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Musiques - Page 39

  • Pauline Croze a la solution

    Pauline Croze revient avec un album libératoire qui est constitué de deux parties, avec une plus grise que l’autre. Après les Heures grises, justement, marque le grand retour de l’auteure de "T'es beau", dans un opus à la fois crépusculaire, engagé et personnel. "J’avais besoin de risque, de bousculer le fond autant que la forme, d’être éprouvée", explique l’artiste à propos de son disque.

    Personnel, le premier titre "Je suis un renard" l’est assurément. Appuyée par le piano omniprésent de Fils Cara, Pauline Croze parle des tourments d’un animal, un renard, "comme un bagnard". C’est aussi une confession d’une artiste libérée dans un monde dur et cruel : "Soyons forts, folkloriques… après les heures grises".

    C’est bien entendu cette dernière phrase qui donne son nom à l’album qui pourrait se décrire comme une "nuit d’errance", pour reprendre le titre du morceau éponyme, une élégante ballade au piano décrivant une résurrection après une rupture. "Déconstruire une histoire prend bien du temps", chante-t-elle sur une musique écrite par  le formidable Tim Dup.

    Il est encore question de libération dans "No derme". C’est aussi là que l’on peut admirer la voix singulière de Pauline Croze. Le titre s’avère aussi mystérieux et singulier que son sujet : la peau dans tous ses états, cette peau que l’on touche, celle du Moleskine, "la peau qu’on s’est donnée / La peau qu’on s’est chérie", mais aussi sa propre peau que l’on sauve.

    Pauline Croze s’avance à la fois fragile, écorchée vive et combattante dans un album attachant et aux messages qu’il faut bien écouter. C’est par exemple "Phobe", un morceau sombre aux sonorités urbaines consacré à notre "planète folle". Il a été co-réalisé et mixé par Nk.F (Damso, Orelsan). C’est aussi "Crever l’écran", morceau électro-rock sur une chanson d’amour qui s’est éteinte, tuée par le numérique : "L’écran m’a tué", constate avec force et rancœur la musicienne.

    "Kim", une chanson mélancolique qui transforme le dictateur nord-coréen Kim Jong-un en improbable objet pop et amoureux

    Le morceau "Le monde" ici ouvre dans l’opus une deuxième partie plus lumineuse (disons plus gris clair) avec, pour commencer, ce titre urbain parlant du monde : "Et je sens / Et je prends tendrement / Mon amant". Ici, "l’amour se répand" avant la fin de l’été. Pauline Croze entend profiter de l’instant présent avec son amant avant que "la nuit enveloppe le monde" ("Le monde").

    Impossible de ne pas parler de "Kim", une chanson mélancolique mais aussi géopolitique, co-écrite et réalisée par Romain Guerret (Aline, Alex Rossi) qui transforme le dictateur nord-coréen Kim Jong-un en improbable objet pop et amoureux. Il fallait le faire... 

    "La rocade", quant à elle, est un road-movie musical dans une déambulation poétique en voiture, sous forme de divagations mémorielles.

    Pauline Croze surprend par son audace avec notamment les deux derniers titres de l’opus. Elle ose l’électro-pop avec "Solution", réalisé par Charlie Trimbur (Eddy de Pretto) et Pierrick Devin (Phoenix, Lomepal). La chanteuse choisit de s’interroger à voix haute sur la manière de se sortir de situations impossibles. Comment s’en sortir, demande-t-elle en substance ? Y aurait-il une solution ? Mais à quoi ? Et laquelle ? "Y en a des centaines ou il y en a une / Dans cet inventaire où tout est contraire, il n'y en a qu'une / S-O-L-U-T-I-O-N / Y en a pas de centaines, y en a pas de centaines / Il n'y en a qu'une".

