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Musiques - Page 81

  • Klervia, une Bretonne à Paris

    Une première question en introduction à cette chronique : qu’est-ce que cette "cage dorée" dont parle Klervia dans son dernier clip ? Pas la peine d’être un critique de Télérama pour lire dans ce nouvel opus l’histoire d’un amour rêvé, un cri du cœur et un appel : "Et moi j’attends devant ta porte fissurée / Je veux m’endormir avec toi / Même s’il n’y a pas d’or là bas / Sans promesses ni pourquoi / Sans contrats ni coups bas."

    Bla Bla Blog pourrait-il s’avancer sur une autre interprétation de ce nouveau single ? Se pourrait-il que Klervia n’ait pas imaginé ce titre pop-folk en pensant à cette cage dorée que pourrait être Paris ? Car voici une artiste tout droit venue de Bretagne – avec une marinière en guise de signature pour cette native de Plougastel-Daoulas – naviguant, dans le clip réalisé par Pydjhaman, à Paris : Seine, métro, station Cité ou au pied de la cathédrale Notre Dame. La Cage Doré est un titre dans lequel, plus que le récit d’un homme désiré, pointe la nostalgie d’une femme partagée entre deux régions.

    Voilà qui rend le personnage de Klervia d’autant plus attachant. Et si je vous que la musicienne est également astrophysicienne (la jeune femme tient un blog sur l’espace et les étoiles), voilà qui devrait vous convaincre de suivre sa carrière.

    Kervia, Cage dorée, septembre 2018
    http://klerviamusic.fr
    http://lafilledanslalune.fr

    Voir aussi : "L’étoile mystérieuse"
    "Sônge d’une nuit d’électro"

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  • Brol d’elle

    "Bordel" ou "Bazar" : c’est la signification flamand du terme "Brol", le titre du premier album d’Angèle. Le brol, explique l’artiste belge dans une récente interview pour Elle, est ce qu’il y a dans son sac : " des clés, un livre, un paquet de chewing-gums, vide, une clé USB… Des choses pas forcément utiles, mais dont je n’arrive pas à me séparer, parce qu’elles rassurent..."

    Grâce à ce premier album aussi personnel et dérangé qu’un sac à main, le moins que l’on puisse dire est qu’Angèle est entrée avec fracas sur la scène musicale française. Quelques mauvaises langues ont parlé d’une pop facile et assez peu révolutionnaire. Mais c’est justement cette simplicité et cet esprit cash qui a permis à Angèle de trouver son public, et même un très large public. N’en déplaise à certaines critiques, la jeune artiste s’impose avec audace grâce à sa voix sans fioriture, son sens de l’autodérision, son franglais bien de son époque mais surtout sa qualité d’écriture.

    Prenez le titre qui l’a fait connaître, La Loi de Murphy. Sur cette chronique talk-over d’une journée de merde, il est à parier que quelques millions de jeunes filles reconnaîtront des situations qu’elles ont elles-mêmes vécues. Angèle se confie d’une voix exaspérée comme si elle s’adressait à de bons potes : "Puis là, c'est trop parti en couilles. Il y a d'abord eu la pluie : la loi de Murphy a décidé d'enterrer mon brushing. Un mec me demande son chemin : gentiment je le dépanne. En fait, c'était qu'un plan drague : ce con m'a fait rater mon tram J'en profite, je passe à la banque, je laisse passer mémé. Si seulement j'avais su qu'elle relèverait tous ses extraits de l'année, je l'aurais poussée et coincée dans la porte automatique." Que du vécu, à l’instar de Flemme, une autre tranche de vie bien ordinaire sur ces journées grises et maussades ("Laissez-moi tranquille / Ce soir, la flemme d'éviter les mauvais regards / Team jogging dans l'appart sans perdre mon portable, ma dignité, mes clés / J'suis dans un mauvais mood, je répondrai plus tard").

