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Les Cramés de la Bobine présentent à l'Alticiné de Montargis le film Jeanne et le garçon formidable. Il sera visible du 18 au 23 janvier 2024. Soirée débat le dimanche 21 janvier à 20h30.
Jeanne, réceptionniste dans une agence de voyage, collectionne les amants. Un jour elle tombe sur Olivier dans le métro et c’est le coup de foudre. Mais leur amour se retrouve assombri par le grand mal de la décennie : le sida.
Jeanne et le garçon formidable, comédie musicale française d’Olivier Ducastel et Jacques Martineau avec Virginie Ledoyen, Mathieu Demy et Valérie Bonneton, 1997, 94 mn https://www.cramesdelabobine.org/spip.php?rubrique1385
Les Cramés de la Bobine présentent à l'Alticiné de Montargis le film Le Grand Chariot. Il sera visible du 18 au 23 janvier 2024. Soirée débat le mardi 23 janvier à 20h30.
Le Grand Chariot est une constellation d’étoiles. C’est aussi un théâtre de marionnettes. C’est l’histoire d’une famille de marionnettistes, une fratrie, Louis et ses deux sœurs, Martha et Lena, leur père qui dirige la troupe et la grand-mère qui a fabriqué les poupées. Ensemble, ils forment une compagnie et donnent des spectacles de marionnettes. Un jour, lors d’une représentation, le père meurt d’une attaque, laissant ses enfants seuls.
Le Grand Chariot, drame français de Philippe Garrel avec Louis Garrel, Damien Mongin et Esther Garrel, Lena Garrel, Francine Bergé, Aurélien Recoing, Mathilde Weil, Asma Messaoudene, 2023, 95 mn Scénario de Jean-Claude Carrière et Caroline Deruas https://www.cramesdelabobine.org/spip.php?rubrique1406
Séance spéciale le pour le Café philosophique de Montargis le vendredi 19 janvier 2024. Le Café Philo fêtera en effet sa 100e séance. Pour l’occasion, l’animation philosophique fixera son rendez-vous à la Médiathèque de Montargis, à 19 heures pour une séance exceptionnelle.
2009-2024. Que de chemins parcourus depuis son premier rendez-vous, le 3 octobre 2009 à la Brasserie du centre commercial de la Chaussée ! À l’époque, une quinzaine de curieux étaient venus débattre d’autrui et de la liberté ("Autrui, obstacle à ma liberté ?"). Près de quinze ans plus tard, le Café Philo a déjoué beaucoup de prédictions et de critiques en étant toujours là, et avec maintenant une solide équipe bien décidée à montrer que Montargis est aussi une terre de philosophie.
Le 19 janvier marquera la 100e séance du Café Philo. Pour l’occasion, les organisateurs et organisatrices entendent marquer le coup. Il n’y aura non pas un mais plusieurs débats au cours de cette séance. Le Café philosophique de Montargis proposera en effet des expériences de pensée autour de choix moraux et éthiques conçus de manière insolites et parois déstabilisants. Les organisateurs prévoient aussi des surprises pour fêter comme il se doit cet anniversaire.
Rendez-vous donc à l’Atrium de la Médiathèque de Montargis le vendredi 19 janvier 2024 à 19 heures pour cette séance exceptionnelle.
Je ne connaissais Georges Bataille qu'en raison de sa réputation sulfureuse. J'ai choisi de lire son roman inachevé Ma Mère qui, d'après les spécialistes de Bataille, synthétise bien son œuvre.
L'histoire : l'initiation aux vices d'un jeune homme, Pierre, le narrateur, par sa mère. Un livre volontairement scandaleux écrit dans une très belle langue française. Une curiosité. Sans plus.
En ce début d’année, retour Ritchi, sur un dessinateur de talent qui fait de l’actualité son terrain de prédilection, avec en option la philosophie, l’actualité et un goût certain pour la sociologie et l’histoire.
Démasqués !!! et Des dates et des Doutes chroniquent eux aussi le passé, bien qu’il soit plus récent. Souvenez-vous. Il y a tout juste quatre ans, le monde découvrait la première pandémie mondiale due à un étrange virus venu de Chine. Dénommé Covid-19 (acronyme de l'anglais "COronaVIrus disease 2019"), cette maladie s’attaque à l’Asie en pleine période des fêtes, avant d’arriver – mondialisation oblige – en Europe puis sur les autres continents. La suite est bien connue : confinement obligatoire des habitants, arrêt de l’économie pour les "biens non essentiels" (une expression qui va susciter de nombreux débats, mais passons), généralisation des masques et course au vaccin.
Oui, assurément, Ritchi réussit à démasquer ses contemporains
L’album Démasqués !!! croque cette drôle de période, avec ironie, humour mais aussi philosophie, puisque chaque planche est assortie de citations de Socrate, Voltaire, Lao-Tseu, Freud ou Kant. "Ah ! Si le grand Karl était là, il aurait su nous guider…", lance d’ailleurs un personnage au sujet des masques. Ces fameux masques, qu’ils soient d’ailleurs chirurgicaux, designés par des grands couturiers ou cousus dans des tissus en vieux slips ou objets de marketing par des industriels, sont au cœur de nombreuses planches.