    Plus étonnant encore, Pauline Croze choisit, dans le dernier morceau d’Après les Heures grises de faire une longée musicale dans l’univers des courses. Voilà un sujet à ma connaissance jamais ou, du moins, très rarement abordé dans le répertoire musical. La chanteuse parle avec émotion de cette passion pour les cheveux, passion enivrante et catalyseur de rêves aussi : "Je veux savoir si mon emblème / Changera ma vie ce soir". 

    Pauline Croze, Après les Heures grises, Argentic / Capitol, 2021
    En tournée en France jusqu’en mai 2022, à Montpellier au Rockstore le 9 novembre,
    à  Aix en Provence au  Petit Duc le 10 novembre,
    à Savigny le Temple à L’Empreinte le 13 novembre,
    à Sotteville les Rouen au Festival Chants d’Elles le 16 novembre et à Paris aux Étoiles le 17 novembre
    https://www.facebook.com/paulinecrozeofficiel
    https://paulinecrozeofficiel.lnk.to
    https://www.instagram.com/paulinecrozeofficiel

    Voir aussi : "Stéphanie Acquette, visionneuse"

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  • Mat Hilde est revenue

    Après un premier EP sorti en 2016 (Caméléon), Mat Hilde a mis sa carrière entre parenthèse et est devenue maman d’un puis de deux enfants.

    C’est justement cette parenthèse qui est au cœur de son retour et de son nouveau projet musical, Vies. Son premier single, "Blues Baby", sorti en cette fin d’octobre, traite de ce moment si particulier au cours duquel Mat Hilde est devenue maman.

    Sur un clip réalisé à l’aide de vidéos privés et familiales, la musicienne parle avec tact et douceur de cette période révolutionnaire et bouleversante à plus d’un titre : pleurs, nuits blanches. Le baby blues est-il une malédiction ? Non, répond-elle en chanson :"Nos plus belles années sont celles qui nous épuisent". Et Mat Hilde de conclure ainsi : "Tout est mieux maintenant".

    Le nouvel EP de Mat Hilde paraîtra le 19 novembre 2021.

    Mat Hilde, Blues Baby, 2021
    http://mat-hilde.com
    https://www.facebook.com/Mat-Hilde

    Voir aussi : "L’automne sera chaud dans les tee-shirts, dans les maillots"

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  • Sauvage !

    Une chanson française revigorée grâce au passage par le hip hop et la pop : telle était l’ambition d’Aloïse Sauvage pour son premier album Dévorantes, sorti il y a un an et demi. Pari réussi pour cet opus servi par des textes précis, âpres et riches. Grâce à lui, Aloïse Sauvage a obtenu une reconnaissance des professionnels et du public ainsi qu'une nomination aux Victoires 2020 dans la catégorie Révélation Scène.

    Dévorantes, qui se déguste avec plaisir et aussi surprise, est un album que l’on imagine personnel : la chanteuse y déverse ses cris et ses combats intérieurs, à commencer par le morceau qui ouvre l’opus, "Et cette tristesse / Qui traîne, espèce / De petite peste / Laisse-moi espérer / Que ça va aller"). L’aspect autobiographique est revendiquée par l’artiste qui a fait de Dévorantes une œuvre autant personnelle qu’engagée : "Quel étrange besoin de prendre le mégaphone / Pour exposer au monde ce qui me rend méga down", chante-t-elle avec une joie communicative ("Méga Down").

    Les messages d’Aloïse Sauvage sont celles de l’acceptation des autres et de soi-même. En un  mot : assumer : "Et Jimy va bien / Car Jimy sait que désormais / Elle ira loin aux côtés de celle qu'elle a choisie" ("Jimy"). C’est aussi le thème du titre qui donne son nom à l’album, une vraie confession, entre hip hop et slam : " Moi, j'ai envie de toi, t'as envie de moi / J'ai pas compris que, toi, tu voulais bien" (Dévorantes).