    Joli bazar

    Au-delà de ces confessions, Angèle est de notre époque et croque notre société du haut de son insolente jeunesse : la misère des réseaux sociaux (La Thune), le star-system (Flou), l’homosexualité (le délicat Ta Reine) ou le machisme avec Balance ton Quoi.

    On s’arrêtera d’ailleurs plus longuement sur ce titre. Balance ton Quoi s’écoute comme la contribution d’une artiste au mouvement #metoo. Il est aussi une pierre lancée contre le climat étouffant de misogynie jusque dans le milieu de la musique : "Ils parlent tous comme des animaux / De toutes les chattes ça parle mal / 2018 je sais pas ce qu’il te faut / Mais je suis plus qu'un animal / J'ai vu que le rap est à la mode / Et qu'il marche mieux quand il est sale / Bah faudrait peut-être casser les codes / Une fille qui l'ouvre ce serait normal." Quelques amateurs de rap apprécieront.

    Dans ce joli bazar qu’est Brol, Angèle s’impose comme une artiste parvenant, mine de rien, à se démarquer de ses consœurs de la pop. De sa voix fragile et tout en retenue, la chanteuse belge touche l’auditeur au plus près. Usant du "je" et du "tu" dans un souci de proximité et de connivence, Angèle décliné quelques jolis titres sur l’amour : amour inconditionnel (Nombreux), amour virtuel (Tes yeux), amour mort (Les Matins), amour empoisonné par la jalousie (Jalousie) ou amour impossible (Ta Reine).

    Brol serait-il un album au "bazar" rassurant mais pas forcément utile ? Ce serait oublier le résultat soigné qu’offre Angèle. Et puis, peut-on réellement dénigrer une artiste qui ose chanter avec autant de justesse et sans mièvrerie, en duo avec Roméo Elvis, la recherche du bonheur, du vrai : "Le spleen n’est plus à la mode, c’est pas compliqué d’être heureux" ?

    Angèle, Brol, Angèle VL Records, 2018
    https://www.facebook.com/angeleouenpoudre

    Voir aussi : "Jade Bird, Huh la la !"

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  • Let’s talk about dance, baby

    Si vous fermez les yeux, Nola French Connection ressemblerait à ces groupes de brass-band réunis dans un quartier populaire de São Paulo ou de Port au Prince.

    Ça sent la rythmique caribéenne, le sang chaud latino-américain mais aussi la bande de potes vous invitant à danser sur des airs de salsa.

    Chercheurs de sons révolutionnaires, passez votre chemin : pas de prise de tête chez les Nola French Connection mais juste du boum-boum enfiévré, du cuivre chaleureux, des corps qui se collent, s'affolent et s’échauffent (Love ride) et des voix qui ne trichent pas et invitent à la fête (Turn it up).

    Le jazz n'est pas absent dans ce mini album (We good) aux accents Latinos. Serions-nous face à un New style comme le dit le dernier titre des NOLA French Connection ? Pas d’emballement, baby : viens, on déballe et on danse…

    NOLA French Connection Brass Band, NOLA French Connection, Fo Feo Productions, 2018
    https://www.facebook.com/nolafrenchconnection

    Voir aussi : "Cocktail Ginkgoa"

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  • Lunar Storm à la Boule Noire

    Lunar Storm poursuit son chemin après avoir enregistré son premier album So Far From Home. Le groupe indie rock sera le 10 novembre prochain à la Boule Noire et se produira pendant environ une demi-heure dans le cadre du Festival Emergenza, un tremplin entendant récompenser les groupes amateurs de la région parisienne en leur permettant de jouer dans des salles mythiques (Boule Noire, New Morning, Alhambra et Bataclan) et pour les lauréats, de participer à un grand festival en Allemagne. 

    Le billet au tarif de 11€ permet l’accès à une soirée concert placée sous le signe de l’éclectisme où se relaieront des groupes rock, rap et reggae. A l’issue de chaque performance, le public sera invité à voter à main levée. A l’issue de la soirée, les trois groupes qui ont obtenu le plus de votes passeront en demi-finale et seront amenés à jouer au New Morning dans le courant du mois de février. Lunar Storm se produira à 20h30.

