killer tue la fiancée d'un espion qui va se venger en faisant souffrir le serial-killer par petits morceaux et grosses tortures. Lorsque ce dernier est hébergé par un ami serial-killer cannibale comme lui (eh oui même les serial-killers ont leur réseaux sociaux et leur Airbnb...), l'hôte lui cherche le meilleur morceau pour un dîner de chef.

    Tout naturellement il se dirige vers son frigo, sa chambre froide, mais il s'aperçoit qu'il n'y a plus d'intestins. Il est vrai que l'intestin grillé est un met extraordinaire. Mais voilà : un frigo mal achalandé nous fait souvent changer de recette, à moins d'aller faire des courses si on tient vraiment à notre dîner... Je ne vous dirai pas ce qui se passe par la suite : changera-t-il d'avis, et d'envie ? Va-t-il faire des courses? A vous de voir, en ces lendemains de fêtes si vous avez envie de découvrir la suite.

    Le frigo, toujours là dans les grands moments de l'humanité, voire de l'humanité déshumanisée, nous livre quelques morceaux de corps humain parfaitement sectionnés, découpés et rangés au frais pour servir un chef cuistot très organisé. Bien évidement le lieu est glauque, il n'y a pas d'apologie de la découpe humaine. Nos amis syndicalistes, représentants des frigos, n'auraient pas voulu associer cette séquence à des frigos tout fringants et ultra-connectés qui auraient indiqué sur le smartphone dudit cuistot : "Il n'y a plus d'intestin. Veuillez en trouver." Non : les frigos sont les amis des hommes. Ils ont leur dignité : ils participent avec de vieilles chambres froides, glauques et grises, à l'éclairage au néon... A noter que dans ce genre de frigo, il n'y a rien d'autre. Pas de ketchup, pas de moutarde : rien que des morceaux de corps entassés, à destination de quelques assiettes.

    Bon, j'ai poussé le vice à compter ce qu'il y avait dans le frigo : pour une fois qu'on a une belle vue... Huit avant-bras, deux jambes, un tronc sans tête... peut être d'autres choses mais elles sont dissimulées. De quoi tenir un moment sans faire les courses, sauf si on a déjà mangé tous les intestins... Les gourmands ! ;). Si vous allez chez des amis qui possèdent ce genre de chambre froide - parce que c'est très à la mode ce côté industriel dans une cuisine -, assurez vous que le frigo est correctement humanisé et non déshumanisé. Sinon, je ne donne pas cher de votre repas Vous pouvez vous même vous retrouver dans un frigo !

    Âmes sensibles s’abstenir évidemment, mais cette vengeance aux petits oignons reste un régal.

    J'ai rencontré le Diable, thriller de Kim Jee-woon
    avec Lee Byung-hun, Choi Min-sik, Chun Ho-jin et Chun Kook-haun
    Corée du Sud, 2010, 141 mn

    Voir aussi : "L’‎Œil du Frigo débarque sur Bla Bla Blog"
    "J'ai rencontré le diable frigo"

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  • Qui est Tom Leeb, le futur candidat français à l'Eurovision ?

    Tom Leeb devrait être le candidat français du prochain concours Eurovision, qui aura lieu le 16 mai prochain à Rotterdam. 

    Cette année, selon Le Parisien, il n'y aura pas de vote du public mais une désignation qui a été faite par France Télévision.  

    Tom Leeb n'est pas tout à fait un inconnu. Bla Bla Blog en avait parlé il y a quelques mois à l'occasion de son premier EP, Are We Too Late. Tom Leeb : un musicien qui n'a pas fini de faire le buzz. 

    Tom Leeb, Recollection, Roy Music, 2019
    https://www.facebook.com/Tom.Leeb.Officiel

    Voir aussi : "Tom Leeb, comme une petite madeleine de Proust"

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  • Ton univers impitoyable

    Cette semaine, les Golden Globes ont mis à juste titre à l’honneur des films comme 1917, Joker ou Once Upon a Time… in Hollywood. Mais une autre création s’est imposée lors de cette cérémonie : la série Succession, avec une récompense de meilleur acteur dans une série dramatique pour l’impressionnant Brian Cox et un un Golden Globe de meilleur acteur dans un second rôle dans une série, une mini-série ou un téléfilm pour l’étonnant Kieran Culkin, pour son rôle incroyable de Roman Roy.