    À l’instar d’"Omowi", grâce à des textes d’une force poétique incroyable ("Offrez sa tête au roi, / Faites en ce que vous voulez, / Vous n’la connaissez pas, / La reine veut la dévorer"), Aloïse Sauvage se fait la chantre des sexualités assumées, et non sans un humour ravageur : "Tu veux nous orienter ? / C’est gentil de proposer, / Sans vouloir t’offenser, / Va te faire enculer". Son cri de combattante est aussi un cri d’amour : "Les PD sont beaux, j’ai osé rêver / Que tout le monde le voyait… / OMOWI / L’arc-en-ciel brandi, / T’es superbe vas-y".  

    "OMOWI / L’arc-en-ciel brandi, / T’es superbe vas-y"

    En parlant d’amour, c’est une superbe déclaration enflammée autant que sensuelle que propose "À l’horizontale", sans doute le meilleur morceau de l’album, à écouter et réécouter : "Avec toi j'ai tout mon temps / Les bras m'en tombent / Mais tantôt je ne dis rien car ça me va bien / D'être envoûtée par tes tentacules / J'ai pas de fascicule / Pour savoir comment m'adonner à cette sainte donation/ De nos corps entremêlés faudrait-il faire attention".

    Dévorantes est un album libératoire à plus d’un titre où la soif de liberté et le besoin de s’assumer est inscrit dans chaque note et chaque morceau, ce qui ne n’empêche par l’artiste de cacher les blessures et les risques de ces combats : "Et si je lâche, que reste-t-il? / Je dois choisir pour ne pas chuter / Mais tellement difficile pour moi / De me restreindre pour mieux tout vivre" ("Feux verts"). Finalement, la récompense de tout cela est tout simplement l'amour ("Si on s’aime") qu’elle chante avec une très grande justesse : "Est-ce qu'on s'aimera encore / Toute la vie ? / Même quand on ne s'aimera plus / Dis-le-moi, oui".

    Aloïse Sauvage, engagée, hypersensible, combattante et musicienne à l’univers déjà bien installé, devient dans le touchant "Papa" cette fille tendant la main vers son père pour renouer un dialogue que l’on devine coupé en raison des choix personnels de l'artiste que lui n'a pas compris : "Je m'évertue à croire que tu vas oser / Revenir un jour enfin bien décidé / À balayer ce passé un peu sombre / À m'enlacer fièrement et sans attente."

    Musicalement, Aloïse Sauvage a composé un album où se mêlent chanson française, rythmes rap ("Et cette tristesse"), pop-rock ("À l’horizontale", "Papa", "Tumeur"), électro ("Toute la vie"), funk ("Si on s’aime") ou encore reggae (l’irrésistible "Méga Down" ou "Feux verts"). La magie vient, singulièrement, de la très grande cohérence de ce premier opus, passionnant de bout en bout et musicalement d’une très grande richesse. Avec des artistes comme Aloïse Sauvage, la chanson française a de beaux jours devant elle.

    Aloïse Sauvage, Dévorantes, Initial Artist Services, 2020
    https://aloisesauvage.store
    https://www.facebook.com/aloisesauvage
    @AloiseSauvage

    Voir aussi : "L’Yelle du Verseau"
    "Clou en plein cœur"

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  • L’automne sera chaud dans les tee-shirts, dans les maillots

    Parlons d’amour, avec le nouveau single de Lita Kira, "Dis-moi que tu m’aimes".

    La chanteuse nordiste réchauffe cet automne avec une chanson électro-pop acidulée et mâtinée de couleurs nippones. Le clip a été réalisé dans le Jardin japonais Pierre Baudis de Toulouse.

    Le titre pop de Lita Kira chante l’attente de l’amour, aussi vain et "impossible" qu’indispensable.

    Originaire du Nord, la chanteuse a d'abord foulé la scène lilloise, puis tourné sur Paris et Tours, ainsi qu'en Belgique et en Suisse. Après deux EP, Dans ma toile (2012) Marionnette (2014), son premier album long, Épineuse, sort début 2018.

