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Cinéma - Page 2

  • Miséricorde

    Les Cramés de la  Bobine présentent à l'Alticiné de Montargis le film Miséricorde. Il sera visible du 6 au 12 novembre 2024. Soirée débat à l’Alticiné le mardi 12 novembre 2024 à 20H30.

    Jérémie revient à Saint-Martial pour l’enterrement de son ancien patron boulanger. Il s’installe quelques jours chez Martine, sa veuve. Mais entre une disparition mystérieuse, un voisin menaçant et un abbé aux intentions étranges, son court séjour au village prend une tournure inattendue...

    Miséricorde, drame français de Alain Guiraudie
    avec Félix Kysyl, Catherine Frot, Jean-Baptiste Durand, 2024, 103 mn
    https://www.cramesdelabobine.org/spip.php?rubrique1491
    https://filmsdulosange.com/film/misericorde
     
    Voir aussi : "Niki"

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  • Sanglante location

    Que veux dire "petit film d’horreur" ? Voilà une expression mal venue et pour le moins dédaigneuse. Parlons donc simplement de film d’horreur pour évoquer Barbare, arrivé il y a peu sur Netflix et que beaucoup vont certainement découvrir.

    Tess débarque à Détroit pour un rendez-vous d’embauche. Elle a choisi une location AirnB dans un quartier défavorisé de la ville. Las, elle découvre un occupant, Keith, a priori de bonne foi. En attendant de régler la situation, les deux locataires décident de se partager la maison. Mais Tess, méfiante, découvre durant la nuit, que des choses anormales se passent.

    Quelques temps plus tard, à l’autre bout des États-Unis, un acteur bien côté, AJ Gilbride, se trouve aux prises avec une accusation d’agressions sexuelles. Pour payer ses avocats, il décide de vendre la maison de Détroit. Il s’y rend pour régler les dernières affaires. Et lui aussi tombe dans le piège dans cette demeure qu’il connaissait visiblement très mal. 

    Une héroïne damant le pion aux deux acteurs du film

    Une maison inquiétante (hantée?), une jeune femme terrorisée, un inconnu inquiétant (Bill Skarsgård, le clown du dernier Ça) et des monstres que l’on découvre au bout d’une heure après une lente et classique montée en tension. A priori, rien de remarquable dans ce Barbare, au titre aussi choc que la première mort brutale dans les tréfonds de la location AirnB – de quoi vous faire réfléchir avant d’organiser vos prochaines vacances.

    La grande particularité de ce film est de surfer sur la vague #MeToo. Oui, Tess obéit aux canons de l’héroïne en danger – et ses cordes vocales sont mises à contribution. Mais, justement, il s’agit d’une héroïne damant le pion aux deux acteurs du film. Le second volet du film, avec l’insupportable AJ Gilbride, appuie le message féministe, d’autant plus lorsque le spectateur découvre les secrets de la maison. Au passage, on aura fait un flash-back dans le Détroit des années Reagan à travers sans doute la meilleure séquence du film.

    Film d’horreur certes, diablement efficace et ne dédaignant pas les scènes gores et franchement peu ragoûtantes, Barbare parvient en plus à instiller quelques messages sur l’Amérique d’aujourd’hui.   
    À découvrir.

    Barbare, film d’horreur de Zach Cregger,
    avec Georgina Campbell, Bill Skarsgård et Justin Long, 2022, 102 mn, Netflix

    https://www.netflix.com/search?q=barbare&jbv=81622499

    Voir aussi : "No escape from Reality"

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  • Erika Lust : "Un porno éthique et féministe est possible"

    Voilà une singulière et inédite rencontre que propose Bla Bla Blog. Il s’agit de celle avec Erika Lust, réalisatrice, productrice (ERIKALUST), photographe et auteure. Sa spécialité ? Le porno, mais un porno où le féminisme serait au cœur. Cette artiste et intellectuelle, aussi engagée que provocatrice, a bien voulu répondre à nos questions.  

    Bla Bla Blog – Bonjour, Erika. Vous portez plusieurs casquettes – réalisatrice, photographe, productrice, écrivaine, essayiste, féministe engagée, spécialiste du porno. Vous-même, comment vous définiriez-vous ? 