    Lunar Storm, So Far From Home, auto-produit, sur les plateformes de téléchargement
    http://www.emergenza.net
    https://lunar-storm.fr/musique-rock-paris

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  • Dhafer Youssef, la world music des sphères

    Une sorte de syncrétisme guide l'album de Dhafer Youssef, Sound of Mirrors. Nous pouvons même dire que les reflets dont parle le titre nous propulsent vers un kaléidoscope assez unique. Ce sont des musiques dont on ne parvient plus à savoir d'où elles viennent exactement : traditions indiennes, arabes, turques, occidentales, religieuses, folk (Chakkaradaar "Atithi Devo Bhava" suite) ou bien new age (Shanti "Atithi Devo Bhava" suite) ?

    La meilleure image de cet opus à la facture moyen orientale est sans doute celle de ces paysages accidentés dans lesquels les échos nous renvoient des sons à l'infini et dont l'origine se perd. La comparaison est d’autant plus bienvenue pour le titre Humankind dans lequel la voix de Dhafer Youssef se lie et se confond avec celle d’un hautbois. Ou est-elle se demande l'auditeur ?

    Pour cet album world music enregistré à Bombay puis Istanbul avant un mixage à Göteborg en Suède, l'artiste tunisien et joueur de oud s'est entouré de quelque figures venues de tous horizons : Zakir Hussain aux tablâ, le guitariste norvégien Eivind Aarset et le clarinettiste turc Hüsnü Şenlendirici.

    Les rythmes sont hypnotisants (Dance Layan Dance, qui est un hommage à sa fille). Les titres se déroulent tels des voyages intérieurs (Al Wadood), lorsqu'ils ne sont pas mélancoliques (Satya "Satyagraha" suite). La voix de Dhafer Youssef gravit les octaves jusqu'à atteindre des sommets rarement entendus (Ruby Like Wine).

    Un vrai cheminement intérieur

    "L'exotisme" (je viens d’employer un gros mot...) est roi dans un album qui se joue des frontières musicales (Journey in Bergama) : "J’ai senti que, partant d’un socle culturel indien, nous pouvions aller vers un propos plus universel... Cet enregistrement m’a fait l’effet d’une ode à l’amitié et à la fraternité. Quand nous jouions ensemble, j’avais la nette sensation que des âmes sœurs se reflétaient. D’où le titre de l’album : Sounds Of Mirrors," commente Dhafer Youssef.

    Une grande modernité conduit Sounds of mirrors qui revisite a la sauce contemporaine des sons ancestraux (Like Dust I May Rise), parfois avec des accents pop et folk comme Nasikabhushani.

    Sounds of Mirrors est aussi et surtout un vrai cheminement intérieur (Satya "Satyagraha" suite), comme le revendique l’artiste : "Pour moi, c’est un disque plus méditatif, plus spirituel et plus facile d’accès que le précédent, Diwan Of Beauty and Odd. Mais attention ! Ici, rechercher une forme de paix profonde et de sagesse n’a rien de la démarche religieuse."

    Tout l'album de Dhafer Youssef invite à s'imprégner d'une musique à la richesse rarissime se cachant derrière chaque nuance d’instrument et chaque grain de voix.

    Dhafer Youssef, Sounds of Mirrors, Anteprima, 2018
    http://www.dhaferyoussef.com

     

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  • Cali, métamec

    2018 aura été marqué par de grandes légendes de la chanson française : il y a eu la découverte il y a un an de Lily Passion de Barbara dans sa version studio inédite, le décès de Charles Aznavour il y a deux semaines et, il y a quelques jours, la célébration des quarante ans de la mort de Jacques Brel. Mais il fait aussi compter sur Léo Ferré, dans l’actualité en ce moment avec la sortie de plusieurs reprises par Cali.

