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Il y a de la fraîcheur eighties chez les trois garçons d’Amoure, un groupe de la scène pop strasbourgeoise né en 2014. Ils signent leur nouvel EP, Vague, léger comme un farniente estival et d’un séduisant dynamisme. Prise de tête interdite : "Je veux faire des vagues / Quitte à nager en plein délire. / Je veux faire des vagues, / Les chevaucher jusque Agadir"(Vague).
Les quatre titres pop ne lésinent pas sur l’énergie, et vous serez bien en peine de ne pas les écouter à plein volume lorsque vous lézarderez sur votre plage préférée. C’est une joyeuse parenthèse dorée que nous proposent les trois membres du groupe, Nicolas Lietaert, Julien Hermann et Thibault Dutt : du vague, des plages (Sable), de la lumière (Claire) et un trip à Rome en bonus.
Le premier titre, Vague, annonce la couleur : ce nouvel EP des Amoure se veut estival. Estival et aussi, quelque part, new wave : c’est en effet du côté d’Indochine mais aussi d’Étienne Daho que nos trois musiciens viennent chercher une partie de leur inspiration. Des influences qu’ils revendiquent dans l’adaptation, en forme d’hommage, de Week-end à Rome. Et l’on repart, sous le soleil italien et avec Daho cette fois : "Week-end à Rome, / Tous les deux sans personne / Florence, Milan, s'il y a le temps / Week-end rital, en bagnole de fortune / Variété mélo à la radio."
Bla Bla Blog s'était intéressé à La Défense Jazz Festival. Pour sa 41ème édition le festival a accueilli 38 500 spectateurs sur le parvis de La Défense. 23 concerts gratuits étaient proposés, proposant de multiples styles de jazz.
L'édition 2018 proposait une ligne artistique mettant en avant des grands noms du jazz et des musiques afro-américaines, des valeurs montantes du jazz d'aujourd'hui et des découvertes : André Manoukian Quartet, Céline Bonacina et le Mégapulse Orchestra, Monolithes, Meshell Ndegeocello, Al McKay's Earth Wind & Fire Experience, Lee Fields & the Expressions ou encore R+R=NOW.
Le jury du concours a choisi de décerner le Prix de groupe à Matthis Pascaud Square One (doté de 5 000€ en aide professionnelle). Lucas Saint-Cricq (saxophoniste de Matthis Pascaud Square One) a reçu le Prix d'instrumentiste(d'une valeur de 1 500 € en aide professionnelle).
Le festival a également mené des actions d'éducation artistique et culturelle avec le groupe Monolithes et le Megapulse Orchestra à destination des collégiens, des musiciens amateurs, des personnes âgées et des personnes en difficulté d'insertion, ainsi que les patients hospitalisés en gérontologie et des patients atteints de troubles psychiatriques.
Rendez-vous l'année prochaine pour la 42e édition de La Défense Jazz Festival !
Il y a comme un parfum de légèreté dans l’album de Noon, Love In Translation. Un joli titre, en passant, hommage bien entendu au chef d’œuvre de Sofia Coppola, le film Lost in Translation.
L’amour : voilà le leitmotiv de cet album pop, à la légèreté idéale à l’approche de l’été. L’attirance, les liens indéfectibles, le désir, la séduction, l’aliénation ou la joie de la rencontre : Noon parle de la multitude des liens que recouvre l’amour, déclinés sur 10 variations et en 10 titres : "Amour passion, amour fou, amour filial, amour inconditionnel, amour de soi."
La sincérité baigne dans ce premier album, tout en délicatesse, mais aussi aux multiples influences : chanson, pop, électro ou funk. Noon n’est d’ailleurs jamais aussi bonne lorsqu’elle se pare du costume de la chanteuse soul (Perfume of Euphoria). L’auteure-compositrice-interprète a d’ailleurs fait partie du groupe électro Shenkin en 2011.