    Erika Lust – Bonjour Bla Bla Blog. Oui, je pense que j'ai plusieurs casquettes, mais avant tout, je dirais que je suis une réalisatrice de films, car c'est ainsi que j'ai commencé ma carrière. Tout a commencé avec un film que j'ai réalisé en tant qu'étudiante en master d'études de genre il y a plus de 20 ans, The Good Girl. J'ai essayé de partir du cliché du film porno avec le livreur de pizza, mais en axant toute l'intrigue sur le point de vue féminin et le désir féminin. Je dirais que j'étais déjà une féministe convaincue à l'époque, mais ce film et son succès m'ont servi de tremplin pour produire et écrire d'autres films, et même pour m'essayer à la photographie. 

    BBB – Vous avez beaucoup écrit et filmé autour de la pornographie, et en particulier de la pornographie féminine. Ce concept peut surprendre. Comment le définiriez-vous ? Et surtout, qu’est-ce qui différencie le porno masculin du porno féminin ? 

    EL – Je pense que le point important dans mon école de pensée est de se demander comment un porno éthique et féministe est possible, plutôt que de faire strictement la différence entre le porno "masculin" et le porno "féminin". Une chose qui m'a aidée dans mon travail, c'est de croire vraiment que le porno peut être féministe. Chez ERIKALUST, nous avons prouvé qu'il pouvait l'être depuis 20 ans maintenant. Nous sommes habitué.es à ce que le porno gratuit en ligne soit rempli de jeux de pouvoir fatigants qui ne mettent en avant que des organes génitaux - féminins - et des parties du corps, mais pas le plaisir des femmes. Le porno réalisé avec des valeurs féministes vise essentiellement à montrer une représentation authentique de la sexualité humaine. Le "porno féministe" vise à montrer des adultes consentants qui parlent avec respect de leurs désirs et de leur sexualité dans le cadre d'une relation sexuelle égalitaire, où le consentement mutuel et affirmatif est clairement montré comme une priorité au lieu de normaliser les simulations de coercition ou d'abus. 

    BBB – Le féminisme semble, chez vous, indissociable de la représentation du plaisir féminin. C’est un concept relativement nouveau, il me semble. Est-ce à dire que le porno en est encore à ses balbutiements ?  

    EL – Je ne pense pas que le porno en soit à ses débuts. En revanche, je pense que lier porno et féminisme est un phénomène plus récent, que l’on doit au féminisme pro-sexe, dont je me revendique. Longtemps, on avait cette idée que féminisme signifie anti porno, et anti travail du sexe au sens large. Ce n’est pas ma conviction. Pour moi, se contenter de rejeter un contenu qui existe déjà (le porno masculin mainstream) sans y apporter un regard féminin, c’est nier le désir sexuel des femmes. Elles aussi aiment parfois regarder du sexe, et aimeraient aussi voir leurs propres désirs représentés à l’écran. C’est ce que j’aimerais pouvoir leur offrir, à elles et aux hommes qui ont tout à gagner à se représenter la sexualité autrement.

    BBB – Vous avez écrit ceci : "Pour de nombreuses personnes, qu'elles en soient conscientes ou non, le porno est leur principale source d'éducation sexuelle". Ce constat éloquent ne vous rend-il pas triste ?

    EL – C'est un constat triste mais réel. En l'absence d'une éducation sexuelle adéquate et actualisée, le porno est devenu la principale source d'éducation de nos enfants, que cela nous plaise ou non. Nous ne pouvons pas empêcher les enfants de trouver ces sites, alors au lieu d’ignorer ce fait, éduquons-les. Si nous parlons franchement du porno avec eux, cela devient immédiatement moins honteux et ouvre le dialogue, ce qui permet un apprentissage sain et actif.

    "Le porno a sa place dans le cinéma d'aujourd'hui"

    BBB – Mal-aimé et déconsidéré en raison de ses représentations crues du sexe, qu’est-ce que le porno peut-il toutefois apporter dans le domaine de la culture comme dans la société ?

    EL – Je pense que le porno a sa place dans le cinéma d'aujourd'hui. En fait, la plupart des gens ont normalisé la présence de scènes de sexe, même les plus crues, dans le cinéma grand public. À condition que les films aient une qualité cinématographique et un regard à la fois bienveillant et inclusif, je pense que le contenu pornographique peut faire travailler l'imagination, susciter des fantasmes et alimenter le désir chez les adultes consentants qui le regardent. Dans le cas du porno féministe et inclusif, il peut apporter une meilleure représentation des sexualités dans leur spectre large, et aider à la fois les femmes à se réapproprier leurs propres désirs, et les hommes à mieux comprendre et réaliser quels sont ces désirs spécifiques, parfois distincts des leurs. 