    A l’automne 2021, Lita prend un virage pop rafraîchissant avec ce nouveau single, "Dis-moi que tu m’aimes", "des mots doux" qui nous caressent gentiment les oreilles. À suivre donc.

    Lita Kira, Dis-moi que tu m’aimes, 2021
    https://www.facebook.com/LitaKira.music
    https://www.instagram.com/litakira

    Voir aussi : "Juli le Taxi"

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  • Rouquine, Artists vainqueurs

    Le duo Rouquine, dont nous avions parlé sur Bla Bla Blog il y a quelques mois, vent de remporter l’émission The Artist sur France 2. Leur premier Ep était sorti en septembre. 

    Voilà, un coup de projecteur bienvenu sur de nouveaux noms pour la scène pop française.

    Rouquine c'est un scalp à deux têtes. L'une est celle de l'homme clavier/machines et chanteur Nino Vella, compositeur nourri aussi bien au jazz, au classique ou à la chanson française qu’au rock, au rap et à la pop. L’autre est Sébastien Rousselet, le chanteur et auteur, passionné de Kerouac, Bukowski, Radiohead ou Gainsbourg. Les deux artistes, originaires l’un de Cholet et l’autre d’Angers, ne pouvaient que se rencontrer dans leur Maine-et-Loire natal et bâtir patiemment une œuvre généreuse, intelligente et engagée. "Du sentiment mais pas de sentimentalisme", assènent-ils.

    L’amour, les mômes, la mort, le sexe : ça remue et ça fait marrer. Rouquine aime bien James Blake et Boris Vian, Alt-J et Orelsan. Jouant avec les codes urbains sur des thèmes actuels, non sans spleen ni un humour mordant, Rouquine dépoussière la chanson et prend son public à contre-pied.

    Il n’y a pas d'âge pour être de sales gosses, disent-ils encore. Leurs titres "Tombé", "Mortel" et "Première fois" sont déjà disponibles et mis à l'honneur par The Artist. Bravo à eux !

    Rouquine, Mortel, 2021
    https://casting.theartist.fr
    https://www.instagram.com/rouquineofficiel

    Voir aussi : "Rouquine n’a pas que ça à faire"

    Photo : Rouquine © Juliette Rozzonelli

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  • Concerts en poche

    Les Concerts de Poche, créés par  la pianiste Gisèle Magnan, débarquent aujourd’hui dans le Loiret, à Bonny-sur-Loire. L’association est reconnue d’utilité publique et labellisée "La France s’engage".

    Après la longue période de crise sanitaire et de contraintes, les Concerts de Poche mettent les bouchées doubles cet automne. Les Concerts de Poche viennent de lancer leur toute nouvelle saison sous le signe du renouveau et de la jeunesse.

    En région Centre-Val de Loire, c’est à Bonny-sur-Loire qu’aura lieu ce vendredi 15 octobre un premier concert consacré à Schubert et Mozart. Ce sont de jeunes talents qui sont mis à l’honneur : le harpiste Sylvain Blassel sera accompagné par le Quatuor Mirages, la violoniste Laetitia Amblard, le violoniste Constant Clermont, l’altiste Pierre-Pascal Jean, la violoncelliste Clémence Mesbout et le contrebassiste Yann Dubost.

    C’est une formation inédite qui se formera à l’occasion de ce concert, avec un répertoire consacré à Mozart et Schubert.

    Concerts de Poche
    Vendredi 15 octobre prochain à 20H30 à Bonny-sur-Loire (45)
    https://www.concertsdepoche.com

    Voir aussi : "C’est notre patrimoine"

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  • Dans des forêts musicales

    Annika and The Forest nous vient de Suède, mais en réalité, en dépit de son titre – Même la nuit – et du choix de l’anglais, c’est un album français à bien des égards qu’elle nous propose en ce mois d’octobre.

