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Musiques - Page 21

  • Casagrande au fil de l’eau

    Pas la peine de crier fort pour faire entendre haut et fort ses messages. Après l’exemple de Sarah Mikovski que nous avions chroniquée ("Le pôle nord"), lCasagrande, chanteur de la nouvelle scène française, le prouve de bien belle manière. Il s’inscrit dans une veine traditionnelle de la chanson française, et le nom de Véronique Sanson peut par exemple être évoqué.  

    Son nouveau titre, "Silure" parle de choses vues, de souvenirs mais aussi d’interrogations sur l’avenir : "Il est tard, la fin de l’anthropocène, / On sait pas trop où ça nous mène / Nous c’est la rivière que l’on aime / Et ses reflets de porcelaine".

    L’auditeur sera touché par la production soignée de ce titre et par le timbre de Casagrande. Des qualités qui permettent à l’artiste de rendre plus efficace encore ses mots : "J’ai trouvé un oisillon mort hier après-midi / On creusera un trou dans le champ / Que mettrons nous en terre / L’oiseau ou des souvenirs d’enfants ?"

    Une découverte à ne pas manquer, assurément.

    Casagrande, Silures, 2023
    https://www.youtube.com/@casagrandemusic/about

    Voir aussi : "Sarah Mikovski pour le réchauffement romantique"

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  • Compte à rebours pour Casareggio

    C’est sous forme de compte-à-rebours qu’a été conçu l’EP de Casareggio. Un Voyage extraordinaire, comme le promet leur mineur album, qui commence par un tour du côté de Saint-Tropez ("J’aime Saint Tropez"). Sur des teintes jaunes et jeunes, le groupe de Frenchies entend pourfendre l’hypocrisie, les faux-semblants et l’arène finalement triste de ce lieu faussement léger et finalement déprimant. La solution ? Le départ, loin, comme l’invite le court titre "Bienvenue à bord". 

    "En composant cet EP, nous avons voulu représenter le cheminement que chaque personne doit accomplir pour trouver sa voie. Il est organisé autour de cinq titres dévoilant chronologiquement les différentes étapes de ce processus qui permettra au public de découvrir et de se reconnaître dans notre musique.", confie Casareggio.

    Une chanson pop acidulée, mêlant acoustique et électro

    Casareggio et son groupe proposent une chanson pop acidulée, mêlant acoustique et électro, comme l’illustre cet autre morceau, l’un des plus réussis de l’EP, "Saunan, Hammam, Jacuzzi". Un voyage physique, oui, mais aussi intérieur et artistique. Les cinq artistes se font le chantre de l’aventure, de l’insouciance, du plaisir, mais aussi du respect : "Je roule à contresens sans blesser les gens", assument-ils ("En voiture").

    Comme tout premier opus, le Voyage extraordinaire de Casareggio est imprégné de réflexions personnelles ("BDM").

    L’auditeur sera sans doute plus sensible au titre pop-folk acoustique "Une histoire de famille", hommage et chant d’amour au cercle familial des Casareggio, sur fond de vagues marines. Ce court morceau a été écrit comme le prélude au dernier titre de l’EP, "Comme des pirates".  

    Il s’agit d’un mélange de talk-over, d’un slam et d’un titre folk, mélancolique et voyageur, là aussi. 
    Une belle manière d’allier confidences, mélodies entêtantes et air dansant. Il est vrai que le printemps est là, tout comme les beaux jours.  

    Casareggio, Le Voyage Extraordinaire, Nextone Agency, 2023
    http://casareggio.fr
    https://www.facebook.com/casareggiomusic
    https://www.instagram.com/casareggiomusic

    Voir aussi : "No Symphony Jazz"

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  • Guadeloupe classique

    Faisons un petit tout en Guadeloupe avec le Festival international de musique Saint-Georges, considéré par beaucoup comme "le plus prestigieux festival de musique classique des Caraïbes". Cet événement est placé sous l’égide de Joseph Bologne, plus connu sous le nom de Chevalier de Saint-Georges.