    BBB – Depuis le début du mouvement MeeToo, voyez-vous des changements importants dans le milieu porno et dans la représentation du sexe au cinéma ? 

    EL – Bien sûr ! Ce mouvement s'est produit en même temps dans l'industrie du cinéma grand public et du cinéma pour adultes. Le mouvement MeToo a eu un impact énorme sur notre industrie, et ceux qui ont violé le consentement, tout comme à Hollywood, ont été écartés et ont dû remettre en question leur place au sein de l'industrie. Je pense que MeToo a eu un effet positif considérable en inspirant les gens, en particulier les femmes du monde entier, à remettre en question les dynamiques du pouvoir patriarcal et à élever la voix pour dénoncer les abus sur leur lieu de travail, que ce soit sur les plateaux de tournage d'Hollywood ou dans n'importe quel autre bureau de n'importe quel autre secteur d'activité. Il y a eu une poussée puissante pour se soutenir mutuellement et cesser de normaliser l'abus de pouvoir, principalement par les hommes sur les femmes, qui concerne malheureusement tant de personnes dans les différentes couches de la société dans laquelle nous vivons, et pour créer une prise de conscience et une responsabilisation à cet égard.

    BBB – Parlons séduction et vie amoureuse. Depuis MeeToo, est-ce que la drague est devenue, selon vous, has been ? 

    EL – Je ne le pense pas, et heureusement ! Je dirais que les codes de la drague ont évolué vers un mieux : vers plus de consentement et de respect mutuel. C'est ce que j'essaie de montrer dans mes films. Malheureusement, force est de constater que dans de nombreux secteurs, et sur de nombreux tournages, il y a encore beaucoup de machisme dans la manière dont la séduction est représentée. Et pourtant, demander la permission, respecter, offrir sans insister : c'est tellement plus sexy que de forcer ! Sur ma plateforme XConfessions, où je crée du porno à partir des fantasmes et des demandes de mes consommateur⸱ices, beaucoup d'entre elles et eux m'ont indiqué qu'ils trouvaient très excitant que les acteurs aient des échanges consensuels, qu'ils demandent le consentement de leur partenaire ou qu'ils décrivent ce qu'ils veulent faire à l'autre avant de le faire, pour laisser la place au « non ». D'ailleurs, chez ERIKALUST, nous mettons toujours à disposition des coordinateurs d'intimité, qui sont chargés de veiller à ce que le consentement et le respect mutuel soient respectés tout au long des scènes tournées par les performeurs, avant, pendant et après chaque tournage. 

    BBB – Pour conclure, la pornographie peut-elle être engagée, pour ne pas dire intello ?

    EL – Oui, bien sûr, c'est politique. La pornographie est politique, même si elle ne veut pas l'être, même si elle n'a peut-être pas l'intention de l'être. Mais elle l'est, parce que la pornographie contient des messages sur la façon dont nous nous comportons. Et parce que la pornographie est politique, nous pouvons l'utiliser comme un outil pour raconter d'autres récits. Nous pouvons l'utiliser pour que les femmes puissent s'émanciper en voyant d'autres femmes prendre du plaisir. Sans une représentation inclusive du sexe, les femmes risquent de découvrir leur sexualité sous une approche violente et dominatrice, tandis que les hommes font l'expérience d'une sexualité marquée par la pression de la performance. Ce n'est qu'en redonnant au porno son caractère éminemment politique et son potentiel transformateur pour la société que nous pourrons lui rendre ses lettres de noblesse, en montrant à l'écran des sexualités libres, multiples, belles, féminines, respectueuses, des corps réalistes et des individus de tous âges, dans le respect permanent de chacun. Je suis convaincue que tout le monde gagne à regarder du porno éthique !

    BBB – Merci, Erika.

    EL – Merci, Bla Bla Blog !

    https://erikalust.com

    Voir aussi : "Union TV : un nouveau média pour une nouvelle révolution sexuelle"
    "Adrineh Simonian comme à la maison"

    Photo : © Clara Ruiz

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  • Niki

    Les Cramés de la Bobine présentent à l'Alticiné de Montargis le film Niki. Il sera visible du 30 octobre au 5 novembre 2024. Soirée débat à l’Alticiné le mardi 5 novembre 2024 à 20H30.

