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• • Les partenariats Bla Bla Blog - Page 18

  • Frigo alcoolisé

    Cette semaine, Bla Bla Blog propose la dernière chronique en date de L'Œil du frigo. Au menu, Leaving Las Vegas, avec l'innénarable Nicolas Cage et son frigo particulièrement achalandé en boissons alcoolisées.

    Alors voici un passage de frigo comme je les aime. Dans le subtil film de Mike Figgis, il n'y a que trois personnages : Ben (Nicolas cage), Sera (Elisabeth Sue) et l'alcool (vodka, téquila, whiskys, rhum...). Le dernier personnage étant le plus difficile à cerner tant il prend des pseudos différents tout au long du film. Mais quelle présence à l'écran !

    La scène du frigo du grand Nicolas Cage est fabuleuse. Il est tellement en manque que les spasmes le clouent dans son canapé. Début d'une longue descente aux enfers. Alors qu'il ne peut réfréner la souffrance de son corps et il rampe vers le frigo. Regarder par où il passe, il entre par dessous le cadre pour atteindre la porte des victuailles. C'est suffisamment rare cette approche frigoristique qu'il faut le souligner.

    On aurait pu imaginer qu'il se fasse un sandwich histoire de reprendre un peu des forces, mais non là il sort un vieux bidon de jus d'orange et un bonne téquila tenue au frais : il paraît que ça passe mieux au fond du gosier. Le manque, le manque, le manque dirige ses gestes et ses tremblements. Il n'est illuminé que par la petite loupiote du frigo. Mike Figgis éteint et rallume la lumière comme si on ouvrait et fermait la porte du frigo. C'est hypnotique. Ben est blafard, agonisant, il tête son bidon à la recherche de l’oxygène avec pour seul témoin un frigo qui lui tend les mains. Il n'y pas plus désœuvrée comme scène. Rien de romantique, pas de lueur d'espoir. Croyez-moi : si on se trouve agonisant devant la porte de son frigo c'est qu'on a touché le fond, n'essayez même pas.

    C'est le fond de Ben de dépasser le fond. Sa démonstration est grandiose. Mike Figgis le sait en plaçant cette scène. Il indique qu'il n'y aura pas de retour en arrière malgré les appels à la vie de la belle Sera, une sirène qui l'appelle avec l’écho de la sensualité. Ben est ailleurs.

    Pourtant il faut signaler qu'il y a du pain de mie et quelques pâtes à tartiner dans ce frigo. Mais la vodka l'emporte sur tout. C'est sans doute une exploration du terme "boire comme un trou". Ben s'y engouffre et s'en va vomir sa vie.

    Un magnifique film, sans doute à ne pas regarder en ces temps de confinement : "Le désespoir est dans le frigo". Je vous laisse deviner la fin.

    ODF

    Leaving Las Vegas, drame de Mike Figgis
    avec Nicolas Cage et Elisabeth Shue
    États-Unis, 1995, 115 mn

    Voir aussi : "L’‎Œil du Frigo débarque sur Bla Bla Blog"
    "Leaving Las Vegas Frigo"

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  • Qui a peur du frigo ?

    "If there's something weird / And it don't look good / Who you gonna call? / Ghostbusters!" : non seulement ces paroles doivent vous dire quelque chose, mais en plus c'est pratiquement sûr que vous aurez cette BO dans la tête pour la journée. Car Ghostbusters (le seul, le vrai, celui de 1984) est mis sur le grill par notre chroniqueur de L'Œil du frigo.  

    L'excellent et cultissime Ghostbuster cachait en son sein un frigo bien particulier. Un film où quatre chercheurs virés de l'université montent une boite de zigouilleurs de fantômes. Un film déjanté du réalisateur Ivan Reitman et surtout des scénaristes perchés - Dan Aykroyd et Harold Ramis. Un film qui a dû prendre corps lors de séances de spiritisme sous LSD. Mais passons cette introduction technique de haute voltige pour nous consacrer à notre ami le frigo qui est toujours là, même dans les grands moments de solitude.

    Dana rentre tranquillement de ses courses, qu'elle range dans sa cuisine. À ce moment, les œufs se mettent à bouillir et à exploser (haut symbole psychanalytique). Personne ne peut imaginer que tout ce chambardement d'oeufs vient du frigo. Un frigo qui grogne, et on appelle Darty direct ! Ici, l'héroïne n'a pas froid aux yeux, parole de frigo ! Elle ouvre la porte dont la petite lumière s'est transformée en projecteur éblouissant et découvre un chien cornu dans son frigo... Remarque importante : il se présente en gargarisant son nom : "ZUUULL..."

