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Les Cramés de la Bobine présentent à l'Alticiné de Montargis leur film de la semaine, Sept Hivers à Téhéran. Il sera visible du 6 au 11 juillet 2023. La séance du mardi 11 juillet à 20h30 sera suivie d'un débat.
En 2007 à Téhéran, Reyhaneh Jabbari, 19 ans, poignarde l’homme sur le point de la violer. Elle est accusée de meurtre et condamnée à mort. A partir d’images filmées clandestinement, Sept hivers à Téhéran montre le combat de la famille pour tenter de sauver Reyhaneh, devenue symbole de la lutte pour les droits des femmes en Iran.
Sacré Disney ! Avec son incroyable Prey, la firme aux grandes oreilles n’a pas seulement proposé un inédit et une plongée dans l’Amérique des peuples indiens. Elle proposait la résurrection d’un des personnages emblématiques du cinéma de SF ! Mais lequel ?
Nous sommes en 1719. L’Amérique est encore un vaste territoire indien, pas encore colonisé totalement par les immigrés européens. Un peuple de Comanches vit paisiblement sur ses terres. Parmi cette tribu, Naru, intrépide et farouche, tente de faire valoir ses dispositions à la guerre, au même titre que son frère Taabe.
Les deux vont devoir unir leurs forces lorsqu’ils découvrent qu’un monstre venu du ciel s’en prend aux hommes qu’il croise.
Où est le monstre ?
On ne sait pas ce qui a prit Disney de vouloir ressusciter Predator, personnage de la SF horrifique des années 80 qui n’a jamais vraiment inspiré les créateurs qui se sont penchés sur lui (le piteux Alien vs. Predator pour ne citer que lui). Or, voilà que Disney choisit de relancer la franchise grâce… à une Indienne du XVIIIe siècle. Et pourquoi pas ?
Dans la lignée de Cowboys & Envahisseurs (2011), Dan Trachtenberg fait marier SF et western. Il donne à une adolescente indienne, courageuse et obstinée, le rôle-titre, avec évidemment un message très inclusif. Les scènes d’action sont d’une belle efficacité et réservées à un public averti. De ce point de vue, le cahier des charges de la franchise Predator est respecté.
Prey, pur divertissement, se fait en plus métaphorique, en ce qu’il fait se rencontrer tribus autochtones, alien venu de l’espace et pionniers à peine moins brutaux venus d’un autre monde. Où est le véritable monstre, semble nous glisser Disney à l’oreille ? Bien vu, terrifiant et annonciateur de futurs massacres, barbaries cruautés, bien réels, héls, ceux-là.
Prey, horreur et science-fiction américain de Dan Trachtenberg, avec Amber Midthunder, Dakota Beavers, Dane DiLiegro, Stormee Kipp et Michelle Thrush, 2022, 99 mn, Disney+ https://www.disneyplus.com/fr-fr/movies/prey/5Y0VIrKjUDWm
Les Cramés de la Bobine présentent à l'Alticiné de Montargis leur film de la semaine, Burning Days. Il sera visible du 29 juin au 4 juillet 2023. La séance du mardi 4 juillet à 20h30 sera suivie d'un débat.
Emre, un jeune procureur déterminé et inflexible, vient d’être nommé dans une petite ville reculée de Turquie. À peine arrivé, il se heurte aux notables locaux bien décidés à défendre leurs privilèges par tous les moyens, même les plus extrêmes.
Les Cramés de la Bobine présentent à l'Alticiné de Montargis leur film de la semaine, The Quiet Girl. Il sera visible du 22 au 27 juin 2023. La séance du mardi 27 juin à 20h30 sera suivie d'un débat.
Irlande, 1981, Cáit, une jeune fille effacée et négligée par sa famille, est envoyée vivre auprès de parents éloignés pendant l’été. Mais dans cette maison en apparence sans secret, où elle trouve l’épanouissement et l’affection, Cáit découvre une vérité douloureuse.
The Quiet Girl (An Cailín Ciúin) est l’adaptation en langue irlandaise du récit Foster, écrit par Claire Keegan. Publié pour la première fois dans le New Yorker qui l’a déclaré "Best of the Year", le livre a été édité chez Faber & Faber en 2010. Il a été publié en France, sous le titre Les Trois Lumières chez Sabine Wespieser Editeur.
Le scénariste et réalisateur Colm Bairéad a lu pour la première fois Foster à l'été 2018, et a immédiatement été séduit par l'idée de l'adapter en film. "Il touche à tant de domaines qui me passionnent, de choses qui sont présentes dans mon travail - les liens familiaux complexes, la croissance émotionnelle et psychologique et surtout le deuil et sa capacité à nous façonner".
"D'un point de vue formel, le récit lui-même était convaincant – raconté à la première personne, à travers les yeux d'une jeune fille. C'était totalement immersif, empathique et visuel - tout ce que cette fille voit et ressent à chaque instant. La tension narrative de l'histoire provient entièrement de l'expérience de la fillette, plutôt que d'une trop grande dépendance à l’intrigue. C'était un défi intéressant du point de vue de la création filmique. Mais c'était aussi la "petitesse" de l'histoire à laquelle je croyais. Il y a une citation de Mark Cousins (réalisateur et critique de cinéma anglais) qui dit en substance que l'art nous montre encore et encore que si nous regardons de près et sans oeillères une petite chose, nous pouvons y voir beaucoup d’autres choses."