    Sur la pochette de l’album, celui-ci pose avec un chimpanzé, l’alter-ego de Pépée, le célèbre singe de Ferré disparu en 1968 et qui inspira un titre éponyme – mais qui n’est singulièrement pas présent dans cette série d’adaptations.

    C’est extra, Vingt ans, Ni dieu ni maître, Les anarchistes, Joli môme ou Avec le temps font partie des classiques que reprend Cali, dans un souci de dépoussiérer, de moderniser, voire de révolutionner des chansons de Ferré : c’est "une sorte de laboratoire musical" comme il le dit lui-même. Pour l’occasion, il s’est entouré de Steve Nieve au piano et de François Pioggio à la guitare.

    Cali se met au service des textes de Ferré avec le souci de proposer des arrangements parfois désarçonnants mais souvent très convaincants. Le choix de l’acoustique et de la simplicité guident un chanteur qui entend mettre en valeur, plutôt que d’étouffer, les textes de Ferré, que ce soit ceux de La Mélancolie ou de Paris je ne t’aime plus.

    Dans C’est extra, l’orchestration minimaliste est soutenue par des explosions de lumières et des averses de pianos, permettent de voir sous un autre jour un standard archiconnu.

    Cali s’approprie si bien les œuvres de son aîné que l’on penserait que certains titres, à l’exemple d’Ils ont voté, ont été écrits pour lui en 2018 : "A porter ma vie sur mon dos / J'ai déjà mis cinquante berges / Sans être un saint ni un salaud / Je ne vaux pas le moindre cierge /Marie maman voilà ton fils / Qu'on crucifie sur des affiches / Un doigt de scotch et un gin fizz /Et tout le reste je m'en fiche / Ils ont voté... et puis, après ?"

    Pour ce chef d’œuvre qu'est Les étrangers, Cali en fait une adaptation sèche, rythmée et presque ludique. On pourra préférer la version originale mais on n’enlèvera pas la prise de risques de l’interprète. Autre prise de risques : celle avec Vingt ans, cet impertinent, tendre et cruel hymne à la jeunesse : "Pour tout bagage on a vingt ans / On a des réserves de printemps / Qu'on jetterait comme des miettes de pain / A des oiseaux sur le chemin." Là, Cali choisit opportunément la modernité et l’électro. Pour Ni dieu ni maître, c’est le rock qui est préféré dans cette chanson sur l’anarchie et qui renvoie à cet autre titre emblématique, Les Anarchistes, aussi sombre et mélancolique que la version de Ferré pouvait être combative et engagée : "La plupart fils de rien ou bien fils de si peu / Qu'on ne les voit jamais que lorsqu'on a peur d'eux / Les anarchistes / Ils sont morts cent dix fois / Pour que dalle et pourquoi ?"

    Les guitares fument sur un rythme espagnol étouffant

    Outre le joyeux et mutin Joli Môme, un titre qui avait été écrit au départ pour Annie Butor, la belle-fille de Ferré, Cali propose une interprétation de La mémoire et la mer assez proche, dans les gènes, à l’original studio, mais avec une facture lo-fi et des percussions sombres qui lui confèrent une indéniable puissance nostalgique et une singulière patine du temps : "Je me souviens des soirs là-bas / Et des sprints gagnés sur l'écume / Cette bave des chevaux ras / Au ras des rocs qui se consument / Ô l'ange des plaisirs perdus / Ô rumeurs d'une autre habitude / Mes désirs dès lors ne sont plus / Qu'un chagrin de ma solitude."

    Impossible de ne pas parler de l’un des classiques le plus célèbres de Ferré. Avec le Temps renaît grâce un enregistrement audacieux par l’utilisation d’une guitare nue et un admirable jeu d’échos. L’auditeur peut féliciter Cali pour son interprétation sans fioriture, lui permettant de laisser les mots du poète dominer le sujet : "Avec le temps, va, tout s'en va et l'on se sent blanchi / Comme un cheval fourbu et l'on se sent glacé / Dans un lit de hasard et l'on se sent tout seul / Peut-être, mais peinard / Et l'on se sent floué par les années perdues."

