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Nouveau visage de la scène française, ArchiPol se distingue autant par son look tout en élégance et en dandysme que par son univers et ses chansons où parler du quotidien n’exonère pas de faire poésie.
Chanson française, orchestration acoustique, rythmes urbains et slam s’agencent avec intelligence et classe dans "L’amour vache", listant tous les états d’amour, sans rien cacher de leur cruauté : "Ou est-ce que toi qui te lasses ? / On s’blesse, on s’griffe, qu’on soit cash ou qu’on s’cache / On se trashe, on rabâche la mélasse, et puis on s’casse, / Y a ces portes qui claquent, tous les deux le cœur en vrac".
Avec "Au pays de la Glanderie", ArchiPol s’inscrit dans une chanson française à la fois drôle, impertinente et non sans dérision, suivant les pas de Sanseverino.
Il faut enfin absolument noter que son album Au Naturel, sorti en septembre dernier, a été enregistré entièrement sur bande magnétique, à contre-courant de notre époque du “tout digital”, une démarche que l’on ne peut que saluer.
Aloysius Chabossot sévit actuellement sur le web, dans un blog (http://comment-ecrire-un-roman.eklablog.net). Ce livre en est le versant littéraire. Usant d’un humour ravageur, Aloysius Chabossot (il s’agit bien entendu d’un pseudonyme) publie ce vade-mecum pour tous les écrivains en herbe rêvant d’être publiés (et, si possible, lus).
Au menu : conseils d’écriture, pièges à éviter dans la conception d'un roman (et uniquement le roman), outils indispensables (Internet) ou à proscrire (logiciels d’écriture), considérations sur les éditeurs (traités avec pas mal de bienveillance) ou les agents littéraires…
Au final, ce bouquin enfonce pas mal de portes ouvertes et est plutôt à lire au 33ème degré. Lorsque l’on referme ce manuel faussement présomptueux, plutôt bien vu et vraiment drôle, on ne peut que se poser la question : qui est Aloysius Chabossot ?
D’emblée, une question se pose à la lecture de Tous des Spécimens, l’un des romans que propose Plon cet automne : qui est Italique, le mystérieux auteur de ce récit canin - et artistique ?
Puisque nous n’en serons (pour l’instant ?) pas plus, contentons-nous de dire qu’Italique est le nom d’un carlin adopté par un écrivain parisien, tout aussi anonyme. Une vie de chien pas franchement désagréable, entre promenades dans les beaux quartiers, vie mondaine avec petits fours et caresses à gogo, plateaux télé et longues journées passées avec un maître scotché devant son ordinateur.
Mais qu’elle est l’activité étrange de ce maître aimé, se demande le paisible chien en début d'ouvrage ? Quelques semaines après avoir été adopté, la révélation apparaît chez le jeune chiot, cependant dubitatif : "Mon maître est donc romancier. Pourtant, toujours fourré à droite à gauche, il n’écrit jamais. Il n’a pas écrit depuis mon arrivé. Je l’entends toutefois souvent dire qu’il a un texte à finir, un livre à rendre, mais il préfère passer ses après-midi en ma compagnie."
Drôle de vie de cabot, et surtout drôle de vie d’écrivain. Lorsque son maître commence à écrire, Italique est le témoin du début d’une savoureuse aventure artistique mais aussi une année littéraire. L’écriture du roman de son maître, les sollicitations des médias et des bloggeurs, les discussions avec l’éditeur, la correctrice et l’imprimeur, les soirées VIP, les salons littéraire et les échanges riches avec les lecteurs ("[Mon maître] répond aux questions indiscrètes, conseille, s’épanche, reçoit des histories par dizaines car le temps d’une soirée, il n’est plus un romancier, il est un ami, un infirmier, un psy").