    Succession, dont une troisième saison est prévue pour l’été 2020, est une plongée dans les arcanes d’une multinationale mêlant médias, divertissements et communication. Un univers impitoyable, pour reprendre le générique de Dallas, une autre série, certes datée, mais qui faisait elle aussi d’une famille richissime américaine un lieu d’affrontement autour de l’argent, du pouvoir, des ambitions et des rancœurs.

    Plus intense, plus âpre, plus cruelle et et plus passionnante que la série culte des années 80, Succession est une tragédie familiale autant qu’un tableau d’une Amérique pervertie, amorale et empoisonnée par l’argent.

    La saison 1 démarre comme la promesse d’un passage de relais réussi entre Logan Roy, le fondateur de la multinationale Waystar Royco, et son fils, le brillant Kendall Roy (Jeremy Strong). Pour le patriarche de soixante-dix ans, c’est l’assurance d’une retraite dorée avec sa troisième épouse, Marcia Roy (Hiam Abbass). Sauf que, contre toute attente, Logan, milliardaire tout-puissant et dictatorial, décide de rester finalement aux commandes de sa société pour quelques années encore. C’en est fini de la succession pacifique : en refusant de se retirer des affaires, Logan Roy déclenche du même coup une guerre au sein de sa propre famille, avec pour protagonistes essentiels ses propres enfants, Kendall, Roman et Shiv (Sarah Snook), qui se voyaient bien prendre leur part du gâteau. Mais le "vieux" a la peau dure, et n’est pas décidée à abandonner ses propres ambitions.

    Coups tordus, secrets de famille, conflits boursiers et histoires sordides

    Les deux saisons font s’entrecroiser plusieurs intrigues faites de coups tordus, de secrets de famille, de conflits boursiers et d’histoires sordides : la chute de Kendall bien décidé à prendre sa revanche, une OPA hostile menaçant l’empire des Roy, les projets privés et publics de l’aîné Connor Roy (Alan Ruck), une affaire de croisières que vont tenter d’étouffer le beau-frère Tom Wamsgans (Matthew Macfadyen) et le cousin Greg Hirsch (Nicholas Braun) ou le mariage de Shiv qui clôture une première saison avec un rebondissement inattendu (épisode Personne ne disparaît, primé aux Emmy Awards 2019 pour son scénario).

    Cette impressionnante fresque familiale, tournée avec des moyens que l’on imagine conséquents, est une des meilleures production de HBO. Écriture du scénario et des dialogues, interprétations (primées, comme il a été dit), décors, musique (Nicholas Britell) ou générique magnifique : tout concourt à faire de cette série proposée par OCS un moment de télé exceptionnel, inratable et inoubliable.

    Succession, série dramatique de Jesse Armstrong
    avec Hiam Abbass, Nicholas Braun, Brian Cox, Kieran Culkin
    Peter Friedman, Sarah Snook et Jeremy Strong, USA, OCS, deux saisons, 2019

    https://www.hbo.com/succession

    Voir aussi : "Mes parents étaient des espions communistes"

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  • Le top 10 de Bla Bla Blog pour 2019

    Ding ding ding ! Nous sommes en début d’année. 2020, l’année de toutes les promesses. Mais il est aussi temps de se retourner vers 2019. Contre vents et marées, Bla Bla Blog continue ses explorations : livres, musiques, cinéma, séries… Après 227 chroniques parues en 2019, quelles ont été celles qui ont été les plus populaires ? Cette année encore, nous vous proposons un top 10.

    10 Nathalie Cougny : "J’aime bien surprendre, sinon c’est pas drôle !"

    Le top de Bla Bla Blog commence ce classement par une artiste bien connue sur ce site. Nathalie Cougny. Femme de lettre, poète et peintre, qui a fait l’objet de plusieurs chroniques depuis 2015, Nathalie Cougny a bien voulu nous accorder une interview, à l’occasion de la sortie de son roman Paris Rome, consacré à Nietzsche.

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    "Nathalie Cougny fait partie des artistes que Bla Bla Blog suit avec intérêt : peinture, romans, théâtre, poésie, engagement. Cette artiste est partout et toujours avec passion. Sa dernière actualité est un roman, Paris Rome, qui imagine la rencontre de nos jours d'une jeune peintre médiatique avec Nietzsche. Rencontre improbable et incroyable qui méritait bien qu'on pose quelques questions à l'auteure..."

    La suite ici...

     9  Gauvain Sers, l’autre chanteur énervé

    S’il y a un chanteur qui a fait parlé de lui cette année, c’est bien Gauvain Sers. Musicien détesté par certains, adoré par d’autres, Gauvain Sers est dans la lignée des artistes populaires aussi bien capable de chanter des saynètes de la vie quotidienne que de traduire des faits de notre époque.

