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Livres et littérature - Page 55

  • On achève bien les romans

    Terry Pratchett, l’auteur mythique de la saga de fantasy Les Annales du Disque-monde refait parler de lui, deux ans après son décès le 12 mars 2015.

    Le 31 août dernier, c’est pour respecter ses dernières volontés que son ami Rob Wilkins s’est chargé de détruire les derniers travaux sur lesquels travaillait Terry Pratchett au moment de sa mort. Un disque dur de l’auteur britannique, comprenant notamment 10 romans inachevés et des notes inédites, ont été détruites en public… au rouleau compresseur.

    Avec un sens de la provocation peu commune pour ce genre d’événement, Rob Wilkins a choisi d’utiliser un engin de chantier du XIXe siècle. Le disque dur sacrifié devrait être exposé au musée de Salisbury à partir de septembre prochain.

    Et voilà comment s’achève l’œuvre romanesque d’une œuvre monumentale vendue à plus de 80 millions d’exemplaires. Face aux réactions courroucés d’admirateurs de Terry Pratchett, Rob Wilkins a commenté ainsi les dernières volontés de l’auteur des Annales du Disque-monde : "Un dangereux rouleau compresseur, 10 romans non publiés, et regardez tous les problèmes dans lesquels je suis."

    http://www.terrypratchett.fr
    "Terry Pratchett, ou comment conquérir le Disque-Monde ?", Fantasy à la Carte

  • Victor, Victoria

    Je ne sais pas pour vous, mais moi j’ai un faible pour les romans traitant du diable, de rites sataniques et autres objets démoniaques. Il se dégage de ces livres un je ne sais quoi de soufre, de provocation, voire même d’interdits. Bien sûr, cela fait des lustres que ce genre d’ouvrages ne risque plus l’index de l’Église, les foudres des autorités publiques ou de passer sous les fourches caudines de la censure. Code Victoria de Thomas Laurent (éd. Zinedi) aurait été, en un temps pas si lointain, pointé du doigt. Pour le lecteur de 2017, ce thriller mené tambour battant apportera une délectation certaine.

    La Victoria du titre est la narratrice et personnage principale du roman : une journaliste et bloggeuse, partie à la recherche de son compagnon et âme sœur, Victor. Il a passé ses dernières heures à Rochehauh, un village paumé au fin fond de l’Ariège et condamné à disparaître englouti par les eaux d’un barrage. Victor est déclaré mort et Victoria part à sa recherche, recherche qui la mène sur les traces d’un manuscrit mystérieux, dans un lieu aux lourds secrets et aux stupéfiantes croyances. 

    La journaliste, transformée en héroïne d’un autre genre, à mi-chemin entre Guillaume de Baskerville et Lara Croft, est lancée dans une investigation à haut risque autour d'un codex médiéval crypté et, à l’instar d’un épisode de Twilight Zone, du diable emprisonné au sein d’un monastère : "L’Ordo Oleam a choisi l’endroit, et c’est un bon lieu. Pour que les hommes n’aient plus à craindre la Bête, ils l’y ont enfermée. Le Diable sommeille, et les moines en sont les gardiens. Ne gravissez jamais ces monts, disaient-ils, ne cherchez pas du regard leurs cimes au milieu des nuages : car là est et sera pour l’éternité la prison du Diable."

    Thomas Laurent s’est inspiré de l’histoire troublante de Rennes-le-Château et de l’abbé Bérenger Saunière tout autant que d’exemples de manuscrits mystérieux (celui de Voynich notamment) pour bâtir une intrigue à la Dan Brown. Des documents anciens, une relique ardemment chassée par des individus prêts à tout, du surnaturel, des crimes impunis, des disparitions mystérieuses et un passé peu glorieux forment un parfait cocktail pour une chasse au démon… et aux nazis.

    Dans un village de tous les dangers, Victoria, notre Indiana Jones féminine, se débat comme une diablesse pour faire surgir la vérité et aller sur les traces de son petit ami Victor. L’auteur strasbourgeois fait se croiser monde contemporain, érudition et croyances millénaires pour écrire son deuxième thriller. Tout comme son premier roman, Le Signe du Diable (éd. Zinedi), Thomas Laurent nous parle de surnaturel et de superstitions, finalement pas si étrangers que cela à notre époque contemporaine  : "Les hommes et les femmes du Moyen Âge, ceux qui avaient cru aux sorcières, aux goules et aux vampires, n’étaient pas si différents. Ils n’étaient pas plus stupides : on aurait tort de se croire préservé des superstitions, des croyances irrationnelles, sous prétexte que le monde avait changé. Rochehauh en était la preuve."