    Cali, le "métamec", pour reprendre le titre de l’album posthume de 2000, se fait carrément aventurier pour Le flamenco de Paris qui devient, grâce à lui, une authentique création musicale. Les guitares fument sur un rythme espagnol étouffant, faisant de ce flamenco un vrai chant de mort.

    On s’arrêtera aussi longtemps et plusieurs fois sur ce joyau qu’est Thank You Satan : lumineux, majestueux et d’une belle épaisseur instrumentale et rythmique. Les mots de Ferré renaissent avec lyrisme dans une chanson qui n’est pas forcément la plus connue dans la discographie de Ferré : "Pour la solitude des rois / Le rire des têtes de morts / Le moyen de tourner la loi / Et qu'on ne me fasse point taire / Et que je chante pour ton bien / Dans ce monde où les muselières / Ne sont pas faites pour les chiens."

    L’album se termine avec un titre rare de Ferré, L'amour est dans l'escalier. Ce poème de Léo Ferré, mis en musique par Steve Nieve et François Poggio, est interprété par le Mathieu Ferré, son fils, au timbre de voix si familier. Cali semble quitter cet album d’adaptations réussies sur la pointe des pieds, en laissant le dernier mot à Léo Ferré lui-même. Il aurait eu 102 ans cette année, déjà.

    Cali chante Léo Ferré, BMG, sorti le 5 octobre 2018
    En concert à Paris, le 16 novembre 2018 au Théâtre Dejazet
    https://www.calimusic.fr

    Voir aussi : "Le retour de la femme mimosa"
    "Aznavour, le mal-aimé"

  • Jade Bird, Huh la la !

    C’est une découverte que je vous invite à écouter, et je peux dire qu’au départ on a eu chaud.

    Imaginez : une jeune chanteuse propre sur elle, cheveux impeccables et guitare sèche. On avait tout lieu de craindre une artiste marketée, à la folk produite au kilomètre par une multinationale pour un public d’adolescents. Et bien non !

    Jade Bird signe en ce moment son dernier single Uh Huh pour le label indépendant Glassnote Records. Après son premier EP Something American, qui l’a fait découvrir l’an dernier, la jeune Anglaise, tout juste vingt ans, revient pour transformer l’essai.

    Auteure et interprète, Jade Bird cité volontiers parmi ses influences Patti Smith, Cat Power, ou Alanis Morissette. Il est vrai qu’il y a de la rage dans ce titre à fleur de peau.

    Portée par une guitare sèche qu’elle manie comme une arme, l’artiste britannique laisse dérouler le flux de son histoire, le portrait d’une femme libre et fatale ("If you’re thinking that she is good / I think you should be told"). Jade Bird cache derrière les ellipses de ses paroles un vrai scénario, cruel, mâture et sans fioritures : "She’s got you where it hurts / But you don’t seem to see / That while she’s out at work / She’s doing what you did to me." Sa voix est à l’avenant, et l’on peut parier que la Britannique a déjà trouvé ses marques et est prête à marcher ses les pas de ses brillantes aînées.

    En attendant un prochain album, qui sera scruté avec le plus grand intérêt, Jade Bird prépare déjà une tournée, qui sera absolument à suivre.

    Jade Bird, Uh Huh, Glassnote Records / Caroline International, 2018
    http://www.jade-bird.com

  • Jain, paroles et musique

    Nous parlions il y a quelques jours de Jain et de son album phénomène, Souldier.

    Il y a une autre manière d’écouter et de s’immerger dans l’univers de la chanteuse pop : Delphine Dussoubs, alias Dalkhafine, est la créatrice de ces petits bijoux, produits par Spookland.

    Ces vidéos hypnotisantes dans lesquelles les mots de Jain viennent danser et nous trotter dans la tête sont à découvrir sur Internet. Une vraie curiosité.

    Jain, Souldier, Columbia, 2018
    Chaîne Youtube de Jain 
    https://www.jain-music.com/fr

    Voir aussi : "En-Jain it"