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Musiques - Page 75

  • L'autre soir, une batteuse a sauvé ma vie

    Nous ouvrons aujourd'hui la nouvelle rubrique de Pelhamonabudget. Il vient d'Australie, il est à Paris depuis 2012 et il se décrit comme "le pire musicien de tous les temps". Il est surtout passionné de musiques, de spectacles, de punk rock et de chansons françaises. Il nous offrira régulièrement des chroniques sur ses concerts. Cette semaine il va nous parler du Supersonic et d'une rencontre pas si anodine que cela avec une batteuse.

    Et, voilà. : il s’est passé quelque chose de nouveau après mon retour (triomphal – ou pas) aux concerts ce vendredi soir. Évidemment, je mens : j’étais déjà de concert le samedi le 27 avril, mais vu que je n’ai rien vu ce soir-là – à part la porte du Petit Bain – je dirais que mon vrai retour musical était vendredi soir. C’était au Supersonic.

    J’ai réussi à y entrer, et j’appelle ça déjà un succès. Bien sûr, la seule manière qui m'a permis d'aller au Supersonic a été l'invitation de quelqu’un. Quelqu’un d’intéressant en fait. C’est une batteuse. J’ai vu son groupe en janvier 2017 et on a un peu discuté. Plus tard, j’ai découvert qu’elle m’avait ajouté sur Facebook. J’étais heureux de l’accepter.

    Après avoir accepté sa demande d’amitié, on a échangé sur Facebook. On a parlé de nos philosophies musicales, et tout ça. Elle m’a dit, si je me souviens bien, que le chanteur de son groupe n’était pas bon. J’ai trouvé un peu bizarre que quelqu’un critique de cette manière un membre de son groupe. Juste après, elle m’a demandé ce que j'en pensais. Vu qu’elle considère que son groupe est merdique, avec un mauvais chanteur, je n’ai pas hésité à lui faire ma critique. Je le lui dit, de la manière la plus gentille possible vu que j’avais bu un verre avec eux et que leur musique n’est pas particulièrement puissante. Elle a été apparemment offensée par mon avis et elle a donc commencé à critiquer tout ce que je fais et tout ce que je représente – la critique musicale pour faire court.

    La clé des relations humaines est l’évitement

    Finalement, j’ai bien apprécié cette personne et sa façon d’être entière. J’ai donc dit à un ami qui cherchait un batteur que j’avais rencontré une musicienne sublime. Elle est maintenant la batteuse de son groupe. Pour autant, je n’avais pas vu le groupe de cet ami depuis que cette batteuse a commencé à jouer avec eux. Rien à voir avec elle, mais plutôt à des raisons personnelles.

    Bref, c’est grâce à elle que j’ai réussi à assister au concert du Supersonic, vendredi soir. J’ai réussi à y aller, mais je ne dis pas que je lui ai parlé. Non. Je l’ai vue mais elle vit, évidemment, dans son propre monde et elle ne m’a pas vu pendant la soirée. J’ai préféré. Grâce à la présence de cette batteuse au Supersonic, j’ai vu le groupe Le Dude en Pierre du Square du Temple. Sauf qu’à cause de mon état d’esprit du moment, j’ai trouvé leur musique terriblement déprimante. Cela ne m’a pas empêché de bien aimer le son du groupe Wet DyeDream : leur musique est très tonique et grâce à eux mon humeur s’est améliorée. J'avais une seule crainte : que la batteuse ne me voie.

    Voilà : une semaine calme. Je me réhabitue à aller aux concerts. La semaine prochaine, je verrai une artiste américaine que j’ai raté en 2015, à cause d’une intoxication alimentaire. Une dernière chose  : malgré le fait que je n’ai pas parlé à la batteuse du concert de vendredi soir, elle m’a dit ce matin qu’elle serait ravie de prendre un café avec moi un jour. La clé des relations humaines est l’évitement.

