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Charlène Desfougeres est une jeune illustratrice française installée à Paris.
Les illustrations douces et un peu folles de Charlène Desfougeres mettent en scène des personnages loufoques, dans des mises en scène atypiques. La jeune Parisienne crée des images que l’on a envie de retrouver chez soi pour se transporter chaque jour dans des univers beaux et intrigants.
En ce week-end d'élection de Donald Trump, quelle meilleure illustration que celle faite pour Les Nanas d'Paname ? Des icônes détournées de l'Amérique et un appel au girl power par une fille qui n'a pas froid aux yeux.
Peut-être serait-il bon de définir ce qu’est d’abord l’ouvrage de Nicolas Le Bault, La Fille-Miroir (éd. Réseau Tu dois) : un très bel objet d’art, le genre de livres gardé amoureusement dans sa bibliothèque et dont ont ne se séparerait pour rien au monde.
Dans un format traditionnel, avec couverture cartonnée toilée et impression sur papier épais (mais sans numérotation de pages), Nicolas Le Bault a produit un roman graphique d’une belle audace, publié par une maison d’édition parisienne, Réseau Tu Dois, spécialisée dans "la fabrication du livre d’artiste du XXIe siècle".
Sur environ 120 pages, l’écrivain et graphiste a construit un petit bijou artisanal : texte reproduit patiemment à la main d’une écriture cursive enfantines, aquarelles naïves, feuilles de classeurs scolaires insérées telles des pièces à conviction, reproductions de clichés photographiques, de pages de magazines, de coupures de presse ou de publicités kitsch.
La Fille-Miroir est littérairement à la croisée des chemins entre le conte pour adultes, le journal intime et le roman graphique. Le lecteur pourra être déstabilisé par un texte débordant d’imagination et s’enfonçant loin dans les labyrinthiques questions de l’identité, du genre, du fantasme et de la recherche amoureuse.
Hygiène Rose est un garçon que Pierre, dont il est épris, invite à un rendez-vous "dans la clairière aux secrets." Cette idylle se pare de tous les mystères et des jeux les plus étranges où le crime et la perversion ne sont jamais loin. Hygiène Rose est à la fois témoin et victime de scènes dignes de faits divers : "Avait-elle vu des horreur dans le bois creux ?" Les personnages charrient leurs lots de secrets, d’ambiguïtés (y compris sexuelle) et d’équivoques.
Le lecteur – comme le personnage principal – balance entre le rêve et la réalité ("Cela me semblait tellement… vrai…"). Il y a aussi du David Cronenberg dans cette manière qu’a Nicolas Le Bault de s’intéresser aux corps, de les malmener et d’en faire des artefacts inquiétants, tel le visage transfiguré de Léna dévoilant "sa nature perverse" : "Le visage de chairs, de pollutions et d’organes me disait tout ce qu’elle était, tout ce qu’elle nous cachait, et tout ce qu’elle étouffait en elle. Ou bien n’était-ce que le miroir de mon désordre, de ce que je m’éprouvais que trop moi-même… ?"
C’est sans doute cela aussi, cette "fille-miroir" : un voyage dans le mystère du genre et des règles sociales et morales enfreintes, les transgressions pouvant s’avérer fatales. Hygiène-Rose est au fil du conte une victime expiatoire, tourmentée tour à tout par Pierre (surnommé aussi "Pierre le Chien-Loup"), Léna ou l’inquiétant Léopold : "Hygiène était un être doux, sensible, et quelque peu erratique, d’une nature passive et gaie qui excitait à la cruauté. Il semblait souvent se perdre dans ses pensées ou se noyer dans ses émotions, et le mystère de ses sensations avait la profondeur d’un océan ou l’obscurité de la nuit. Insaisissable, il paraissait flotter, lui qui aimait tant le contact de l’eau sur sa peau, sombrer, s’immerger, mais dans quoi ?"