    Paris 1952, Niki s’est installée en France avec son mari et sa fille loin d’une Amérique et d’une famille étouffantes. Mais malgré la distance, Niki se voit régulièrement ébranlée par des réminiscences de son enfance qui envahissent ses pensées. Depuis l’enfer qu’elle va découvrir, Niki trouvera dans l’art une arme pour se libérer.

    Niki, biopic français de Céline Sallette
    avec Charlotte Le Bon, John Robinson (IV) et Damien Bonnard, 2024, 98 mn
    https://www.cramesdelabobine.org/spip.php?rubrique1490 
    https://www.wildbunchdistribution.com 
     
    Voir aussi : "All we imagine as light"

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  • No escape from Reality 

    Il est probable que ce film vous ait échappé. Sorti trop discrètement, Reality de Tina Satter, avec Sydney Sweeney dans le rôle titre, mérite d’être découvert. Long-métrage atypique d’un peu moins d’une heure et demie – une rareté dans le paysage ciné et télé, avec des films parfois interminables et dont la longueur n’est pas synonyme de pertinence.

    Reality compte l’histoire vraie de Reality Winner, linguiste hyperdouée que la Défense américaine a recruté après son service dans l’US Air Force pour ses connaissances du pachtoune, du dari et du farsi. Une fonctionnaire au-dessus de tout soupçon, aux faits d’armes incontestables, mais qui intéresse le FBI. Le 3 juin 2017, quelques mois après l’arrivée au pouvoir de Donald Trump, une équipe d’agents fédéraux viennent la cueillir chez elle afin d’éclaircir des zones d’ombre. La conversation commence sur un ton badin.

    Pourquoi regarder ce film ? Il y a d’abord l’aspect historique. Reality Winner n’est certes pas la lanceuse d’alerte la plus connue. Discrète, encore en prison à l’heure de la publication de cette chronique (elle devrait être libérée en novembre 2024), elle n’a pas suscité la même fièvre que celles entourant les Edward Snowden, Julian Assange ou Chelsea Manning.   

    Un étonnant huis-clos presque intimiste

    L’Affaire Reality est pourtant essentielle sur l’ingérence russe lors de la Présidentielle américaine de 2016 qui a vu la défaire d’Hilary Clinton et la victoire du populiste américain.

    L’autre qualité de Reality, bien plus essentielle, est son traitement cinématographique. La réalisatrice Tina Satter a tourné le film dans la propre maison qu’occupait reality Winner au moment des faits. Sydney Sweeney (que l’on a vue dans la série Euphoria et dans  Once Upon a Time… in Hollywood), endosse avec un talent indéniable le rôle de cette jeune fonctionnaire surdouée, hypersensible et amoureuse des animaux. Après un échange badin avec deux inspecteurs du FBI, les défenses de Reality Winter commencent à se fissurer et dévoilent une jeune femme paumée, aux comportements entre l’inconséquence, la maladresse et le réel engagement militant.

    Le dernier coup de force de ce film formidable est le choix de faire jouer par les acteurs et actrice de ce film la transcription exacte de l’interrogatoire – sans rien cacher sur les informations censurées par les services officiels américains.

    En résumé, voilà un "petit film" qui revisite avec talent et originalité l’espionnage grâce à un étonnant huis-clos presque intimiste. Ajoutez à cela l'interprétation incroyable de Sydney Sweeney. Voilà qui devrait vous convaincre de découvrir ce petit bijou venu des USA.

    Reality, drame américain de Tina Satter,
    avec Sydney Sweeney, Josh Hamilton et Marchánt Davis, 2023, 82 mn, DVD et Blu-ray

    https://store.potemkine.fr/dvd/3512394005815-reality-tina-satter

    Voir aussi : "Pleure, ô pays bien-aimé"

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  • All we imagine as light

    Les Cramés de la  Bobine présentent à l'Alticiné de Montargis le film All we imagine as light. Il sera visible du 23 au 29 octobre 2024. Soirée débat à l’Alticiné le mardi 22 octobre 2024 à 20H.

    Sans nouvelles de son mari depuis des années, Prabha, infirmière à Mumbai, s’interdit toute vie sentimentale. De son côté, Anu, sa jeune colocataire, fréquente en cachette un jeune homme qu’elle n’a pas le droit d’aimer. Lors d’un séjour dans un village côtier, ces deux femmes empêchées dans leurs désirs entrevoient enfin la promesse d’une liberté nouvelle.

