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Les Cramés de la Bobine présentent à l'Alticiné de Montargis le film Le Grand Chariot. Il sera visible du 18 au 23 janvier 2024. Soirée débat le mardi 23 janvier à 20h30.
Le Grand Chariot est une constellation d’étoiles. C’est aussi un théâtre de marionnettes. C’est l’histoire d’une famille de marionnettistes, une fratrie, Louis et ses deux sœurs, Martha et Lena, leur père qui dirige la troupe et la grand-mère qui a fabriqué les poupées. Ensemble, ils forment une compagnie et donnent des spectacles de marionnettes. Un jour, lors d’une représentation, le père meurt d’une attaque, laissant ses enfants seuls.
Le Grand Chariot, drame français de Philippe Garrel avec Louis Garrel, Damien Mongin et Esther Garrel, Lena Garrel, Francine Bergé, Aurélien Recoing, Mathilde Weil, Asma Messaoudene, 2023, 95 mn Scénario de Jean-Claude Carrière et Caroline Deruas https://www.cramesdelabobine.org/spip.php?rubrique1406
Svetalana Trébulle avait déjà fait parler d’elle avec La Louve, sorti en 2019. La revoilà avec un nouveau court, L’Obscurité, deux films qui seront projetés le 12 janvier à 19h00 à la Maison des Auteurs, à Paris (7 rue Ballu, Paris 9e).
L’Obscurité, c’est celle d’Alexandre, un jeune homme qui voit sa vie s'assombrir au fur et à mesure que sa vue décline. Hanté par des cauchemars et des crises d'angoisse, il cherche désespérément un remède à sa cécité. Mais la médecine traditionnelle ne lui offre aucune solution. Il entreprend une quête qui le mène dans une forêt lointaine. Sa mère, qui cache des secrets sur son enfance, accepte à contrecœur de l'accompagner dans ce voyage initiatique. Alexandre espère y trouver des réponses à ses questions et à ses peurs, mais il risque aussi de découvrir des vérités troublantes.
Le fantastique, le conte, les paysages sauvages et oniriques
Le fantastique, le conte, les paysages sauvages et oniriques. On retrouve la patte de Svetlana Trébulle, son regard pointant en direction de l’enfance mais aussi du conte. Avec L’Obscurité, le modernisme (la scène dans la voiture) percute de plein fouet le monde du chamanisme, au service d’une quête qui n’est pas juste la recherche d’une guérison des yeux par une sorcière. C’est aussi le voyage vers une enfance. Svetlana Trébulle en a fait un film à la forte dimension personnelle : "Ce film est né de mon expérience personnelle, celle d'une immigrée russe qui a quitté son pays à 22 ans pour venir en France. J'ai dû me construire une nouvelle vie, loin de mes racines, de ma culture, de ma famille".
C’est à découvrir à la Maison des Auteurs, le vendredi 12 janvier à 19 heures.
Les Cramés de la Bobine présentent à l'Alticiné de Montargis le film Les Filles vont bien. Il sera visible du 11 au 16 janvier 2024. Soirée débat le mardi 16 janvier à 20h30.
C’est l’été. Un groupe de jeunes femmes se réunit dans une maison à la campagne pour répéter une pièce de théâtre. À l’abri de la chaleur écrasante, elles partagent leurs savoirs sur l’amitié, le jeu, l’amour, l’abandon et la mort, avec le secret espoir de devenir meilleures.
Les Cramés de la Bobine présentent à l'Alticiné de Montargis le film La Vénus d’argent. Soirée débat le mardi 9 janvier à 20h30.
Jeanne a 24 ans. Elle vit dans une caserne en banlieue avec son père gendarme, son petit frère et sa petite sœur. Elle a fait le pari de réussir sa vie dans le monde de la finance. Pas pour la gloire ou le luxe, mais parce que c’est le moyen qu’elle a trouvé pour gagner sa liberté.
La Vénus d’argent, drame français de Héléna Klotz avec Claire Pommet (Pomme), Niels Schneider, Sofiane Zermani, Anna Mouglalis, Grégoire Colin et avec la participation de Mathieu Amalric https://www.cramesdelabobine.org/spip.php?rubrique1404
Les Cramés de la Bobine présentent à l'Alticiné de Montargis le film Lost Country. Il sera visible du 21 au 26 décembre 2023. Soirée débat le mardi 19 décembre à 20h30.
