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Évidemment, Envie d’être en vie de Marie Bastide renvoie au cultissime titre de Johnny Hallyday, écrit par Michel Berger, le siècle dernier. Mais Envie d’être en vie est surtout le dernier titre de Marie Bastide, préambule de son premier album prévu en juin.
Marie Bastide ne vous dit sans doute rien. Elle est pourtant une auteure et compositrice de talent qui a travaillé a écrit pour Anggun, Florent Pagny, Calogero (Un jour au mauvais endroit), Céline Dion ou Louane (Si t’étais là). Pour ce tout premier morceau qu'elle chante elle-même, Marie Bastide a filmé le clip chez elle, en pleine période de confinement.
C’est l’un des artistes les plus actifs en cette période de confinement. Et aussi un de ceux qui met le plus à l’honneur le classique.
Depuis le début de cette drôle de période, le violoniste propose de chez lui une pièce de musique : Bach, Mozart, Haendel et même… Stéphane Grapelli.
Le classique et la musique ne s’arrêtent jamais, même en présence d’un virus made in China. Rendez-vous donc tous les jours sur le compte Twitter de Renaud Capuçon.
Revoilà Tropical Mannshaft, pour le troisième volet – pardon : troisième chapitre – de son projet musical. Derrière ce nom au doux parfum d’électro allemand se cache Florian von Künssberg, à la manœuvre et armé d’une belle ambition.
Le Chapter 3 de Tropical Mannshaft, son nouvel opus après le bien nommé To Be Continued…, est une électro qui entend aller "plus loin plus vite plus haut" comme ne le chante le musicien dans son Intro.
Car avec cette suite des aventures de Florian von Künssberg, nous voilà dans un condensé de sons lorgnant aussi bien du côté de Krafterwerk que de MLGMT, Metronomy… voire Pierre Henry.
Conceptuel oui, mais aussi pop et dansant , comme le prouve What A Night, avec ces vagues de synthétiseurs et de boîtes à rythme et aux gimmick eighties irrésistibles. Avec Out Of Time, on célèbre une noce sexy entre le hip hop et l’électro, grâce au featuring du rappeur britannique Jamie Broad. À noter que le clip a été réalisée et aussi dessiné par Christophe Perray.
Dans Ashes To Ashes Dust To Dust, l’auditeur verra un bel hommage à David Bowie dans un titre pop d’une élégance toute anglaise.
Et si l’on devait trouver d’un seul terme ce troisième volet de Tropical Mannshaft, ce serait très certainement celui de créativité, qui explose avec Fly Me Away, un morceau électro à la fois concrète et astral. Un vrai voyage intersidérale qui promet un futur chapitre prometteur.
Faisons un petit tour à Bordeaux pour découvrir le clip d’un groupe local, vu déjà plus de 14 000 fois. Le groupe bordelais High Square County a composé, joué et réalisé un nouveau titre, The Poet's Delay, enregistré et mixé par par Julien Pras (Calc, Mars Red Sky). Et quand je dis réalisé, il convient de préciser qu’en cette période de confinement, la chose devient forcément inédite.
C’est un Bordeaux déserté dès les premiers jours de la crise sanitaire que les High Square County ont choisi comme décor de leur morceau. Les paroles de The Poet's Delay ont été écrites par l’écrivain et philosophe américain Henry David Thoreau. Un auteur qui n’a jamais été autant cité qu’aujourd’hui : "Shall I then wait the autumn wind, / Compelled to seek a milder day, / And leave no curious nest behind, / No woods still echoing to my lay?"
Les Bains Rock de Haguenau continuent de proposer leurs sets, à travers Les Bains Rock Stream.
Ce soir 1er mai à 21 heures, ce sera la chanteuse pop Séverine de Close qui sera en concert, diffusée en LiveStream sur la page Facebook des Bains Rock.
Les Studios de Haguenau permettent ainsi de découvrir la compositrice et musicienne alsacienne mêlant chanson française, électro et hommage à son pays.
Et ce soir, c’est à Haguenau chez vous. À haguenau mais aussi chez vous.