    La troisième édition du Festival international de musique Saint-Georges aura lieu du 8 au 15 avril 2023. Au menu, des concerts, des artistes de renommée mondiale et une pléthore d'événements éducatifs et culturels. Tout cela se déroulera au sein de lieux phares et chargés d’histoire de l’archipel des îles de Guadeloupe : le Fort Louis Delgrès à Basse-Terre, l’Église Saint-Pierre et Saint-Paul à Pointe-à-Pitre et le Mémorial ACTe à Pointe-à-Pitre.

    Le festival est placé sous la direction artistique de Marlon Daniel, chef d’orchestre américain de renommée internationale. Plus de 60 musiciens de plus de 20 pays du monde entier se rejoignent pour une semaine de musique classique extravagante "The Art Culture is Beyond Classy" 

    Le Chevalier Saint-Georges, champion, héros et virtuose des Îles de Guadeloupe

    Personnage historique guadeloupéen, violoniste virtuose, chef d'orchestre et compositeur, le Chevalier de Saint-Georges a influencé les plus grands de son époque, notamment Franz Joseph Haydn et Wolfgang Amadeus Mozart.

    Escrimeur hors pair et ardent défenseur des droits civiques pendant la Révolution française, Saint-Georges (1745-1799), né à Baillif, dans le sud de la Basse-Terre, était le colonel de la célèbre "Légion Saint-Georges", premier régiment militaire entièrement noir en Europe. Il s’est battu sans relâche pour l'égalité des droits pour tous, à l'époque controversée où la France était déchirée entre les règles du commerce de l'esclavage et les idéaux révolutionnaires. Le président américain John Adams l'a qualifié "d'homme le plus accompli d'Europe". Rappelons également qu’il est l’héritier de la Distillerie de Bologne, la première distillerie de l’archipel, située à Basse-Terre, à la vue imprenable sur le volcan la Soufrière. Sa vie sera bientôt racontée sur le grand écran.

    L’histoire de Joseph Bologne et son impact sur la musique classique sont encore méconnus du grand public. Mais la sortie mondiale du film biographique Chevalier par le réalisateur Stephen Williams, prévue le 23 avril 2023, lui offrira un majestueux coup de projecteur.

    3ème édition du Festival International de Musique Saint-Georges
    Du 8 au 15 avril 2023 dans les Îles de Guadeloupe
    http://saintgeorgesfestival.com
    https://www.lesilesdeguadeloupe.com/tourisme/fr-fr
    https://www.facebook.com/lesilesdeguadeloupe
    https://www.instagram.com/ilesguadeloupe

    Voir aussi : "Le dur métier de reine"

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  • Sarah Lancman, on le sait

    En attendant la sortie de son prochain album, Le pouvoir des Mots, le 25 mai prochain, Sarah Lancman propose son nouveau single et clip, "Je le sais".

    La jazzwoman, que Bla Bla Blog avait découvert son album À contretemps (Jazz Eleven, 2018), s’épanouit dans un univers musical à faire fondre plus d’un auditeur. Oui, Michel Legrand et Charlez Aznavour se sont penchés avec amour au-dessus du berceau de Sarah Lancman.

    La preuve avec ce single dans lequel la chanteuse, au piano, est filmé sur les toits de Paris.

    So lovely, so romantic.   

    Sarah Lancman, Je le sais, Unlimited Music France, 2023
    https://www.sarahlancman.com

    Voir aussi : "No Symphony Jazz"
    "Les bonnes fées de Sarah Lancman"
    "Sarah Lancman amoureuse"

    Photo : © Sabri Aydi5

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  • No Symphony Jazz

    Qu’on ne s’y trompe pas : l’album Symphony de Jean-Michel Pilc est, contrairement à ce qu’indique son titre, une suite de solos de piano. Et, à vrai dire, les influences de l’album seraient plus à chercher du côté du jazz que du classique, à l’instar de "Leaving", qui ouvre l’album.