    Thomas Laurent, Code Victoria, éd. Zinedi, 2017, 261 p.
    https://www.facebook.com/thomas.laurent.ecrivain

    http://www.zinedi.com/pages/auteurs/thomas-laurent.html

  • La bosse des maths

    Nous sommes en 2017. Toute l’édition est menacée par Amazon et la concurrence de l’Internet. Toutes? Non ! Un petit secteur d'irréductibles éditeurs, soit une trentaine de maisons, résiste encore et toujours à l'envahisseur : celui du scolaire et du parascolaire. Il représentait en 2016 11,5 % du chiffre d’affaire de l’édition (chiffres du Syndical National de l’Édition), malgré une baisse sensible depuis 2000. Pas de quoi cependant désespérer les professionnels qui voient d’un très bon œil le changement de programmes scolaires en cours. Sur les prochaines années, il va permettre le renouvellement de millions de manuels. Hormis les cahiers de vacances indémodables, le parascolaire représente une autre manne non-négligeable.

    Bla Bla Blog a choisi de faire le focus sur un de ces ouvrages, paru aux éditions Ellipses : Méthodes pour progresser en Calcul algébrique et sur les Fonctions, avec ses 260 exemples et exercices corrigés. Les objectifs de cet ouvrage sont de combler les lacunes et ainsi pouvoir progresser, consolider les méthodes et les acquis en calcul algébrique, nous précise l'éditeur. 

    Le lecteur pourra trouver dans cet ouvrage spécialisé pour les classes de secondes des points de cours, de nombreux exemples, des exercices détaillés à la fin de chaque thème et des exercices de synthèse pour utiliser plusieurs notions à la fois. Il est notamment question dans ce manuel d’ensembles de nombres, d’expressions algébriques et de fonctions. Clair, net, précis et sans bavure, ce nouveau manuel parascolaire est idéal, sinon pour aider à devenir un fort en maths, du moins pour ne pas passer sa classe de seconde tourmenté par Pythagore et ses héritiers.

    L'auteure, Bernadette Chiron, elle-même professeure de mathématiques, insiste dans son avant-propos sur son constat en tant que professeure de mathématiques "de lacunes en calcul algébrique, lacunes qui nuisent incontestablement à l’assimilation de nouvelles notions abordées en classe de seconde, en particulier pour ce qui a un lien avec les fonctions. Ces lacunes, si elles ne sont pas comblées assez rapidement, sont un handicap majeur pour aborder les classes de première et terminale et ceci dans la quasi-totalité des séries."

    Ce livre parascolaire se veut un vade-mecum pour y voir plus clair dans la jungle des programmes scolaires. Plus d’excuse maintenant pour ne pas bosser ses maths.

    Bernadette Chiron, Méthodes pour progresser en Calcul algébrique et sur les Fonctions,
    éd. Ellipses, 224 p., sortie le 22 août 2017
    http://www.editions-ellipses.fr

  • Renversante philosophie

    "Du grec anagramma,renversement de lettres’, l’anagramme est un mot formé à partir des lettres d’un autre mot, placées dans un sens différent." Voilà ce que rappellent les auteurs Raphaël Enthoven et Jacques Perry-Salkow dans l’étonnant et renversant ouvrage de philosophie Anagrammes pour lire dans les Pensées (éd. Actes Sud).

    L’art combinatoire est utilisé par le philosophe et le professeur pour cerner d’une autre manière concepts et auteurs philosophiques. Voilà un biais amusant, inventif et déculpabilisant pour entrer dans une matière parfois obscure. Jeux de mot, jeux de l’esprit : "L’anagramme, avec ses piquantes métamorphoses, se joue de nous, se joue d’un monde rempli d’apparences trompeuses et... prometteuses" dit Jacques Perry-Salkow en introduction – avec une première anagramme, par-dessus le marché.

    Quel autre domaine que la philosophie se prête le mieux aux anagrammes ? Comme le rappelle Raphaël Enthoven, "tout philosophe est un innocent de haute lutte, un résistant, un homme du soleil qui persiste à tenir pour énigmatique l’univers qui semble aller de soi." L’anagramme peut se voir comme une construction littéraire cryptée, où chaque mot peut être dévoilé par un autre qui lui donnerait une nouvelle clé de lecture.