    Evidemment comme toute femme légèrement inquiète à qui on roucoule "ZUUULL", il se prend la porte du frigo dans la figure : réflexe féminin bien répertorié dans les archives de Freud au début du siècle dernier...

    Nous ne voyons que la porte de ce frigo. Le reste est déjà habité par ZUUULL. Cette porte m'intrigue, il y a au départ sept pots : des condiments ou sauces en tout genre. Et puis, quand elle referme la porte, il n'y en a plus que cinq. Peut-être que le réalisateur veut nous faire passer un message qui reste mystique: "Si tu vois un ZUUULLL dans ton frigo, prends le temps de te faire quelques cornichons trempés dans la moutarde avant de refermer la porte..."  Compte tenu de la scène, on peut aussi imaginer qu'elle a assaisonné ses oeufs au plat qui cuisent sur son plan de travail, voire qu'elle a vu que les boites étaient périmées et qu'elle en a profité pour les jeter à la poubelle...

    Pour ne pas m'égarer plus que ZUUULLL, ne vous mettez jamais dans un frigo pour surprendre votre belle , vous risqueriez de le regretter, ou alors choisissez bien vos condiments.

    ODF

    S.O.S. Fantômes, comédie fantastique d'Ivan Reitman
    avec Dan Aykroyd, Harold Ramis et Harold Ramis
    États-Unis, 1984, 105 mn

    Voir aussi : "L’‎Œil du Frigo débarque sur Bla Bla Blog"
    "Ghostbusters Frigo"

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  • Jessie, la femme frigo

    Jessie, le personnage du roman éponyme de Stephen King s'apprête à passer un week-end en amoureux avec son mari. Sauf qu'une partie de jambe en l'air finit en tragédie. Notre chroniqueur de L'Œil du frigo ne va pas nous parler de l'intrigue de ce thriller mais d'un frigo au début du film. De quoi se pourlécher les babines.  

    Voici Jessie, femme frigo par excellence, qui se penche sur de la viande et s'en découpe un morceau. Magnifique film tiré d'une nouvelle de Stephen King qui, de façon très abrupte, parle des traumatismes de l'enfance avec toujours cette petite partie de fantastique qui donne une épaisseur au récit.

    Carla Gugino vit une liberté dans sa démarche quand elle est au bord de la mer : on la sent libre, elle vogue au dessus du sable. Dès qu'elle rentre en contact avec le frigo, puis la chair, la viande, rien ne va plus. L'étrange se met en place. Comme si, tant qu'elle est emballée, cette magnifique tranche de bœuf reste inoffensive, mais dès qu'elle la sort du frigo et dès qu'elle la tranche, on sent son rapport au corps se dégrader, se trancher. L'opposition de son alliance et de la viande n'est pas là pour rien. La protection du frigo est essentielle, furtive mais bien présente. Elle ne prend pas la peine de découper la salade, l'ananas ou de se prendre une bière. Non : avec son visage qui se fige juste un instant avant de se saisir de la viande, elle choisit le paquet qui dans l'ensemble de l'histoire résume le film. Une fois de plus, dès son ouverture, le frigo lie les aliments et les protagonistes dans l'histoire que l'on va vivre. Jessie va, elle aussi, se déballer et trancher dans le vif !

    Evidemment je ne vais pas vous raconter tout le film, parce que je sais que vous allez le voir, mais ce frigo du début est un vrai bonheur. Personnellement, je ferai bien rissoler quelques échalotes puis une gousse d'ail écrasée. Ensuite, y ajouter un bon verre de vin et faire réduire le tout. Faire griller les tranches de viande pour qu’elles restent saignantes puis les servir avec cette sauce et un peu de thym par dessus. Ne pas rajouter d'accompagnement : la salade dans le frigo suffira pour que ce goût reste impérial sur le palais. Enfin, finir par un carpaccio d’ananas flambé au cognac. On choisira de manger ce magnifique framboisier pour le goûter. Le seul mauvais goût de ce frigo est la bière. Mais bon c'est l'Amérique : alors forcément...

    Il n'y pas de fioriture dans ce frigo, c'est un frigo de week-end. Juste de la nourriture posée et qui doit être dévorée dans les plus brefs délais. C'est bien pour cela que nous n'avons pas de plan sur la porte du frigo. Rien à faire des condiments : il n'y en a pas. Pas de vieux pot de cornichons entamé, pas de ketchup, pas de moutarde aux quatre saveurs et encore moins de sauce soja périmée.