Dans La Fille-Miroir, les lieux les plus paisibles et les plus anodins deviennent des endroits inquiétants où peuvent sévir des maniaques et des tueurs en série : "Et c’est ainsi qu’Hygiène Rose, n’écoutant que ses passions, s’enfuyait vers son destin sous l’affreux rire des dieux. La bête immonde ricane dans ses entrailles et lui grignote le cerveau, mais les rumeurs de la ville qui l’appellent au loin derrière la brume, ne sont-elles pas chargées d’espoir ?"
Telle une Alice traversant le miroir, Hygiène Rose serait une lointaine héritière du célèbre personnage de Lewis Caroll, une créature nourrie par les influences d’Alfred Jarry, du surréalisme, de la culture punk, de l’androgyne Ziggy Stardust, de William Burroughs, de Serge Gainsbourg et des univers à la fois inquiétants et somptueux de Cronenberg et de David Lynch.
Aussi beau, onirique et inquiétant que le titre de Nike Cave et Kylie Minogue, Where The Wild Roses Grow, La Fille-Miroir est une des surprises artistique et littéraire les plus étonnantes de cette fin d’année. On y entre curieux et séduit et on en sort sonné et remué, preuve que ce livre OVNI a pleinement rempli son rôle.
La talentueuse graphiste et animatrice refait parler d'elle grâce au groupe Dear Eyes et leur tout nouveau titre "All The Problems" (tiré de l'album Super Times Wow).
Superfeat est à la réalisation de ce clip poétique, minimaliste et hypnotique. Il est à découvrir ici.
Les fins d'année sont propices aux bilans de tout genre. À mon tour, je voulais conclure cette année 2015 par un point sur une année pleine pour ce blog. 125 articles ont été publiés cette année : livres, cinéma, télévision, musique et philosophie ont été les principaux thèmes abordés. Plusieurs posts sont sortis du lot, de par les réactions qu'ils ont suscitées (messages, commentaires, likes sur Facebook ou retweets). Voici le top 10 de ces articles.
Cette série d'articles retrace l'aventure chinoise d'une modeste sous-préfecture du Loiret, Montargis, devenue, grâce aux hasards de l'Histoire, et à quelques jeunes hommes ambitieux et enthousiastes (dont Zou Enlai et surtout Deng Xiaoping) , la ville qui a vu naître la Chine communiste au début des années 1920. Une histoire étonnante et passionnante.
Extrait : "Pourquoi Montargis est-elle la plus chinoise des villes françaises, au point d'être reconnue jusqu'à Pékin ? Un visiteur qui débarque dans cette modeste sous-préfecture du Loiret pourrait être étonné par des plaques touristiques en français et en mandarin, disséminés dans différents endroits de la ville, balisant un parcours touristique consacré à ce pays lointain..." (la suite ici)
Je publiais en début d'année une série de 10 articles consacrés au réalisateur américain Stanley Kubrick. Outre une biographie de l'auteur, plusieurs posts étaient consacrés à quelques-uns de ses plus grands films (2001 L'Odyssée de l'Espace, Shining,Eyes Wide Shut, Barry Lyndon) ainsi qu'à un focus sur Kubrick et la musique.
Extrait : "Stanley Kubrick naît le 26 juillet 1928 à New-York dans une famille de la petite bourgeoisie du Bronx. Élève moyen timide mais néanmoins d’une très grande curiosité, il se destine très jeune à la photographie, domaine où il exerce son premier métier à 17 ans dans la revue Look, luxueux magazine concurrent de Life. Cette première expérience sera décisive dans sa future carrière de cinéaste. Dès sa toute première création, un reportage photographique sur le boxeur Walter Cartier (Le Boxeur professionnel, 18 janvier 1949), le jeune Stanley Kubrick démontre déjà un grand sens du cadrage et de la lumière..." (la suite ici)
Cléo publie ses textes – poésie, haïkus, calligrammes ou aphorismes – sur Twitter (pour l'instant ?). L'article que je lui ai consacré a reçu un joli écho sur le réseau social où elle publie principalement. Une auteure à découvrir de toute urgence.