Fausse chronique et récit imaginaire d’un chien pas cabot pour deux sous
Inventer des histoires, l’animal en est certes capable, mais il ne peut que constater que l’activité de son maître, tout à son roman et "assigné à domicile" prend le pas sur les gamelles, les caresses et les promenades. Les activités de son maître ne sont pas sans conséquence sur le carlin lui-même et son intelligence, pas peu fier d’écrire : "Vous me direz, parce que je vous vois venir : « Pour un chien, celui-là parle bien. Il parle comme un homme, il s’exprime bien, façon grand conteur ». Et ce n’est pas ma faute. C’est grâce à mon maître qui écrit et que j’écoute avec dévotion comme un disciple".
Le brave cabot regarde avec un mélange d’effarement, d’ironie et de fascination l’étrange activité de son maître qui ne se sépare jamais de son chien. Drôle de spécimen ! Un animal qui assiste aux discussions entre lui et sa libraire comme aux échanges avec ses lecteurs. Aimant ("J’aime mon maître. J’aime mon maître beaucoup, intensément, à la folie…"), Italique sait aussi être lucide, contredisant son physique peu avantageux – ses bourrelets et ses yeux globuleux. Il se montre même sévère lorsque son maître le délaisse pour son travail ou ses rendez-vous, lorsqu’il se montre capricieux avec l’écriture.
Fausse chronique et récit imaginaire d’un chien pas cabot pour deux sous, Tous des Spécimens est aussi une déclaration d’amour pour un métier aussi exigeant que mal payé (on pense à l’épisode de la pièce de deux euros), qu’Italique exprime ainsi : "[Mon maître] fait vivre ses personnages, réinvestit le monde qu’il a construit, monté de toutes pièces, le temps de l’écriture".
Et si, plus qu’un écrivain, ce maître chéri n’était finalement pas un sage ?
Vraie petite surprise et vraie pépite, le dernier Stephen Frears, The Lost King, est à découvrir en ce moment sur Canal+. Une découverte merveilleuse qui va vous donner l’envie, en plus, de lire ou relire Shakespeare, et en particulier Richard III – mais si, vous savez, la fameuse citation : "Un cheval, un cheval ! Mon Royaume pour un cheval" !
Comment bâtir un film sur une intrigue aussi mince qu’une fraîche passionnée, à la fois candide et malade (elle souffre du du syndrome de fatigue chronique) partie à la recherche du mal-aimé Richard III, jeune roi d’Angleterre de 1783 à 1485 ? Stephen Frears s’empare du sujet, grâce au jeu de l’excellente Sally Hawkins, occasion pour lui de parler de l’histoire d’une double réhabilitation – celle d’un roi à la sinistre et sans doute injuste réputation, mais aussi et surtout d’une femme elle aussi rejetée, se découvrant l’âme d’une historienne, scientifique et archéologue. Nous sommes en 2012 et l’historiographie anglaise et shakespearienne est sur le point d’être mise à mal grâce à l’enquête d’une modeste employée.
Exemplaire !
À Édimbourg, en Écosse, Philippa Langley, divorcée, mère de deux adolescents mais cohabitant vaille que vaille avec son ex, ne peut que constater que l’entreprise où elle travaille la considère comme perdue. Sa maladie qui la laisse régulièrement épuisée n’est pas pour rien dans sa mise au placard.
Un soir, elle accompagne un de ses garçons à une représentation de Richard III. La sortie scolaire se transforme en révélation pour elle : Shakespeare a largement brodé sur le roi du XVe siècle, et Philippa a l’intuition que la mauvaise réputation de Richard III est injustifiée. Après s’être documentée sur le souverain anglais, elle rallie une modeste association ricardienne, persuadée comme elle que Richard III mériterait d’être réhabilité.
Le corps du roi ayant été jetée dans la rivière Soar, après sa défaite lors de la bataille de Bosworth (1485), aucune sépulture n’existe pour lui. Mais Philippa, après avoir consulté des sources, est persuadée que le roi a bel et bien été enterré. Les pas de l’historienne la mènent à Leicester où pourrait bien se trouver ses restes. Elle tente de convaincre les autorités locales, a priori peu convaincue par cette femme timide mais aussi particulièrement opiniâtre.
