Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Beaux-arts, musées et expositions - Page 6

  • Big in Japan à Lyon

    Amoureux de la culture nippone, le Festival Japan Touch est fait pour vous. Il se déroulera à Lyon les 27 et 28 novembre prochain.

    Au total, le festival propose plus de 30 000 m² dédiés à la culture asiatique, avec cette année un espace géant dédié aux arts martiaux : tatamis géants, musée des arts martiaux, aire de sumos, reconstitution d'un dojo et de deux campements féodaux japonais et coréen avec tir à l’arc, tambours, calligraphie et sabre.

    Le Salon de l'Asie est, lui, dédié à la culture birmane et au continent asiatique, avec des expositions, des rencontres et des animations.  

    Il faut aussi absolument citer, pour la tête comme pour les estomacs, le salon Asian Kitchen, inauguré en 2019, autour des cuisines d'Asie. Avec une vingtaine de restaurants, des ateliers, des démonstrations et plus de 1 600 places assises. Les organisateurs le présentent comme "le plus grand food court asiatique de France".

    Pour cet événement qui ravira les passionnés du Japon et de l’Asie, les animations et activité jouent la carte de la variété, de la découverte des traditions mais aussi de la culture pop. Il y a ce défilé de kimonos aux couleurs de Lilibetz. Plus étonnant, le premier Kpop Dance Battle est organisé : 8 groupes - ou solo - s’affronteront en face à face. Ambiance et musiques k-pop garanties !

    Le public pourra découvrir l’art du spectacle de kamishibaï, le Kamishibaï étant un théâtre dessiné, ancêtre du manga. Cet événement est animé par Philippe Robert, passeur passionné qui souhaite renouveler cet art ancestral.

    Des conférences, tables rondes et ateliers viendront compléter cette découverte du japon, y compris par des chemins détournés, voire osés

    Autre tradition, le yosakoi, la danse traditionnelle japonaise créée dans les années 1950, fait l’objet d’un spectacle, avec notamment la troupe Komainu pour des démonstrations et des initiations durant tout le week-end.

    Le salon sur deux jours proposera bien évidemment deux autres exhibitions : l’une consacrée au cosplay ("Show Cosplay") et l’autre au sumo.

    Outre du catch féminin et un espace de 500 m² consacré aux jeux vidéos, des expositions seront au cœur de ces deux jours : "L’arbre à Tanzaku", une exposition "Samouraïs et Kimonos" de l’artiste peintre Mary Hedonis, une présentation de bonsaïs grâce au spécialiste français Bruno Heller, maître dans l’art du bonsaï. Il faut aussi cité une exposition "Japonais de France", sans oublier les sculptures de Jérôme Gantelet ("Samouraï et méduse").

    Des conférences, tables rondes et ateliers viendront compléter cette découverte du japon, y compris par des chemins détournés, voire osés. Parmi ces ateliers, citons pour commencer celui du shibari, l'art du bondage japonais : du sexe, du raffinement et de l’esthétisme pour un voyage émotionnel – interdit aux moins de 18 ans. Parmi les autres ateliers, il y a le shiatsu, une thérapie manuelle, énergétique et holistique, le kokedama, un art floral créé dans les années 90 au Japon, les créations de maquettes et de papercraft mais aussi l’espace Just Dance, proposé par l’association AA Prod.

    Ces deux jours à Lyon promettent d’être deux jours d’immersion au japon et en Asie. Voilà qui confirme, s’il en était besoin, que la France noue avec le japon une relation forte où se mêlent l’admiration, la passion et la fascination.

    Festival Japan Touch & Salon de l’Asie, Lyon, Eurexpo
    Boulevard de l’Europe, 69680 Lyon Chassieu
    Le samedi 27 novembre de 10H à 19H
    et le dimanche 28 novembre de 10H à 18H
    www.japan-touch.com
    www.salondelasie.com

    Voir aussi : "Des émaux, des choses et des chats"

    Tenez-vous informés de nos derniers blablas
    en vous abonnant gratuitement à notre newsletter.