    Concepts et auteurs philosophiques voient leurs mots anagrammés : "la matière" devient "ma réalité", "l’épreuve de philo du bac" peut se lire comme "l’approche bleue du vide", "le dépassement de soi" permet d’avoir "le monde à ses pieds", quant à ces comportements inconscients que sont "les actes manqués", ils "cassent le masque."

    Ouvrage d’éveil à la philosophie autant que recueil ludique, d’ouvrage de Raphaël Enthoven et Jacques Perry-Salkow ouvre des sas de réflexion : "Carpe diem" ? "Ça déprime" répond son anagramme. "Le baiser du soir" offrirait la "libido rassurée." "L’allégorie de la caverne de Platon" rend compte de ce qu’est "le réel vacant le long de la paroi."Quant à la sempiternelle question sur "l’avoir ou l’être", le renversement de lettres nous donne cette proposition lumineuse : "L’or ou la vérité."

    Les auteurs nous offrent aussi quelques anagrammes engagés. "Le sectarisme", "c’est la misère", "la solidarité" égale "droit d’asile", "le Front National" serait "l’entonnoir fatale", "le populisme" une "simple loupe", "le réchauffement climatique" "ce fuel qui tâche le firmament" et "Daesh" "Hadès."

    Les philosophes ont aussi droit à leur anagramme. "Monsieur Blaise Pascal" est "ce simple roseau si bancal", "Maître Lao-tseu" "l’âme artiste" et "Emil Cioran" est identifié à "l’acrimonie."

    Subtil, brillant, petit joyau philosophique et artistique, les auteurs osent des inventions audacieuses et miraculeuses. L’une des plus belles anagrammes de cet ouvrage s’empare d’une citation des Pensées de Blaise Pascal :"L’homme n’est qu’un roseau le plus faible de la nature mais un roseau pensant" devient "Où est l’homme traînant sa peur, auquel Pascal, frêle et usé, donna un sens sublime ?"

    Renversant.

    Raphaël Enthoven et Jacques Perry-Salkow, dessins de Chen Jiang-Hong,
    Anagrammes pour lire dans les Pensées, éd. Actes Sud, 2016, 155 p.

  • L'odyssée de Nicci, vers l'infini et au-delà

    Je vous ai trouvé une lecture idéale pour cet été. Je ne vous parle pas de polars, de romans historiques ou d’une guimauve sentimentale. Non, l’un des musts pour cet été est de mettre dans votre valise un livre de fantasy, et de la bonne si possible.

    Terry Goodkind a signé L’Épée de vérité, un cycle de 15 volumes (sans les préquelles), bien connu des amateurs de fantasy. La Maîtresse de la Mort est le premier volume de son nouveau cycle, Les Chroniques de Nicci.

    Cette Nicci, aux lointains airs de Daenerys Targaryen et au doux surnom de "Maîtresse de la Mort", est une magicienne apparue avec L’Épée de vérité. Elle devient le personnage principal de cette nouvelle série de Terry Goodkind.

    Accompagnée du sorcier Nathan Rahl, un autre revenant du précédent cycle, la magicienne a été chargée par le seigneur Richard Rahl de visiter les limites de l’empire connu – et au-delà. C’est en diplomate vers des terres inconnues que Nicci entend aussi tourner une page de sa propre existence et retrouver "sa vie et sa liberté".

    Les voyageurs entament la mission par la visite de Rouge, une voyante réputée. Le sorcier se voit délivrer son Livre de Vie, sensé contenir le passé et le l’avenir de son possesseur. Or, le futur des deux envoyés pourrait bien se situer dans un étrange lieu, Kol Adair, dans une zone de l’Ancien Monde.

    Ainsi commence cette première Chronique de Nicci. La magicienne et Nathan sont bientôt rejoints par un troisième compagnon, Bannon. Le voyage de ces ambassadeurs d’un nouveau genre devient une odyssée épique et picaresque dans des régions inconnues et reculées. L’aventure, les dangers, les rencontres impromptues et les morts brutales jalonnent ce premier volume passionnant où l’imagination de Terry Goodkind fait merveille : attaque de selka et de morts-vivants, découvertes de villes surnaturelles, raid d’esclavagistes Norukai, affrontement avec l’impitoyable Juge Suprême et, the last but not the least, la guerre contre les éléments naturels de vie et de mort à partir du Surplomb du Monde.

