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Livres et littérature - Page 9

  • Toi + moi

    Le couple : cette "grande aventure de notre temps". Comment penser la vie à deux ? Comment y faire face ? Le couple est-il un concept daté dans notre société hyperconnectée et parfois perdue en raison de sollicitations et d’injonctions à l’épanouissement de soi sans les autres et sans l’autre.

    Les Clés de l'Intelligence amoureuse de Florentine d'Aulnois Wang est devenu un best-seller depuis sa sortie en 2018. Les éditions Larousse proposent, en ce début d’année, une édition augmentée pour celles et ceux qui seraient sortis à côté de cet essai prenant parfois à contre-pied les idées toutes faites sur le couple, qu’il soit hétéro ou non. 

    Trois parties constitue cet essai qui propose aussi, dans sa dernières section, des "principes" et des "rituels". L’auteure invite le lecteur à se munir d’un crayon pendant la lecture de son ouvrage pour faire quelques exercices afin d’y voir plus clair dans sa situation de couple.

    Le livre de Florentine d'Aulnois Wang est salutaire, dans la mesure où il pointe le profond désarroi que l’on peut ressentir dans un monde libre et hyperconnecté, avec des injonctions venus de toute part, des écrans omniprésents, "un monde qui prône l’épanouissement personnel", des couples qui ne sont plus créés selon des contingences extérieures mais par amour, et en même temps l’absence de transmissions, de règles ou d’écoles. "Bravement, tous et chacun, nous avançons, composons, inventons, improvisons. C’est joyeux, délicieux, libre et créatif… mais cela manque parfois de repères, de fil rouge, de recul". Or, comme en témoigne la thérapeute, lorsque les couples viennent la consulter, beaucoup de temps ont été perdus et parfois il est même trop tard. 

    Psycatrices

    Florentine d'Aulnois Wang se réjouit de voir que notre liberté de vivre à deux, avec qui nous voulons, est une chance. Une chance qui ne doit cependant pas faire oublier qu’il existe des obstacles : "Nous avons été bernés par les légendes populaires ! Le conte ou le film s’arrête lorsque le héros et l’héroïne se retrouvent enfin (…), nous laissant entendre que les épreuves sont terminées une fois le couple créé. Intox magistrale : elles ne font que continuer, mais à deux, et parfois l’un contre l’autre…"

    ne première vérité, centrale, fondamentale et bienvenue, met à mal un préconçu : Il faudrait "« travailler sur soi-même » avant de tomber amoureux". Faux ! s’insurge la spécialiste : "C’est la double peine". Le couple apparaît au contraire comme une belle et formidable aventure, souvent compliquée, dans lequel le mal-être souvent venu de l’enfance (le néologisme "psycatrices" revient plusieurs fois dans le livre) peut trouver grâce au regard de l’autre de l’apaisement, voire un début de guérison.

    En parlant du couple, c’est aussi à l’individu, à ses souffrances et à ses "psycatrices" que l’autrice s’intéresse. Grâce aux apports de la science mais aussi à son expérience, Florentine d'Aulnois Wang identifie les obstacles à une vie sereine : l’incompréhension, le poids de l’enfance, les non-dits, qu’ils soient conscients ou non, la vie quotidienne usante, le doute et le déficit en intention. Et si nous attendions tout de l’autre sans chercher à apporter ?

    La jalousie, le ou la partenaire toxique ou le polyamour forment des parenthèses à une partie fondamentale : celle des saisons du couple, de la période romantique des débuts à celle des crises, inévitable et qui constitue une vraie "aventure"… à deux. "Ils se marièrent et eurent… beaucoup de crises !" Comment y faire face ? Sans doute grâce à ce concept qu’est "l’intelligence amoureuse". "Le pacte de l’Intelligence Amoureuse est de savoir que les  vagues arriveront et de décider de ne se lâcher sous aucun prétexte (ou de se rattraper aussi vite que possible)".

    Un essai salutaire !