    Likez, partagez, twittez et instagramez les blablas de Bla Bla Blog !

  • Des cris aux ventes aux enchères

    Nous avions parlé à plusieurs reprises de l’excellent travail de Christophe Keip, qui a immortalisé sur photo des anonymes poussant leur cri, "acte fondamental, au centre même du geste de la création", comme l’a décrit Charles Berling à propos de ce projet artistique.

    Après une première exposition à Aix-en-Provence ("Hurle la vie"), suivie d’un somptueux ouvrage, à l’occasion du salon Paris Photo qui se déroule du 11 au 14 novembre 2021, Christophe Keip et la maison de ventes Rossini organisent une vente inédite composée de 54 photographies en tirage d’artiste et leur NFT 1/1. La vente sera accessible sur le site Drouot online du 11 au 17 novembre.

    Entre janvier et mars 2021, 521 personnes sont venues hurler devant l’objectif de Christophe Keip, leurs colères, manifester frustrations et tristesses, crier le désir de vivre, ou de partager une joie.     Si pour chacun, il s’agit d’une expérience libératrice qui répond aux besoins d’une situation conjoncturelle, en l’occurrence la crise sanitaire, cette expérience est pour beaucoup un acte révélateur, une prise de conscience, un pas insoupçonné vers l’écoute de soi. Autant de portes ouvertes aux émotions durant la pandémie.

    Vente aux enchères 100% numérique, 100% NFT

    L'artiste propose aujourd’hui pour la première fois une sélection d’œuvres revêtant le double caractère du physique et du numérique, vente aux enchères 100% numérique, 100% NFT.

    Un petit mot sur la NFT : depuis quelques mois, les NFT ont envahi le monde du marché de l’art et ces objets numériques certifiés dans la blockchain passionnent tout particulièrement les artistes et les nouveaux collectionneurs férus de technologies.

    Cet acronyme (Non Fongible Token) pourrait être traduit en langue de Molière par actif numérique unique.
    Spécialement imaginé pour cette collaboration avec le site TokenToMe, ce travail a été divulgué dans les derniers jours de l’exposition "physique" et a ainsi créé une continuité digitale au travail commencé en début d’année. Une sélection emblématique des participants sera proposée au feu des enchères par la maison de Ventes Rossini, résolument tournée vers le numérique via le site Drouot digital.

    Alliant support physique et dématérialisation, l’artiste nous amène à nous poser la question de l’impermanence et de la persistante d’une image, d’un son, d’une émotion vécue par tous mais ressentie différemment par chaque personne. Une visite virtuelle et immersive sera proposée grâce à une toute nouvelle technologie.

    Cette collection qui portera le nom de cryptocries sera la première d’une série d’événements qui ouvriront de nouvelles perspectives pour l'art et les collections de demain.

    Christophe Keip, Paris Photo
    Drouot online, du 11 au 17 novembre 2021
    https://www.hurlealavie.com
    https://www.ckeip.com
    https://drouot.com
    http://www.rossini.fr
    http://www.oncyber.io/keip
    https://opensea.io/collection/ckeip

    Voir aussi : "#Hurlelavie en livre"
    "Faire tomber le masque"

    Tenez-vous informés de nos derniers blablas
    en vous abonnant gratuitement à notre newsletter.

    Likez, partagez, twittez et instagramez les blablas de Bla Bla Blog !

  • Des émaux, des choses et des chats

    L’exposition qui se tient cette semaine à Ouzouer-Sur-Trezée s'intitule : "Quelque part sur la Trézée". Voilà un nom qui sonne bon l’aventure, les grands espaces et les contes fantastiques.

    On peut, du reste, dire que le conte fantastique n’est pas absent dans cette passionnante exposition rassemblant des œuvres de Frédéric Gardinier, Andreea Gherghinesco, Mifamosa, Thomas et Alex Popovici et Jean-Marie Neveu. Ces artistes de la région de Gien (Loiret), dont le plus jeune a seulement 13 ans, proposent des créations à la fois hétéroclites et d’une singulière cohérence : peintures à l’huile, collages, mosaïques en émaux de Briare, techniques mixtes et street art se répondent et traduisent à leur manière l’esprit bouillonnant de ces créateurs dans leurs "narrations graphiques".