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    "La chanson titre Les Oubliés de Gauvain Sers, en marquant les esprits (la dénonciation de la fermeture d’une école dans la Somme et, par là-même, un chant sur les oubliés de la France rurale) ne doit pas cacher tout ce qui fait la richesse et la qualité d’un album.
    Les Oubliés ne saurait se limiter à un album engagé en pleine crise des gilets jaunes ("Qu'il est triste le patelin avec tous ces ronds-points / Qui font tourner les têtes"). Il est bien plus encore : l’œuvre d’un artiste important assumant sa filiation avec Renaud et partageant avec l’auteur d’Hexagone l’art de parler de l’amitié (Changement de programme ou L’épaule d’un copain), du bonheur ordinaire mais non sans aspérités (Petite piaule) et des choses simples de la vie (Tu sais mon grand), grâce à des texte écrits avec une rare exigence littéraire (Dans la langue de Prévert)..."

    La suite ici...

     8  Prenom : Marlene

    Parmi les découvertes de Bla Bla Blog cette année, figure en bonne place Prénom Marlene, dont le premier titre n’est que le début d’une carrière prometteuse. 

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    "Saint Valentin oblige, c’est aux cœurs de guimauve que se destine ce titre en exclusivité de Prénom Marlene, une jeune artiste qui vient de sortir son premier titre, Les mots qui rassurent.
    À découvrir – en attendant un premier album ?"

    La suite ici…

     7  Jain en Soulitaire

    C’est l’une des artistes françaises les plus en vue et les plus populaires en France et dans le monde. Jain avait fait sensation en 2018 avec son deuxième album, Souldier. En 2019, elle était en tournée, démontrant qu’elle était aussi une show woman d’exception. Nous étions à Orléans pour la découvrir sur scène. La chronique sur ce spectacle est l’un des tops de cette année.

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    "Jain est actuellement en tournée mondiale et en France. C'est à Orléans qu’elle a pu être applaudie le jeudi 14 mars, dans un zénith conquis par l’étape de son Souldier Tour, faisant suite à son dernier album, Soudier. Nous y étions.
    Seule sur scène, en combinaison bleue roi avec col et épaules rouges et baskets blanches, la plus internationale sans doute des artistes françaises prouve sa solidité, sa flamme et son professionnalisme dans un show calibré au millimètre.
    Sous une double arche croisée installée au milieu de la scène, Jain commande son spectacle derrière une console, le seul instrument visible. Du haut de ses 27 ans, la musicienne lance, rythme et nourrit sa prestation avec la maîtrise d’une DJ aguerrie ou, mieux, d’un pilote de vaisseau spatial tout droit sorti des
    Gardiens de la Galaxie..."

    La suite ici…

     6  Bombardement de saveurs au B-29

    Bla Bla Blog a commencé fin 2018 une série de chroniques sur la gastronomie. Cette année, un article consacré à un restaurant entre en 6e position de ce top. Et pas n’importe lequel : un fast-food breton...

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    "Et si les meilleurs burgers du monde se dégustaient en Bretagne ? C’est ce que l’on peut légitimement se dire quelques mois après l’élection du meilleur burger de France qui a désigné le Bistrot d’Lao de Quimper.
    Mais un autre restaurant breton a attiré l’attention de Bla Bla Blog : le B-29 à Concarneau. Évidemment, les touristes de cette ville balnéaire seraient a priori plus tentés de partir à la pêche aux crêperies ou aux restaurants de fruits de mer qu’à un fast-food. Grossière erreur car, parmi les établissements culinaires à découvrir absolument à Concarneau, figure le B-29, au nom fleurant bon les années 50, la Guerre Froide mais aussi... le département du Finistère..."

    La suite ici…

     5  Rencontre avec Patricia LM

    Bla Bla Blog aime Patricia LM, et ce depuis 2016, date de la découverte de sa galerie dans une petite rue de Concarneau.Ses photos extrêmement travaillées, ses modèles traités avec grâce et sensualité, son travail sur la couleur, et surtout l’humanité de cette artiste. Nous l’avons interrogée pour en savoir plus sur cette photographe exceptionnelle.