    Pelhamonabudget

    https://pelhamonabudget.wordpress.com

    Voir aussi : "Pelham rejoint Bla Bla Blog"

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  • Gauvain Sers, l’autre chanteur énervé

    La chanson titre Les Oubliés de Gauvain Sers, en marquant les esprits (la dénonciation de la fermeture d’une école dans la Somme et, par là-même, un chant sur les oubliés de la France rurale) ne doit pas cacher tout ce qui fait la richesse et la qualité d’un album.

    Les Oubliés ne saurait se limiter à un album engagé en pleine crise des gilets jaunes ("Qu'il est triste le patelin avec tous ces ronds-points / Qui font tourner les têtes"). Il est bien plus encore : l’œuvre d’un artiste important assumant sa filiation avec Renaud et partageant avec l’auteur d’Hexagone l’art de parler de l’amitié (Changement de programme ou L’épaule d’un copain), du bonheur ordinaire mais non sans aspérités (Petite piaule) et des choses simples de la vie (Tu sais mon grand), grâce à des texte écrits avec une rare exigence littéraire (Dans la langue de Prévert).

    Certes, à l’instar des Oubliés, Gauvain Sers aborde tout au long de ses quatorze titres des thèmes sociaux : les migrants (Au pays des lumières), le mouvement Me Too (Excuse-moi mon amour) ou la misère sociale avec L’étudiante. Ce dernier titre aborde d'ailleurs un thème grave et rarement traité : celui de la prostitution et de la dèche dans le milieu étudiant ("Ma mère galère comme infirmière / Lui me crois serveuse au café / Elle n'ose pas lui dire ma pauvre mère / Je fais plus vieux métier du monde / Et pourtant j'adore étudier / Mais pour remplir mon micro-onde / Je suis étudiante et t'as deviné").

    Un vrai journal sensible

    Mais l’opus de l’artiste corrézien est aussi et surtout une galerie de portraits autant qu’un vrai journal sensible, à l’exemple de cette chanson d’amour autour d’un jean, objet de bien d’idées et de fantasmes : "Et moi j'attends le grand moment / Tous les matins je tombe amoureux / Quand tu te glisses délicatement / Dans ton jean bleu" (Jean bleu). Dans La boîte à chaussures, ce sont les souvenirs, le passé et la famille que le musicien invoque, à travers quelques modestes objets ramassés dans un carton ("Une vielle boite a chaussure en haut d'une étagère / Endormi contre un mur petite couche de poussière / Je souffle un peu dessus et j'ouvre le trésor / De mon enfance perdu et que je cherche encore").

    Gauvain Sers marche sur les pas de Renaud : le « chanteur énervé » n’aurait pas renié la tendre camaraderie et la sobriété de L’épaule d’un copain pas plus que la poignante justesse de Y’a pas de retraite pour les artistes. Gauvain Sers est en duo avec Anne Sylvestre pour un hommage aux artistes anonymes qu’Aznavour avait rendu célèbres grâce à Je me voyais déjà : "Tant que les poings seront levés / Et que les mots auront du goût / Qu'il me reste de quoi rêver / Pourquoi ne pas rester debout / Toute ma vie c'est des chansons / Des émotions plein les visages / Du vin qui coule des discussions / Les anecdotes aux mille cépages / Y'a pas de retraite pour les artistes / Qui rendent la route un peu moins triste." De nouveau une historie d’oubliés, pour un album appelé sans nul doute à devenir un classique.

    Gauvain Sers, Les oubliés, Fontana, 2019
    http://gauvainsers.com
    Le 25 mai 2019 au Festival les Arts s'en Mêlent, Les Landes Genusson (Vendée)

    Voir aussi : "Où es-tu Berry ?"

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  • Hop, Bongo Hop

    L’ouverture de Satingarona, le deuxième opus de Bongo Hop, laisse une première impression que l’auditeur va voyager dans un univers latino, créole et caribéen. Grenn pwonmennen, avec en featuring Kephny Eliacin, propose une visite dans les paysages haïtiens, mais avec une rythmique de samba… ramenée tout droit d’Angola. Un grand écart musical passionnant, surtout si l’on pense que Bongo Hop est né du côté de Lyon et est le fruit de la rencontre du trompettiste, journaliste et globe-trotteur Étienne Sevet et du producteur Patchworks.