Serbie, 1996, dans le feu des manifestations étudiantes contre le régime de Milošević. Déchiré entre ses convictions et l’amour qu’il porte à sa mère, porte-parole du gouvernement, Stefan, 15 ans, mène sa propre révolution.
Les Cramés de la Bobine présentent à l'Alticiné de Montargis le film Invasion Los Angeles. Il sera visible du 14 au 19 décembre 2023. Soirée débat ce dimanche 17 décembre à 20h30.
Un ouvrier au chômage découvre un groupe discret qui fabrique des lunettes noires. Intrigué, il en essaie une paire et découvre un monde effrayant : de nombreux humains sont en réalité des extraterrestres aux visages hideux et écorchés ; les panneaux publicitaires ordonnent la soumission dans des termes dignes de Big Brother. Avec un autre ouvrier, il affronte les envahisseurs. Mais quel jeu joue Holly, la séduisante responsable des programmes du canal 54 ?
Invasion Los Angeles, SF américaine de John Carpenter avec Keith David, Roddy Piper, Meg Foster, 1989, 93 mn D’après la nouvelle Eight O’Clock in the Morning de Ray Nelson https://www.cramesdelabobine.org/spip.php?rubrique1376
Les Cramés de la Bobine présentent à l'Alticiné de Montargis le film The Old Oak. Il sera visible du 14 au 19 décembre 2023. Soirée débat le mardi 19 décembre à 20h30.
TJ Ballantyne est le propriétaire du "Old Oak", un pub situé dans une petite bourgade du nord de l’Angleterre. Il y sert quotidiennement les mêmes habitués désœuvrés pour qui l’endroit est devenu le dernier lieu où se retrouver. L’arrivée de réfugiés syriens va créer des tensions dans le village. TJ va cependant se lier d’amitié avec Yara, une jeune migrante passionnée par la photographie. Ensemble, ils vont tenter de redonner vie à la communauté locale en développant une cantine pour les plus démunis, quelles que soient leurs origines.
Pas de doute. À la vue de The Whale, le dernier Darren Aronofsky, l’Oscar du meilleur interprète ne pouvait revenir qu’à Brendan Fraser, incroyable dans sa performance de Charlie, professeur obèse souffrant du syndrome d'hyperphagie incontrôlée et professant des cours à ses étudiants uniquement en ligne – mais sans caméra, par honte et pour ne pas les effrayer.
Charlie ne sors jamais de son appartement du fait de ses plus de 250 kg. Seul depuis la mort de son petit ami, il noie son désespoir dans la littérature, qu’il enseigne avec passion et bienveillance à ses élèves. Sa seule compagnie est celle de Liz, son amie et infirmière qui essaie de lui sortir la tête hors de l’eau. Il y a également ce jeune prédicateur qui vient sonner à sa porte pour lui apporter la Bonne Parole.
Mais Charlie tente surtout de renouer avec sa fille unique, Ellie qu’il a abandonnée lorsqu’elle était enfant. Mais l’adolescente n’exprime que de la haine pour lui.
La performance de Brendan Fraser risquerait bien de rester dans l’histoire du cinéma
On doit notamment à Darren Aronofsky ce chef-d’œuvre marquant et incroyable qu’a été Requiem for a Dream ou le non moins mémorable Black Swan. Les critiques sur The Whale ont beau avoir été plus mitigées, il n’en reste pas moins que la performance de Brendan Fraser, avec toute sa puissance, risquerait bien de rester dans l’histoire du cinéma. Rien moins que ça.
Pour autant, s’en tenir à ce personnage de professeur et d’intellectuel à l’obésité morbide serait oublier l’histoire poignante d’une famille pulvérisée tentant de reconstruire quelque chose, alors que Charlie n’en a plus pour longtemps à vivre. Les seconds rôles ne sont pas en reste : Hong Chau dans le rôle de l’amie et infirmière et surtout la fille l’écorchée vive Ellie, jouée par Sadie Sink que le grand public connaît grâce à Stranger Things.
The Whale se veut un vrai film indépendant, un huis-clos tendu et bouleversant, avec la figure légendaire – et aussi symbolique – de Moby-Dick, dont la symbolique vient éclairer le propos de The Whale.