L’auditeur pourra se laisser séduire par les vagues électro d’une chanteuse qui a fait le choix de l’anglais dans la majorité de des titres, à l’exception du Cœur des Hommes ("Ce sont les hommes qui s’abandonnent / Qui sont ces hommes qui s’abandonnent ?" chante-elle avec une désarmante sensibilité) et de Sans Toi.
Impossible également de ne pas s’attacher à la délicate reprise de The Logical Song des Supertramp. Une interprétation qui a été saluée d’ailleurs par Roger Hodgson lui-même.
Mine de rien, Noon parvient à nous prendre par la main et par le cœur dans un premier album tout en séduction et en "je t’aime."
Qu’on se le dise : après l’élection de Poutine et à l’occasion de la coupe du monde de football, l’année 2018 sera russe. À cela, il faut ajouter la sortie du dernier opus du plus "marxien" des duos français : les Soviet Suprem, auteurs de leur deuxième album, Marx Attack (sans "s", s'il vous plaît).
Voilà donc nos communistes (enfin, sur le papier du moins), partis à l’assaut pour conquérir la planète musicale, et le moins que l’on puisse dire c’est qu’ils ne lésinent pas sur les clichés de la révolution d’Octobre, les références à l’Armée Rouge ou sur un sabir comme venu de l’autre côté de l’Oural.
Mais Soviet Suprem c’est aussi et surtout l’alliance de l’humour et de la musique slave au service d’un style musical inédit et d’un message humaniste : "Quand la musique mondialisée n’est plus qu’une soupe insipide qui martèle nos esgourdes a base de boom boom et de slogans bling-bling, il est temps de réhabiliter l’Internationale, de libérer la fête et de lâcher les chevaux cosaques dans la sono," annoncent nos deux Parisiens partis à la conquête de l’est et du reste de la planète, même si la superpuissance américaine n’est jamais très loin (Peaux Rouges).
Marx Attack c’est de l’électro-rock à l’humour noir (Dikator de Dancefloor), pour ne pas dire un album potache (Post Soviet), quand il n'est pas franchement festif (Vladimir). Les Soviet Suprem ont aussi l’art du texte et du calembour, : "Conquête de planète / Pas de plan sur comète / Attaquer le capital / A capella / Niet niet." On peut penser à Sanseverino dans cet art de recycler et de détourner sans arrières-pensées un répertoire ancien et de mixer rap et valse (Valse Soviet)… L’auditeur retiendra tout autant la reprise hilarante de T’as Le look Coco à la mode cosaque, avec une bonne dose de vodka.
Moins marxistes-léninistes que trotskistes
Derrière les propos caustiques, il y a de l’engagement dans Marx Attack (International). Le duo Soviet Suprem"réveille les morts," avec un son aussi festif que... nécrologique (Héros). La révolution russe (1917) est le fil conducteur tracé par le duo de Soviet Suprem, sans doute moins marxistes-léninistes que trotskistes ("On va conquérir la planète"). Cela n’empêche par nos Parisiens soviétiques de faire, avec Couic Couic, une parenthèse sur la révolution française et la guillotine.
Sur cet album électro-rock au flow enlevé (Tsar Wars) et à l’orchestration travaillée avec soin (Russian Kiss), c’est sans doute Jules-Edouard Moustic qui en parle le mieux : " Il existe 37 mots de base pour désigner la précision du flow de "Soviet Suprem" : chantul, gorgoute, koulikoultouk, takoum et meulmeul en sont un bel exemple. Le renne des dancefloors aizoubanais "Ilastikol Kaklu" le répète dans toutes ses soirées (attention, c'est à lire à voix haute en imitant l’écho de la sono) : "Ouah ouah ouah ouah ouah, Soviet Suprem em em em em, Ok Ok, "Mars Attacktack tack tack tack" Mayor mazik planète nèt nèt nèt nèt. Une fois de plus, ce qui se fait de bien dans notre Pays, ce sont les autres qui en parlent le mieux. Ça me rend dingue."