    Il y une fraîcheur poétique assez incroyable dans le bien nommé Agua fría. La voix veloutée de Laurène Pierre-Magnani (Lord Rectangle) étire, sur un rythme chaloupé, son flow poétique d’une rare densité : "Supposons que je vienne d’ailleurs, que j’ai perdu mon chemin. J’ai oublié le jour et l’heure et le temps qu’il fera demain. Je viendrai vous parler d’un monde qui disparut en un instant. Les siècles qui passaient comme le secondes, comme on nous file un diamant."

    Un opus syncrétique, d’une belle sophistication

    Une certaine mélancolie, pour ne pas parler de gravité, est présent dans les titres de cette saison 2 : la déforestation (Grenn pwonmennen), un crash d’avion au Venezuela (La Carga, avec Nidia Gongora) ou le formidable titre urbain mené par Greg Frite (ex Triptik).

    Satingarona pt. 2 est une œuvre où le métissage est maître. Le français, le créole et l’espagnol se fondent dans un album avec paradoxalement une belle cohérence. Le voyage et l’expérience musicale, entre jazz, pop, samba, calypso et hip hop, guident la bande d’Étienne Sevet. L’album coloré, rythmé et souriant (O na ya, avec Cindy Pooch) ne verse jamais dans la caricature de l’album tropical, chaud et cool : Bongo Hop offre un opus syncrétique, d’une belle sophistication. Passionnant.

    The Bongo Hop, Satingarona pt. 2, Underdog / Big Wax / Believe, 2019
    https://www.facebook.com/bongohopmusic

    Voir aussi : "Odyssée musical pour Dowdelin"

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  • Musicale Tchéquie

    Nous parlions il y a quelques jours des 10 festivals mondiaux les plus incroyables à faire, une liste établie par le site spécialisé Smart Lemur. Bla Bla Blog a choisi de reparler de festivals, mais cette fois en Tchéquie, un pays d’une richesse culturelle particulièrement rare. Le printemps marque le début de la saison des festivals, en République tchèque également. Du classique, du jazz, de la pop... Focus sur ces événements, en Bohême et en Moravie.

    Festival en hommage au compositeur tchèque Bedřich Smetana

    Du 13 juin au 7 juillet prochain, la ville natale de Smetana lui rendra hommage, comme chaque année depuis 1949. Le Festival Smetanova Litomyšl est l'un des plus grands festivals de musique classique organisés dans le pays. Il propose aux spectateurs une riche programmation mêlant musique symphonique et instrumentale. Les nombreux concerts, oratorios, représentations d'opéras se tiendront au sein du château Renaissance de Litomyšl, classé au patrimoine mondial de l'UNESCO.

    Festival de musique Colours of Ostrava au cœur de la Moravie industrielle

    Depuis 2002, le festival Colours of Ostrava est l'événement musical de l'année. La raison ? Une programmation extrêmement variée et un emplacement insolite et unique en Europe. En effet, c'est à Dolní Vítkovice, un ancien site industriel de mines et de forges que les nombreuses scènes ouvertes et couvertes accueillent les concerts ainsi que les nombreux ateliers, discussions, projections de films et représentations théâtrales. Une atmosphère unique à vivre du 17 au 20 juillet.

    Le festival de jazz de Brno (Moravie sud)

    Du 13 mars au 30 avril, le Festival JazzFest Brno réunit les amoureux de jazz et d'improvisation autour de nombreux concerts et jam sessions enflammées. Avec près de 10 000 spectateurs chaque année, ce rendez-vous musical très attendu laisse place au jazz traditionnel et aux nouvelles tendances de la musique moderne.

    Festival de musique de Ceský Krumlov (Bohême sud)

    Cette cité médiévale située sur les rives de la Moldau (ou Vltava) accueille tous les étés un festival international de musique. Le centre historique, reconnaissable grâce à sa grande tour au clocher vert et rose, est inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO. Du 19 juillet au 10 août, les concerts se tiendront dans des endroits exceptionnels de Ceský Krumlov, comme le château ou le plus ancien théâtre baroque au monde ! Quant à la programmation, elle propose plusieurs genres de musique, allant de la musique folklore à la comédie musicale.