    Nicci, dangereuse et mystérieuse magicienne guerrière, porte à elle seule cette odyssée aux rebondissements incessants. Les derniers chapitres ouvrent même la porte non seulement à une suite mais aussi à un futur cycle : gageons que nous pourrons trouver en librairie d’ici quelques années de nouvelles chroniques autour des érudits et mémorialistes du Surplomb du Monde, Oliver et Peretta, chargés de faire le voyage inverse de celui de Nicci.

    En attendant, cette dernière production de Terry Goodkind ne trahit pas l’essence de la fantasy, la littérature de l’imaginaire par excellence. Tout y est : quête pour sauver le monde, luttes entre le bien le mal, héros attachants, messages édifiants ("Mes vœux, je fais en sorte qu'ils se réalisent, et ma chance je la fabrique", dit par exemple la magicienne), voyages initiatiques ("L'avenir et le destin dépendant à la fois du voyage et de la destination"), créatures fantastiques et civilisations créées de toute pièce. Ajoutez à cela quelques dragons, des femmes fatales, de l’humour et des dialogues vivants : Terry Goodkind offre à ses millions d’admirateurs le parfait compagnon de lecture et de voyages.

    Terry Goodkind, La Maîtresse de la Mort,
    Les Chroniques de Nicci
    , tome 1, éd. Bragelonne, 2017, 478 p.

    http://www.terrygoodkind.fr

  • Courts mais bons

    Et si la nouvelle était le genre littéraire de demain ? La France pinaille encore à donner la place qu’elle mérite aux histoires courtes, dans une époque pourtant où la rapidité, la concision et la brièveté sont élevés au rang de vertus. Et pourquoi pas en littérature ?

    Le Brésil est à suivre en modèle : depuis les années 60, la micro-nouvelle est en vogue. La maison d’édition parisienne Anacona, qui s’est donnée pour but d’ouvrir les Français aux auteurs brésiliens, vient de publier un de ces recueils : 100 Mensonges pour de vrai de Helena Parente Cunha, illustré par des dessins zen de Lucia Hiratsuka.

    Le lecteur français est invité à se plonger dans cet ensemble de 100 micro-nouvelles qui ont pour point commun la concision extrême, la précision et l’efficacité. De cinq lignes à une page et demi maximum, les histoires de Helena Parente Cunha racontent des tranches de vie (Un bon père), des destins esquissés en quelques mots (Rejetée) des descriptions de personnages extraordinaires (Rudesse), attachants (Remords), baroques (Les histoires du Coronel Titino Cravo) ou des saynètes frappantes (La jeune fille au tramway).

    Pas de blablas et aller à l’essentiel : voilà le leitmotiv de ces nouvelles très courtes. Là où un auteur développerait un sujet sur des centaines de pages (Fille unique), Helena Parente Cunha s’en tient à une concision d’une grande rigueur, jusqu’à faire de certains textes de petits contes (La vieille fille), des morceaux de proses poétiques (Oui, Non) ou de brillants exercices de style (Cycle). Certains de ces textes sont constituées de phrases nominales, voire d’une unique phrase : "Immobile, elle se tenait là, près de l’arrêt du bus, grise et flétrie, tenant la laisse du petit chien d’une main, de l’autre main portant à la bouche, avec ferveur, l’esquimau rose glacé, la langue gourmande" (Gourmandise).

    Les thèmes abordés dans ces nouvelles suivent au plus près des personnages ordinaires que l’auteure sait rendre magnifiques, terribles ou au contraire pitoyables. Dans Le Gros, le portrait caricatural d’un glouton bascule subitement dans un moment plein de grâce. À la Page décrit une dame élégante que les années ont délabrée. Orgueil blessé suit les pas d’une adolescente pauvre dans un internat prestigieux. Le bloggeur a une tendresse particulière pour Point noir, une micro-nouvelle géniale dans son propos comme dans son écriture : il s’agit d’une histoire à la fois banale et rarement traitée d’une jeune fille tentant de faire éclater un fichu point noir sur le menton de son petit ami. Sourire attendri garanti...

