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Les Cramés de la Bobine présentent à l'Alticiné de Montargis le filmHiver à Sokcho. Il sera visible du 29 janvier au 4 février 2025. Soirée débat à l’Alticiné le mardi 4 février 2025 à 20H30.
A Sokcho, petite ville balnéaire de Corée du Sud, Soo-Ha, 23 ans, mène une vie routinière, entre ses visites à sa mère, marchande de poissons, et sa relation avec son petit ami, Jun-oh. L’arrivée d’un Français, Yan Kerrand, dans la petite pension dans laquelle Soo-Ha travaille, réveille en elle des questions sur sa propre identité et sur son père français dont elle ne sait presque rien. Tandis que l’hiver engourdit la ville, Soo-Ha et Yan Kerrand vont s’observer, se jauger, tenter de communiquer avec leurs propres moyens et tisser un lien fragile.
Les Cramés de la Bobine présentent à l'Alticiné de Montargis le film Personne n’y comprend rien. Il sera visible du 2 janvier au 4 février 2025. Soirée débat à l’Alticiné le lundi 3 février 2025 à 20H30.
Une démocratie et une dictature. Une campagne présidentielle et de l’argent noir. Une guerre et des morts. "Personne n’y comprend rien", se rassure Nicolas Sarkozy au sujet de ses liens avec le colonel Kadhafi. Alors que s’ouvre le procès de l’affaire des financements libyens, voici le film qui va enfin vous permettre de tout comprendre à l’un des scandales les plus retentissants de la Ve République.
Il y a comme un parfum années 80 dans le dernier EP de Paris Orly, La réserve. Dès le premier morceau Il va falloir déménager, on est dans le grand bain avec cette chanson électro-pop à la fois survitaminée et aux accents désabusés sur nos existences.
Derrière Paris Orly, se cache un homme, Stéphane Loisel. Aux manettes de A à Z dans cet album autoproduit, l’artiste propose un univers à la fois vintage et ultramoderne, dans une pop acidulée dominée par des sons synthétiques et une voix humaine qui tente de se faire sa place (Lotus Elan).
Il y a autant de de la poésie dans cet opus singulier ultrasophistiquée (Le jardinier systématique) que de l’engagement.
Engagement
Bien dans son époque, Paris Orly se fait le critique de la société de consommation, à l’instar du titre parlé-chanté Je suis unique chez Prisunic. Grande distribution, consommateurs choyés, magasins achalandés jusqu’au dégoût, services clients, "identités visuelles" ou "niveau de contestation". L’artiste vilipende la culture autant que la novlangue de notre société mercantilisée, avec une voix robotisée. Implacable.
Tout aussi sombre, Paris Orly s’attaque aux dangers environnementaux avec le sombre et lourd Paris sous 50 degrés. Le désenchantement est là, dans cette french pop bricolée avec amour (Joueur de fond de court), même si ça et là percent des sons presque réconfortants (l’harmonica bienvenu des Éléments).
Le titre éponyme vient conclure La Réserve. Accents eighties là encore pour un morceau pourfendant les ordres et la discipline.
Pas de réserve pour cet album qui vient confirmer tout le bien que l’on pense de Paris Orly.
Et si l’on révisait ses classiques ? Bla Bla Blog laisse une place ici à une pièce enseignée à l’école même si elle n’est celle qui vient le premier en tête lorsque l’on parle de Marivaux.
Suite à un naufrage, Iphicrate et son esclave Arlequin s’échouent sur l’île aux esclaves. Là, a lieu un renversement imposé par les autorités représentées par le sage Trivelin. Les maîtres y deviennent esclaves et inversement. Voici donc Iphicrate et Arlequin devant intervertir leur rôle.
Sur l’Île des esclaves, Euphrosine et sa servante Cléanthis subissent le même sort. Les deux couples se rencontrent. Et si un marivaudage pouvait avoir lieu. Mais très vite il se heurte aux conventions sociales et culturelles.
Nous sommes en plein Siècle des Lumières lorsque Marivaux écrit L'Île des esclaves (1725). Il est bien en avance. La Révolution française n’éclatera que plus de 70 ans plus tard.
En mettant en cause les statuts de maîtres et d’esclaves, en humanisant les uns et les autres, l’auteur français pointe du doigt l’absurdité de ces conditions. De là à remettre en cause l’ordre établi ? Non.
L’île des esclaves agit plutôt comme un révélateur de l’inhumanité de la société de l’époque. Maîtres et esclaves doivent discuter et échanger leur rôle pour en constater toute la réalité.
Depuis la mort d’Hergé en 1983, aucune nouvelle aventure de Tintin n’est sortie. Frustrés, les tintinophiles se rabattent sur l’œuvre passée du dessinateur belge, comme sur des essais dont Bla Bla Blog s’est largement fait l’écho et sur des publications d’inédits. Les éditions Moulinsart ont fait aussi le pari de nourrir les fans d’Hergé avec une collection l’exégèse et l’histoire de l’œuvre d’Hergé, album par album.
