En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Les Bains Rock de Haguenau continuent de proposer leurs sets, à travers Les Bains Rock Stream.
Ce soir 1er mai à 21 heures, ce sera la chanteuse pop Séverine de Close qui sera en concert, diffusée en LiveStream sur la page Facebook des Bains Rock.
Les Studios de Haguenau permettent ainsi de découvrir la compositrice et musicienne alsacienne mêlant chanson française, électro et hommage à son pays.
Et ce soir, c’est à Haguenau chez vous. À haguenau mais aussi chez vous.
Bla Bla Blog ne pouvait pas passer à côté de Christine and the Queens, dont le confinement n’empêche pas la créativité. La chanteuse et performeuse reste active sur son Instagram.
Le 21 avril dernier, elle proposait par exmple une reprise de Highest in the Room du rappeur américain Travis Scott.
Et ce soir, elle est sur France Inter pour un concert en livestram, sur Facebook.
Non, les quatre Parisiens d’Arrogant Criminals ne sont pas, comme leur nom ne l’indique pas, ces sales gosses venus piétiner les canons du rock. Depuis 2010, ils sont parvenus à se faire un nom dans la Grande-Bretagne d’Oasis, les États-Unis des Strokes et jusqu’au Japon. L’histoire du rock retiendra sans doute dans quelques années qu’après avoir été choisi pour le générique du dessins animé Les Dalton chez Xilam, les Arrogant Criminal ont vu en 2014, ironie du sort, l’enregistrement de leur premier album gâché par un braquage armé du studio Octopus (Pontoise). Leurs pistes d’enregistrements détruites, les Parisiens se sont malgré tout remis au travail, et ont sorti en 2017 leur deuxième EP, Boys Get Around. Six ans après ces déboires "criminels", les voici avec leur premier album, Fine & Dandy.
Ce premier opus démarre sur les chapeaux de roue avec son titre phare, Fine & Dandy. Les riffs de guitares sont poussés à plein régime pour ce morceau que l’on sera prié d’écouter à plein volume, confinement ou non. On est bien avec les Arrogant Criminals dans du pop-rock assumé : la preuve avec I’m A Fool For You, dont les influences sont à voir de l’autre côté de la Manche, du côté de chez Arctic Monkeys ou de Franz Ferdinand.
Saying Goodbye a ce goût de Beatlemania comme si la patine du temps était passée dessus : les guitares laissent place aux voix feutrés des quatre garçons dans vent, nostalgiques comme il se doit.
Un vrai cri d’amour
Voilà qui fait de l’opus Fine & Dandy un vrai retour aux sources, autant qu’une vaste revisite de la pop-rock. Ainsi, I Wanna Be Your Man adresse des clins d’œil appuyés en direction d’un blues rock aux guitares aussi musclées que les légendes de ZZ Top. Un vrai cri d’amour.
Long Ago (part I et II) revendique sa facture rock vintage : c’est diablement bien écrit et délicieusement régressif. Démarrant presque avec langueur, la partie I enchaîne sur un rythme rockabilly comme si la bande des Gallagher avait fusionné avec les Baseballs. La partie II prend singulièrement à contre-pied l’auditeur avec cette fois une pop californienne très seventies, dans laquelle les guitares se marient à des claviers planants, avant une orgie de riffs. Dans Fallin’ et Ending, il semble que cette fois plane au-dessus des Arrogant Criminals les mânes de Jim Morrisson.
Mais les Arrogant Criminals savent aussi dépasser la nostalgie et l’hommage au passé, comme le prouvent La tempête, fascinante envolée instrumentale faite de percussions, de machines et de rythmiques tribaux ou le Midnight Revelation, moins indus et plus pop. Là, nous voilà transporté du côté de l’Amérique des eighties, à bord d’une Buick se traînant sur les trottoirs humides de Brooklyn. Parce que la critique musicale n’est souvent qu’affaire d’interprétations, ne pourrions-nous pas voir derrière le morceau Time traveler et son funk talk-over un hommage au You’re Under Arrest de Serge Gainsbourg ? De nouveau une question d’hommage : on revient toujours à nos racines.
Confinement ou non, Benjamin Biolay continue son parcours artistique (presque) comme si de rien n'était.
En juin prochain, il sortira son nouvel album Grand Prix, il propose un premier titre, forcément rare, délicat et sophistiqué, Comment est ta peine ?, avec en featuring Anaïs Demoustier. Le clip, dans un noir et blanc somptueux, est réalisé par Marta Bevacqua, et la comédienne Nadia Tereszkiewicz est de la partie.
C'est une jolie perle que je vous ai dénichée, par une des chanteuses les plus intéressantes de la scène française.
Sophie Le Cam a enregistré et mis en ligne sur Youtube un titre "tourné pendant le confinement et [qui ne] parle de pas le confinement." Cette précision méritait d'être relevée.
Les garçons les garçons les garçons est un hommage à cette gente masculine qui s'est prise quelques coups de chevrotines dans l'aile depuis #Metoo. Aussi, les mecs baiseront-ils les pieds de Sophie Le Cam pour ce joli hommage fait avec les moyens du bord comme l'admet la musicienne.
Des garçons mis à l'honneur, mais derrière lesquelles se cachent bien entendu des filles "qui respirent le parfum de [leur] écharpe" : "Des fois les filles songent / À pour toujours jeter l'éponge / Trêve émotionnelle / Deux jours et puis elles / Replongent."
Une chanson tendre, douce, légère et plus métaphysique qu'il n'y paraît.
"LaLaLa des chaNSoNs eT des bLabLas" : avec une telle présentation, Bla Bla Blog ne pouvait faire qu’une (nouvelle) chronique sur son auteure, GiedRé.
La chanteuse faussement candide, et auteure de titres à la fois engagés, féministes et volontiers paillards, refait parler d’elle sur son Facebook avec le caustique et très drôle Arrêtez.
Dans cette période de confinement pendant laquelle le mièvre le dispute aux bons sentiments, la chanteuse, un tantinet énervée, en rajoute une couche sur les apéros Zoom bobos, les tutos de yoga et les pains faits maisons postés sur Instagram : "Arrêtez avec vos putains de pain / 24 heures pour manger une tartine / Je préfère encore boire ma propre urine / Oh, tiens regarde c’est moi qui l’ai faite / Mais fous-la toi entière dans le cul ta vieille baguette."
Qu’on les aime ou pas, une actualité des Rolling Stones n’est jamais anodine.
Les papys du rock sont de retour aujourd’hui sur Internet avec une chanson qui n’a jamais été autant d’actualité : Living In A Ghost Town (traduction : : "Vivre dans une ville fantôme") sonne comme un titre prophétique si l’on pense qu’il a été écrit il y a un an, bien avant ce Grand Confinement : "Please let this be over / Stuck in a world without end" : "S’il vous plaît, faites que ça se termine / Coincé dans un monde sans fin."
La revue Hexagonea eu la bonne idée de nous fait découvrir sur sa page Facebook la reprise "confinée" du titre de Barbara, Du bout des lèvres.
C’est Renan Luce qui nous propose cette version avec l’équipe qui l’accompagne en tournée, à savoir Christophe Cravero au piano, Oliver Smith à la contrebasse, Mathieu Gayout à la batterie sur table, le Sinfonia Pop Orchestra et Romain Trouillet pour l’orchestration.
Une vraie déclaration d’amour de Renan Luce, qui fait son grand retour en ce moment : "Il y a aussi dans cette chanson de Barbara quelque chose qui exprime ce qui nous lie les uns aux autres, au delà des mots, par un élan du cœur."