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• • Vie du blog et bla-bla sur le blog - Page 6

  • Bonne année 2021

    Bla Bla Blog vous souhaite une bonne année 2021.

    Santé, bonheur : rarement, sans doute, ces mots n'ont paru aussi importants, après une année 2020 que l'on pourrait qualifier d'annus horribilis

    Plein de bonnes pensées amicales et chaleureuses pour vous, lecteurs réguliers ou non du Bla Bla Blog. 

    Photo : Karolina Grabowska

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  • Joyeuses fêtes de Noël !

    Bla Bla Blog vous souhaite de joyeuses fêtes de Noël.

    Profitez-bien de vos proches et prenez soin de vous.

    Photo : Olenka Sergienko - Pexels

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  • "Rock'n'Love" d'Arsène K., toujours disponible

    Rock’n’love d'Arsène K. (éd. HQN) est toujours disponible au format numérique uniquement, et sur toutes les plateformes.

    De sa carrière de brillante avocate à son quotidien de maman dévouée, Lucrèce a toujours réglé sa vie comme du papier à musique. Sans l’ombre d’un doute, cet équilibre était la clé de son bonheur. Mais, en quelques jours à peine, celui-ci a volé en éclats. Alors que sa fille a fugué sans laisser de trace, son ex-petit ami, Alessandro, réapparaît sans prévenir. Ce chanteur célèbre au corps d’Apollon, à qui elle n’a pas parlé depuis vingt ans, est empêtré dans une affaire de plagiat qu’elle seule peut démêler. Prête à le défendre, Lucrèce doit pourtant rester prudente. Car, elle le sait, si elle se laisse de nouveau charmer par le rockeur, la partition qui accordait sa vie ne sera plus jamais la même.

    Rock’n’love paraîtra chez Harlequin au format numérique à partir du 1er juillet 2020.

    Arsène K., Rock’n’love, éd. Harlequin, coll. HQN, 2020, 237 p.
    au format numérique

    https://www.harlequin.fr/livre/13167/hqn/rock-n-love

    Voir aussi : "Sortie de mon prochain roman sous le pseudo d’Arsène K."

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  • C’est excellent !

    "L’excellence française ne connaît pas de barrières… Mettre en lumière les parcours de ses représentants est mon leitmotiv" : voilà ce que dit Judith Beller, aux manettes de l’émission hebdomadaire C’est Excellent ! sur Sud Radio, tous les dimanches à 19 heures.

    Pour sa seconde année, Judith Beller embarque son public sur les chemins de l’excellence française. L’émission bien nommée donne la parole sans contraintes pendant 52 minutes à des créateurs qui ont pris le risque de l’excellence. La journaliste et animatrice propose chaque dimanche une plongée dans l’intimité des métiers et de ceux qui les incarnent, à travers le regard d’une personnalité médiatique.

    Parmi les invités VIP déjà venus figurent Alexandre Arcady, Olivier Marchal, Mazarine Pingeot, Richard Malka, Caroline Fourest, Aurélie Saada, Claire Chazal, Bob Sinclar, Bernard de la Villardière, Ramzy ou Charles Berling. Le 11 octobre, Judith Beller recevait l’auteure Karine Tuil et le metteur en scène, comédien, réalisateur Jérémie Lippmann.

    Le dimanche 18 octobre, C’est Excellent ! recevra Yamina Benguigui et le dessinateur Jul.

    À ne surtout pas manquer.

    C’est Excellent ! de Judith Beller
    Sud Radio, le dimanche à 19 heures
    émissions disponibles en podcast
    https://www.sudradio.fr/emission/cest-excellent-48
    https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel

    Voir aussi : "Quand on partait de bon matin, quand on partait sur les chemins..."

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  • À très vite sur Bla Bla Blog

    Bla Bla Blog prend quelques jours de vacances, avant de revenir vous blablater de nouveautés et de découvertes : livres, musiques, séries, expos... Il y en aura pour tous les goûts. 

    À bientôt !

    Photo : Fabio Partenheimer - Pexels.com

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  • Déjà 6 ans

    Bla Bla Blog fête aujourd'hui ses 6 ans. 

    6 ans de chroniques contre vents et marées, avec des découvertes, des coups de coeur, des surprises et beaucoup de talents. 

    En cette période estivale, Bla Bla Blog prépare déjà ses prochaines chroniques : outre la reprise du hors-série sur David Foenkinos, je vous parlerai du nouveau roman de Céline Garneri (Furtiva Lagrima), de la formidable série Babylon Berlin et de deux découvertes musicales (Big Funk Brass et The HeadShakers). Je vous inviterai aussi à vous replonger dans un album de reprises pop-rock de Gainsbourg, sorti en 2006 et qui reparaît cette année.

    Et bien d'autres surprises en vue...

    Merci pour votre fidélité. 