Ritchi est intarissable sur cet objet devenu omniprésent durant la crise sanitaire. Devenu indispensable à toute vie sociale (y compris sur les plages nudistes, apprend-on), il devient un objet historique, pour ne pas dire culte. L’auteur n’oublie pas non plus de parler du confinement, du télétravail, des gestes barrières et de la ruée vers les papiers-toilettes. Oui, assurément, Ritchi réussit à démasquer ses contemporains, des contemporains tour à tour "déglingués", "débridés", "détendus", "dégagés", et finalement "découverts".
L’album Des Dates et des Doutes, une rétrospective de 2021, revient elle aussi sur la crise sanitaire qui n’était pas finie à l’époque. Ritchi parcours l’année de janvier à décembre. Et tout le monde en prend pour son grade : Donald Trump, Xi Jiping, le pape, Elon Musk, Didier Raoult ou Thomas Pesquet, en couverture du livre. Sans oublier des hommages à deux grandes figures disparus cette année-là : Belmondo et Bernard Tapie. Toujours avec humour.
Svetalana Trébulle avait déjà fait parler d’elle avec La Louve, sorti en 2019. La revoilà avec un nouveau court, L’Obscurité, deux films qui seront projetés le 12 janvier à 19h00 à la Maison des Auteurs, à Paris (7 rue Ballu, Paris 9e).
L’Obscurité, c’est celle d’Alexandre, un jeune homme qui voit sa vie s'assombrir au fur et à mesure que sa vue décline. Hanté par des cauchemars et des crises d'angoisse, il cherche désespérément un remède à sa cécité. Mais la médecine traditionnelle ne lui offre aucune solution. Il entreprend une quête qui le mène dans une forêt lointaine. Sa mère, qui cache des secrets sur son enfance, accepte à contrecœur de l'accompagner dans ce voyage initiatique. Alexandre espère y trouver des réponses à ses questions et à ses peurs, mais il risque aussi de découvrir des vérités troublantes.
Le fantastique, le conte, les paysages sauvages et oniriques
Le fantastique, le conte, les paysages sauvages et oniriques. On retrouve la patte de Svetlana Trébulle, son regard pointant en direction de l’enfance mais aussi du conte. Avec L’Obscurité, le modernisme (la scène dans la voiture) percute de plein fouet le monde du chamanisme, au service d’une quête qui n’est pas juste la recherche d’une guérison des yeux par une sorcière. C’est aussi le voyage vers une enfance. Svetlana Trébulle en a fait un film à la forte dimension personnelle : "Ce film est né de mon expérience personnelle, celle d'une immigrée russe qui a quitté son pays à 22 ans pour venir en France. J'ai dû me construire une nouvelle vie, loin de mes racines, de ma culture, de ma famille".
C’est à découvrir à la Maison des Auteurs, le vendredi 12 janvier à 19 heures.
Nous avions déjà parlez d’"Aimez-moi" de Kloé Lang", le premier single de son EP Ce que la nuit, qui sort en ce début d’année. Faussement léger, ce titre – et son clip – avait dévoilé une artiste partageant l’univers doux dingue de Clarika, de Camille, de Philippe Katerine ou encore de Sophie Le Cam.
De nuit, il en est question dans le mélancolique, pour ne pas dire sombre, justement, dans le morceau "Ce que la nuit". La chanteuse laisse porter sa voix à nu déplorant un amour mort : "Ce que la nuit me donne un arrière-goût d’automne / De feuilles mortes sèches, de passé tête bêche".
Dans le poignant "Maman", c’est une artiste perdue qui recherche les conseils d’une mère, dans un monde si difficile : "Que faut-il faire, Maman ? / Mentir tout le temps, Maman ? / Que faut-il être apparemment ? / Je ne comprends pas le monde Maman".
La poésie est présente, dans toute son évidence, dans ce mini-album, à l’exemple du joli titre "Si dormir c’est mourir" : "Je dors ou je m’endors / Dormirai-je toujours / Jour sans fin, nuit sans lune / Lunatique vision".
Amour fini, amour possible ou amour qui se fait attendre
C’est la simplicité qui frappe l’auditeur à l’écoute de "Mille Pages". Kloé Lang est devant sa page blanche et tente de parler de l’être aimé : "Je voulais écrire sur toi / Pour te parler et pour t’aimer / Pour t’avoir chaque soir à mes côtés / Écrire sur toi, te convoquer. / Mais je ne me sens pas inspirée".
Amour fini, amour possible ou amour qui se fait attendre. L’amour se fait insaisissable autant que cruel. Dans "Si tu voulais", Kloé Lang interprète, avec la même pudeur et la même économie de moyen l’impossible route à deux : "Mais tu n’es pas prêt pourtant moi j’ai tant envie / De ce printemps, de cette folie".
L’EP se termine par "Aimez-moi", à la fois joyeux, gentiment bricolé, gracieux. On y devine une femme assoiffée d’amour, jusqu’à la folie : "Me laissez pas partir sans jamais revenir / Attachez-moi si vous le pouvez / Que je ne puisse pas m’échapper / Que jamais je ne puisse m’évader".
Comment, justement, ne pas aimer Kloé Lang ? Nous, on l'adore.
Les Cramés de la Bobine présentent à l'Alticiné de Montargis le film Les Filles vont bien. Il sera visible du 11 au 16 janvier 2024. Soirée débat le mardi 16 janvier à 20h30.
C’est l’été. Un groupe de jeunes femmes se réunit dans une maison à la campagne pour répéter une pièce de théâtre. À l’abri de la chaleur écrasante, elles partagent leurs savoirs sur l’amitié, le jeu, l’amour, l’abandon et la mort, avec le secret espoir de devenir meilleures.