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Une collecte nationale de jouets est organisée ce week-end par la Ligue Nationale de Rugby et les pères Noël verts du Secours Populaire. Les 20 et 21 décembre, vous pouvez apporter vos vieux jouets à l’occasion de ces Boxing Days.
La Ligue Nationale de Rugby et l’ensemble des clubs de TOP 14 et PRO D2 s’associent à l’opération des Pères Noël verts du Secours Populaire. À l’occasion des matches qui se joueront du 20 au 23 décembre, les clubs accueillant les rencontres proposeront aux spectateurs d’apporter un jouet neuf et collectif (jeux de cartes, jeux de société, ballons, dominos, etc.) où sera installé un stand du Secours Populaire, et ainsi faire un geste solidaire et de cœur pour les enfants oubliés par le Père Noël rouge.
Les clubs et la Ligue participent également à cette opération, en collectant dès aujourd’hui des jouets neufs auprès de leurs salariés, qu’ils soient administratifs, joueurs ou staffs sportifs. La collecte et les matches auront lieu dans plusieurs régions en France : en Nouvelle Aquitaine (Agen, Pau, Biarritz), Occitanie (Montauban, Castres, Carcassonne, Colomiers), PACA (Aix-en-Provence et Toulon), Bourgogne Franche-Comté (Nevers), en Auvergne Rhône-Alpes (Clermont-Ferrand, Bourg-en-Bresse et Grenoble) et en Ile-de-France (Nanterre).
Cerise sur la bûche de Noël, les Boxing Days s’invitent même au cœur du jeu avec un ballon de match créé spécialement pour l’occasion et qui sera utilisé par l’ensemble des clubs de Top 14 et Pro D2.
Notre partenaire L’Œil du Frigo propose cette semaine de s'intéresser à un chef d'oeuvre du cinéma, Vol au-dessus d'un Nid de Coucou. Pour ce film de Miloš Forman, il sera bien entendu question d'une scène de frigo. Mais que vient-elle faire dans ce film inoubliable ?
Voilà un film culte, un film qui pousse à la liberté, à vivre et à se sentir vivant. On ne peut que remercier Miloš Forman pour ce film extraordinaire. Evidemment, comme bon nombre de réalisateurs il a mis un frigo dans son film. Je ne sais pas si c'est pour l’esthétisme ou par pure folie... En grosn enfermez dans un pièce un tas de fous avec quelques présences féminines et fermez la porte... du frigo tout en éteignant la lumière (vous vous souvenez de la loupiote qui est éteinte quand on ferme la porte ?) : vous obtiendrez un carnage de dingues...
Ici la pièce est l'extrapolation du frigo qui est d'ailleurs grand ouvert , on ne sait pas trop pourquoi ! Miloš Forman aurait voulu enfermer tout le monde dans son frigo, mais franchement autant de fous dans un frigo cela aurait tenu de l'exploit. Pas sûr que Jack Nicholson ait des talents de contorsionniste. Bref, cette pièce devient le frigo à fous, là où on met les dingues cabossés, les fous pathologiques et les épris de la vie trop dingues pour être dans le moule de la société. Puis, la porte s'ouvre et là le carnage est visible. Il ne faut pas mélanger les aliments sur une même étagère,(comme les fous dans une même pièce) : c'est pour cela que les frigos sont verticaux et non horizontaux. Il fallait y penser. À chaque étagère son type de nourriture, à chaque pièce son fou. Ici, toutes les folies se mélangent, se contaminent , explosent. Pas de bac à fruit : seule la liberté d'être fou compte ou l'inverse, la folie de la liberté... C'est ce qui rend cette séquence si attrayante. Toutes les libertés psychologiques fulminent dans le noir juste éclairée par le frigo. Car, pour ceux qui n'ont pas encore compris pourquoi ce frigo est ouvert, sachez que même un fou sait qu'en ouvrant le frigo dans une pièce engloutie par la nuit il allume une lumière, une loupiote, histoire d'y voir plus clair dans la nuit folle.
La pièce est saccagée , mais la rigolade, la fendade de poire est au max. Tous sortent, sauf deux qui s'incrustent encore implacablement dans ce vieux frigo ouvert. L’énergie frigoristique tient du mystique. Si vous voulez vraiment laisser sortir les fous qui végètent en chacun de vos invités un soir , enfermez les dans la cuisine et éteignez la lumière. N’oubliez pas d'ouvrir le frigo (rempli tant qu'à faire) . Revenez quelques heures plus tard et faites une photo vous serez surpris à coup sûr. La liberté est au bout de la porte du frigo !