    Jean-Marie Neveu propose plusieurs séries, dont la première, "Les arbres", capte à coup sûr le spectateur. Ces végétaux anthropomorphes, que l’on croirait sortis d’un conte fantastique ou d’un récit de Fantasy, évoquent, dans des scènes mi-naïves mi-drolatiques, les sept péchés capitaux… mais aussi le Covid. À côté d’autres tableaux représentant le pont-canal de Briare, Jean-Marie Neveu présente une série chaleureuse et colorée consacrée aux gitanes.

    Une peinture de Frédéric Gardinier domine la première salle et hypnotise le regard du visiteur : le majestueux nu ("Nue assise") fait figure d’envoûtante passerelle entre classicisme et abstraction lyrique.

    L’ambition d’une exposition ne se donnant aucune limite

    Cette œuvre, tout comme ceux d’Alex Noe Popovici et MifaMosa traduisent l’ambition d’une exposition ne se donnant aucune limite. Là où le premier propose des reproductions et des photographies de ces créations de street art en émaux de Briare (l’artiste a "sévi" à Lyon, à Orléans, à Blois… mais aussi à Ouzouer-sur-Trézée), le second propose des mosaïques, toujours en émaux de Briare, parlant aussi bien de choses vues ("Yesterday we saw our future", "Giuseppe ou la noblesse à vol d’oiseau") que de réflexions existentielles et poétiques ("Le ciel par-dessus le toit" , d’après le poème de Verlaine). Impossible de ne pas parler non plus des formidables collages de Thomas Walter Popovici : bon sang ne saurait mentir.

    La seconde salle est, pour l’essentiel, consacrée aux créations d’Andreea Gherghinesco. Les séries de cette artiste convoquent tour à tour le figuratif influencé aussi bien par Van Gogh ou Gauguin, l’expressionnisme, le symbolisme ou le surréalisme. Bien dans son époque, Andreea Gherghinesco parle de choses vues, vécues ou rêvées dans des tableaux aux techniques mixtes. Elle y parle de l’enfance, de douleurs indicibles (la poignante série "In my solitude"), de visions étranges, telle cette enfant au divan mauve et au chat, tout en proposant de passionnants portraits figurant dans son panthéon (Gaston Bachelard, Albert Camus, Georges Brassens, Kurt Cobain, Fujita, Nina Simone mais aussi Nick Cave).

    Le spectateur s’arrêtera sans doute sur ces étonnants, touchants et passionnants portraits de chats. L’artiste les représente anthropomorphisés, fiers, dédaigneux, drôles, rêveurs ou séducteurs, parfois fumant ou posant en robe XIXe siècle, en tenue de marin ou en gentlemen portant beau.

    Dans les peintures d’Andrea Gherghinesco, l’onirisme le dispute au réalisme et au symbolisme. Les couleurs tourbillonnent. Les personnages – pour certains, des chats, encore et toujours – surgissent derrière des feuillages foisonnants. Quant aux paysages, ils sont aussi menaçants que les soleils et les cieux étoilés.

    Cette seconde édition de  "Quelque part sur la Trézée" est visible à la Salle des Fêtes d’Ouzouer-sur-Trézée jusqu’au 7 novembre. Il faut s'y précipiter, sans attendre.

    Exposition "Quelque part sur la Trézée #2", du 1er au 7 novembre  2021
    Salle des Fêtes, Place De La Libération, Ouzouer-Sur-Trezée (45)
    https://www.facebook.com/groups/668517513215796
    https://openagenda.com/loiret-tourinsoft

    Voir aussi : "Stars cheap troopers d’Adrien Vinet"
    "Concerts en poche"

    Illustrations :  Andrea Gherghinesco

    expositon,ouzouer,trezée,loiret,gien,briare,pont-canal,peintures,collages,émaux,émail,andreea  gherghinesco,frédéric gardinier,mifamosa,alex popovici,jean-marie neveu

    Tenez-vous informés de nos derniers blablas
    en vous abonnant gratuitement à notre newsletter.