    L’opus est né lors d’une séance d'improvisation en solo en 2021 au studio OJM au Portugal. "Juste après l’enregistrement de l'album Contradictio du saxophoniste espagnol Xose Miguelez, j’ai été inspiré par les conditions parfaites des studios OJM au Portugal - un magnifique Steinway, une acoustique et des paramètres techniques parfaits. J'ai alors décidé qu'il était temps de faire une session ‘mémorable’ dans le cadre de mon projet solo", confie le musicien. C’est dans ce climat de totale liberté que s’exprime le mieux le prolifique et inclassable pianiste. Qu’il est justement nommé son album "Symphony" prouve s’il en était besoin que l’artiste est autant facétieux que hors- cadre. 

    Jean-Michel Pilc fait de son opus une pérégrination aventureuse, assumant complètement le goût pour la découverte, les influences contemporaines et l’improvisation ("Discovery").  La sensibilité du musicien est évidente dans "The Encounter". La retenue et le choix de la mélodie donnent à ce morceau une facture romantique, à telle enseigne que le morceau aurait complètement sa place dans le répertoire classique ou dans une BO de film.

    Le pianiste revient dans "First Dance" à ce qui est le cœur de son opus : le jazz. Mais c’est un jazz  à la fausse coolitude, traversé de passages où la virtuosité de Jean-Michel Pilc s’exprime.  "Just Get Up" sort des sentiers battus avec le choix de sons contemporains où s’exprime une forme de douleur, comme un appel vibrant et brutal à se relever. 

    Symphony ressemble à un chaînon manquant entre jazz, classique et contemporain

    Né à Paris et aujourd'hui citoyen américain, Jean-Michel Pilc a joué avec de nombreux géants du jazz tels que Roy Haynes, Michael Brecker, Dave Liebman, Jean Toussaint, Marcus Miller, ou John Abercrombie.

    Symphony ressemble à un chaînon manquant entre jazz, classique et contemporain. C’est d’autant plus évident dans la composition "Way To Go" qui désarçonnera forcément – mais qui séduira et passionnera tout autant. 

    Jean-Michel Pilc connaît tout autant ses classiques. Que l’on pense au délicat "Understanding" ou à l’étonnante et légère valse "Waltz For Xose", dont les lointaines inspirations de Bach émergent, mais c'est un Bach qui se serait catapulté dans un jazz-club de New York City. Voilà qui fait de ce morceau une des plus belles réussites de l’album.

    De là à dire que Jean-Michel Pilc renie son univers jazz ? Non. La preuve avec le cool "Not Falling This Time" où l’improvisation se fait reine, ou encore cet autre morceau en forme de promesse : "I’ll Be Bach", dont l’orchestration symphonique ferait à coup sûr merveille. Grandiose ! Du très grand Pilc !

    Jean-Michel Pilc, Symphony, Justin Time Records, 2023
    https://jeanmichelpilc.com
    https://www.facebook.com/jeanmichel.pilc.5

    Voir aussi : "Jordane Tumarinson et les petites histoires de son enfance"

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  • De BT93 à BT2023

    Voilà une des plus étonnantes résurrections du rock français. Au début des années 90, un artiste inconnu se faisant appeler BT93 envoie, sous format K7, la maquette d’un album à plusieurs maisons de disque indépendantes. Le projet se heurte à des refus polis mais, très vite, ladite maquette commence à se faire connaître en dehors de tous les circuits traditionnels (nous sommes quelques années avant le développement de l’Internet et, évidemment, les réseaux sociaux n’existent pas). L’album BT93 devient culte mais le musicien – qui chantait "La hiérarchie chie" – se range des voitures.

    Après un revival en 2020 de son album éponyme (réédité grâce à Frédéric Lo), revoilà BT93 – alias Bernard Tanguy, ex-cadre à La Défense, puis entrepreneur avant de devenir cinéaste primé – de retour avec BT2023.  Sainte Victoire a réalisé l’opus et s’est chargé, en collaboration avec le principal intéressé, des chœurs, des synthés et des arrangements.