    Pour son troisième opus, Annika and The Forest s’est entourée de ses musiciennes attitrées Édith Fambuena (guitares, claviers) et Zoé Hochberg (programmations, batterie), partis la rejoindre à Göteborg en Suède pour l’enregistrement.

    Annika and The Forest s’oppose à la nuit, pour reprendre le succès d’Alain Bahung, avec un album pop-rock à fois enthousiaste, rythmé, coloré et bourré de références. Celle qui saute aux oreilles est d’abord la pop des années 80. Avec "Empty Space", "Pretence" ou "Untrue", nous sommes plongés dans des eighties assumées jusqu’au bout du synthé.

    Il y a de la précision et un indéniable savoir-faire dans cette manière de recycler des sons du dernier millénaire. L’auditeur pourra apprécier ainsi "My Lockness" dans la manière qu’a Annika and The Forest d’utiliser les machines au service d’une poésie musicale pleine de spleen.

    Élégance et sophistication 

    "Thinking Crazy" fait preuve d’une élégance et une d’une sophistication indéniable, avec une Annika qui semble marcher sur les pas d’Annie Lennox. Le single a été co-réalisé et arrangé par Maxime Delpierre. La vidéo évoque la difficulté à apprendre à vivre avec soi-même et ses multiples facettes, mais surtout apprendre à en être fière. Un pari fou ?

    La musicienne suédoise sait aussi s’affranchir des synthétiseurs et des ordinateurs, du moins les dépasser, en apportant tout autant sa sensibilité que l’art du contre-pied. C’est le cas de "Simon Says", une ballade servie par une voix cristalline, ou encore l’épuré "You And Me".

    Parlons aussi du morceau qui donne son nom à l’album : "Même la nuit", plus électro que pop. Annika and The Forrest fait le choix du talk-over pour ce qui peut se lire comme est un hymne à la nuit, avec une rythmique à la fois tribale et sophistiquée.

    Avec "Sometimes", la musicienne fait un saut dans les années 90 avec un titre rock aux sonorités brutes et sèches – noisy et lo-fi pour le dire autrement.

    Dans la forêt musicale que constitue cet album mystérieux, sauvage et bourré d’influences, Annika and The Forrest parvient à s’aventurer sur des terres pop et rock, sans abandonner son propre univers, avec élégance, finesse et intelligence.  

    Annika and The Forest, Même La Nuit, Whatever / Kuroneko, 2021
    https://www.annikaandtheforest.com
    https://www.facebook.com/AnnikaAndTheForest
    https://www.instagram.com/annikaandtheforest

    Voir aussi : "L’Yelle du Verseau"
    "Stéphanie Acquette, visionneuse"

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  • Juli le Taxi

    "Joe le Taxi", évidemment vous connaissez. C’est à ce classique que s’est attaquée non sans courage Juli Chan, à peine plus âgée que notre Vanessa Paradis à l’époque de ce tube, en 1987, il y a donc 34 ans, déjà.

    La jeune chanteuse polonaise, de son vrai nom Julia Chmielarska, s’était fait remarquer dans la version polonaise de The Voice Kids avec une reprise assez incroyable d’"Against All Odds" de Phil Collins.

    Cette fois, c’est à un monument de la pop française que s’est attaquée la musicienne, preuve que le tube de Vanessa Paradis, composée par Étienne Roda-Gil et Franck Langolff a magnifiquement traversé les frontières.

    Juli Chan propose une reprise électro pop – et en français, s’il vous plaît – de "Joe le Taxi". Une version capable d’électriser quelques dancefloors ici et ailleurs. Du beau travail, sans prétention et léger comme une bulle de savon. 

    Juli Chan, Joe le Taxi, single, 2021
    https://www.facebook.com/julichanposh
    https://www.instagram.com/julichanposh

    Voir aussi : "Stéphanie Acquette, visionneuse"
    "Les mots de Stéfany Rydel"

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