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    "C’est en Bretagne sud que l’on a le plus de chance de croiser Patricia LM. La photographe y a des attaches fortes. Elle y expose régulièrement ses œuvres, bien éloignées des créations classiques qu’offrent les galeries nombreuses autour de Concarneau, Pont-Aven ou Douarnenez. Patricia LM fait des corps sa matière brute, qu’elle travaille en les rehaussant de couleurs pop-art. Questions-réponses avec une artiste passionnante et à l’univers attachant..."

    La suite ici…

     4  Brigitte Bellac, toujours debout

    Brigitte Bellac a été une belle découverte cette année. L’ancienne actrice, passée aussi bien par la télévision, le théâtre que le cinéma, offre à travers le récit de sa vie autant un portrait de la France des années 70 et 80 qu’un puissant appel à la vie et à la résilience. Exemplaire !

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    "« On veut du cru, de la viande humaine, du sang, des larmes. On veut avoir vraiment mal, comme celui ou celle qui narre. Pareil »  : ainsi commence Je -Nous (Éditions du bord du Lot), le récit de Brigitte Bellac, une figure oubliée du cinéma français. Le grand public l’a découverte à la fin des années 70 dans le film de Michel Lang, À nous les petites Anglaises.
    De cinéma, de théâtre et de télévision, il en est bien entendu question dans ce livre. Mais pas que. Car, comme l’indique l’auteure à l’ouverture de Je-Nous, son histoire est aussi celle d’une vie en forme de montagnes russes, d’arrêts nets en raison de graves problèmes de santé, de désillusions, mais aussi de courage et de résurrections, sans que jamais ces épreuves ne la mettent à terre..."

    La suite ici…

     3  Death is not the end

    Sur le podium de cette année figure, une fois n’est pas coutume, un livre. Un témoignage en réalité : celui d’un médium. Fantômes, esprits, âmes errantes : car nous sommes tous mortels, de tels sujets n’ont pas été sans fasciner les internautes de Bla Bla Blog. Un top surprise pour cette 3e place.

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    "Vous qui entrez dans la lecture du dernier ouvrage d’Alain Joseph Bellet, Écoutez ce que les défunts nous disent (Presses du Châtelet), abandonnez toutes vos certitudes. À la suite de son précédent ouvrage, Les Morts sont parmi nous, le médium breton répond aux questions "devons-nous avoir peur de la mort ?" et "l’être humain est-il préparé à ce qui l’attend dans l’autre monde ?" grâce à une série de témoignages et d’expériences qui devraient en troubler plus d’un..."

    La suite ici…

     2  Laurie Darmon à nu

    On adore Laurie Darmon : son audace, son flow, son sex-appeal. Pour son EP sorti il y a un an, l’auteure de La Rupture a choisi de sortir des sentiers battus et de proposer un mini-album dans lequel elle se met à nu, dans tous les sens du terme.

    élodie suigo,france info,interview,laurie darmon,chanteuse,alain joseph bellet,brigitte bellac,témoignage,patricia lm,photographie,concarneau,b-29,restaurant,bretagne,nathalie cougnyjain,prenom:marlene,gauvain sers,chanteurExtrait :
    "Il y a tout juste un an, il était question sur Bla Bla Blog du premier album de Laurie Darmon, Février 91. Quelques mois, plus tard, l’artiste a choisi de ne pas se reposer sur cet opus réussi et s’est aventurée sur un terrain autrement plus audacieux et culotté. Elle sort en ce moment son nouvel EP, Dévêtue, créé et distribué dans une totale liberté. Que la chanteuse se mette à nu dans ce cinq titres est un euphémisme : Laurie Darmon y parle d’amour dans ce qu’il y a de plus brut, d’instinctif et, finalement, d’authentique..."

    La suite ici…

      Le petit monde d’Élodie Suigo

    Et la grande gagnante cette année est… Élodie Suigo. Cette femme de radio est aux manettes pour des interviews denses et sensibles avec des personnalités que nous connaissons tous, mais que la journaliste de France Info parvient à dévoiler comme personne. Elle décroche le pompon cette année, un an après la chanteuse Berry.

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    "On ne parle pas assez de la radio, ce média ouvert, protéiforme et souvent inventif. J’ai envie de vous parler d’Élodie Suigo et de son émission quotidienne Le Monde d’Élodie, diffusé sur France Info.
    Mine de rien, cette série de chroniques a la capacité de vous accrocher très rapidement et de devenir un rendez-vous familier grâce à des qualités finalement très simples : des interviews courtes et sensibles, sans esbroufe ni sens de la provocation..."

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    Voir aussi : "Top 10 de Bla Bla Blog pour 2018"

    Photo de couverture : Élodie Suigo

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