    Le festival international de musique classique à Prague

    C'est le 12 mai prochain, date d'anniversaire de la mort du compositeur tchèque Bedřich Smetana, que débutera la 74e édition du festival du Printemps de Prague. Artistes reconnus, orchestres symphoniques, ensembles de musique de chambre : la programmation est réputée pou sa richesse et son ambition. Les concerts et les spectacles se donneront au sein des monuments emblématiques de Prague. Parmi eux, le Rudolfinum, siège de l'Orchestre Philharmonique de Prague, un bâtiment de style néo-renaissance ou encore la Maison Municipale, symbole de l'architecture Art Nouveau.

    https://www.czechtourism.com/fr/home

    Voir aussi : "Les 10 festivals qu’il faut avoir faits dans sa vie"

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  • Le "River Man" de Nick Drake revisité par Jan Felipe

    Nick Drake, que l’on ne finit pas de découvrir et d’aimer 45 ans après sa mort à l’âge de 22 ans, prouve une fois de plus sa vitalité à travers Lua Rosa un projet brésilien dédié au musicien britannique.

    Le compositeur et interprète franco-brésilien Jan Felipe propose dans ce cadre une revisite de River Man. Une revisite mais pas une trahison pour le titre folk de Nick Drake. À la guitare sèche et au chan, Jan Felipe propose une version fidèle et d’une superbe pureté. Les sons fantomatiques de Felipe Aguiar au clavier donnent au River Man cette teinte crépusculaire et bouleversante.

    Rendez-vous sur leur vidéo Youtube pour découvrir l’un des plus célèbres titres de Nick Drake.

    Jan Felipe, River Man, autoproduit, 2019 
    https://www.nickdrakeluarosa.com.br
    https://www.facebook.com/nickdrakeluarosa

    Voir aussi : "Courts mais bons"

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  • Hum Hum, duo né du cinéma

    Sophie Verbeeck est la voix de Hum Hum. Si cette chronique s’ouvre sur cette précision c’est qu’indéniablement son timbre marque les esprits dans le premier EP du duo qu’elle forme avec Bernard Tanguy.

    Blueberries, le premier titre qui ouvre l’album du même nom, respire une pop très nineties au goût sucré, avec une belle élégance et des plages poétiques incroyables, à l’exemple de l’onirique Rêves clandestins : "Je suis partie prenante à des rêves clandestins / Mon humeur vagabonde et se pose pour un rien / J’ai le cœur qui abonde et qui épie le tien / J’ai le cœur qui abonde des affects assassins."

    Une belle élégance et des plages poétiques incroyables

    Sophie Verbeeck n’est pas tout à fait une inconnue, pas plus du reste que Bernard Tanguy. Les deux se sont rencontrés sur un plateau de cinéma, l’un dirigeant l’autre dans le film À Trois on y va (2015). L’actrice belge (également vue dans Les Provinciales), devenue musicienne pour le duo Hum Hum qu’elle a lancé avec son complice, prend à bras le corps ce premier EP, avec conviction, audace et un plaisir évident.

    Pop anglaise ou pop française – ou plutôt franco-belge ? Impossible de trancher. Le léger accent frenchy dans Poetry a tout pour séduire le public anglo-saxon.

    Ce premier EP est un vrai petit diamant brut, dont les textes ont été écrits par Sophie Verbeeck elle-même. La chanteuse et Bernard Tanguy se sont bien trouvés. On attend leur premier album avec impatience. Eux aussi, sans doute.

    Hum Hum, Blueberries, Water Music, 2019
    https://www.facebook.com/humhum.music

    Voir aussi : "Numéro un"

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  • Plus fort que les mots

    Le titre de cette chronique illustre à merveille à la fois le titre de Louder Than Words, comme son esprit : du son, du son et que du son pour un opus pur et sauvage. Made in Gü est seul aux manettes de ce tout premier album qui sait jouer du contraste comme de la recherche musicale.

