Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

• • Articles et blablas - Page 52

  • Assaut

    Les Cramés de la  Bobine présentent à l'Alticiné de Montargis le film Assaut. Il sera visible du 5 au 10 octobre 2023. Soirée débat le mardi 10 octobre à 20H30.

    Les élèves d’un lycée sont pris en otage par des inconnus armés et masqués. Apprenant que l’armée n’arrivera que dans deux jours car une tempête de neige fait rage, Tazshi, le professeur de mathématiques, prend la décision de partir à l’assaut avec son ex-femme, un policier du village, un vétéran d’Afghanistan, un alcoolique, un professeur d’EPS et le directeur de l’école…

    Assaut, drame kazakh d’Adilkhan Yerzhanov
    avec Nurbek Mukushev, Azamat Nigmanov et Aleksandra Revenko, 2023, 90 mn

    http://www.bla-bla-blog.com/archive/2023/09/28/loulia-warm-avis-critique-6462751.html

    Voir aussi : "Sur la branche"

    Tenez-vous informés de nos derniers blablas
    en vous abonnant gratuitement à notre newsletter.

    Likez, partagez et instagramez les blablas de Bla Bla Blog !

  • Franck par Lazar

    César Franck : voilà un compositeur discret, pour ne pas dire oublié, et dont la popularité semble beaucoup se limiter au "Panis angelicus". Dommage. On doit remercier le pianiste français Ingmar Lazar pour ce choix d’œuvres pour piano, à commence par la délicate première sonate commençant par un "Larghuetto-Allegro moderato" tout en finesse.

    Avec César Franck, on est au cœur de cette musique française de la deuxième moitié du XIXe siècle. Alors que la musique allemande et romantique domine et que le modernisme s'annonce, la France reste dans une facture classique, avec parfois une fausse candeur ("Adagio, andante moderato"), mais sans jamais vendre au diable son élégance, ni ses influences romantiques (le troisième mouvement de la Sonate n°1, "Rondo, allegro vicace").

    L’auditeur trouvera ce puissant, subtil et ambitieux "Grand Caprice" (1843), aux arabesques sonores incroyables et demandant à l’interprète – ici, Ingmar Lazar – une virtuosité implacable.

    Puissant, subtil et ambitieux 

    L’album proposé par Hänssler et Ingmar Lazar propose un premier "Prélude, aria et fugue" en trois parties, avec toujours cette facture romantique au classicisme très "musique française". On se croirait dans les salons bourgeois du début de la IIIe République, car l’œuvre a été écrite entre 1886 et 1887. César Franck se déploie avec tact et brillance les trois mouvements.

    L’auditeur s’arrêtera sans doute avec plaisir sur le lent, tourmenté et aux accents nostalgiques et douloureux "Aria" ("lento"), avant un "Final" enlevé, pour ne pas dire agité ("allegro molto ed agitato").    

    L’album d’Ingmar Lazar se termine par un dernier "Prélude, choral et fugue". Écrite en 1884, l’œuvre se place d’emblée, à travers son titre, sur les pas de Jean-Sébastien Bach, avec un "Prélude" moderato au romantisme bouillonnant. Le "Choral, "poco più lento" se déploie avec une grâce indéniable, servi par un pianiste magnétique.

    Avec le dernier mouvement, "Fugue", nous voilà chez Bach. Mais un Bach catapulté en pleine deuxième mouvement du XIXe siècle, avec cette touche française propre à César Franck.    

    Et si l’on concluait en disant que l’album propose là l’une des plus séduisantes découvertes du compositeur français ? 

    César Franck, Piano Works, Ingmar Lazar, Hänssler, 2023
    https://www.facebook.com/ingmarlazarpiano
    https://www.ingmar-lazar.com
    https://haensslerprofil.de/shop/soloinstr-ohne-orchester/cesar-franck-piano-works

    Voir aussi : "Histoires de roux et de rousses"

    Tenez-vous informés de nos derniers blablas
    en vous abonnant gratuitement à notre newsletter.

    Likez, partagez et instagramez les blablas de Bla Bla Blog !

  • Schopenhauer

    essai,confrérie,philosophie,philosophe,schopenhauerVoici un petit livre parfait pour qui veut avoir une initiation de l’œuvre d'Arthur Schopenhauer.

    Philippe Perrot parvient à nous faire comprendre les grands concepts philosophiques du penseur allemand : son pessimisme exacerbé (pour ne pas dire son dégoût) de l'homme, son rejet de la religion comme moyen de salut, son intérêt pour le corps et surtout le concept de la Volonté qu'il place au centre de la condition humaine.

    Après lui, et en dépit des contradictions de ses théories (que l'auteur esquisse dans une seconde partie à la fois plus intéressante et/car engagée), Schopenhauer a ouvert un boulevard à des penseurs majeurs comme Nietzsche ou Freud. Philippe Perrot voit même dans Schopenhauer un précurseur de l'engouement occidental pour la sagesse orientale.