Bla Bla Blog ne pouvait pas passer à côté de Christine and the Queens, dont le confinement n’empêche pas la créativité. La chanteuse et performeuse reste active sur son Instagram.
Le 21 avril dernier, elle proposait par exmple une reprise de Highest in the Room du rappeur américain Travis Scott.
Et ce soir, elle est sur France Inter pour un concert en livestram, sur Facebook.
Non, les quatre Parisiens d’Arrogant Criminals ne sont pas, comme leur nom ne l’indique pas, ces sales gosses venus piétiner les canons du rock. Depuis 2010, ils sont parvenus à se faire un nom dans la Grande-Bretagne d’Oasis, les États-Unis des Strokes et jusqu’au Japon. L’histoire du rock retiendra sans doute dans quelques années qu’après avoir été choisi pour le générique du dessins animé Les Dalton chez Xilam, les Arrogant Criminal ont vu en 2014, ironie du sort, l’enregistrement de leur premier album gâché par un braquage armé du studio Octopus (Pontoise). Leurs pistes d’enregistrements détruites, les Parisiens se sont malgré tout remis au travail, et ont sorti en 2017 leur deuxième EP, Boys Get Around. Six ans après ces déboires "criminels", les voici avec leur premier album, Fine & Dandy.
Ce premier opus démarre sur les chapeaux de roue avec son titre phare, Fine & Dandy. Les riffs de guitares sont poussés à plein régime pour ce morceau que l’on sera prié d’écouter à plein volume, confinement ou non. On est bien avec les Arrogant Criminals dans du pop-rock assumé : la preuve avec I’m A Fool For You, dont les influences sont à voir de l’autre côté de la Manche, du côté de chez Arctic Monkeys ou de Franz Ferdinand.
Saying Goodbye a ce goût de Beatlemania comme si la patine du temps était passée dessus : les guitares laissent place aux voix feutrés des quatre garçons dans vent, nostalgiques comme il se doit.
Un vrai cri d’amour
Voilà qui fait de l’opus Fine & Dandy un vrai retour aux sources, autant qu’une vaste revisite de la pop-rock. Ainsi, I Wanna Be Your Man adresse des clins d’œil appuyés en direction d’un blues rock aux guitares aussi musclées que les légendes de ZZ Top. Un vrai cri d’amour.
Long Ago (part I et II) revendique sa facture rock vintage : c’est diablement bien écrit et délicieusement régressif. Démarrant presque avec langueur, la partie I enchaîne sur un rythme rockabilly comme si la bande des Gallagher avait fusionné avec les Baseballs. La partie II prend singulièrement à contre-pied l’auditeur avec cette fois une pop californienne très seventies, dans laquelle les guitares se marient à des claviers planants, avant une orgie de riffs. Dans Fallin’ et Ending, il semble que cette fois plane au-dessus des Arrogant Criminals les mânes de Jim Morrisson.
Mais les Arrogant Criminals savent aussi dépasser la nostalgie et l’hommage au passé, comme le prouvent La tempête, fascinante envolée instrumentale faite de percussions, de machines et de rythmiques tribaux ou le Midnight Revelation, moins indus et plus pop. Là, nous voilà transporté du côté de l’Amérique des eighties, à bord d’une Buick se traînant sur les trottoirs humides de Brooklyn. Parce que la critique musicale n’est souvent qu’affaire d’interprétations, ne pourrions-nous pas voir derrière le morceau Time traveler et son funk talk-over un hommage au You’re Under Arrest de Serge Gainsbourg ? De nouveau une question d’hommage : on revient toujours à nos racines.
Confinement ou non, Benjamin Biolay continue son parcours artistique (presque) comme si de rien n'était.
En juin prochain, il sortira son nouvel album Grand Prix, il propose un premier titre, forcément rare, délicat et sophistiqué, Comment est ta peine ?, avec en featuring Anaïs Demoustier. Le clip, dans un noir et blanc somptueux, est réalisé par Marta Bevacqua, et la comédienne Nadia Tereszkiewicz est de la partie.