    L’entrée en matière de Louder Than Words (sur Bandcamp) est pour le moins rugueuse : Throw The Pomegranate est un retour au métal des années 70-80, mais ce serait un métal rafraîchi à la sauce électro XXIe siècle et troué de jolis impacts lumineux. Hacked Substance, véritable Mad Max musical, propose les mêmes guitares et basses saturées, avec plus de minimalisme sans doute : le leitmotiv accroche aux oreilles, telle une machine apocalyptique lancée en pleine vitesse.

    Made in Gü va chercher de l’autre côté de l’Amérique son inspiration pour Sun Gate d’une incroyable fraîcheur : rythme rock sixties, guitare électrique caressante, basse entraînante et claviers subtilement agencés, alors que 
    Tree nous entraîne de son côté dans un monde paradisiaque, entre Amérique latine et Océanie. Une vraie world music sachant jouer des sonorités péruviennes ou polynésiennes. Fermez les yeux et laissez-vous guider dans ce voyage à la fois improbable et séduisant.

    Un vrai album dans l’album

    L’album devient conceptuel avec les mouvements At Night. Comme aux plus grandes heures du rock psychédélique des années 70, Made in Gü propose cinq titres s’affranchissant du format traditionnel. Avec ses plus de huit minutes At Night Pt 1 : Forever Alone s’offre une déambulation cool, méditative et mélancolique, avant de prendre des accents sombres, relayés par le second mouvement, At Night Pt 2 : Catastrophic Shutdown. Cette fois, Made in Gü revient à un rock metalleux échevelé : percussions endiablées, riffs de guitares puissantess et titre bref et cinglant comme une gifle. Le morceau qui lui succède, At Night Pt 3 : Death of Roses, part dans une direction étonnante : la mort de ces roses pourrait être autant un hommage à Where The Wild Roses Grow de Nick Cave & The Bad Seeds et Kylie Minogue qu’une bande son gothique que Tim Burton n’aurait pas renié. Les guitares et les claviers jouent les ectoplasmes dans une atmosphère inquiétante et ténébreuses. Pour At Night Pt 4 : Dream Big propose, sur presque dix minutes, une longue balade seventies plus lumineuse. Cette fois, priorité à l’acoustique et à une mélodie facilement imprimable. Toujours aussi aventurier, le facétieux Made in Gü fait intervenir guitares sèches, sons venus des Andes et riffs sombres et très rock. At Night Pt 5 : Smiling Sunrise clôt en douceur, avec guitares et basse, ces cinq mouvements – un vrai album dans l’album.

    Le dernier titre de Louder Than Words n’est pas le moins intéressant. Avec une belle économie de moyen, Space Travel offre un voyage spatio-temporel apaisé et rêveur, avant de s’envoler au milieu d’un pluie de météorites très rock, puis d’atterrir, doucement, sain et sauf.

    Made in Gü est également l’auteur de la BO de La Lutte des Classes, dont nous avons longuement parlé sur Bla Bla Blog. Elle est également en écoute sur Bandcamp, sur la page d’un musicien qui ne fait sans doute que commencer une carrière prometteuse. Et l’on se prend à rêver du chemin que pourrait prendre Made in Gü dans un prochain opus plus seulement instrumental.

    Made in Gü, Louder Than Words, autoproduit, Bandcamp, 2019
    Made in Gü, La Lutte des Classes, Original Soundtracks, Bandcamp, 2019
    https://www.facebook.com/madeingu
    https://madeingu.bandcamp.com/album/louder-than-words

    Voir aussi : "Lucy, Racquel et moi"

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  • Lou danse sur ces mots

    Après avoir vendu 100 000 exemplaires de son premier album, la chanteuse Lou, également comédienne dans la série Demain nous appartient, vient de sortir son nouvel album Danser sur tes mots.

    L’album de Lou inclut son nouveau single Qui pourrait ? (près de 2 millions de vues sur le clip) et la reprise de Shallow du film A star is born, en duo avec Estéban (du groupe Les enfants de la terre).

    La chanteuse est actuellement en tournée en France et en Belgique.

    Lou, Danser sur tes mots, TF1 Entreprises, 2019
    Lou au Casino de Paris, 25 mai 2019
    https://www.facebook.com/LouMusiqueOfficiel 

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