    Après cette courte approche, il ne reste plus qu'à s'atteler au Monde comme Volonté et comme Représentation, l’œuvre phare de Schopenhauer. Mais ceci est une autre histoire...

    Philippe Perrot, Schopenhauer, éd. Quintette, 61 p.
    http://confrerie2010.canalblog.com/archives/2011/07/25/21676124.html 

    Voir aussi : "Six personnages en quête d’auteur"

    Tenez-vous informés de nos derniers blablas
    en vous abonnant gratuitement à notre newsletter.

    Likez, partagez et instagramez les blablas de Bla Bla Blog !

  • Je veux retourner à la maison

    Voilà une mini-série de six épisodes venue d’outre-Rhin à la fois passionnante et terrifiante. Chère Petite est proposée en ce moment sur Netflix. Nul doute qu’elle risque de laisser des traces et de longtemps s’interroger sur le pouvoir de la manipulation mentale.

    Le premier épisode commence avec la fuite d’une jeune femme, Lena. Elle fausse compagnie à l’homme qui la séquestre, traverse la campagne accompagnée d’une enfant, Hannah, mais est victime d’un accident de voiture. C’est paradoxalement une chance pour elle et pour la jeune fille qui est elle. Elles se retrouvent à l’hôpital. Une enquête de police commence. On apprend que Lena a laissé un garçon derrière lui. Il faut le retrouver. Une course contre la montre commence, mais aussi une investigation : qui est Lena ? 

    L’identité du kidnappeur s’avère secondaire à l’intrigue et à cette histoire de séquestration et de lavage de cerveaux

    Le spectateur risque fort d’être accroché et en même temps de devoir s’accrocher à cette série dont on dit que les jeunes acteurs ne connaissaient pas réellement les tenants et les aboutissements de cette histoire. Et on a envie d’ajouter : tant mieux. 
    L’identité du kidnappeur est révélée dans le dernier épisode mais s’avère finalement secondaire à l’intrigue et à cette histoire de séquestration et de lavage de cerveaux.

    La réalisatrice Isabel Kleefeld prend le parti des victimes, de Lena et des deux enfants dont les personnalités ont été complètement brisées (que l’on pense aux scènes de présentations des mains). Les histoires de viols et d’enlèvements sont légion dans la littérature policière, le cinéma et la télé. Mais celle-ci présente l’avantage d’aller au bout de la démarche. Du beau travail, tant on aura longtemps en tête les visages de Lena et de Sarah, une gamine inquiétante à souhait et une vraie révélation. 

    Chère Petite, mini-série germano-améraine d’Isabel Kleefeld,
    avec Julika Jenkins, Kim Riedle, Naila Schuberth, Netflix, 2023

    https://www.netflix.com/fr/title/81513233

    Voir aussi : "Menés en bateau"

    Tenez-vous informés de nos derniers blablas
    en vous abonnant gratuitement à notre newsletter.

    Likez, partagez et instagramez les blablas de Bla Bla Blog !

  • Francis Ford Coppola, le Parrain du Nouvel Hollywood

    Jetez un coup d’œil sur la page Wikipedia de Francis Ford Coppola : vous serez sans doute surpris par sa filmographie, finalement pas si riche que cela – si on oublie les années 80. Et pourtant, quel personnage, quel précurseur et quel génie ! Avec deux Palmes d’Or à Cannes (Conversation secrète, Apocalypse Now) et plusieurs Oscars (Le Parrain I et II – pour une fois, la suite d’un film à succès dépasse en qualité le premier opus). Les années 70 sont fastes sur le réalisateur américain qui a vu trois de ses films, Le Parrain, Le Parrain 2e partie et Apocalypse Now, accéder au panthéon du cinéma mondial.

    Le roman graphique d’Amazing Ameziane, Don Coppola (éd. du Rocher) retrace la carrière du cinéaste, depuis ses premières années où il a été alité plusieurs mois à cause de la polio, jusqu’à son futur dernier grand projet, Megalopolis, dont nous n’avons pas fini d’entendre parler.

    Francis Ford Coppola, singulièrement discret depuis deux décennies, montre à quel point son cinéma a fait de lui le maître et l’inspirateur du Nouvel Hollywood, avec un comparse et disciple nommé George Lucas. 

    Famille

    Don Coppola s’attache principalement aux deux œuvres phares du cinéaste américain : le cycle du Parrain (sans oublier le troisième opus, moins aimé car trop comparé aux deux géniaux premiers volets). La famille Corleone – et, partant, la propre famille de Coppola – est au cœur du roman graphique. Amazing Ameziane raconte en texte et en image les origines d’un chef d’œuvre, au départ best-seller de Mario Puzzo : comment Coppola s’est emparé de cette adaptation, comment s’est passé le travail avec l’auteur et avec les acteurs, dont les stars Marlon Brando et les jeunes Al Pacino  et Robert de Niro et comment il a su conquérir le public et les critiques. Il a beaucoup été raconté comment la mafia américaine s’est incrustée dans la réalisation du film, se plaisant même à voir certains de ses membres y jouer.

