En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Roman ou récit, ce petit livre écrit à la première personne parle d'une tare humaine bien courante : la radinerie. La narratrice décrit avec une certaine truculence les origines de ce qu'elle considère elle-même comme un handicap social ainsi que le mode de vie qu'elle s'impose et qu'elle impose aux autres. Un ouvrage à la fois drôle et amer qui se lit avec plaisir.
Bla Bla Blog aime Sophie Le Cam : son intelligence, sa fraîcheur, son humour et son amour de la chanson française… et des garçons.
Elle revient ce printemps avec un nouveau single, "Chanson Hype", avant un nouvel album en septembre, Vedette. Le sujet de sa nouvelle chanson ? Philippe Katerine et Renaud ont une fille et elle s’appelle Sophie Le Cam. Elle veut faire un tube : sa "Chanson Hype".
Notre Angèle à nous, mais en beaucoup plus drôle
Et si on se remettait à rêver ? Et si "Chanson Hype", avec cette facture années 2000, devenait "un tube intersidéral de la Haute Loire au Cantal" ? C’est tout le mal qu’on souhaite à Sophie Le Cam. Sophie Le Cam, notre Angèle à nous, mais en beaucoup plus drôle !
Et si l’on reste dans les comparaisons, vous aimiez Philippe Katerine ? Vous allez adorer Sophie Le Cam.
C’est un projet musical inédit qui est proposé en ce moment. Il a pour nom Anatoll, du nom de l’œuvre de Marc Kowalczyk. Il s’agit plus précisément d’une œuvre participative proposée dans le cadre lors d’une campagne d’affichage dans le métro parisien. L'opération commencée en mars dernier a été prolongée jusqu’à lundi prochain, 17 avril 2023.
Cette œuvre de sept minutes bouleverse tous les codes de la musique classique de par sa nature participative. En effet, Marc Kowalczyk l’a composée dans le but d’inviter le public à s’approprier 4 de ses 54 cellules lors de cette campagne d’affichage, pour rendre accessible la musique à tous, musicien ou non.
Révolutionnaire et fédérateur, ce projet invite les Parisiens à prendre part à son interprétation, via la campagne d'affichage qui a eu lieu dans Paris, sur les Colonnes Morris, dans le métro et le RER (l’opération est prolongée jusqu’au 17 avril , autour de Bastille).
Révolutionnaire et fédérateur
Sur les affiches de la campagne, le public a accès à un extrait de 8 secondes d’Anatoll, via un code musical, sans rythme ni note, qui lui permet de le jouer, et ce, qu’il soit musicien ou non, avec un instrument ou au son de sa voix, seul ou à plusieurs. Le résultat de l’enregistrement était ensuite envoyé via QR code.
Dès le 9 mai, Anatoll sera joué Salle Gaveau par l’Orchestre Lamoureux, sous la direction d’Adrien Perruchon, avec Arnaud Kientz, directeur de la coordination musicale et les éditions L’Octanphare. Suivra une tournée à Paris en en Province.
Donc, passionnés et passionnées de musique, dépêchez-vous ! Il ne reste que quelques jours pour participer à cette expérience artistique, novatrice et populaire !
Pas la peine de crier fort pour faire entendre haut et fort ses messages. Après l’exemple de Sarah Mikovski que nous avions chroniquée ("Le pôle nord"), lCasagrande, chanteur de la nouvelle scène française, le prouve de bien belle manière. Il s’inscrit dans une veine traditionnelle de la chanson française, et le nom de Véronique Sanson peut par exemple être évoqué.
Son nouveau titre, "Silure" parle de choses vues, de souvenirs mais aussi d’interrogations sur l’avenir : "Il est tard, la fin de l’anthropocène, / On sait pas trop où ça nous mène / Nous c’est la rivière que l’on aime / Et ses reflets de porcelaine".
L’auditeur sera touché par la production soignée de ce titre et par le timbre de Casagrande. Des qualités qui permettent à l’artiste de rendre plus efficace encore ses mots : "J’ai trouvé un oisillon mort hier après-midi / On creusera un trou dans le champ / Que mettrons nous en terre / L’oiseau ou des souvenirs d’enfants ?"
C’est un voyage à la fois rafraîchissant, touchant et émouvant que je vous propose. Un voyage qui nous mène tout droit au Japon – non sans un détour par Rome. Le film Tempura, de la réalisatrice Akiko Ōku se présente comme une comédie romantique japonaise – ou plutôt comédie dramatique – ce qui, en soi, ne pouvait que susciter notre curiosité. Et qu’importe si le film est sorti il y a déjà trois ans. Il mérite d’être découvert (sur Canal+ en ce moment).
Disons-le tout de suite : le titre culinaire français n’était pas la meilleure des adaptations pout ce long-métrage nippon (Hold Me Back). Certes, la cuisine tient un rôle de catalyseur dans l’histoire d’amour entre Mitsouka et Tada, mais elle est rapidement mise entre parenthèses pour suivre les destinées d’une jeune femme solitaire, facétieuse, lunaire, hypersensible et un poil névrosée.
Voilà qui nous renvoie a priori vers une des célibataires les plus légendaires du cinéma, Bridget Jones. Pourtant, là s’arrête la comparaison, tant Temura prend son temps pour aborder des sujets plus graves : l’amour souvent insaisissable, les relations compliquées avec les hommes, l’amitié frustrante, la séparation, les blessures à cicatriser, le déracinement, le tout dans un langage cinématographique où les trouvailles et la poésie (l’étonnant voyage en avion, par exemple) ne manquent pas.