    Likez, partagez, twittez et instagramez les blablas de Bla Bla Blog !

  • #Hurlelavie en livre

    Après l'exposition #Hurlelavie à Aix-en-Provence cet été, un événement que nous avions présenté sur Bla Bla Blog, voilà maintenant le livre #Hurlelavie, 521 Cris à la Face du Confinement (éd. Belles Balades) que lui consacre son auteur, le photographe Christophe Keip.

    Le livre a été divisé en 4 chapitres principaux, comme pour l’exposition. Chacun de ces chapitres est construit autour d'une émotion primaire, et de ses déclinaisons : la Colère, accompagnée de ses sœurs l'Agression et l'Hostilité, la Peur, accompagnée de ses sœurs l'Alarme, la Crainte, l'Effroi, et la Soumission, La Tristesse, accompagnée de ses sœurs la Déceptions et les Remords et la Joie, accompagnée de ses sœurs l'Amour, le Courage et l'Optimisme.

    Les préfaces sont signées de Charles Berling et Stéphanie Brillant.

    Christophe Keip est un artiste photographe portraitiste qui depuis 30 ans voyage de par le monde pour ses projets artistiques ou sociétaux, dans son studio à Aix en Provence, mais aussi dans une mine d'argent en Bolivie, ou dans un atelier Haute Couture à New-York. Il traque l’Homme dans tous ses états, dans toutes ses intentions, dans toutes ses dimensions, comme le support essentiel de ses nouvelles esquisses. Voilà qui peut expliquer pourquoi il s’est lancé dans ce projet autour des émotions primaires, exprimés par des inconnus en plein confinement. 

    Tolérance et écoute

    Ses photographies sont entrées dans de nombreuses collections privées notamment en France,

    Dans la préface du catalogue, l’acteur, scénariste et réalisateur Charles Berling place justement le projet de Christophe Keip dans sa dimension sociologique et profondément humaniste et que le comédien exprime ainsi  : "Au sortir des deux confinements sanitaires d’un tout autre ordre, je pousse un cri qui appelle à la concorde, à la nuance du compromis. Cherchons et trouvons le dialogue. Ne cédons pas à la fragmentation, évitons l’appauvrissement du langage qui ne provoque que du binaire et de l’opposition. Tentons de nous comprendre, nous retrouver, de partager. Ensemble, entendons-nous."

    La tolérance et l’écoute de l’autre sont également exprimées par l’autre préfacière du livre, la journaliste, auteure réalisatrice, conférencière et entrepreneuse Stéphanie Brillant : "Hurler c’est n’avoir plus d’autre choix que de sortir de soi pour pouvoir revenir à soi. Quand le hurlement vient c’est qu’une limite a été atteinte. Pour hurler on a besoin d’une force contraire, d’un antagoniste contre lequel se rebeller".

    Le livre de Christophe Keip, #Hurlelavie, 521 Cris à la Face du Confinement est publié aux éditions Belles Balades.

    Christophe Keip, #Hurlelavie, 521 Cris à la Face du Confinement,
    Belles Balades Éditions, 2021, 224 p.

    https://www.hurlealavie.com/media
    https://www.ckeip.com
    https://www.bellesbalades.com/hors-collection

    Voir aussi : "Faire tomber le masque"

    Tenez-vous informés de nos derniers blablas
    en vous abonnant gratuitement à notre newsletter.

    Likez, partagez, twittez et instagramez les blablas de Bla Bla Blog !

  • Stars cheap troopers d’Adrien Vinet

    Il faut toujours bien faire attention au nom des séries proposés par les artistes plasticiens. Elles donnent en effet la clé de leur travail qui peut étonner, sinon déstabiliser. Le sculpteur Adrien Vinet ne déroge pas à la règle, lui qui propose des créations regroupés sous les noms de "Retour à la terre" et "Fantasy d’intérieur". Voilà qui donne une idée de ses inspirations : l’environnement, le recyclage, mais aussi la fantasy et la SF.