Voilà une exposition qui va en mettre plein les yeux aux amateurs de pop music, comme aux amateurs de graphisme. Le Centre du graphisme d’Échirolles avait déjà présenté entre novembre 2017 et mars 2018 Pop Music 1967 – 2017, Graphisme & Musique. Cette exposition est de nouveau visible à la Cité internationale des arts de Paris jusqu’au 13 juillet.
Pourquoi le choix de 1967 alors que le disque vinyle faisait partie du paysage depuis des lustres ? Pour les organisateurs, cette année révolutionnaire avant-l’heure (les pavés de mai 68 n’allaient pas tarder à faire parler d’eux) marque la naissance d’une contre-culture pop-rock et beatnik avec le concert de Jimi Hendrix au festival de Monterey mais aussi la sortie de l’album Sergent Pepper des Beatles. Un album qui a autant marqué les esprits pour ses titres légendaires que pour sa pochette. À partir de cette époque, les maisons de production vont prendre un soin tout particulier dans la conception graphique des disques qu’elles sortent. Les plus grands graphistes conçoivent d’authentiques joyaux pour le plus grand plaisir des amateurs de musique pop-rock.
L’exposition Pop Music 1967 – 2017 propose un voyage inédit et passionnant à travers 1200 albums, 600 biographies de groupes et d’artistes, 100 pochettes de disques commentées et 16 studios graphiques invités.
Des graphistes prestigieux
Trois époques sont traitées séparément : de 1967 à 1982, l’âge d’or du microsillon, de 1983 à 1999, qui marque la naissance et le développent du CD, puis de l’an 2000 à 2017 correspondant à la fin progressive du support physique et l’arrivée de l’iPod (2004-2005). Dans l’exposition, l’accent est mis sur les productions américaines, britanniques et françaises.
Près de 1300 pochettes d’albums sont présentées sur l’ensemble de l’exposition, accompagnées de nombreux repères et commentaires musicaux, historiques et graphiques. Des portraits d’artistes, photographies de concerts et des magazines musicaux complètent le propos, ainsi qu’une bande-son personnalisée.
Les spectateurs seront en terrain connu avec des artistes qui continuent de nous accompagner : David Bowie, Björk, Daft Punk, Aretha Franklin, Michael Jackson, Madonna, Massive Attack, Joni Mitchell, Nirvana, Queen, Patti Smith, Shakira, Telephone, Tina Turner, Stevie Wonder ou Amy Winehouse.
Des graphistes, aux noms souvent prestigieux (Laurent Fétis, M/M (Paris), Jean-Paul Goude, Vaughan Oliver, Form Studio, Julian House, Tom Hingston, Martin Andersen, Laurence Stevens, Big Active Agency, The Designers Republic, Zip Design, Matthew Cooper, Stylorouge, StormStudio et Malcom Garrett), seront les autres vedettes de cette exposition à la fois visuelle et musicale. "Les graphistes, les illustrateurs et les photographes ont des inspirations tous azimuts : ils puisent dans l’histoire de l’art, les innovations technologiques, les productions underground ou les autres cultures (Inde, Afrique, Caraïbes…)" commentent Michel Bouvet et Blanche Alméras, les commissaires de l’exposition.
Les visiteurs pourront s’arrêter sur ces pochettes d’album élevées au rang d’authentiques chefs d’œuvres, que ce soit l’album Foreverland de Divine Comedy (2016) par Matthew Cooper à la facture klimtienne, le visage amoureusement déstructuré de Grace Jones par Jean-Paul Goude (Slave To The Rhythm, 1986), le regard bouleversant d’Annie Lennox capté pour l’album d’Eurythmics, Shame (1987), les créations graphiques magnétiques de Big Active Agency pour MonnBoots (First Landing, 2017) ou Bag Raiders (Checkmate, 2016), le design de Laurent Fétis pour Tahiti 80 (Darlin, 2010) ou encore la célèbre et mythique pochette de Pink Floyd, Division Bell (1993) par Storm Studios.