Voilà qui nous renvoie a priori vers une des célibataires les plus légendaires du cinéma, Bridget Jones. Pourtant, là s’arrête la comparaison
Mitsuko vit seule à Tokyo dans un minuscule appartement. Très bonne cuisinière (notamment ces fameux tempuras), elle travaille dans un bureau et a pour collègue et amie l’irrésistible Satsuki. Mais un garçon entre dans la vie de Mitsuko par hasard. Le timide Tada a du mal à aborder la jeune femme, à lui parler franchement, à lui déclarer ses sentiments - et la réciproque est vraie. Pour ne rien arranger, Mitsuko doit gérer ses démons intérieurs - et antérieures -, et notamment un ami imaginaire nommé A. Il entretient des dialogues avec la jeune femme, faits de confidences, de questionnements mais aussi de conseils. Un séjour en spa, la jeune perd les pédales. Plus tard, un périple à Rome permet à Mitsuko d’y voir plus clair puis de se dévoiler. Mais ce n'est pas gagné.
On préférera le titre original Hold me Back ("Retenez-moi") pour ce récit autour d’une romance (et même d’une double romance, si l’on compte la pétillante Satsuki (la craquante Ai Hashimoto). Dans le rôle principal de Mitsuko, la star japonaise Non fait merveille. Elle endosse avec un mélange de grâce, de poésie mais aussi de souffrances cette célibataire naïve, faussement enjouée et finalement malheureuse. Avec, sous le regard de la réalisatrice Akiko Ōku un discours féministe peu tapageur mais bien présent.
C’est sous forme de compte-à-rebours qu’a été conçu l’EP de Casareggio. Un Voyage extraordinaire, comme le promet leur mineur album, qui commence par un tour du côté de Saint-Tropez ("J’aime Saint Tropez"). Sur des teintes jaunes et jeunes, le groupe de Frenchies entend pourfendre l’hypocrisie, les faux-semblants et l’arène finalement triste de ce lieu faussement léger et finalement déprimant. La solution ? Le départ, loin, comme l’invite le court titre "Bienvenue à bord".
"En composant cet EP, nous avons voulu représenter le cheminement que chaque personne doit accomplir pour trouver sa voie. Il est organisé autour de cinq titres dévoilant chronologiquement les différentes étapes de ce processus qui permettra au public de découvrir et de se reconnaître dans notre musique.", confie Casareggio.
Une chanson pop acidulée, mêlant acoustique et électro
Casareggio et son groupe proposent une chanson pop acidulée, mêlant acoustique et électro, comme l’illustre cet autre morceau, l’un des plus réussis de l’EP, "Saunan, Hammam, Jacuzzi". Un voyage physique, oui, mais aussi intérieur et artistique. Les cinq artistes se font le chantre de l’aventure, de l’insouciance, du plaisir, mais aussi du respect : "Je roule à contresens sans blesser les gens", assument-ils ("En voiture").
Comme tout premier opus, le Voyage extraordinaire de Casareggio est imprégné de réflexions personnelles ("BDM").
L’auditeur sera sans doute plus sensible au titre pop-folk acoustique "Une histoire de famille", hommage et chant d’amour au cercle familial des Casareggio, sur fond de vagues marines. Ce court morceau a été écrit comme le prélude au dernier titre de l’EP, "Comme des pirates".
Il s’agit d’un mélange de talk-over, d’un slam et d’un titre folk, mélancolique et voyageur, là aussi. Une belle manière d’allier confidences, mélodies entêtantes et air dansant. Il est vrai que le printemps est là, tout comme les beaux jours.
Livre culte, paraît-il, de la littérature finnoise, Le Lièvre de Vatanen conte les pérégrinations d’un citadin blasé par la civilisation, Vatanen, accompagné de son lièvre sauvage qu’il a recueilli et domestiqué. Les deux compères entreprennent un long voyage aventureux dans la Finlande jusque dans le cercle polaire et en URSS (actuelle Russie).
Sans véritable trame, ce roman est en réalité une sorte de « geste » contemporaine (ce terme est employé par l’auteur). On suit Vatanen à la découverte de son pays, des habitants mais aussi de la nature belle, exigeante et parfois cruelle. Accompagné de son fidèle lièvre, Vatanen devient bûcheron dans le grand nord, pêcheur clandestin ou menuisier.
Un road-movie écologique très original dans le Grand Nord.
"Qui fait bouillir la marmite ?" c’est ce qui se passe avant les mariages et après les enterrements.
Dans nos rêves et dans nos poubelles. L’été, trois jeunes femmes se retrouvent dans leur village d’enfance. Elles y retrouvent leur mère. Le village est plus qu’un simple décor. Une femme, très vieille et puissante, est là. Il y a les filles, confrontées aux affres du mariage hétérosexuel. Elles sont entourées de plusieurs esprits, celui du village, qui agit comme un conteur et ceux de deux mort·e·s, qui les observent et les aident.
Le temps de la pièce est celui de l’année avant un mariage, temps de doute, le temps de l’hiver dans une zone rurale, temps engourdi et puis aussi le temps court de l’installation d’une méga-décharge dans un milieu de vie, temps contre lequel on se bat.
Qui fait bouillir la marmite ? Du 11 mars au 30 avril 2023, le samedi à 19H et le Dimanche à 15H Théâtre la Croisée des chemins, 19e arrondissement, métro Télégraphe Texte : Margaux Marguerite Mise-en-scène : Les Sans Contacts Avec Lila Hmoudane, Brice Lefévre, Margaux Marguerite et Julia Vander https://www.facebook.com/les.sanscontacts Réservations : https://www.vostickets.net https://www.billetreduc.com