    Dès l’ouverture, le titre "BT93", autoportrait musical, on se trouve projeté au début des années 90 : les synthés, les rêves de carrière musicale, le travail de bureau et une tenace impression d’avoir été pris au piège : "’La hiérarchie chie’ je l’ai dans le baba / J’ai créé ma boîte la hiérarchie c’est moi".  

    Est-ce à dire que BT93 a enterré ses espoirs ? Non, répond il, ça mettra un peu plus de temps qui assume avec fierté son pseudo, tout en assumant son  parcourt : "Il manque une dimension aux artistes qui n’ont jamais bossé dans un bureau". Dans un talk-over très eighties, "Où sont les puristes ?", "Où sont les altruistes ?" interroge le musicien qui se fait défenseur des poètes, des humanistes et des rêveurs – en un mot des vrais artistes – dans un monde qui semble ne pas fait pour eux ("Les altruistes").

    "Il manque une dimension aux artistes qui n’ont jamais bossé dans un bureau" 

    Avec "Sentiment vague", nous sommes dans un son lo-fi résolument ancré dans la première moitié des années 90. BT93 chante la mélancolie ("C’est un trait qui nous unit") et l’amour tout sauf mièvre et tendre. Plutôt âpre et sans concession. Encore plus touchant et personnel, "Les doigts de la main » est une déclaration d’amour passionnée et une confession de la part d’un "pauvre quinca ado qui déraille". L’auditeur gouttera avec plaisir un morceau pop influencé par des sons country.

    Plus léger et joyeux, l’instrumental "Festival" peut s’écouter comme les réminiscences d’un de ces festivals pop-rock dont l’ouest de la France est si friand.

    À côté du titre engagés et sans concession "CNC", "François I miss you" est la contribution d’un cinéaste (Parenthèse en 2016) pour François Truffaut. BT93 égraine ses films et ses personnages mythiques, dont évidemment François Doisnel. Il est toujours question cinéma avec le titre "Le boulet de l’art et essai" qui retrace le parcours sans concession de Bernard Tanguy, après dix ans dans ce milieu et la création de courts-métrages primés (un Grand Prix Unifrance et un César, tout de même).

    Poète et artiste gothique, BT93 l’est assurément. Pour preuve, le titre très fin de siècle "Mauvais rêve", sur un son pop là encore très années 80, avec un son synthétique et la voix de Sainte Victoire, hantant cet étrange morceau.

    Le rock est omniprésent dans "BT2023", à l’instar du météporite "Ventemiglia Despair". L’auditeur saluera le travail sur le texte, ode à la liberté et à l’insouciance, mis en valeur par le parlé-chanté de BT93 et les chœurs aériens de Sainte Victoire.

    L’album se clôt avec un séduisant et mélancolique duo avec Sainte Victoire ("Tu m’as aimé"). Voilà qui conclue de la plus belle manière le deuxième opus d’un artiste à la carrière passionnante. 

    BT93, BT2033, Dragon Accel / Modulor, 2023
    https://www.facebook.com/BT93.music
    https://www.instagram.com/BT93.music

    Voir aussi :"BT93 ou le miracle d’une résurrection"

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  • Guillaume Léglise à confesse

    Homme des années 80 comme il le chante lui-même ("80’s Born"), Guillaume Léglise frappe un grand coup avec son album, son premier véritable opus solo, Autofictions.

    Sa voix grave et chaleureuse, aux lointains airs de Jean-Louis Murat, s’appuie sur une musique sophistiquée à souhait d’un dandysme attrayant et évidemment autobiographique, comme l’indique le titre de l’opus. "Je voulais faire de chacune de mes chansons des récits scénarisés, des histoires de rencontres, de séparations, d’amours heureux ou contrariés. Chaque histoire pouvant se suffire à elle-même ou être écoutée comme un puzzle, se répondant les unes aux autres. Pour chaque titre j'ai cherché une orchestration et des sonorités qui bousculeraient le format « chanson française »", commente ainsi le chanteur.  