    Helena Parente Cunha parle dans ce recueil raffiné de solitude (L’Habitude), de cruautés (Les gamins de la rue de la Travessa), de la vie à deux (Fidélité), de pauvreté (Omission), de l’enfance (Quatre ans et demi), du temps qui passe (Féminité), de destins brisés (Timidement), de départs cruels (L’Adieu), de sexe (La Réponse) ou d’amour (Une vieille histoire de cœur).

    Courtes mais bonnes, ces micro-nouvelles à découvrir et à déguster. Une excellente manière d’entrer en douceur dans la littérature brésilienne contemporaine.

    Helena Parente Cunha, 100 Mensonges pour de vrai, ill. Lucia Hiratsuka, éd. Anacaona, coll. Epoca, 209 p., 2016

    http://www.anacaona.fr
    http://www.helenaparentecunha.com.br
    http://www.luciahiratsuka.com.br

  • 5.000 amies

    En l'honneur de la Journée internationale de l'amitié, le 30 Juillet prochain, le recueil de nouvelles américaines Sisterhood Folios: Live Out Loud (pas encore traduit en français) s’est donné pour objectif d'avoir un impact positif sur 5.000 femmes grâce à ce livre. À partir du 31 Juillet, et pendant 24 heures, Sisterhood Folios: Live Out sera disponible pour seulement 99 cents. Les 50 premiers qui téléchargeront et publieront une critique sur Amazon seront remboursés de leur achat.
     
    Dans The Sisterhood Folios: Live Out Loud, 19 histoires nous parlent de ces femmes qui ont choisi de sortir de leur zone de confort et de se mettre à nu. Elles nous parlent de liens humains, d’attention, de bienveillance mais aussi d’amour.

    Le lecteur découvrira dans The Sisterhood Chronicles Folios: Live Out des récits de relations fortes et réconfortantes, de chagrins d'amour, de voyages initiatiques et de rencontres aussi fortuites que vitales, dans une approche qui est très similaire à la mission d’un militaire, dans ce champ de bataille qu’est notre existence.

    In honor of International Day Of Friendship on July 30 The Sisterhood folios: Live Out Loud is on a mission to positively impact 5,000 women with their book. For 24 hours starting on July 31 The Sisterhood folios: Live Out Loud will be made available to everyone for only 99 cents. The first 50 that download and post a review on Amazon will be refunded their $0.99

    In The Sisterhood folios: Live Out Loud you will find 19 stories from average women who have stepped out of their comfort zone to bare their own souls. These connections are supportive, caring and passionate, and filled with love.

    Skimming the pages of The Sisterhood Chronicles folios: Live Out Loud you will find narratives describing heartwarming relationships, heartache, and journeys of self-discovery created by interactions with people brought into our lives; something very similar to the Army’s mission. Living out loud can mean something to one person and create a completely different scenario to someone else. Yet, no matter what the circumstance, as long as we embrace true authenticity and the people that make our lives possible we will always succeed!

    "If you loved reading Chicken Soup for the Soul when you were younger, you will love this book. The Sisterhood Chronicles: Live Out Loud, contains narratives describing heartwarming relationships, heartache, and journeys of self-discovery created by interactions with people who show up in our lives. This book connects with the deepest part of you when you least expect it to give you the inspiration and awareness to create your life from the place of your deepest hearts' desire! A must read for the truth-seeking woman who knows that community and sisterhood truly is the key to fulfillment"  (Marni Battista, MAEd, CPC).

    "In The Sisterhood Chronicles, has woven the different stages of what it is to be a woman and takes us with her on an emotionally connected journey to inspire us, uplift us, and bring home to us the depths of being a woman." (Agapi Stassinopoulos, author of Wake Up to the Joy of You).

    Carol Starr Taylor, The Sisterhood Chronicles: Live out Loud,
    Creative Publishing Group, 2017
    "Lorsque ma vie recommencera"
    http://www.un.org/fr/events/friendshipday

  • When my life will begin again

    In French, there is no translation stricto sensu to "sisterhood." To qualify the links between sisters, our language uses the term "fraternité" ("brotherhood"). This word is valid for both sexes. Some will also say that, symbolically, it also ignores any idea of ​​emotional ties between sisters – whether it is real sisters ou soul sisters. These links form the plot of The Sisterhood Chronicles: Live out Loud, prefaced by Heidi Allen.

    In this collection, 18 women chronicle moments of life – these "little pieces", as Marla David says (Peace By Piece: Forging a Path Forward Through Writing). Testimonies, family paintings, introspections, encounters or personal narratives compose a book with great homogeneity.