ODF
Vol au-dessus d'un Nid de Coucou, comédie dramatique de Miloš Forman avec Jack Nicholson et Louise Fletcher, USA, 1975, 133 mn
Bla Bla Blog a suivi de A à Z l'aventure du court-métrage La Lutte des Classes. La phase la plus longue mais aussi la plus essentielle a lieu en ce moment : la postproduction et les montages.
Mais ce projet aboutira très bientôt avec deux diffusions prévues les 23 et 24 mars prochain à l'Espace Lionel Boutrouche à Ingré (près d'Orléans). Deux séances sont d'ores et déjà programmées : le samedi 23 mars à 20H30 et le dimanche 24 mars à 15H.
L'affiche du film est, elle, déjà prête.
La Lutte des Classes, un film de Alex Bongibault, sous la direction de Nora Méthivier Scénario de Bruno Chiron avec Jennifer Dìas, Alicia Gonzalez, Flavie Kazmierczak, Pierre Richekare, Mikael Buxton, Aurélie Serrano, Mejgan Bayani, Sam Sam, Sylvie Mouillat, Nicolas Lefebvre et Nathalie Frebourg https://eclectiquecontact.wixsite.com/eclectique
Un accident de circulation en plein cœur de Paris : voilà l’élément déclencheur de Moka, un roman que Tatiana de Rosnay a publié environ un an avant son best-seller Elle s’appelait Sarah. Moka a, par la suite, été republié chez Héloïse d’Ormesson.
La victime est Malcom, un garçon d’une douzaine d’années qui, de retour chez lui un après-midi, se fait faucher par une voiture. Heureusement, des témoins étaient là et le véhicule est vite identifié : il s’agit d’une Mercedes d’une couleur café, moka, facilement identifiable : "J'ai écouté tout cela, cette voix inconnue qui grésillait dans mon oreille. Un accident. Malcolm. Délit de fuite. Je n'arrivais pas à poser les bonnes questions."
La police apprend à Justine, la mère de l’enfant, qu’un couple était dans cette voiture et qu’une femme la conduisait. Pourtant, quelques jours après l’accident, l’enquête patine et Justine décide seule, puis avec le soutien de sa belle-mère anglaise, de partir à la recherche de cette automobile. Grâce au concours d’un policier, ses pas la mènent à Biarritz, alors même que Malcom est entre la vie et la mort.
Avec Moka, Tatiana de Rosnay faisait une dernière incursion dans l’univers du roman policier : un drame, un ou des coupables, une enquête et une héroïne prête à tout pour découvrir la vérité, "comme un Petit Poucet désespéré, égaré sur un chemin de larmes." Les éléments sont bien là, tout autant que le rythme : il n’y a qu’à lire à ce sujet ces pages décrivant la traque de Justine au cœur de Biarritz ou encore la scène tendue dans le salon d’esthétique.
Un état des lieux
Moka échappe pourtant aux conventions du thriller, en dépit de l’écriture sèche et précise de l’auteure : l’enquête fait en effet rapidement place à l’introspection d’une femme passant en revue son existence : son couple, son mari, les grands secrets et les petites cachotteries, ses désillusions, son travail sa famille et sa belle-famille anglaise. Et puis, il y a la douleur d’une mère de famille, sur le point de perdre son enfant : "Être « en vie » : je comprenais à présent ce que cela voulait dire. Mais maintenant je savais que c’était la peur, la terreur, et les sensations les plus dures, les plus extrêmes, les plus aigües, les plus douloureuses qui véhiculaient cette vitalité inédite. Pas la joie. Pas l’amour. Pas la douceur. Pas la sérénité d’avant. Rien de ce que j’avais connu avant." Dans un roman aussi tendu, Tatiana de Rosnay ouvre des parenthèses lumineuses, voire cocasses, à l’exemple de la scène du parfum, d'autant plus absurde que Justine est à mille lieues de s’intéresser aux fragrances d’un parfum hors de prix.
L’accident devient l’occasion pour cette femme de se transformer en enquêtrice mais aussi de faire un état des lieux de sa vie, au risque de remettre toutes les pendules à l’heure. "Comment les gens faisaient-ils pour tourner la page ? Les gens qui vivaient un malheur ? Les gens qui connaissaient le pire ? Comment faisaient-ils ? Peut-être qu'ils ne tournaient jamais la page. Peut-être que ces pages-là, les plus lourdes, les plus terribles, on ne les tournait pas. On devait apprendre à vivre avec. Comment ?"