    Florentine d'Aulnois Wang, Les clés de l'Intelligence amoureuse, éd. Larousse, 2023
    https://www.lespaceducouple.com
    https://www.facebook.com/florentinedaulnoiswang
    https://www.instagram.com/lespaceducouple

    Voir aussi : "Un seul être vous manque"

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  • Abattoir 5

    roman,confrérie,kurt vonnegut,sf,science-fictionUn classique de la science-fiction. Billy Pellerin, opticien et ancien soldat américain survivant des bombardements de Dresde, passe pour un doux illuminé aux yeux de tous.

    Mais il a surtout le pouvoir d'effectuer des sauts spatio-temporelles et d'avoir été en contact avec les Tralfamadoriens, un peuple extraterrestre. Ses sauts dans le temps font que passé-présent et futur se confondent, rendant la vie humaine et, par là, la guerre, absurdes.

    Un roman très original porté par un des maîtres de la contre-culture américaine. 

    Kurt Vonnegut, Abattoir 5, éd. Points Seuil, 1969, 405 p. 
    http://confrerie2010.canalblog.com/archives/2012/12/16/25928109.html
    https://www.seuil.com/ouvrage/abattoir-5-roman-graphique-kurt-vonnegut/9782021491371

    Voir aussi : "Anatomie d’un instant"

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  • Anatomie d’un instant

    essai,confrérie,javier cercas,espagne,espagnol,franco,franquiste,putsch,1981,histoire,juan carlos,roi,royauté,démocratieLe 23 février 1981, dans la toute jeune démocratie espagnole à peine sortie de 40 ans de dictature franquiste, un groupe de militaires nostalgiques du Caudillo, prend en otage les députés du parlement espagnol. C'est le début du premier coup d'Etat médiatisé de l'Histoire qui va tenir en haleine des heures durant le monde entier.

    L'intervention ferme du jeune roi d'Espagne à la radio et à la télévision sonne la fin de cet événement fondateur de la démocratie espagnole. Javier Cercas conte avec minutie le putsh du lieutenant-colonel Tejero et de ses complices. Pourtant, le véritable intérêt de cette chronique est de suivre les principaux protagonistes et le chef du gouvernement Suarez en tout premier lieu. Très contesté, le premier chef de gouvernement de la démocratie espagnole - celui-là même qui l'a l'imposée quelques années plus tôt - s'apprête, le jour du coup d'Etat, a être démis de ses fonctions.

    Le putsh va être l'occasion pour lui d'un dernier coup d'éclat : malgré la menace des armes des conjurés, il est l'une des trois personnes à refuser de se coucher, les deux autres étant le général Mellado, vice-président du gouvernement et Santiago Carrillo, secrétaire du parti communiste espagnol : trois personnages contestés dans leur propre camp et figures héroïques ce soir du 23 février 1981. Un essai dense et passionnant qui se termine par un appel émouvant à la réconciliation et par l'hommage d'un fils à son père.   

    Javier Cercas, Anatomie d’un instant, éd. Actes Sud, 2013, 405 p. 
    http://confrerie2010.canalblog.com/archives/2011/03/08/20579813.html
    https://www.actes-sud.fr

    Voir aussi : "La Scandaleuse histoire de Penny Parker-Jones"

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  • Franquin, ce génie méconnu

    Bob Garcia, auteur l’an dernier d’un passionnant essai sur les derniers secrets d’Hergé, propose en ce début d’année une étude sur un autre grand de la bande dessinée : André Franquin (1924-1997).

    L’ouvrage Franquin, les Secrets d’une Oeuvre (éd. du Rocher) interroge d’emblée sur la portée d’une œuvre sans doute sous-estimée. Bob Garcia rapporte d’abord ces propos élogieux du grand Hergé interrogé par Numa Sadoul : "Quand je vois un Franquin, par exemple, je me dis : « Mais comment peut-on nous comparer ? Lui, c’est un grand artiste, à côté duquel je ne suis qu’un piètre dessinateur »".

    Franquin, c’est Spirou, le Marsupilami, Modeste et Pompon et surtout Gaston Lagaffe, ce héros maladroit, poète, rêveur et humaniste, une sorte de double du dessinateur belge.