    Sur son site, l’artiste a choisi de mettre en scène dans un environnement soit naturel ( "Retour à la terre") soit d’intérieur ("Retour à la terre") de drôles de bestioles venues de mondes soit imaginaires, soit futuristes.

    "Comment redonner vie à la matière usée, oubliée ? Comment rendre une âme aux objets que l'on jette ?" questionne aussi l’artiste. Les matériaux récupérés, qu’ils soient en métal ou en plastique, lui ont servi à créer de singuliers êtres que l’on croirait sorti du film d’un dessin animé de SF ou du film Starship Troopers de Paul Verhoeven : libellules argentées, personnages anthropomorphiques et romantiques, serpents métalliques inquiétants ou cyclopes venus d’une autre planète côtoient des robots se réchauffant à la lueur d’une ampoule incandescente ou des êtres à la chevelure impressionnante.  

    Comment rendre une âme aux objets que l'on jette ?

    Dans le travail d’Adrien Vinet, les influences sont à chercher, nous l'avons dit, du côté de la science-fiction, de la culture Fantasy, mais aussi de la mythologie, à l’exemple de ce centaure créé astucieusement et avec un économie de moyen avec des fils de fer ou de plastique. Rien ne se perd, semble nous dire l’artiste, qui profite de chaque boulon, chaque pointe et chaque rebus anodin de notre société de consommation pour créer ces petites stars mises en scène, et non sans humour.

    Le message d’Adrien Vinet est lisible derrière ces créations à la fois cheap et conçues avec intelligence : "Cet univers SF récup ou fantasy Récup nous conte un monde peuplé de vestiges métalliques, souvenirs d'une époque où l'organique était roi et enfantait un synthétique, qui enflait, sans limite… Ce sont des statues dans un dernier désir de vie, derniers stigmates parfois monstrueux d'une humanité qui s'est fourvoyé par excès d'orgueil."

    Adrien Vinet,  Récup Vortex RecupArt
    https://www.vortex-recupart.com
    https://www.facebook.com/VortexRecupArt
    https://www.instagram.com/vortex_recupart

    Voir aussi : "Dix ans d’âge métal"
    "De l’art de composer"

    Créations et photos : Adrien Vinet

    adrien vinet,contemporain,recyclage,récupération,strasbourg,alsace,sculptures

    Tenez-vous informés de nos derniers blablas
    en vous abonnant gratuitement à notre newsletter.

    Likez, partagez, twittez et instagramez les blablas de Bla Bla Blog !

  • De l’art de composer

    Il y a du Zao Wou-Ki dans l’œuvre de Feng Xiao-Min, l’artiste mis à l’honneur par la galerie parisienne Opera Gallery. Et ce n’est pas en raison de la nationalité de l’artiste né en Chine, ni parce que le peintre a posé ses bagages en France depuis 1988.

    Comme son aîné, figure majeure de l’abstraction lyrique, Feng Xiao-Min compose des paysages mystérieux aux teintes savantes. "Même si mon sang est empli de l’esprit et du rythme des peintures et des lignes chinoises, j’ai été particulièrement frappé par les couleurs de la peinture occidentale", reconnaît l’artiste. Il est vrai que la maîtrise du geste est capitale pour la création de ces tableaux présentés dans l’exposition future proposée par la galerie parisienne Opera Gallery au titre révélateur de "Compositions". "Tout le monde peut faire de la peinture mais personne ne maîtrise la règle du seul trait de pinceau" disait le calligraphe et peintre du XVIIe siècle Shi Tao. 

    "Tout le monde peut faire de la peinture mais personne ne maîtrise la règle du seul trait de pinceau"

    Loin d’être un carcan, cette formation traditionnelle ancre la légèreté du geste de Feng Xiao-Min assure son envolée et surtout aiguise son sens de la composition. Si les couleurs, toujours choisies avec soin, s’étirent et se déclinent en douces nuances, en délicats jeux de transparence ou en mystérieuses silhouettes, une constante de toutes les œuvres de Feng Xiao-Min est une compréhension de l’art d’agencer les éléments. Toutes ses œuvres se nomment des "Compositions".