Le voyage à Biarritz a tout d’un pèlerinage loin de Paris. C’est là aussi que cette mère de famille, anéantie par l’accident contre son fils, se lance dans une chasse, à la recherche de cette mystérieuse conductrice que des témoins ont vue. Sans dévoiler la fin ni l’issue de l’enquête, Justine dénouera l’histoire de cette voiture couleur café. Cette découverte sera aussi celle d’une autre femme, si différente et si semblable.
Marius et Fanny, l’opéra jazz de Vladimir Cosma est un des événements musicaux de cette fin d’année. Pour célébrer l’amour, Marseille Jazz des cinq continents va mettre à l’affiche les 20 et 21 décembre l'opéra jazz du compositeur français, d’après les œuvres de Marcel Pagnol, Marius(1928) et Fanny(1931).
Plus de 30 musiciens et chanteurs sont sur scène, dont Hugh Coltman, Victoire du Jazz vocal en 2017, Irina Baïant, André Minvielle, les Voice Messengers, le Big Band NDR de Hambourg et Tom Novembre, tous sous la baguette de Vladimir Cosma. L’homme a commencé sa monumentale carrière auprès de Michel Legrand. Il a travaillé avec des figures du jazz comme Stan Getz ou le trompettiste Chet Baker. Il est intarissable sur les grands ensembles comme celui de Dizzy Gillespie ou de Count Basie. C’est dans cet amour du Jazz qu’est née l’amitié avec Roger Luccioni, fondateur du Marseille Jazz des 5 Continents et contrebassiste. Leur lien a accompagné la création de l’opéra Marius et Fanny à Marseille, tout comme son lien avec Marcel Pagnol, lui qui a composé la musique de La Gloire de mon Père et Le Château de ma Mère.
Il n’est pas d’histoire d’amour plus marseillaise que celle de Marius et Fanny, l'idylle légendaire entre la jolie fille d’Honorine, la marchande de poisson du Vieux-Port et de Marius, le fils de César, le cafetier du Bar de la Marine. La vie va séparer ceux qui s’aiment à la folie. Marius ne songe qu’à la mer et aux îles lointaines. Fanny accepte de le laisser partir. Cette histoire dramatique a parcouru le monde, faisant connaître à travers le monde la plus ancienne ville de France. Aujourd’hui, cette tragédie prend vie sur scène et en musique. Les amateurs verront une analogie avec Porgy & Bess, l’opéra de George Gershwin composé en 1935 qui a inspiré de nombreux jazzmen dont Miles Davis.
L’histoire de Marius et Fanny se donnera à voir au Silo de Marseille les 20 et 21 décembre prochain.
Marius et Fanny, opéra jazz de Vladimir Cosma D’après l’œuvre de Marcel Pagnol, avec Thierry Lalo à la direction musicale Avec Tom Novembre, Hugh Coltman, Irina Baïant, André Minvielle Et The Voice Messengers, avec le Big Band NDR de Hambourg Le Silo, Marseille Les jeudi 20 décembre et vendredi 21 décembre 2018, 20 heures https://www.marseillejazz.com
Berry est l’une des chouchous de Bla Bla Blog. Il y a un an de cela, nous nous alarmions de sa discrétion, six après la parution de son superbe mais injustement méconnu album, Les Passagers. Nous voilà définitivement rassurés en cette fin d’année, alors que la chanteuse se prépare à une série de concerts de janvier à juin 2019. si vous traînez dans ces villes, et s’il reste des places, courrez écouter l’une des plus belles voix de la chanson française.
À Gap le samedi 26 janvier 2019, Quattro À Carcassonne le samedi 2 février 2019, Théâtre Jean Alary À Arcachon le dimanche 24 février 2019, L'Olympia À Le Mans le jeudi 28 février 2019, Palais Des Congrès À Caluire et Cuire du lundi 4 mars 2019 au mardi 5 mars 2019, Radiant - Bellevue À Marseille du vendredi 15 mars 2019 au samedi 16 mars 2019, Le Silo À Marseille du samedi 1er juin 2019 au mardi 11 juin 2019, Opéra Municipal
La pop ne mourra pas tant qu’elle saura se renouveler, comme le démontre Mariama, dans son dernier album Tears and Sweat. Il y a bien sûr la voix, chaude, souriante et sucrée, servant une pop à la fois rigoureuse et colorée. C’est une world music cool et sans cesse en métamorphose que propose la chanteuse originaire de Sierra Leone : s’y jouent des influences tour à tour mainstream (Raindrops), pop-rock (The Name Of The Game), folk (Never Mind), reggae (Lover’s Dub), funk (Coffee And Wine), voire avec des influences sixties (Stop).