    Spirou est le personnage qui a fait connaître Franquin. Bob Garcia rappelle que le garçon est au départ une création de Jijé pour le magazine Spirou – justement. Bob Garcia revient sur les 30 albums que Franquin a patiemment dessiné et en grande partie scénarisé. Contextes de création, influences et clins d’œil permettent d’éclairer la genèse, l’histoire et l’importance des albums aussi différents que Les Voleurs du Marsupilami, Le Dictateur du Champignon, Le Nid des Marsupilamis ou encore Z comme Zorglub. L’étude des albums de Spirou constitue une grosse moitié de l’essai, une importance toutefois inversement proportionnelle à l’influence artistique de Gaston Lagaffe et surtout des Idées noires

    Une importance inversement proportionnelle à l’influence artistique de Gaston Lagaffe et surtout des Idées noires

    Comme le note Bob Garcia en fin de son ouvrage, l’œuvre de Franquin apparaît comme un chaînon manquant entre la bande dessinée pour enfants (Spirou) et la BD adultes (Les Idées noires).

    Après une biographie d’une dizaine de pages, l’auteur plonge avec passion, érudition dans les albums que Franquin a écrits et dessinés jusqu’à épuisement, au point d’abandonner Spirou à la fin des années 60.

    Même si les aventures du jeune groom, de son ami journaliste Fantasio et du Marsupilami apparaissent comme des BD de pures aventures destinées aux enfants et adolescents, Franquin les enrichit de clins d’œil à Tintin, au cinéma, à l’actualité des Trente Glorieuses mais aussi à la société de consommation.

    Le lecteur passera rapidement la courte partie consacrée au jeune couple Modeste et Pompon, une création toutefois importante en ce qu’elle traduit une rupture artistique avec le magazine Spirou, avant qu’il ne retourne dans son giron pour Gaston Lagaffe. Jusqu’en 1991, Franquin fait de ce garçon lunaire, inventeur à la fois génial et raté, collègue insupportable et amoureux transi de la jolie femme à lunettes "M’oiselle Jeanne", un anti-héros plus révolutionnaire qu’il n’y paraît. Rappelons qu’il est vraiment né comme personnage autonome quelques années avant 1968. Gaston se fait même engagé dans plusieurs histoires où sont abordés des sujets aussi graves que la peine de mort, l’écologie, la société de consommation ou l’antimilitarisme.

    Voilà qui nous mène presque naturellement vers l’une des œuvres les moins connues du grand public, ces fameuses Idées noires. Franquin fait une infidélité à Gaston en proposant, en 1977, des planches destinées pour le Trombone illustré, "journal « pirate » de 8 pages insérés dans le magazine Spirou". Puis, il continue l’aventure dans Fluide Glacial. Franquin parle à l’époque de "rigolade". Voire. Ces Idées noires sont une manière de desserrer le "carcan" de Spirou pour proposer des sujets plus sérieux, voire plus provocateurs. Un besoin pour Franquin qui veut ainsi s’exprimer comme artiste engagé. La pollution, la guerre, les religions, la malbouffe, l’enfance martyrisée font partie des sujets traités. Mais aussi, plus frappant, la pandémie. En 1982, soit près de cinquante ans avant le Covid-19, Franquin imagine un virus s’abattant sur le monde et contraignant ses habitants à vivre masqués. Franquin apparaît là non plus comme un dessinateur perfectionniste mais aussi comme un intellectuel doué d’une "lucidité extraordinaire". Bref, un génie que Bob Garcia nous propose de connaître un peu mieux.