Tout cela est à voir en ce moment à la Cité internationale des arts de Paris. Et à écouter, bien entendu.
Pop Music 1967 – 2017, Graphisme & Musique, proposé par le Centre du graphisme d’Échirolles Cité internationale des arts, Paris 4e, 18 rue de l’Hôtel de Ville Du 14 juin au 13 juillet 2018, entrée gratuite Catalogue Pop Music 1967 – 2017, Graphisme & Musique, éd. du Limonaire / Centre du graphisme d’Échirolles, 400 p. 2018 www.citedesartsparis.fr www.echirolles-centredugraphisme.com
Soogy : ce groupe de rock né en 1978 et dissous en 1982 a miraculeusement refait surface grâce à un concours de circonstances exceptionnelles que nous raconte le documentaire Soggy, Un truc de dingue ! d’Olivier Hennegrave qui fut le batteur de cette formation musicale éphémère. Le film est diffusé en exclusivité sur Spicee le 13 juin 2018.
Plus qu’un revival, c’est le destin exceptionnel de Beb, le chanteur des Soggy, qui intéresse le réalisateur, au point que l’expression de "Sugar Man" français n’est pas usurpé. Sugar Man fait référence au parcours de Sixto Díaz Rodríguez, musicien américain tombé dans l’oubli alors que son single Sugar Man devint culte en Afrique du Sud en plein Apartheid – et sans que lui-même le sache (une épopée racontée en 2012 dans Searching for Sugar Man de Malik Bendjelloul).
Mais revenons à Beb, au centre du documentaire de son ami et ancien acolyte Olivier Hennegrave. À la fin des années 70, Soggy (en anglais, "atmosphère lourde avant l’orage") est un groupe de hard rock français parmi tant d’autres. Il se produit dans la région de Reims et est bien décidé à percer, grâce au charisme de son chanteur, une vraie personnalité ne se ménageant pas sur scène et qui a pris pour modèle Iggy Pop, avec cette devise éloquente : "On fout tout à fond et on se démerde."
Les quatre membres du groupe (François Tailleurs à la basse, Eric Dars à la guitare, Olivier Hennegrave à la batterie et bien entendu Beb au chant) ont l’ambition de décrocher la timbale, et seront d’ailleurs à deux doigts de le faire puisque, quelques semaines avant la dissolution en juillet 1982 de Soggy, ils devaient assurer la première partie de la tournée européenne de Judas Priest. Entre-temps, ils ont enregistré un 45 tours et deux titres, Waiting For The War et 47 Chromosomes, mais pas d’album. C’est la fin d’un groupe de la contre-culture rock qui aurait pu devenir le Stooges français.
Jardinier aux espaces verts de la Ville de Reims
Par la suite, toujours passionné de rock mais sans perspective musicale, Beb devient jardinier aux espaces verts de la Ville de Reims. Un homme normal dans un job alimentaire, à quelques semaines de la retraite, et surtout bien loin des frasques du milieu qu’il côtoyait. Nous apprenons qu’il a été marié, qu’il vit seul et qu’il s’astreint à une discipline de fer : abdominaux, lait de chèvre, pas d’alcool et pas de drogue pour conserver son corps "affûté et strié," lui donnant un physique à mi-chemin entre Iggy Pop et le professeur Emmett Brown de Retour vers le Futur.
Le groupe californien The Shrine part à la recherche de Beb et l’invite à un concert parisien. Il a lieu au Trabendo, le 15 novembre 2015, soit trois jours après les attentats du Bataclan. Voir l’ex-chanteur des Soggy, les cheveux blanchis mais l’énergie intacte, interpréter avec rage le titre devenu culte Waiting For The War prend évidemment tout son sens ("Depuis la guerre 14-18 mon père m’a toujours dit / Que chaque génération a sa guerre / A chaque seconde je tremble pour la mienne / En attendant la guerre").