    En parlant d’artistes emblématiques des eighties, il y a du Serge Gainsbourg mais aussi du Alain Chamfort dans cette manière de chanter l’érotisme avec classe, à l’instar de "Prononce mon nom", en duo avec Lisa Li-Lund : "Fais-moi rougir, en public ou dans le noir / Un sourire, une main ou un mot / Qu’on n’oublie pas". 

    Sophistiqué, dandy, sensible et sensuel

    Impossible non plus de ne pas citer cet autre morceau, "L.O.V.", en forme de confession sur une rencontre et un coup de foudre : "Ce moment si brûlant" serait-il "la grande histoire" ? Guillaume Léglise s’interroge, grâce à une pop aussi séduisante que cette fille croisée par hasard : rythmique impeccable, trouvailles sonores étranges et cette belle voix envoûtante. Dandy dans l’âme, Guillaume Léglise n’hésite pare certains morceaux d’une noirceur éclatante ("Monde incandescent").

    Oui, Guillaume Léglise a tout pour séduire, dans sa pop chatoyante et amoureuse et mélodieuse ("Elle"), tout en proposant un album intime dans lequel l’auteur, compositeur et interprète avoue paradoxalement sa difficulté à "trouver les mots" pour parler d’amour ("Les mots").

    Cléa Vincent l’accompagne dans cette douce et aventurière ballade dans "Les dunes". La délicate et aérienne voix de la chanteuse parisienne donne à ce titre plus nineties qu’eighties une fraîcheur indéniable à écouter en voiture – en balade, bien entendu.

    Guillaume Léglise fait le choix du talk-over dans "Flashback", une suite de pérégrinations sentimentales en de flash-back à la fois nostalgiques et tendres ("Je me souviens de tout… Je me souviens de vous") mais aussi de sons eighties ("À la lueur de l’eau").

    Sophistiqué, dandy, sensible et sensuel, Guillaume Léglise offre avec Autofictions un peu de son univers et de son talent, jusqu’à cet ultime titre bref, "Les rives du lac", qui pourrait s’écouter comme un hommage planant aux romantiques du XIXe siècle, comme si Lamartine s’était transporté en 2023.

    Guillaume Léglise, Autofiction, La Tebwa, 2023
    En concert le 05/04/2023 au Popup du Label / Paris
    https://www.facebook.com/guillaumeleglisemusique

    Voir aussi : "Il se passe quelque chose avec Auren"
    "Ex-pop"

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  • Loulia prend date

    Loulia aime à se présenter comme une troubadour des temps modernes. Et pourquoi pas ?

    Son premier single en français, "Loin", accompagné d’un clip d’Hicham Touili-Idrissi, nous présente le portrait d’une femme et artiste libre, romantique et écorchée vive, se mettant en scène au fil de voyages, de rendez-vous et de dates.

    "Loin" est surtout une confession sur un amour disparu, renvoyant universellement à tous les amours : "Les gens m’énervent lorsqu’ils sont là trop longtemps / Mais toi je te voudrais près de moi plus souvent / J’imagine une histoire où tu t’en vas pas", chante la musicienne originaire de Charente et qui est passée par la Corée du Sud et Berlin.

    "Loin" est né d’un sentiment d’urgence. Assise dans un café de Séoul, Loulia se languit de cet être aimé qui n’est plus là. Il n’est pas mort, il est quelque part, ailleurs et si loin. Les rendez-vous et les dates se succèdent, mais à quoi bon ?

    La rencontre, la recherche de l’amour, les difficultés à se comprendre : Loulia se dévoile sans calcul dans un clip filmé aussi authentique que l’artiste. Une jolie découverte, assurément.

    Loulia, Loin, 2023
    https://www.instagram.com/loulia_officiel
    https://www.tiktok.com/@loulia_officiel
    https://twitter.com/Loulia_Officiel

    Voir aussi : "Joolsy dans l’espace et sans stress"

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