    Francis Ford Coppola apparaît régulièrement dans ces pages pour commenter ses choix, expliquer son travail et réfléchir sur ses influences, insistant sur la place de sa propre famille.    

    L’autre film phare, le troisième chef d’œuvre (si l’on oublie Conversation secrète) en cinq ans du réalisateur américain est Apocalypse Now. La démesure du film (à l’époque où le numérique n’existait pas), la tension sur le plateau, les incidents et accidents de tournage : tout cela a fini de faire entrer ce grand film de guerre dans l’histoire du cinéma. Avec de nouveau un Marlon Brando exceptionnel.

    La BD d’Amazing Ameziane est un brillant exercice de style et un chant d’amour qui convaincra autant les amateurs de bande dessinée que les amoureux du cinéma.

    Amazing Ameziane, Don Coppola, éd. du Rocher, 2023, 228 p. 
    https://www.editionsdurocher.fr/product/126823/don-coppola
    http://amazing-ameziane.blogspot.com

    Voir aussi : "Les films que vous ne verrez jamais"

    Tenez-vous informés de nos derniers blablas
    en vous abonnant gratuitement à notre newsletter.

    Likez, partagez et instagramez les blablas de Bla Bla Blog !

  • French k-pop

    Née en France, c’est à l’étranger que Loulia a a fait ses armes musicalement parlant, d’abord à Berlin, puis en Corée du Sud où la jeune musicienne a passé dans plusieurs émissions TV et radios. Certaines des vidéos dans lesquelles la jeune femme chante ont réuni jusqu’à plus de 28 millions de vues. Après quatre ans à Séoul, retour en Europe et en Allemagne.

    Or, elle revient en ce début d’automne avec le titre pop "Warm" - plus exactement '따뜻해' (Warm) - que nous pourrions aisément inscrire dans le courant de la k-pop, car il a été écrit en coréen. Forte de ses racines françaises et européennes, et soutenue par la collaboration du jeune producteur Allemand Tim Schoene, Loulia donne à cette k-pop une subtilité, une douceur et une sensualité évidentes.

    L’amour comme une évidence, la chaleur, le lâcher-prise, dans un coréen susurré avec délice. Voilà qui est idéal pour commencer un automne souvent morose. Décidément, Loulia a réussi à sortir de la k-pop de ses ornières. Nul doute que son public coréen saura être touché par cette Française chantant l’amour avec cœur et grâce dans leur langue.     

    Loulia, '따뜻해' (Warm), ft. Tim Schoene, 2023
    https://www.instagram.com/loulia_officiel
    https://www.tiktok.com/@loulia_officiel
    https://twitter.com/Loulia_Officiel

    Voir aussi : "Comme un air de James Bond Girl"

    Tenez-vous informés de nos derniers blablas
    en vous abonnant gratuitement à notre newsletter.

    Likez, partagez et instagramez les blablas de Bla Bla Blog !

  • Punch Drunk Love

    Barry, un entrepreneur étouffé depuis tout petit par ses sept sœurs, sent un souffle nouveau lorsque la collègue d’une d’entre elles, Lena, vient à sa rencontre. Mais, au même moment, une call-girl, qu’il avait appelée pour essayer d’échapper à sa solitude, le piège. Pour la première fois, il va prendre sa vie en main.

    Punch Drunk Love, drame américain de Paul Thomas Anderson
    avec Adam Sandler, Emily Watson, Philip Seymour Hoffman, 95 mn, 2003
    https://www.cramesdelabobine.org/spip.php?rubrique1361

    Voir aussi : "Les Damnés ne pleurent pas"

    Tenez-vous informés de nos derniers blablas
    en vous abonnant gratuitement à notre newsletter.

    Likez, partagez et instagramez les blablas de Bla Bla Blog !

  • Sur la branche

    Les Cramés de la  Bobine présentent à l'Alticiné de Montargis le film Sur la branche. Il sera visible du 27 septembre au 3 octobre 2023. Soirée débat le mardi 3 octobre à 20H30.

    Mimi a presque trente ans et rêve toujours à ce qu’elle pourrait faire quand elle sera grande. Alors qu’elle se décide à chercher du travail, elle fait la connaissance de Paul, un avocat sur la touche. Ensemble ils vont tenter de défendre Christophe, un petit arnaqueur qui clame son innocence. Si Paul voit dans cette affaire un moyen de se refaire, Mimi y voit, elle, une mission, un chemin vers la justice et la vérité.

    Sur la branche, comédie franco-belge de Marie Garel-Weiss
    avec Daphne Patakia, Benoît Poelvoorde et Agnès Jaoui
    Scénario : Marie Garel-Weiss et Ferdinand Berville
    https://www.cramesdelabobine.org/spip.php?rubrique1357

    Voir aussi : "Punch Drunk Love"

    Tenez-vous informés de nos derniers blablas
    en vous abonnant gratuitement à notre newsletter.

    Likez, partagez et instagramez les blablas de Bla Bla Blog !