On se ballade dans Tears and Sweat à la manière d’un jeu de piste musical : un vrai kaléidoscope pour un album aux rythmiques africaines irrésistibles (Summer In My Heart Again). Mariama, que l’on pourrait trop facilement cataloguer comme artiste world, est avant tout une inventeuse de sons, ne se refusant rien, pas même le talk-over et l’électro (In The Wrong Places).
Sur les pas de Paul Simon
Un titre illustre le savoir-faire de cette authentique magicienne : Grains Of Widom est une vraie réussite pop, tout en relief et en mouvement. Il semblerait que Mariama marche sur les pas de Paul Simon et de son légendaire et inégalable Graceland (1988). La musicienne s’est entourée d’un très beau monde – Manuel Schlindwein (Selah Sue, Patrice, Akua Naru ou Cody Chesnutt) ou l’Allemande Denyse Kynd – mais aussi d’une armada d’instruments de toutes origines (claviers, basses, balafons du Burkina ou guitares guinéennes) pour pousser des portes et nous entraîner à courir pieds nus à travers le monde : Dancing Shoes ne serait-il pas fait du même cuir que le Gumboots de l’ex de Simon & Garfunkel ?
À l’écoute de Love, Sweet and Tears, nous redevenons ces gosses innocents, rieurs et piailleurs. Love Sweet and Tears est un album qui appelle à la joie, à l’échange et à la découverte de l’autre. La ballade I Can’t Help Myself – Hard To Explain nous entraîne dans une Afrique à la vitalité revigorante. Mais l’Occident n’est pas en reste, comme le prouve la reprise du standard Nature Boy de Nat King Cole que l’on redécouvre dans une version folk et minimaliste.
Des moments comme celui-ci, pour paraphraser un des quatorze titres de l’album, ne sont certainement pas oubliables. Tiens, et si on réécoutait le Graceland de Paul Simon ?
Un billet assez ancien de Bla Bla Blog – mais toujours actuel – parlait de la pauvreté des couvertures de livres. Une tradition éditoriale française bien ancrée semble considérer avec méfiance ces couvertures, qui sont pourtant le tout premier contact d’un lecteur – ou un futur lecteur – avec un livre. Le classicisme austère le dispute souvent à l’indigence, comme si le design ou la recherche graphique pouvaient "trahir" l’ouvrage en question.
Un projet prend complètement à contre-pied cet état d’esprit : Sortons Couverts propose des fausses couvertures personnalisées, originales et décalées. Cette drôle d’entreprise propose de customiser vos livres de poche à l’aide de jaquettes provocantes ou faussement sages.
"Ce concept fort défend à la fois la liberté d’expression par l’image sur le livre, qui sera visible de tous, mais aussi la liberté de rester discret. Nous revendiquons le droit de lire le livre qui nous plaît sans avoir à subir le jugement d’inconnus… Bref, amusons-nous en lisant, amusons-nous dans la vie, amusons-nous de et avec ceux qui nous entourent et, pour tout ça, n’oublions pas de sortir couverts !" proclament les deux créateurs, Dan et Franz.
"La franc-maçonnerie portugaise", "La muscu, ce sport de fiottes", "Les ours bipolaires", "Kennedy : un suicide ?" ou "Le champagne raconté aux pauvres" font partie de ces jaquettes que vous pourrez arborer sur vos livres préférés pendant vos temps de lectures dans le métro – si en vous avez le courage – ou sur la plage. Le second degré est assumé à 100 %, bien entendu.
Une campagne de crowfunding a été lancée sur Ulule afin de permettre à Sortons Couvert de lancer sept nouvelles couvertures et de faire découvrir son concept au plus grand nombre. Après le bouche-à-oreille et les ventes durant quelques événements, les deux entrepreneurs passent une étape supplémentaire. Après cela, avec votre fausse couverture préférée, il est possible que vous n’osiez plus jamais prendre les transports en commun.