Stephen Frears suit les pas d’une mal-aimée et rejetée à la recherche d’un autre proscrit, apparaissant sous la forme d’un fantôme, d’abord muet, si bien que l’enquête historique se transforme en introspection pour Philippa Langley. Le réalisateur britannique ne trahit pas sa fibre sociale, lorsqu’il confronte la modeste et passionnée historienne avec l’establishment universitaire, et c’est sans doute là qu’il fait le plus mouche.
Comédie dramatique, The Lost King se termine par la victoire finale d’une de ces innombrables femmes déconsidérées et traitées avec un mélange de mépris et de dédain. Exemplaire !
Disons-le d’emblée : le journal intime, genre littéraire qui a connu ses lettres de noblesse par le passé (que l’on pense à ceux des Frères Goncourt, de Paul Léautaud, d’Anaïs Nin ou encore de Franz Kafka) a été remisé aux oubliettes, balayé par les blogs et autres publications sur les réseaux sociaux. Autant dire que l’on ne peut que saluer l’audace de Delphine Bell qui, avec Inattendu (éd Le Lys Bleu), propose un journal s’étalant de mars à octobre 2020.
Le lecteur l’aura deviné tout de suite : cette période correspond à la période de la crise sanitaire du Covid et au confinement, une période atypique et qui a marqué les esprits : "Le chant des oiseaux est strident, très clair et il règne une nouvelle qualité de silence, presque effrayant. Non, l’humanité est encore là…" Le confinement et la parenthèse de toute vie sociale et professionnelle est-elle une chance ? Pas si simple. "Je me lève de plus en plus tard, nous nous couchons de plus en plus tard. Les horaires nous appartiennent, ce qui donne un sentiment factice de liberté. Peut-être que faire semblant empêche de sombrer."
Une profondeur humaine et tragique
Delphine Bell raconte au quotidien ces mois passés, enfermée avec ses proches, ressassant ses souvenirs, méditant sur sa vie, sa famille, ses amis, son destin, et sur le "catastrophisme éclairé" que lui offre notre période actuelle – et en particulier cette "inattendue" année 2020.
La pandémie, avec son lot de masques, de télétravail, de peur de l’autre et d’enfermement imposé ("Le temps s’est désorganisé", "Nous manquons tous de repères") permet à moins à Delphine Bell de se concentrer sur l’écriture ("Mes cahiers m’attendent", "Je nage, je surnage, j’écris des pages…"), à commencer par son compagnon, sa famille ("Avec Mat, nous inventons des fêtes…") et ses parents. Son père, en maison de retraite, est au centre des préoccupations de l’auteure, mais il y aussi sa mère, disparue quelques années plus tôt. La douleur est tangible dans ces pages. Le deuil et le manque rythme les jours, les semaines et les mois de la diariste, donnant à cette période de confinement et de déconfinement une profondeur humaine et tragique.
Singulier journal intime, dans laquelle Delphine Bell ose un chapitre, inattendu, justement : une chronique imaginant le 1er août 2030…
Et si, face à cette "fausse liberté" qu’a été le confinement, la survie ne venait pas de l’écriture ? Elle est une "vraie arme, elle élargit les possibles, fixe le marbre de [ses] souvenirs, car qui sommes-nous à part des bribes de mémoire ?"
Du live et de la musique française pour ce nouvel enregistrement paru chez b.records. L’album Images… rassemble un ensemble de pièces des XXe et XXIe siècles proposées par le pianiste Lorenzo Soulès. Elles ont été captées à Orléans le 15 février 2023.