Extrait : "C'est par hasard que j'ai découvert La PoésieDeCléo, sur son compte Twitter @nothingbut66. L'artiste est également active sur Instagram. Il est de notoriété que l'Internet, et en particulier les réseaux sociaux, sont un vivier intarissable d'expressions artistiques. Le compte de Cléo (impossible de nommer autrement cet artiste bien mystérieuse qui a pris pour pseudonyme le nom d'une des neuf Muses) offre le meilleur d'un genre dénigré par le milieu éditorial traditionnel : la poésie.
Au fil des jours, voire des heures, et ce depuis 2011, l'auteure publie textes courts ("J'ai mis du rouge à lèvres Du noir à mes genoux Et puis des bottes Pour sauter dans les flaques"), haïkus, calligrammes ou aphorismes ("Je Tu Elle Les conjugaisons sont mortelles")..." (la suite ici)
Quelques jours après les attentats de novembre à Paris, ce focus sur la bande originale du film Timbuktu était une manière de traiter d'un événement capital de notre actualité.
Extrait : "Le cinéma français consacrait cette année le film Timbuktu d'Abderrahmane Sissako, bouleversant tableau d'un village malien écrasé par l'Islam radical. Pour traiter du djihadisme international avec une telle puissance et une telle justesse, il fallait une musique à la hauteur..."
Je consacrais, le 19 décembre dernier, un article au sujet de l'enquête qu'a menée Bernard Hasquenoph, journaliste et bloggeur, sur le photographe, milliardaire, gourou et escroc Aahe. Un reportage exemplaire qui est aussi un coup de gueule contre des institutions culturelles imbues d'elles-mêmes et se croyant intouchables.
Extrait : "Le crime pourrait-il réellement être considéré comme un des beaux-arts, pour reprendre le roman de Thomas de Quincey ? Il semblerait en tout cas qu'il ait sévi impunément dans les plus grands sites culturels du monde, au su et au vu de beaucoup de spécialistes. C'est le journaliste Bernard Hasquenoph, journaliste et bloggeur pour Le Louvre Pour Tous, qui a mis fin à une escroquerie artistique qui aurait pu rendre chèvre encore quelques années le microcosme feutré des musées..." (la suite ici)
Un coup de projecteur mérité sur l'illustratrice et animatrice Superfeat. Un style inimitable, de l'humour (noir), un univers poétique et surréaliste. À découvrir absolument !
Extrait : "Quelque part, entre Pierre de la Police et Topor, vit SuperFeat, une jeune illustratrice, graphiste et animatrice qui se serait nourrie de films de David Lynch, de poèmes dadaïstes et de bandes dessinées de Joann Sfar pour créer un univers surréaliste, poétique, déjanté, sexy et bourré d'humour noir (voir aussi ce texte de Superfeat publié sur ce blog, avec l'aimable autorisation de l'auteur). Comment reconnaît-on la marque d'un véritable artiste ? Sans doute à ceci : qu'il puisse être immédiatement reconnaissable par le public et qu'il ait la capacité de nous aimanter..." (la suite ici)
Ce post, publié le 3 décembre 2015, était consacré à la webserie française Random. La saison 1 s'est achevée, récompensée par une pluie de récompenses internationales ainsi que par une diffusion en replay sur la première chaîne française. Une révélation qui vient à point nommer alors que les séries françaises ont la réputation d'être des peines-à-jouir ! Une saison 2 est en préparation pour 2016.
Extrait : "Une fois n'est pas coutume, TF1 se distingue dans sa programmation en proposant Random, l'une des séries françaises les plus originales du moment. Ne cherchez cependant pas cette fiction sur la TNT. Cette production originale a eu l'exclusivité de Mytf1.fr. C'est mieux que rien, me direz-vous, la chaîne commerciale n'étant sans doute pas prête à troquer quelques épisodes de Joséphine Ange Gardien contre une production ambitieuse ou innovante..." (la suite ici)
Membre du jury 2015 du festival de court-métrage de Montargis "42 heures pour un court", j'ai été aux premières loges pour témoigner de la qualité d'une programmation. Dans le bilan que je fais de cette édition, je saluais les trois films couronnés, trois œuvres drôles, culottées et réalisées par de jeunes artistes plein d'avenir.