    Photo : Miguel Á. Padriñán - Pexels.com

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  • "Rock'n'love" : extrait 4

    Après un retour dans les années 1990, Peter Alabama avait disparu de la circulation, la faute à un album considéré par beaucoup comme raté. Cet échec coïncidait avec les décès rapprochés de son père et surtout de sa mère, Peggy Paloma. L’ex-chanteur des Babydolls s’était donc enfui en Californie, officiellement pour se « régénérer », officieusement pour soigner une dépression. Il fit tout de même quelques concerts dans des salles confidentielles, à Los Angeles, mais le public français finit par s’habituer à son absence.

    Arsène K., Rock’n’love, éd. Harlequin, coll. HQN, 2020, 237 p.
    au format numérique
    https://www.harlequin.fr/livre/13167/hqn/rock-n-love

    Voir aussi : "Mon cœur battra toujours au même rythme que le tien"
    "Rock’n’love : extrait 2"

    Photo : Thibault Trillet - Pexels

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  • "Rock'n'love" : inédit 2

    Je vous propose de découvrir un nouveau texte inédit de Rock'n'love. Cette fois il est question d'une dispute qui aura des conséquences non négligeables par la suite.

    Je sentais toutefois que ce n’était la fin que du premier acte.

    Le deuxième survint des années plus tard lorsque Max me mit devant un fait accompli : il avait accepté des responsabilités au sein de Radius, l’entreprise qui l’employait. Son N+1, Guillaume Soros, l’avait à la bonne. Contre une augmentation minime, une prime annuelle de quelques centaines d’euros et un poste de sous-directeur que ses responsables lui promettaient dans un proche avenir, Max allait avoir en charge des responsabilités auprès de la direction. Je n’avais pas été que stupéfaite de l’apprendre le jour où il avait pris ses fonctions. J’étais effarée d’apprendre les fonctions qu’il occupait, pour une rémunération à peine supérieure au poste qu’il occupait précédemment. Je pouvais encore comprendre qu’un junior tombe dans le panneau, mais pas à un homme avec l’expérience de Max. Il se faisait rouler dans la farine en beauté. Son patron, le fondateur de Radius, était trop heureux de se décharger de tâches à quelques années de la retraite, et à moindre frais.

    Notre discussion au sujet de ses nouvelles fonctions de Consultant Expert Senior dégénéra un soir de décembre en dispute homérique. À l’époque, nous approchions des fêtes. Le sapin était décoré et la télévision diffusait La Traviata sur Arte. Max m’avait annoncé avec de la désinvolture qu’il avait accepté des responsabilités dans son entreprise, par amitié pour son supérieur qui lui avait fait gravir les échelons. J’eus le malheur de douter du bien fondé de sa décision. Il prit mal mes critiques et se défendit par l’attaque. Il me reprochait de mettre en doute ses choix professionnels et ses ambitions alors que pendant des années il avait tout mis entre parenthèses pour moi.

    — OK, si tu veux prendre ce risque, vas-y.

    Ce n’était pas un blanc-seing, mais une manière de me laver les mains : vas-y, mon chéri, prends tes responsabilités, mais ne viens pas pleurer si ça tourne au vinaigre. Ce genre de truc. C’est là où je me dis que des millénaires de patriarcat prenaient leur revanche sur notre couple que je trouvais moderne, justement parce que pour une fois c’était moi, la femme et épouse, qui mettait en avant sa carrière. Max argumentait en utilisant des termes qui fleuraient bon la frustration et les non-dits : « sacrifice », « non-choix », « suivisme », « humiliation »…

    — OK.

    Je le toisais avec calme, attendant qu’il vide son sac. Il n’en finissait pas. Il parlait de Nina, avec qui les relations allaient de mal en pis. Il mettait sur le tapis Janus que j’impressionnais (première nouvelle !). Il évoquait sa mère qu’il ne voyait pas suffisamment. Il citait une soirée au cours de laquelle je l’avais contredit avec une assurance qui frisait la correctionnelle.

    — OK.

    Je n’avais pas envie de discuter. Pendant des années, notre couple avait fonctionné correctement.
    Je tentais de clore la conversation par des « OK »conciliants mais il tournait en boucle ses reproches, les reprenant, les étirant, les déclinant, apportant ça et là un détail supplémentaire ou un dialogue. Les larmes me venaient aux yeux, comme si je m’apercevais que je venais de perdre une guerre et que l’ennemi me présentait mon offre de capitulation qu’il ne me restait plus qu’à signer.

    — OK.

    Je me retenais. Moi, l’avocate, j’étais l’accusée dans ma propre maison. Je ne voulais qu’une chose : fuir. Je regardais autour de moi : notre intérieur était si parfait, si ordonné, si bien agencé. Je n’en voulais plus. La soirée avec Jonathan avait eu lieu quelques jours plus tard, et ce n’était pas un hasard..

    Arsène K., Rock’n’love, éd. Harlequin, coll. HQN, 2020, 237 p.
    au format numérique
    https://www.harlequin.fr/livre/13167/hqn/rock-n-love

    Voir aussi : "Mon cœur battra toujours au même rythme que le tien"
    "Rock’n’love : extrait 2"

    Photo : Anastasia Shuraeva - Pexels

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