Il s’agit d’un opus essentiellement chronologique proposant des œuvres françaises de ce siècle – à l’exception de Piano Figues du Britannique George Benjamin. L’album débute avec le cycle Images – bien sûr ! – de Claude Debussy. Nous sommes entre 1905 et 1907. Le courant classique dicte toujours sa loi, avec un compositeur aux œuvres délicates et soyeuses que Lorenzo Soulès capte avec un touché d’une élégance rare. Que l’on pense à l’impressionniste "Reflets dans l’eau" ou au mélancolique "Hommage à Rameau". Pour "Mouvements", Debussy se fait naturaliste dans ce bref morceau plein de vie, auquel vient répondre le réaliste "Cloches à travers les feuilles". Plus sombre, dans "Et la lune descend sur le temple qui fut", le compositeur se fait poète – et même peintre sonore ("Poissons d’or").
Allons plus loin dans le XXe siècle avec Lorenzo Soulès et arrêtons-nous sur ce compositeur majeur que fut Olivier Messiaen. Le pianiste propose des interprétations de deux extraits du fameux Catalogue d’oiseaux. L’auditeur qui serait passé à côté de cette œuvre découvrira ces lectures incroyables du "Traqueur rieur" et de "L’alouette calandrelle". Et si Olivier Messiaen était le compositeur le plus humaniste et le plus écologiste de l’histoire de la musique ? Il fait de ceschants d’oiseaux,qu’il a écoutés avec l’oreille absolue qui était la sienne, des morceaux d’un modernisme incroyable, en nous disant : "Écoutez mes amis que sont les oiseaux. Les aviez-vous déjà entendus ainsi ? Ne nous parlent-ils pas à nous, contemporains ?"
Pour ces deux chants d’oiseaux, Messiaen atteint l’essence de la musique contemporaine en l’ancrant dans la réalité et l’univers, celui de la nature. Capter et orchestrer des chants d’oiseaux est à la fois si rare et si génial ! Le compositeur de Saint François d’Assise va au bout de sa démarche à la fois engagée (nous ne sommes pourtant qu’en 1956), moderne et d’une folle ambition - ses chants sont longs respectivement de, respectivement, presque huit minutes et plus de cinq minutes, ce qui rend la performance du pianiste d’autant plus remarquable.
Peintre sonore
Le programme de Lorenzo Soulès se poursuit avec une œuvre de Tristan Murail datant de 1993. La Mandragore, long morceau près de dix minutes, s’étire et s’enroule mystérieusement, dans des volutes sonores incroyables. Le compositeur français fait de ce morceau pour piano une œuvre à la fois minérale et solaire, telles ces plantes méditerranéennes réputées pour leurs étranges pouvoirs appréciés des sorcières. Aussi étrange que cette œuvre que l’auditeur découvrira sans doute avec intérêt, et qui le renverra sans doute à l’influence de Messiaen, écouté plus tôt.
Images… propose avec le Deuxième Livre d’Études de Philippe Manoury la composition contemporaine la plus récente, car elle date de 2021 et a été écrite pour le Concours d’Orléans. Deux morceaux sont proposés dans l’album. Il y a, pour commencer, "Dérèglements", une composition sombre écrite avec précision, avec ces effets sonores se jouant des échos, des répétitions mais aussi des silences, sans doute bien plus inquiétants encore. C’est une vraie bourrasque qui saisit l’auditeur et que Lorenzo Soulès parvient à rendre avec toute sa puissance. Le second titre de Philippe Manoury est le vivant et contemporain "Réseaux". La puissance d’évocation de nos réseaux sociaux et informatiques est frappante. Ce titre prouve que les compositeurs contemporains continuent à se régénérer et à prouver qu’ils restent très actuels.