    Riche de sa formation classique, le peintre a su s’en libérer pour proposer des tableaux aux couleurs soyeuses et harmonieuses. Pour cette exposition, visible au 62 rue du faubourg Saint-Honoré du 30 septembre au 16 octobre, Feng Xiao-Min poursuit son exploration des grands formats en réalisant un triptyque de près de 4 mètre de large, plongeant ainsi le spectateur au cœur de son univers.

    L’exposition "Compositions" sera accompagnée d’un catalogue édité par Opera Gallery.

    Exposition "Feng Xiao-Min Compositions"
    Opera Gallery, du 30 septembre au 16 octobre 2021
    62 rue du faubourg Saint-Honoré, Paris
    https://fengxiaomin.com/fr
    https://www.operagallery.com
    https://www.facebook.com/OperaGalleryOfficial

    Voir aussi : "En première ligne"
    "Énergiquement fluide, intensément paisible"

    Feng Xiao-Min, Composition N° 8.9.20, acrylique sur toile, 210x260 cm, 2020

    feng xiao min,peintre,chine,opera gallery,paris,faubourg saint-honoré,peinture,exposition,spTenez-vous informés de nos derniers blablas
    en vous abonnant gratuitement à notre newsletter.

    Likez, partagez, twittez et instagramez les blablas de Bla Bla Blog !

  • Le Clos Lucé parmi les 100 premières destinations mondiales

    Le Clos Lucé est entré cette année dans le classement des 100 premières destinations mondiales 2021 établi par Time magazine. La revue américaine met ainsi à l’honneur les nouvelles galeries du peintre et architecte Léonard de Vinci qui ont été inaugurées en juin dernier. Pourquoi ne pas profiter de cette période relativement calme pour découvrir ce nouvel espace de 500 m² permet de découvrir en un seul lieu les 17 chefs-d’œuvre de la peinture de Léonard de Vinci ? À l’étage, un parcours pédagogique avec des maquettes, des animations 3D et même des jeux vidéo est dédié à Léonard de Vinci, l’architecte et urbaniste.

    Des ateliers scientifiques et techniques, conçus en collaboration avec la Cité des Sciences et le Palais de la Découverte, sont proposés aux groupes scolaires. Les élèves sont invités à manipuler les inventions de Léonard de Vinci. Six machines inspirées de celles de Léonard de Vinci sont mises à disposition des jeunes de 9 à 18 ans.

    Sous la direction artistique du Clos Lucé, la scénographie, signée Arc-en-Scène, s’appuie sur les technologies numériques, les scénarios immersifs et les dispositifs de réalité virtuelle et augmentée pour apporter un regard neuf sur les créations de Léonard de Vinci et les mettre en scène dans un univers virtuel.

    Atteindre le niveau de fréquentation record de 2019

    François Saint Bris, directeur du Clos Lucé témoigne ainsi : "En utilisant les nouvelles technologies innovantes, nous répondons à la demande de nos visiteurs, tout en accomplissant notre mission de transmission de l’héritage universel, de la mémoire et de la connaissance de Léonard de Vinci dans sa dernière demeure ici au Clos Lucé… Nous voulons proposer une plongée inédite dans l’œuvre fascinante de la peinture de Léonard de Vinci. Notre objectif est d’apporter un regard neuf sur les créations de Léonard et de les mettre en scène dans un univers virtuel sensible."

    François Saint Bris espère grâce à ce projet atteindre en 2022 le niveau de fréquentation record de 2019, année au cours de laquelle le Clos Lucé avait accueilli 520 000 visiteurs. L’autre objectif est de faire du musée un lieu de médiation culturelle et scientifique.

    Nul doute que le créateur visionnaire qu’était Vinci aurait applaudi des deux mains cette initiative. 

    Le Clos Lucé
    https://www.vinci-closluce.com/fr
    https://time.com

    Voir aussi : "Prêt·e·s à creuser des citrouilles ?"