    Bob Garcia, Franquin, les Secrets d’une œuvre, éd. du Rocher, 2024, 352 p.
    https://www.editionsdurocher.fr/product/130734/franquin---les-secrets-d-une-uvre/
    https://www.facebook.com/bobgarciaauteur/?locale=fr_FR
    http://www.franquin.com

    Voir aussi : "Aux sources d’Hergé"

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  • La Scandaleuse histoire de Penny Parker-Jones

    roman,confrérie,stéphanie des horts,parker jonesToute l’histoire se résume au titre de ce roman. Penny Parker-Jones est une sexy, naïve et scandaleuse poule de luxe dans l’Angleterre pudibonde des années 60. "Protégée" par un brillant médecin ayant ses entrées dans la bonne société londonienne, la jeune femme tombe dans les bras de quelques aristocrates en mal de divertissements, d’un peu fréquentable espion soviétique (nous sommes en pleine guerre froide) et d’un improbable malfrat jamaïcain.

    Le scandale éclate lorsque la presse apprend que Penny Parker-Jones a surtout eu des relations "terriblement profondes" avec un ministre conservateur. Shocking ! Inspiré de l’affaire Profumo, ce roman épicé, insolent et à l’humour so british ne manque pas d’élégance et se lit comme du petit lait.

    Un grand coup de chapeau à son auteur, Stéphanie des Horts : une Française, of course !

    Stéphanie des Horts, La Scandaleuse histoire de Penny Parker-Jones, éd. Ramsay, 2008, 251 p.
    http://confrerie2010.canalblog.com/archives/2011/03/15/20640489.html

    Voir aussi : "Le squelette sanglant"

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  • Le squelette sanglant

    roman,confrérie,anita blake,tueuse,vampires,laurell hamiltonIl s'agit du cinquième tome du cycle consacré à Anita Blake, la chasseuse de vampires.

    Notre héroïne est chargée par un promoteur véreux de réveiller des zombies sur un terrain afin de déterminer à qui appartient ledit terrain. La sexy et irrévérencieuse Anita en profite pour partir à la recherche d'un tueur en série qui pourrait bien être un vampire particulièrement retors. B

    on, vous l'aurez compris, c'est du pur roman fantastique qui ne se prend pas la tête et qui surfe sur la grande mode des vampires et autres zombies (cf. Twilight). Si vous êtes adeptes de ce genre d'histoires, ce roman (et la série des Anita Blake) est fait pour vous. 

    Laurell K. Hamilton, Le Squelette sanglant, éd. Milady, 2009, 451 p.
    http://confrerie2010.canalblog.com/archives/2011/04/03/20799240.html
    https://milady.fr/catalogue/9782811201197-le-squelette-sanglant

    Voir aussi : "Ma Mère"

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  • Épitaphe pour Marina Tsvétaïeva

    Il y a un mois, je vous parlais du roman d’Elin Cullhed (Euphorie, éd. de l’Observatoire) consacrée à Sylvia Plath, femme de lettres du XXe siècle, désespérée par sa condition avant qu’elle ne se donne la mort en 1963 à l’âge de trente ans.

    En 2019, Vénus Khoury-Ghata consacrait un autre roman à Marina Tsvétaïeva, une importante autrice, suicidée elle aussi, reconnue de son vivant mais victime de la dictature russe et soviétique. Elle choisira un crocher dans le grenier de son ultime demeure, à Elabouga, au Tatarstan, pour se pendre, mettant fin à une existence exceptionnelle tout autant que tragique.

    Disons-le tout de suite. Marina Tsvétaïeva fait partie de ces personnages majeurs de la littérature russe, et en particulier de la poésie russe, à l’instar de son compatriote Vladimir Maïakovski, qui s’est lui aussi donné la mort, en 1930.

    La vie artistique de Marina Tsvétaïeva commençait pourtant sous les meilleurs auspices. Née dans une famille de l’aristocratie moscovite (son père a été fondateur et directeur du Musée des beaux-arts de Moscou), elle publie son premier recueil de poème à 17 ans et se voit propulsée comme une auteure prometteuse, grâce au  poète et critique Maximilien Volochine.