Dans ce programme de musique française, un intrus apparaît en fin d’enregistrement : le Britannique George Benjamin. Pourquoi a-t-il sa place ? Lorenzo Soulès s’explique : "Benjamin a quelque chose de très français. Dans ses œuvres pour orchestre, notamment, il contrôle parfaitement les timbres des différents groupes, à la manière de Ravel ou de Debussy". Les dix Piano Figures de 2004 de George Benjamin, dans leur brièveté (entre trente secondes et deux minutes), ont la concision, la précision et la texture de "coloristes" tels que Debussy et Ravel, justement. On s’en conviendra à l’écoute de "Spell", de "Knotts" ou de "In the Mirror". Pareillement, ne pourrait-on pas voir dans "Song" une réminiscence d’Erik Satie ? La puissance et la virtuosité de Lorenzo Soulès font merveille dans des morceaux aussi complexes que "Hammers", sans parler de la sensibilité qu’il met dans "Alone" ou "Mosaic". Impossible non plus de ne pas parler des lignes modiques de "Around the Corner" ou du mystérieux "Whirling" qui vient conclure de fort belle manière cet enregistrement public proposé par Lorenzo Soulès.
Les Cramés de la Bobine présentent à l'Alticiné de Montargis le film L’Arbre aux papillons d’or. Il sera visible du 9 au 14 novembre 2023. Soirée débat le mardi 14 novembre à 20H30.
Après la mort de sa belle-sœur dans un accident de moto à Saigon, Thien se voit confier la tâche de ramener son corps dans leur village natal. Il y emmène également son neveu de 5 ans, Dao, qui a miraculeusement survécu à l’accident. Au milieu des paysages mystiques de la campagne vietnamienne, Thien part à la recherche de son frère aîné, disparu il y a des années, un voyage qui remet profondément en question sa foi.
L’Arbre aux papillons d’or, drame vietnamien de Pham Thiên Ân avec Le Phong Vu, Nguyen Thi Truc Quynh et Nguyen Thinh, 2023, 178 mn Titre original : Bên trong vỏ kén vàng https://www.cramesdelabobine.org/spip.php?rubrique1380
Quelques jours après la chronique de l’essai de Pierre Fresnault-Deruelle sur Le Temple du Soleil, il est de nouveau question sur Bla Bla Blog de Tintin. Cette fois, il sera question d’une exposition, en ce moment à Bordeaux, "Tintin, L’aventure immersive".
La Fondation Culturespaces, qui s’est intéressée dans l’accueil des publics, la médiation culturelle et les programmes éducatifs, s’est également spécialisée dans l’art numérique et les projections digitales.
Conjointement à l’exposition sur Dalí ("l'énigme sans fin"), Les Bassins des Lumières, Bordeaux, située sur l’ancienne base sous-marine de sinistre mémoire, propose une étonnante et envoûtante immersion dans l’univers de Tintin.
Pas besoin d’être un fan ni un grand lecteur des aventures du journaliste belge à la houppette pour apprécier le travail de mise en scène autour des 24 albums de Tintin.
Les reflets de l’eau apportent un supplément d’âme aux projections de lumières, de couleurs, mais aussi de musiques
Culturespaces et Tintinimaginatio , la société chargée des ayant-droits d’Hergé, se sont associées pour une exposition destinée à un large public. Tintin, Milou, Haddock, Tournesol, Nestor ou La Castafiore sont présentés dans le cadre spectaculaire des Bassins des Lumières, les reflets de l’eau apportant un supplément d’âme aux projections de lumières, de couleurs, mais aussi de musiques, de Gounod aux Beatles, en passant par David Bowie. .
De nombreuses scènes des albums sont mis en scène : les courses en voiture, le voyage en avion au milieu du Sahara (Le Crabe aux Pinces d’Or), les champignons de L’Île Mystérieuse, sans oublier le voyage sur la lune (le diptyque Objectif Lune et On a marché sur la Lune). Les ennemis, méchants et autres génies du mal ne sont pas en reste, que ce soit Rastapopulos, Allan Thompson, Müller ou Mitsuhirato, offrant une belle galerie de crapules.
Voilà un voyage bordelais et tintinesque qui mérite un grand détour du côté de l’ancienne base sous-marine. La Fondation Culturespaces prouve ainsi tout son savoir-faire en matière d’expositions pour le grand public.