Extrait : "Ce week-end avait lieu la 9e édition de 42 heures pour un Court. J'avais l'honneur de faire partie du jury de ce "triathlon vidéo", en compagnie de Jean-François Szczepanek, Anne-Lise Gaudichon, Françoise Pastor Strazzieri et Anne Berrou. Rémi Julienne est le parrain de ce festival de court-métrage. Neuf équipes (sur les dix engagées) avaient 42 heures pour écrire, réaliser et monter un court-métrage de 5 à 9 minutes, à partir de contraintes exigées par les organisateurs. Cette année, les concurrents avaient le choix entre quatre thèmes imposés : le harcèlement moral au travail, le mariage pour tous, l'économie de partage et le recul de l'âge de départ à la retraite. Neuf lieux de tournage à Montargis étaient également imposées et tirées au sort..." (la suite ici)
Ce guide de voyage du Globecroqueur, alias Philippe Bichon, retrace un voyage hors du commun en Iran, loin des clichés sur ce pays dont nous abreuve l'actualité internationale. L'auteur et dessinateur nous dévoile un pays légendaire, attachant et fascinant, sans nous cacher toutefois les travers d'une république islamique corsetée par les interdits religieux. Un carnet de voyage richement illustré qui donne envie de faire son sac à, dos et de filer découvrir ce pays qui reste le berceau de notre civilisation.
Extrait : "Amateurs de guides de voyage, ce carnet de route sur l'Iran est pour vous. Un voyage en Iran, dans le pays des ayatollahs, de la puissante République islamique chiite : étrange destination, me direz-vous. C'est pourtant ce qu'a entrepris Philippe Bichon, qui se surnomme lui-même le Grobecroqueur (il est l'auteur de plusieurs guides en Égypte-Syrie, en Inde et au Tibet). Pourquoi l'Iran ? Alors que vient de se terminer une des plus longues batailles diplomatiques de ces dernières années, l'accord sur le nucléaire iranien, l'ancien royaume perse est en passe de s'ouvrir au monde, via notamment le tourisme..." (la suite ici)
C'est l'article phare de cette année, et sans doute aussi celui qui me tient le plus à cœur, tant les chansons de Marie Cherrier m'ont accompagné depuis plusieurs années. Une première place sans surprise et méritée pour l'une des plus belles voix actuelles de la chanson française.
Extrait : "Puisque l'on est entre nous, je dois vous avouer que Marie Cherrier fait partie depuis longtemps des auteurs dont je voulais parler sur ce blog. Elle est ce genre d'artiste qui vous accompagne des années durant, offrant une présence rassurante et revivifiante. Voilà donc cet article, voilà Marie, alors que sort en ce moment son quatrième album studio, L'Aventure. Comment pourrait-on ne pas l'aimer, elle, son opiniâtreté à creuser son sillon artistique, son sens de l'écriture, ses saynètes (Le Curé, 7ème Ciel ou Café noir), ses mélodies et ses interprétations sensibles ? La chanteuse poursuit son petit bonhomme de chemin, suivie par un public de fidèles..." (la suite ici)
Sandrine Campese, auteur, bloggeuse et spécialiste de la langue française, a imaginé une méthode astucieuse pour mémoriser des subtilités de l'orthographe.
Dans son récent ouvrage 99 Dessins pour ne plus faire de Fautes, le dessin vient appuyer le mot afin de ne plus jamais oublier les différences entre "balai" et "ballet", "comte" et conte" ou bien ne plus se tromper dans le nombre de "b" pour écrire "sabbatique" ou le nombre de "p" à "apéritif".