    L’insouciance, la vie, l’amour et surtout la littérature guident la jeune femme qui multiplie les conquêtes et les idylles, dont une avec Anna Akhmatova, une autre écrivaine et poétesse russe. Sa rencontre avec le jeune officier Serge Efron avec qui elle a deux filles aurait dû l’installer dans une existence paisible. Mais la Révolution Rouge éclate en pleine première guerre mondiale et son mari rejoint l’Armée Blanche, avant de disparaître. C’est le début d’une existence de misère pour Marina Tsvétaïeva. Sa fille cadette meure de faim. Puis, vient l’exil, en URSS puis à Berlin, Prague et Paris, avant un retour en Russie alors que la seconde guerre mondiale éclate. Pendant toute cette période, la poétesse a gardé intacte sa soif d’écrire comme sa passion pour l’amour et les conquêtes. Et parmi ses amours, il y a eu Boris Pasternak. 

    Il y a ces moments au cours desquels la faux du destin s’abat avec puissance

    Impossible de résumer facilement la vie de Marina Tsvétaïeva. L’ouvrage de l’écrivaine française Vénus Khoury-Ghata (Marina Tsvétaïeva, Mourir à Elabouga, éd. Mercure de France ), de son écriture sèche et rude, redonne vie à la grande femme de lettres qu’a été Marina Tsvétaïeva, en choisissant d’utiliser le "tu", telle une épitaphe gravée sur sa sépulture.

    Le lecteur français découvrira sans doute le parcours hors-norme de cette femme, reconnue très tôt pour sa plume mais que la tragédie communiste russe semble avoir pourchassée de ses griffes. La tragédie frappe régulièrement à la porte de Marina Tsvétaïeva. Que l’on pense à la mort affreuse de sa fille Irina dont la poétesse, culpabilisée, ne s'est jamais vraiment remise.

    Son mari a été la grande boussole de sa vie, en dépit des nombreuses et régulières liaisons de l’écrivaine. Liaisons ou relations platoniques, à l’instar de ses correspondances avec Rainer Maria-Rilke ou Boris Pasternak qui essaiera de la soutenir toute sa vie.

    Vénus Khoury-Ghata est sans concession dans ce portrait subjectif et poétique de Marina Tsvétaïeva. Insupportable, géniale, délirante, affamée d’amour, méprisante ou bouleversante, l’écrivaine russe apparaît comme une écorchée vive que le pouvoir autocratique russe ne pouvait pas laisser intacte. Dans cette vie, il y a ces moments au cours desquels la faux du destin s’abat avec puissance. Que l’on pense au sort de ses proches, de son mari, de ses enfants (seule sa fille aînée, déportée des années au Goulag, a survécu et a contribué à perpétué son œuvre), les retrouvailles pathétiques avec Serge Efron ou à la raison de son dernier exil à Elabouga.

    Il reste les écrits de Marina Tsvétaïeva que Vénus Khoury-Ghata ne pouvait taire. Elle propose plusieurs extraits, disséminés dans son roman, avec sans doute le plus célèbre d’entre-eux, une adresse à un de ces amants, le jeune critique Alexandre Bakhrakh, après leur rupture : "Comment la vie avec une autre, / Plus simple, n’est ce pas ?

    Vénus Khoury-Ghata, Marina Tsvétaïeva, Mourir à Elabouga, éd. Mercure de France, Folio, 2019, 208 p.
    https://www.mercuredefrance.fr/marina-tsvetaieva-mourir-a-elabouga/9782715249059
    https://associationmarinatsvetaeva.com

    Voir aussi : "Feu Sylvia Plath"

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  • Ma mère

    confrérie,georges bataille,roman,sexeJe ne connaissais Georges Bataille qu'en raison de sa réputation sulfureuse. J'ai choisi de lire son roman inachevé Ma Mère qui, d'après les spécialistes de Bataille, synthétise bien son œuvre.

    L'histoire : l'initiation aux vices d'un jeune homme, Pierre, le narrateur, par sa mère. Un livre volontairement scandaleux écrit dans une très belle langue française. Une curiosité. Sans plus.  

    Georges Bataille, Ma Mère, 10/18, 126 p.
    https://www.lisez.com/livre-de-poche/ma-mere/9782264059901
    http://confrerie2010.canalblog.com/archives/2011/04/04/20813069.html

    Voir aussi : "Les philosophes meurent aussi "

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