Les Cramés de la Bobine présentent le 18 juin, à l'Alticiné de Montargis, un des meilleurs films de l’histoire du cinéma, le chef d’œuvre franco-belge de Chantal Akerman, Jeanne Dielman, 23, quai du commerce, 1080 Bruxelles.
Le quotidien d’une mère de famille qui se livre occasionnellement à la prostitution.
Un film, véritable coup de poing et choc cinématographique, à découvrir à Montargis, grâce à l’Alticiné et à l’association d’art et essai, Les Cramés de la Bobine.
La soirée de projection, suivie d’un débat, aura lieu le dimanche 18 juin à 18 heures.
Jeanne Dielman, 23, quai du commerce, 1080 Bruxelles, drame franco-belge de Chantal Akerman avec Delphine Seyrig, Jan Decorte, Henri Storck et Jacques Doniol-Valcroze, 1976, 201 mn https://www.cramesdelabobine.org/spip.php?article4499
Véritable géant du cinéma européen, le Polonais Jerzy Skolimowski était de retour l’an dernier avec Eo, un film multi-primé à Cannes contant les pérégrinations d’un âne nommé Eo.
L’animal est une bête de cirque, vivant en harmonie avec sa jeune maîtresse. Il est cependant saisi par des huissiers comme un vulgaire objet, avant de devenir l’enjeu de manifestants écologiques. De maîtres en maîtres, il croise la route d’éleveurs, de marchands d’animaux, de villageois ou d’un curé en voyage, avec toujours le souvenir de sa première maîtresse.
De la Pologne à l’Italie, Eo devient le témoin du monde impitoyable des humains, avec ces moments de bonheur et de joie, à l’instar d’une partie de football mémorable, qui se finit cependant tragiquement.
Une fable sur le monde moderne
En découvrant Eo, c’est un autre film qui vient immédiatement en tête : Au hasard Balthazar de Robert Bresson. Jerzy Skolimowski assume complètement l’influence de ce chef d’œuvre de 1966. Même héroïsation du plus simple et du plus domestiqué des animaux, même importance laissé au silence, même vision humaniste.
En 2022, ce chant d’amour pour la nature et le règne animal est aussi une fable sur le monde moderne, la violence et la nature en perdition. La pérégrination d’Eo peut se lire aisément comme une allégorie sur la destinée humaine, comme le prouve l’avant-dernière séance avec le jeune prêtre – où Isabelle Huppert fait une apparition remarquée.
Prix du Jury à Cannes en 2022, le dernier film en date de Jerzy Skolimowski marque aussi les esprits par la mise en scène incroyable. Chaque plan est construit avec soin et le cinéaste use avec intelligence d’effets visuels – filtres, montage à l’envers, très gros plans – pour servir son message.
Il faut aussi noter la musique de Paweł Mykietyn, au magnifique néo-classicisme.
La première étape aura lieu à l’Alticiné de Montargis, le 16 juin avec des ateliers proposés à partir de 16H30 : Musique Assisté par Ordinateur (MAO), animation 2D, tournage de films suédés, youtubing et montage vidéo. À 18H30 enregistrement du podcast d'une émission des Coulisses de Bérénice. Toujours le 16 juin, à 20H30, projection du film Le Principal, avec Roschdy Zem et Yolande Moreau, précédée du court-métrage Aliéna.
La deuxième étape, le 25 juin, aura lieu à l’école de musique de Pannes, 10H à 18H. Au menu : Musique Assisté par Ordinateur, animation 2D, tournage de films suédés, youtubing, montage vidéo et enregistrement du podcast Les coulisses de Bérénice. A signaler que pour les tournages suédés sont déjà annoncés la présence de James Bond, Alice au pays des merveilles, Bourvil et Louis de Funès…
Les Cramés de la Bobine présentent à l'Alticiné de Montargis leur film de la semaine, Désordres. Il sera visible du 15 au 20 juin 2023. La séance du mardi 20 juin à 20h30 sera suivie d'un débat.
Désordres a été récompensée à la Berlinale 2022 - Encounters : Meilleur réalisateur au festival Premiers Plans Angers 2023 - Diagonales : Grand Prix et aux Entrevues de Belfort 2022 - Prix d’aide à la distribution Ciné+
Dans une horlogerie suisse où commencent à poindre les bouleversements induits par les avancées technologiques du XIXe siècle, Joséphine, une jeune ouvrière, fabrique le balancier, véritable cœur des mécanismes. Alors que les dirigeants y réorganisent le travail, le temps et les salaires pour rester compétitifs, elle se retrouve mêlée à un mouvement local d’horlogers anarchistes où elle rencontre l’aventurier russe Pierre Kropotkine.
Désordres, drame suisse, allemand, français et russe de Cyril Schäublin avec Clara Gostynski, Alexei Evstratov, Monika Stalder, 2023, 93 mn Coscénatiste : Cédric Anger Séances le jeudi à 18H, le dimanche à 18H, le lundi à 14H et le mardi à 20H30 avec débat https://www.cramesdelabobine.org/spip.php?rubrique1339