Voici donc les premiers livres consacrés à Tintin au Pays des Soviets et Tintin au Congo, publiés respectivement en 1929 et 1931. Philippe Goddin s’est attelé à la tâche en s’intéressant à ces deux livres mythiques quoique mal-aimés, pour ne pas dire sous-évalués avec le temps.
Le premier, Tintin au Pays des Soviets est l’œuvre d’un jeune dessinateur de 22 ans, déjà archidoué. Contre toute attente, le feuilleton en bande dessinée qu’il imagine pour Le Petit Vingtième, le journal qu’il l’emploie, obtient un succès inattendu en Belgique. Hergé imagine un reporter de son journal partir dans la Russie soviétique – l’URSS – pour y relater les méfaits du communisme car Le Petit Vingtième revendique son appartenance au conservatisme et au catholicisme.
Voilà donc le jeune Tintin, pas plus âgé que son créateur, parti en direction de Moscou. Il y découvre la propagande soviétique, les élections truquées, les procès arbitraires et la violence d’un pays lancé dans la folie du bolchévisme. De cette aventure, Tintin et son fidèle compagnon Milou en ressortent sains et saufs, avec, par dessus le marché, une houppette qui ne quittera plus la tête du jeune héros. Un an plus tard, fort de ce succès, c’est dans le Congo belge qu’Hergé amène son héros. C’est une Afrique colonialiste aux forts relents racistes que le petit journaliste découvre avec une naïveté dont il lui sera beaucoup reproché.
Hergé invente deux jeunes héros farfelus, Quick et Flupke, comme si l’hypothèse Tintin pouvait être levée à tout moment
Philippe Goddin retrace l’histoire de chacun de ces albums, le premier volume étant le plus intéressant en ce qu’il revient sur la genèse de l’œuvre d’Hergé. Crayonnés, reproduction de planches en noir et blanc ou en couleur, couvertures inédites et photos rares enrichissent ce Tintin au Pays des Soviets. On découvre un dessinateur génial à la plume incroyablement sûre – ah, ce couple de danseurs de tango ! Créateur de la fameuse ligne claire, Hergé démontre qu’il a été fortement influencé par les comics américains. À ce sujet, l’ouvrage reproduit de superbes illustrations tirées du Triomphe de l’Aigle rouge.
Tintin au Congo n’était certes pas l’ouvrage le plus simple à mettre en exégèse. Très daté, colonialiste, raciste, aussi peu écolo que possible (le nombre d’animaux tués inutilement est légion), l’album reste mal-aimé. Philippe Goddin ne cache pas ses défauts. Mais il souligne aussi ses qualités. Le dessin est plus travaillé et le scénario moins confus que la première aventure russe. L’humour omniprésent est typique des années 30, alors même qu’Hergé invente deux jeunes héros farfelus, Quick et Flupke, comme si l’hypothèse Tintin pouvait être levée à tout moment.
On sait qu’il n’en saura rien et qu’après la Russie puis le Congo c’est en Amérique que le détective belge se rendra.
Le Café philosophique de Montargis donne rendez-vous à la Médiathèque de Montargis le vendredi 31 janvier 2025 à 19 heures pour sa nouvelle séance qui aura pour thème cette question : "Faut-il toujours suivre sa conscience ?"
Une telle question pourrait surprendre. La conscience semble être ce qui distingue fondamentalement l’homme de l’animal, l’être civilisé de la bête sauvage, le citoyen doué de morale de la personne sans foi ni loi. La conscience serait a priori ce que chacune et chacun devrait suivre dans sa vie personnelle et sociale.
Or, que veut précisément dire "suivre sa conscience ?" Cela voudrait-il dire que la conscience serait une entité autonome à qui l’on pourrait obéir ou non ? Et dans ce cas, d’où viendrait la conscience ? D’où vient son autorité ? Pourquoi dois-je y obéir ? Est-elle déconnectée de la raison ? Les participants seront également invités à débattre de la question du bien et du mal.
Ce seront autant de points et de questions qui pourront être débattus lors de cette séance. Rendez-vous donc à l’Atrium de la Médiathèque de Montargis le vendredi 31 janvier 2025 à 19 heures.
Les Cramés de la Bobine présentent à l'Alticiné de Montargis le film Bird. Il sera visible du 22 au 28 janvier 2025. Soirée débat à l’Alticiné le mardi 28 janvier 2025 à 20H30.
À 12 ans, Bailey vit avec son frère Hunter et son père Bug, qui les élève seul dans un squat au nord du Kent. Bug n’a pas beaucoup de temps à leur consacrer et Bailey, qui approche de la puberté, cherche de l’attention et de l’aventure ailleurs.
Les Cramés de la Bobine présentent à l'Alticiné de Montargis le film Mon gâteau préféré. Cette séance ouverte à tous aura lieu le jeudi 23 janvier à 20h30 à la suite de l’Assemblée Générale des Cramés de la bobine.
Mahin a 70 ans et vit seule à Téhéran. Bravant tous les interdits, elle décide de réveiller sa vie amoureuse et provoque une rencontre avec Faramarz, chauffeur de taxi. Leur soirée sera inoubliable.
Prix du jury FIPRESCI et Prix du jury œcuménique Berlin 2024.