    Le récit saignant tant pour l'âme que pour le corps est en route. Bon, je vous laisse : j'ai faim.

    ODF

    Jessie, thriller de Mike Flanagan
    avec Carla Gugino et Bruce Greenwood
    États-Unis, 2017, 103 mn

    Voir aussi : "L’‎Œil du Frigo débarque sur Bla Bla Blog"
    "Jessie Frigo"

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  • Faites attention aux dates de péremption

    Bienvenue demain, Bienvenue à Gattaca : L'Œil du frigo se penche cette semaine encore sur un film de science-fiction. Notre chroniqueur nous explique pourquoi les dates de péremption ne se trouvent pas forcément que dans les aliments stockés dans nos frigos.  

    Nous voici dans GATTACA, un beau thriller eugéniste d'Andrew Nichol. Ou, comment un frigo devient l'allié des tests en tout genre. Notre ami Jude Law est génétiquement parfait et son double, qui se fait passer pour lui, est un "dégénéré" à la génétique imparfaite. Programmé pour mourir à trente ans et deux mois. Mais la volonté change la donne : il veut partir dans la fusée qui l'emmènera dans un autre monde. Déjouer tous les contrôles est difficile surtout quand son double picole et se drogue.

    Ces deux-là vivent ensemble : une colocation autour des frigos remplis d'échantillons en tout genre. Cette scène est très éloquente : de l'urine en sachet, suspendue dans un magnifique frigo du futur. Avec une taille extraordinaire. D'ailleurs, à ce stade, on appelle ça une chambre froide. Et, comme d'habitude dans le futur, les frigos sont vides. La conservation des produits dopants ou pas n'empêche pas d'acheter un petit quelque chose à manger. Ici, les dates de péremption sont importantes comme dans tous les frigos, on n'en parle jamais assez ! Rappelez vous que le héros a déjà dépassé sa date et que forcément il est en sursis pour atteindre son objectif. Les dates sur les sachets rappellent cet état de péremption, d'annulation, ce n'est pas anodin que certains produits d'ailleurs ne soient pas compatibles avec la machine.

    Cela me fait penser, au-delà du futur, que, finalement, le périmé, l'éphémère, remplit nos frigos et nous, en consommant. Nous avons peut-être nous aussi dépassé notre date de péremption et notre frigo nous a mis sous perfusion pour encore quelques décennies (merci, la technologie 2.0 !). Cet appareil est vraiment le meilleur ami de l'homme et du cinéma. Imaginez si vous aviez un frigo avec des produits périmés : vous seriez mal. Vous mangeriez mal et votre date de péremption arriverait bien vite : CQFD. Je comprends mieux pourquoi les frigos du futur sont toujours vides. Aucun risque de mourir trop tôt à cause d'un frigo mal réglé sur les dates.

    Je vous le dis et le redis : l'ADN de l'humanité se trouve dans les frigos qu'elle fabrique pour contenir toute mutation qui rendrait l'homme indépendant du lobbying des frigos... Je vais de ce pas voir quelle est ma date de fin. J'ai bien peur d'être dans le même processus que notre héros et avoir dépassé toutes les dates. Me restera plus qu'à fêter ça avec mon frigo maintenant que je suis pratiquement sûr d'être dans un sursis libérateur!

    un bon film à voir.

    ODF

    Bienvenue à Gattaca, SF de Andrew Niccol
    avec
    Ethan Hawke, Uma Thurman et Jude LawPitt
    États-Unis, 1997, 106 mn

    Voir aussi : "L’‎Œil du Frigo débarque sur Bla Bla Blog"
    "Gattaca Frigo"

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  • Le frigo des virus

    C'est le 3 décembre 2017 que L'Œil du frigo a proposé pour la première fois cette chronique sur World War Z, avec Brad Pitt dans le rôle titre. Un film de zombie avec un virus plongeant la terre dans l'apocalypse. Cela vous parle ? Et si je vous parle de frigo, avec le sémillant acteur principal, est-ce que cela vous dit quelque chose ? L'Œil du frigo va tout nous expliquer.  

    Et oui , il fallait bien qu'on y arrive un jour. Brad Pitt dans un frigo. Braaaad... !