Sous la caméra d’Olivier Hennegrave, le rêve de jeunesse de Beb devient réalité trente-cinq ans plus tard. Les Shrine, dont les membres pourraient être ses fils voire ses petits-fils, invitent bientôt l’ex-Soggy a venir se produire en juin 2016 sur la scène du Hellfest de Clisson, avant une autre tournée à Las Vegas, cette fois, au festival Psycho, la plus grande manifestation pour les métalleux. Mais la barre n’est-elle pas trop haut pour un homme qui a raccroché le micro des décennies plus tôt ?
Passionnant, drôle, émouvant : la caméra ne quitte pas cet homme simple, modeste et passionné, tout à coup transporté dans une autre dimension, ne croyant lui-même pas au destin que lui offrent ces Américains admiratifs et venus le chercher du côté de Reims. Beb s'illumine à caque seconde du documentaire, incrédule et heureux comme un enfant : "Je suis toujours en vie et je coupe des roses," comme le chantent les Shrine et Beb dans leur single Clipping The Roses.
Preuve que l’aventure continue, Beb Soggy et The Shrine seront en concert le mercredi 13 juin 2018 au Badaboum.
Olivier Hennegrave, Soggy, Un truc de dingue ! Documentaire français, 2018, 56:47, en exclusivité sur Spicee le 13 juin 2018 Beb Soggy et The Shrine, en concert au Badaboum (Paris), mercredi 13 juin 2018 http://soggy.over-blog.fr
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Dans le cadre de la 41e édition de La Défense Jazz Festival, la saxophoniste française Céline Bonacina, accompagnée de musicien professionnels (Olivier Carole à la basse électrique et Harilalaina Ratsimbazafy à la batterie), présentera Un voyage du côté de l’Océan Indien, sa création imaginée au printemps 2016, réunissant une cinquantaine de musiciens élèves et amateurs.
Un voyage du côté de l’Océan Indien ce sont quatre compositions de Céline Bonacina, arrangées par Didier Momo, chef d’orchestre et codirecteur artistique, et animées par quatre familles d’instruments : cordes, bois, percussions et voix. Pour monter le Mégapulse Orchestra, Céline Bonacina s’est adressée à des instrumentalistes amateurs mais animés par la même fièvre mélomane et la même passion pour le jazz.
Il s’agit d’un projet scolaire à caractère professionnel : seront mis à l’honneur sur scène une cinquantaine d’artistes amateurs, issus des conservatoires de Boulogne-Billancourt, Bourg-la-Reine, Clichy, Levallois, Suresnes, Chatou, Cergy-Pontoise, Pantin et Montreuil, que ce soit au saxophone, au violoncelle, à la contrebasse, mais également à des instruments bien plus exotiques comme le marimba ou encore le xylophone. L’orchestre est également accompagné par trois chanteuses. Entourés de leurs professeurs et encadrés par Céline Bonacina, les jeunes amateurs peuvent donc pratiquer leur instrument au sein d’un projet de grande envergure.
Un répertoire varié
Le ton donné à la création est bien sûr celui du jazz mais il explore également d’autres styles musicaux. En effet, Céline Bonacina et le Mégapulse Orchestra font voyager le public en lui proposant de redécouvrir des musiques du monde, en écho au parcours réunionnais de la saxophoniste.
C’est à la suite d’un travail de résidence mené sur plusieurs mois au Conservatoire Léo Delibes de Clichy-la-Garenne que le Céline Bonacina Trio et le Mégapulse Orchestra se produiront sur la scène du Parvis de la Défense le 25 juin à 18 heures.
Cette création à visée pédagogique aussi bien qu’artistique a su séduire son public. Elle a rencontré un grand succès en 2016 lorsqu’elle s’est produite sur plusieurs festivals de jazz et scènes de musiques actuelles en France: Jazz sous les Pommiers à Coutances, Europajazz du Mans et la Luciole. La création, qui sera présentée à La Défense Jazz Festival, promet elle aussi de transporter son public par son approche contemporaine du jazz. D’Addario, spécialiste de la fabrication d’accessoires pour instruments de musique et sponsor de Céline Bonacina, sera également représenté.