Sandrine Campese, 99 Dessins pour ne plus faire de Fautes, L’Opportun, 2015 La plume à poil Golem13
Certes, comme le rappelle la journaliste Julie Carini, "ne jugez pas un livre à sa couverture" ("Don’t judge a book by its cover"), proverbe anglais équivalent de notre dicton "L'habit ne fait pas le moine". Pour autant, force est de constater que le pragmatisme anglais ne prend pas au pied de la lettre cette assertion.
Car, là où le monde éditorial anglo-saxon considère le livre comme un objet à part entière, destiné à être vendu et, en tant que tel, à être sexy, les grands éditeurs français continuent de traiter leurs collections éditoriales comme des temples sacrés.
Résultat : alors que des éditeurs comme Penguin jouent la carte du graphisme et de l'identité, la tradition est forte chez les Gallimard, Grasset et autres Seuil à opter pour "l'élégance à la française" : couverture sobre, monochrome, typographie classique mais aussi indémodable. Le dernier mot doit être laissé au texte !
Les origines de ce dédain – plus ou moins assumé – tiennent à ce que, pendant des décennies, la littérature populaire (celle des romans de gare et des polars bon marché) affichait sans vergogne des couvertures colorées, des illustrations explicites, au goût parfois douteux (la collection des SAS en est l'un des plus beaux exemples). Au contraire de ces ouvrages, c'est la sobriété qui apparaît comme une règle quasi immuable pour tout éditeur entendant "faire de la littérature sérieuse".
Mettons de côté cette dernière expression, sujette à bien des interprétations et considérons, à l'instar de Julie Carini, la valeur intrinsèque de la couverture. Certes, cette dernière n'est qu'une vitrine, imparfaite et forcément subjective – quand elle ne trahit pas l'œuvre qu'elle présente. Pour autant, elle est aussi la première chose qu'un futur lecteur voit du livre et, finalement, souvent, ce qui l'incitera ou non à se procurer – et lire – cet ouvrage. "Plus une couverture est sobre, voire sèche, plus elle est littérairement installée" comme le proclame un directeur éditorial cité dans cet article.
Serait-ce à dire que les éditeurs français, obnubilés par cette antienne "le texte et rien que le texte", seraient totalement rétifs au changement dans ce domaine ? Pas tout à fait. Tout d'abord parce que le milieu de l'édition, comme le rappelle le journaliste du Monde, est constitué de professionnels qui ont ouvertement choisir de promouvoir leurs auteurs à travers des recherches graphiques attrayantes. Les éditions Philippe Rey, Au Diable Vauvert ou Zulma ne négligent ni l'iconographie, ni la typographie pour mettre en avant tel ou tel roman, tel ou tel essai. D'autre part, les grands noms de l'édition peuvent se rapprocher de graphistes pour telle ou telle collection.
Côté grands éditeurs, les lignes ont un peu bougé et on est arrivé à cet espèce de compromis à la française : garder l'héritage des livres à la couverture sobre (chiante ?) mais les orner de jaquettes illustrées en pleine page – sans parler des bandeaux rouges, utilisés souvent à tort à et à travers.
Pour autant le chemin semble être encore long avant qu'un certain snobisme finisse par céder face aux sirènes des librairies ou des grandes plateformes Internet, type Amazon. Les graphistes piaffent d'impatience à l'idée de pouvoir – enfin – prendre la main sur les couvertures encore négligées, proposer de mettre en image l'univers d'un livre ou d'un auteur (car dans cette histoire, l'auteur est un peu le grand oublié) et redonner un nouveau souffle au livre.
La bataille semble ne pas être gagnée. La tradition du "livre moche à la française" a encore de beaux jours devant elle.
Golem 13 présente sur son site un florilège osé - même s'il n'est pas toujours raffiné - d'un détournement d'affiches de films pornographiques des années 70.
En pleine libération sexuelle et d'explosion d'un cinéma X, la tendance des affiches placardées devant les salles spécialisées était aux visuels ratés et racoleurs, aux titres avec calembours pitoyables, tout cela pour des œuvres qui ne sont pas entrées dans la postérité.
Les talentueux créateurs de Golem 13 se sont amusés à mettre en scène leur profession en pastichant ce type d'affiches.