    Grand prix au festival de Cannes 2024.

    All we imagine as light, drame indien de Payal Kapadia
    avec Kani Kusruti, Divya Prabha, Chhaya Kadamhttps, 2024, 104 mn
    https://www.cramesdelabobine.org/spip.php?rubrique1489
    https://www.condor-films.fr/film/all-we-imagine-as-light

    Voir aussi : "Les Graines du figuier sauvage"

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  • Les Graines du figuier sauvage

    Les Cramés de la  Bobine présentent à l'Alticiné de Montargis le film Les Graines du figuier sauvage. Il sera visible du 16 au 22 octobre 2024. Soirée débat à l’Alticiné le mardi 22 octobre 2024 à 20h30.

    Iman vient d’être promu juge d’instruction au tribunal révolutionnaire de Téhéran quand un immense mouvement de protestations populaires commence à secouer le pays. Dépassé par l’ampleur des évènements, il se confronte à l’absurdité d’un système et à ses injustices mais décide de s’y conformer. A la maison, ses deux filles, Rezvan et Sana, étudiantes, soutiennent le mouvement avec virulence, tandis que sa femme, Najmeh, tente de ménager les deux camps. La paranoïa envahit Iman lorsque son arme de service disparait mystérieusement...

    Prix spécial du Jury au festival de Cannes 2024.

    Les Graines du figuier sauvage, drame iranien de Mohammad Rasoulof 
    avec Misagh Zare, Soheila Golestani, Mahsa Rostami, 2024, 166 mn
    Titre original : The Seed of the Sacred Fig
    https://www.cramesdelabobine.org/spip.php?rubrique1488
    http://distrib.pyramidefilms.com/pyramide-distribution-prochainement/les-graines-du-figuier-sauvage.html

    Voir aussi : "Dreaming Walls"
    "Le Léopard des neiges"

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  • Week-end du cinéma italien à Montargis

    Les samedi 12 et dimanche 13 octobre 2024, l’association montargoise des Cramés de la Bobine proposera un Week-end du cinéma italien à l’Alticiné de Montargis. Un week-end entier autour de nos amis transalpins. Au menu, des conférences, des débats et surtout beaucoup de films, italiens, bien entendu. Jean-Claude Mirabella, universitaire spécialiste du cinéma italien, accompagnera et éclairera le public.

    Le samedi,  ce festival débutera à 14H avec Rouge comme le ciel, un drame italien de de Cristiano Bortone autour de la passion du cinéma à travers le regard d’un jeune garçon aveugle. Suivra, à 17H, Primadonna, un drame social autour d’une jeune femme sicilienne dans les années 60, devant se battre contre des coutumes patriarcales. Dans la soirée de samedi, sera diffusé Parthénope de Paolo Sorrentino, avec Celeste Dalla dans le rôle titre. La vie de Parthénope de sa naissance dans les années 1950 à nos jours. Une épopée féminine dépourvue d’héroïsme mais éprise de liberté, de Naples, et d’amour.

    Le dimanche 13 octobre commencera justement avec une conférence sur Paolo Sorrentino, suivie à 14H30 du long-métrage Gloria ! de Margherita Vicario, avec Galatea Bellugi, Carlotta Gamba et Veronica Lucchesi. Ce film d’époque nous plonge dans le Venise du XVIIIe siècle. Teresa, Teresa, jeune domestique silencieuse et solitaire, fait alors une découverte exceptionnelle : un pianoforte. La Bella Estate, à 17H30, est un drame se situant en 1938, avec une jeune femme, Gina, quittant son village pour trouver un travail en ville. Elle rencontre une fascinante modèle pour artiste. Le Week-end italien se terminera à 20H30 avec Une femme pour Gianni de de Kartik Singh. Le pitch est des plus rafraîchissant : à la fin de sa vie, Rita, une retraitée italienne, s’inquiète pour son fils célibataire Gianni et recrute Daniela pour l’aider à trouver l’amour, un défi qui mobilisera toute leur petite ville.  

    Rendez-vous donc à Montargis pour ce passionnant Week-end du cinéma italien.
       
    Week-end du cinéma italien, Montargis
    Les Cramés de la Bobine 
    Samedi 12 et dimanche 13 octobre 2024
    https://www.cramesdelabobine.org/spip.php?rubrique1467

    Voir aussi : "Dreaming Walls"
    "Le Léopard des neiges"

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