    "556964" : j'aurais pu appeler cette rubrique comme ça. Simple : un digicode sur un frigo, ça donne des idées. Ici, nous sommes dans LE frigo des virus. Tous les plus méchants virus de la planète sont là avec des virus de moindre importance, mais surtout que des virus. Et Brad rentre dans le frigo pour s'en emparer et lutter contre ces méchants zombies qui envahissent la planète. "Quel Homme !": quand je serai grand je veux être Brad Pitt. Le problème c'est que lorsqu’il veut ressortir, un zombie, qui n'a pas le code bien sûr lui bouche le passage.

    Je dois dire que c'est pratique ces frigos vitrés, car celui qui est à l'intérieur comme à l'extérieur peut voir tout ce qui s'y passe. A noter, qu'ici, le zombie est un véritable crétin décérébré qui se cogne contre la porte car sa nourriture est au frais ! D'où l'expression : "Je me sens zombie aujourd'hui..." cela vous fera directement penser à ce zombie qui se tape la tête contre le frigo avec un regard vide qui en dit long. C'est tout de suite moins efficace avec un frigo normal ; et puis, ça fait moins zombie : essayez ce soir, vous verrez. Quoique, appliqué à un ado un matin très tôt, ça pourrait y ressembler...

    Bref, Brad est coincé dans le froid avec ses amis les virus. Le film retrace cette quête de guérison et finit par l'hypothèse que la solution reste dans l'infection des organismes. Drôle de théorie... Je vous laisserai découvrir la fin de ce film pas si mal qui nous rend translucide notre frigo. Car, en effet , il n'est pas impossible que la guérison de tous nos maux ne soit pas dans la surinfection avec nos virus. En clair, soigner le mal par le mal dans un frigo pourrait nous sauver l'humanité. Je résume juste pour ceux qui essaient de comprendre pourquoi Brad est encore enfermé dans ce frigo sans rien faire: il ne fait pas rien, il réfléchit ! Suivez un peu... On peut en mettre des choses dans un frigo mais Brad, vraiment j'aurais jamais cru.

    Il vous faudra regarder ce film, zombiesque , complètement improbable et hors de toute réalité ce qui fait sans doute son attrait, pour connaitre la fin de cette quête et revoir des familles heureuses grâce à Braaaaad ! Sinon, vous y croyez, vous, aux zombies ? Regardez un peu World War Z et vous me répondrez après.

    ODF

    World War Z, SF de Marc Forster, 
    avec Brad Pitt et Mireille Enos
    États-Unis, 2013, 111 mn

    Voir aussi : "L’‎Œil du Frigo débarque sur Bla Bla Blog"
    "World War Z Frigo"

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  • Le frigo comme consolation

    Et si l'on parlait de Dirty Dancing ? Mais bien entendu sous l’œil d'un frigo. Il ne sera pas question du porté devenu culte, pas plus des tubes qui ont bercé les eighties. Non : ce que propose L'Œil du frigo est une scène qui aura sans doute échappé à beaucoup de spectateurs et que notre chroniqueur spécialisé se charge de nous rappeler. Avec un éclairage spécifique sur un réfrigérateur.  

    En voilà une drôle de scène dans ce film dont le succès interplanétaire est sans appel ! Une scène originale que je partage avec vous. Non, je vous vois venir : ce n'est pas un frigo qui danse, et encore moins quelqu'un qui danse dans un frigo ! Ne soyez pas si sarcastique : l'univers frigoristique au cinéma possède bien des talents mais pas celui là. Ici, nous avons une scène de non-frigo (on serait presque dans une démonstration mathématique par l’absurde). L'acteur ouvre le frigo et, au lieu de voir ce qu'il y a dedans, il nous le décrit... Pendant qu'il nous met l'eau à la bouche, éclairé juste par une petite loupiote, nous voyons, au travers des yeux de l’héroïne, une femme assise en détresse, et qui tremble, de froid peut être... Notre héroïne au grand cœur décide de ne pas manger. Pourrait-elle avaler quelque chose alors qu'une femme en détresse tremble de froid à coté des frigos de cuisine d'un restaurant gastronomique ?

    Quelle belle idée scénaristique ! Une femme en perdition trouve refuge près des frigos, et le réalisateur en rajoute, pour ne pas casser son désarroi. Il nous laisse pantelant sans nous montrer l'intérieur du frigo avec toutes ces bonnes victuailles qui nous remonteraient le moral gustatif en moins de deux. A noter qu'il a peut être choisi cette idée car l'assistant réalisateur qui devait remplir le frigo s'était tiré avec la bouffe ou alors - autre hypothèse, encore moins fondée - qu'il était en train de danser le calypso avec toute la troupe pendant que les autres tournaient la scène clé du film... Le réalisateur a choisi donc l'imaginaire du frigo : une autre forme de sensation, une frustration autour de cet espace, tout en le décrivant.