    Spectacle immersif © Château du Clos Lucé - Parc Leonardo da Vinci, Amboise. Photo Eric Sander

    Tenez-vous informés de nos derniers blablas
    en vous abonnant gratuitement à notre newsletter.

    Likez, partagez, twittez et instagramez les blablas de Bla Bla Blog !

  • Un aperçu d'Entre les lignes

    Il y a quelques jours, nous avions parlé sur Bla Bla Blog de l’exposition nantaise "Entre les lignes", présentant des œuvres d’Olivier Garraud et de Gianpaolo Pagni.

    Pour aller plus loin, voici un aperçu visuel de cette exposition, visible jusqu’au 27 août à l’atelier d’artistes Collectif Bonus. 

    exposition,ligne,dessin,bonus,olivier garraud,gianpaolo pagni,peinture,nantes,entre les lignes,capucine bas lorillot,contemporain

    Olivier Garraud, L'Office du dessin, n°168B, 2019, papier quadrillé, acrylique, L21 x H29,7 cm

    exposition,ligne,dessin,bonus,olivier garraud,gianpaolo pagni,peinture,nantes,entre les lignes,capucine bas lorillot,contemporain

    Olivier Garraud, L'Office du dessin, n°223, 2020, papier quadrillé, acrylique, L42 x H59,4 cm

    exposition,ligne,dessin,bonus,olivier garraud,gianpaolo pagni,peinture,nantes,entre les lignes,capucine bas lorillot,contemporain

    Gianpaolo Pagni, album Flora & Fauna, ensemble, 2021, 48 dessins, peinture acrylique sur stickers, page d'album Flora & Fauna, édition Edis 1983, L21 x H28 cm / L33 x H26 cm, encadré

    exposition,ligne,dessin,bonus,olivier garraud,gianpaolo pagni,peinture,nantes,entre les lignes,capucine bas lorillot,contemporain

    Gianpaolo Pagni, Fotoromanzo For Me, extrait pour un autoportrait, série 2019-2020, tampon sur papier, L21 x H29,7 cm / L26 x H34,7 cm encadré, à propos d'Alighiero Boetti, 1988

    exposition,ligne,dessin,bonus,olivier garraud,gianpaolo pagni,peinture,nantes,entre les lignes,capucine bas lorillot,contemporain

    Vue de l'exposition "Entre les lignes",  à l'espace d'exposition du Collectif Bonus, 36 mail des chantiers, 44000 Nantes, du 6 au 27 août 2021

    exposition,ligne,dessin,bonus,olivier garraud,gianpaolo pagni,peinture,nantes,entre les lignes,capucine bas lorillot,contemporain

    Olivier Garraud, L'Office du dessin, n° 225B, 2021, papier quadrillé, acrylique, L 21 x H 29,7cm

    exposition,ligne,dessin,bonus,olivier garraud,gianpaolo pagni,peinture,nantes,entre les lignes,capucine bas lorillot,contemporain

    Vue de l'exposition "Entre les lignes",  à l'espace d'exposition du Collectif Bonus, 36 mail des chantiers, 44000 Nantes, du 6 au 27 août 2021

    exposition,ligne,dessin,bonus,olivier garraud,gianpaolo pagni,peinture,nantes,entre les lignes,capucine bas lorillot,contemporain

    Gianpaolo Pagni, Album dessin n°4, 2021, stick oil sur toile imprimée non tissée, L 110 x H 140 cm

    Il ne reste plus que quelques jours pour découvrir cette exposition à Nantes. 

    Exposition "Entre les lignes", Olivier Garraud et Gianpaolo Pagni
    Collectif Bonus, atelier d’artistes, Nantes
    Îlot des Îles, 36 mail des chantiers, 44000 Nantes
    Du 6 au 27 août 2021
    https://www.collectifbonus.fr/exposition-entre-les-lignes
    http://www.gianpaolopagni.com
    https://www.oliviergarraud.com

    Voir aussi : "En première ligne"

    Tenez-vous informés de nos derniers blablas
    en vous abonnant gratuitement à notre newsletter.

    Likez, partagez, twittez et instagramez les blablas de Bla Bla Blog !