Le Département des Hauts-de-Seine organise la 41e édition de La Défense Jazz Festival. C’est gratuit, c’est en plein air, il fait beau et ça se passe sur l'esplanade de La Défense. La Défense Jazz Festival lance ainsi la saison d'été des festivals de jazz.
Après une 40e édition historique, La Défense Jazz Festival est décidé à surfer sur ces styles qui font la richesse d’une musique toujours vivante : blues, électro-jazz, soul, hip hop, jazz rock, afro-beat, musiques du monde ou folk.
Tous les midis, du lundi 25 au vendredi 29 juin, à partir de 12h, se succéderont des artistes d'exception, d'horizons musicaux variés : après le trio d'Omri Mor et André Manoukian Quartet, le mardi 26 juin, ce sont Thomas de Pourquery et son quintet Supersonic qui nous préparent une ode à l'amour et Monolithes, le lauréat du Concours national de Jazz La Défense 2017.
Le mercredi 27 juin, Tank & The Bangas et Sarah McCoy sont décidés à faire découvrir au public l'actuelle scène la plus originale de la Nouvelle Orléans.
Le jeudi 28 juin, Ill Considered et Ruby Rushton amèneront les tours de La Défense du côté de l'underground londonien. Le vendredi 29 juin, Otis Stacks chanteur à la voix soul épurée et sublimée par des sons analogiques et Osaka Monaurail proposeront pour une expérience groovy au cœur du funk le plus chaud de l'archipel Nippon. Bla Bla Blog avait parlé d’Otis Stacks dans une précédente chronique.
Al McKay's Earth Wind & Fire Experience
En afterworks, à partir de 18 heures, le public pourra assister à la création exceptionnelle au grand format de Céline BonacinaTrio et le Megapulse Orchestra avec cinquante musiciens amateurs (le lundi 25 juin), découvrir la poésie minimaliste de la batteuse Anne Paceo (mardi 26 juin), et le concert de la bassiste de renommée internationale Meshell Ndegeocello (vendredi 29 juin) ainsi qu'aux prestations sur scène des 6 groupes du 41ème Concours National de Jazz de la Défense (mercredi 27 et jeudi 28 juin).
Pour le week-end de clôture (samedi 30 juin et dimanche 1er juillet), le festival accueillera en soirée quelques noms majeurs de l’univers du jazz : Lee Fields & The Expressions, Al McKay's Earth Wind & Fire Experience (le samedi 30 juin), Youn Sun Nah & Ulf Wakenius et le collectif indéfinissable R+R = Now (Robert Glasper, Terrace Martin, Christian Scott, Taylor McFerrin, Derick Hodge, Justin Tyson), un groupe explorant de nouveaux codes de jazz, à grands coups de beats hip-hop, de textures électro et groove R&B (dimanche 1er juillet).
La Défense Jazz Festival c’est aussi la découverte de nouveaux noms : le 41e Concours National de Jazz de La Défense qui permet de soutenir le développement de carrière d'un groupe et d'un instrumentiste par l'octroi de prix financiers : 5 000€ pour le Prix de groupe et 1 500€ pour le Prix d'instrumentiste. Les six groupes sélectionnés se produiront les 27 et 28 juin à partir de 18 heures.
Des actions d'éducation artistique et culturelle à destination de tous sont proposés par les organisateurs : Monolithes sera en immersion dans le département des Hauts-de-Seine avec des master classes. Des concerts seront proposés en EHPAD et à l'hôpital et le parcours "Éteignez vos portables" mènera une classe de collégiens vers le Mégapulse Orchestra. La Défense Jazz Festival a toujours à cœur de rapprocher tous les publics, même les plus éloignés de la culture, vers le spectacle, la musique et un genre passionnant.