    Quant à la pauvre jeune femme en détresse, j'avoue ne pas saisir pourquoi elle se cache pour trembler en détresse dans l'arrière cuisine d'un restaurant gastronomique alors que le lieu de vacances est sublime à l'extérieur... Si elle voulait s'isoler , ce n'est pas en se mettant à coté d'un frigo qu'elle allait être tranquille ! Installez-vous chez vous prés d'un frigo pour broyer du noir en vous disant : "je vais pleurer mes tripes sans qu'on me voie..." : vous verrez. Un défilé familial : ouvrir et fermer le frigo... Pas moyen d'être en détresse tranquille. Bon, si vous êtes seul chez vous, évidemment ça peut marcher, quoique vous pourriez être surpris d'ouvrir et de fermer le frigo vous dérangeant vous-même dans vos propres méditations répulsives de la vie. Bref, en cas de détresse mettez-vous près d'un frigo et vous serez sauvé : amen.

    un film à voir ou à revoir sur la jeunesse d'autrefois, presque un documentaire !

    ODF

    Dirty Dancing, drame musical d'Emile Ardolino
    avec Patrick Swayze et Jennifer Grey
    États-Unis, 1987, 105 mn

    Voir aussi : "L’‎Œil du Frigo débarque sur Bla Bla Blog"
    "Dirty Dancing Frigo"

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  • Un frigo chaud bouillant

    L'Œil du frigo nous propose de découvrir le film Revenge réalisé par Coralie Fargeat. Une  bien bonne idée que de  s'arrêter sur cette scène de frigo, car L'Œil du frigo nous permet de découvrir ou redécouvrir ce petit film d'horreur français. Forcément piquant et glaçant... 

    Voici une belle séquence, simple, légère directe. Une petite pin-up, sûre de sa démarche sexy, se fraye un chemin dans la luxueuse villa de son amant. Certes, le gros plan sur ses fesses en dit long sur ses intentions charnelles, mais quand on comprend qu'elle a fait tout ce chemin pour ouvrir un frigo.

    Là, là on se pose une drôle de question : faut avoir un corps de rêve pour ouvrir un frigo de façon sexy ? Oui, cette idée me hante, surtout la nuit. J'ai donc fait un casting avec mon frigo au bout du couloir. J'avais mis du bon champagne comme dans le film et j'ai laissé la porte de mon appartement ouverte. J'étais prêt pour un traveling avant en suivant le plus sensuel des dandinements avant de prendre le pouvoir de la porte du Frigo. Hélas je n'ai eu que des courants d'air et un rhume carabiné.

    Mais j'ai retenu la leçon : si vous voulez avoir une pin-up à peine habillée dans votre maison, nul ne sert de bien achalander le frigo. Il suffit de le remplir de champagne, comme on peut le voir sur la porte. Certains hommes et femmes ne se nourrissent que de bulles, même si la maison est perdue dans le désert, et que de redoutables chasseurs dont l'intelligence dépasse largement le compresseur d'un frigo font irruption avec ... zéro gibier. Et c'est là que toute la séquence du frigo prend son sens : le gibier est encore à l'extérieur ! Il attend d'être refroidi après avoir été sexuellement réchauffé (c'est comme ça, le gibier...). A ce stade , rien ne dit qui est le gibier, la pin-up ? L'amant ? Les chasseurs ? Ou bien ce maudit frigo qui fait froid dans le dos ?

    Je vous laisse découvrir ce film que vous pouvez voir très facilement en VO, sans même les sous-titres tant l'histoire est linéaire. Ce qui compte, c'est que ça saigne et que ça dégouline... Certains soirs, c'est reposant un film dont le frigo semble être le seul acteur pacifiste.

    ODF

    Revenge, horreur de Coralie Fargeat
    avec Matilda Lutz, Kevin Janssens et Vincent Colombe
    France, 2017, 108 mn

    Voir aussi : "L’‎Œil du Frigo débarque sur Bla Bla Blog"
    "Revenge dans L’œil du frigo"

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  • Annulation du café philosophique de Montargis prévu le 20 mars 2020

    Logo simple.jpgLe café philosophique de Montargis informe que suite aux mesures de précautions prises au niveau national en raison de la crise du Covid-19, le café philo prévu le vendredi 20 mars est annulé.

    http://cafephilosophique-montargis.hautetfort.com