    The reader will not find any sensational events. The Sisterhood Chronicles gives us to see often tragic but ordinary facts: a child 's disease (Natasha Koss, From Rock Bottom I Found My Truth), abandonment and separation (Peace by Piece), the hatred of a mum (Carol Starr Taylor, Mamma Mia), unhappy childhood (Teresa Ursini, Know Thyself), sexual Abuse (Gwenda Lambert, Now, I Sing Again), domestic violence (Andrea Judit, Unchained - or I Was Married to a Narcissist and Survived), bereavement (Gillian Joy Whyatt, Daddy: I ​​was always his Angel and now he's mine), addicts (Adriane Breese Lloyd, The Wind Beneath my Wings) or fear (Amy Stockwell, 6 Steps For Living Your Truth), depression (Jennifer Febel, Unbroken).

    Sisterhood Chronicles: a depressing collection that would give you cravings for rope? Not at all ! Because what interests the authors is how to meet the challenges of life, even in the most desperate situations. Moreover, it is no coincidence that many of these women work as coaches (Marla David), specialist teachers (Michelle Biggers), therapists (Andrea Judit Goldberger), researchers (Petra Reiss Wilson), lecturers (Jennifer Febel) or consultants (Claudine Claudine Pereira). This is why these women explain why they write about yoga, meditation, listening to oneself, unconscious, lucid dreams or spiritual guides (Claudine Pereira, Life Lessons Learned From the School of Hard Knocks! What Would I Tell My Younger Self).

    In The Main Message: You Can Change Your Life, Michelle Main talks about a life with existential anxiety, which the author says is freed from the most conventional therapies (massage therapy, naturopathy or equine therapy). Unbroken talks about a young woman "broken" by life, until the reconquest of her own person. This revival can be achieved through writing, following the example of Marla David (Peace by Piece: Forging a Path Forward Through Writing by Marla David), a chronicle about the concept of life: "Life is a quest. Life is a thrill. Life is a romance. Life is a lark. Life is!"

    In The Sisterwood Chronicles, there is this frank and disconcerting confidence of Lauren Dickson: "I do not want to find my other half" (On the Wrong Side of Love). Samantha King talks about the Grail which is the balanced between work and personnal life (The Holy Grail of Womanhood). This illusion leads millions of women in a series of alienations: "As women, we are pulled in a million different directions based on whatever is screaming the loudest — sometimes that’s our career/business; sometimes it’s our marriage; sometimes it’s other areas of our personal life…" Samantha King writes how she was able to overcome this dilemma: "The ‘a place for everything and everything in its place’ philosophy was thrown out the window. My empire (I call it a fempire) is more than just my career, and I’m not the only woman in this boat."

    To leave her comfort zone is an invitation proposed by several chroniclers to be able to find oneself, to be fulfilled ("Be yourself, everyone else is already taken", said Oscar Wilde), to be guided by his passions or accomplish a "journey towards love" (Lauren Dickson, On the Wrong Side of Love). And in this battlefield that can be a life, there are the others, the close ones, an husband (Teresa Ursini, Know Thyself) or some friends.

    These friends - whether friends for life or friends of a season, as Heida Allen recalls in his preface - are at the center of this delightful novel by Lucia Colangelo, My Vintage Collection. In this chronicle about friendship (the "sisterhood" of the title), the author makes the search for bottles of wine the opportunity to talk about her friends. Each bottle - European, Greek or Italian wines, but singularly no French wine ! - is identified with one of those women : "These women were truly like fine wine, they all have a journey that created their individuality, their complexity."

    The French reader will be able to find in his American voices matter to question universal life lessons that speak to us of "life out loud": fighting and not living in the past, taking up the challenges (Gillian Joy Whyatt, Daddy: I ​​was always his Angel and now he's mine), accepting his faults and convincing himself that the we can win big wars with small victories (My Beautiful Pathetic Life). The French reader may be fascinated by this very American spirit of believing in a divine destiny ("For every one who leaves, God has someone even greater in store for me, and I keep my hope in that", writes Lauren Dickson). At the same time, this spirit can encourage individual freedom to get along, to understand oneself and to undertake.

    These 18 chronicles are universal lessons for finally beginning to live.

    Carol Starr Taylor, The Sisterhood Chronicles: Live out Loud,
    Creative Publishing Group, 2017

    "Lorsque ma vie (re)commencera"
    "5.000 amies"