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Politique, société et environnement - Page 2

  • Compositrices et compositeurs, une frise chronologique

    Ces dernières années, de nombreux rapports et études posent le même constat : les femmes sont sous-représentées dans le domaine de la musique classique, notamment à des postes de premier plan (direction ou composition).

    Dans une étude basée sur les chiffres de 2012 à 2017, singulièrement intitulée "Toujours par là !",  la SACD constate que si les femmes représentent 52 % des étudiant.e.s en spectacle vivant, elles ne sont que 27 % metteuse en scène, 21 % autrices, 4 % cheffes d’orchestre… et 1 % compositrice. Des artistes telles que Camille Pépin font visiblement figures d’exception en la matière.

    S’agissant des programmations d’artistes féminines, les choses ne sont pas meilleures. Dans son rapport de 2006, Reine Prat établit un seuil à hauteur de 33 % à partir duquel le groupe minoritaire n’est plus perçu comme tel. Les résultats sont encourageants à partir de 30 %. Or, en France, les chiffres ne sont pas bons : aucun orchestre national n’atteint ce seuil, et seul un opéra, celui de Lille, l'atteint. Les théâtres nationaux ne sont pas mieux lotis : 19 % pour l’Odéon, 21 % pour la Comédie Française et  30 % pour le Théâtre National de Chaillot.

    Côté cinéma, le bilan est pire : 20 % de réalisatrices et autant pour les scénaristes et en 2019, le CDMC, Centre de documentation de la musique contemporaine comptait dans ses ressources 10 % de femmes sur le total des compositeurs représentés. Pour autant, la cause progresse et un mouvement de mobilisation pour faire place aux femmes dans la création artistique prend aujourd’hui de plus en plus d’ampleur.

    Alors, que faire ?

    Aujourd’hui comme hier s’affichent encore sur les murs de nos écoles et écoles de musique de grandes frises chronologiques et d’imposants posters en couleur représentant dans l’histoire de la musique les noms et les portraits d’artistes reconnus. Le résultat est sans appel : des hommes, des hommes, encore des hommes ! Pas un nom, pas un visage de femme.

    Une frise inclusive et… pédagogique

    À l'initiative de Valérie Philippin, début 2021, Laure Marcel-Berlioz, Jérôme Thiébaux, Claire Haranger-Segui et l’éditeur Jean-Christophe Michel se sont associés pour concevoir une frise chronologique faisant la parité entre femmes et hommes, à destination des lieux d’éducation musicale en première intention. Ils ont travaillé pendant un an à la conception de deux posters allant du Haut Moyen Âge au XXI e siècle, réunissant 100 portraits de femmes et d’hommes, 50 de chaque, ayant œuvré dans la composition musicale. Cette frise se veut redonner leur juste place à des femmes qui ont eu dans leur temps des carrières reconnues et produit des œuvres importantes que l’histoire a, chemin faisant, occultées.

    Le projet se poursuit ensuite avec la réalisation de posters confiée à la graphiste Vanessa Vérillon. Après 6 mois de travail, ces posters finissent par paraître aux éditions Symétrie début septembre 2022.

    La frise – allant du Haut Moyen Age au XXIe siècle – représente 100 portraits stylisés (50 de compositeurs et 50 de compositrices) réalisés par Vanessa Vérillon dans une esthétique contemporaine, colorée, attractive adaptée au jeune public.

    Cette frise permet de redonner leur juste place à des femmes qui ont eu dans leur temps des carrières reconnues et produit des œuvres importantes que l’histoire a occultées.

    De plus, de nombreux projets de médiation et des playlists (en cours de réalisation) viendront enrichir et alimenter ce travail dans les semaines et mois à venir.

    Avec le soutien du CNM (Centre national de la musique) et AFO (Association française des orchestres) pour le financement. Association Piano and Co pour la diffusion de la frise et l'EPMM (Étude partenariale sur la médiation et les publics - Université de Montréal) pour la réalisation d'outils de médiation.

    Valérie Philippin, Jérôme Thiébaux, Laure Marcel-Berlioz, Claire Haranger-Segui et Vanessa Vérillon,
    Compositrices et compositeurs dans l’histoire de la musique de tradition écrite occidentale,
    éd. Symétrie, 2022,
    2 posters — 65x99 cm — 35 €
    https://symetrie.com/fr
    https://www.sacd.fr
    https://cnm.fr
    https://france-orchestres.com
    https://pianoandco.fr
    https://epmm.p2m.oicrm.org

    https://vanessa-verillon.ultra-book.com/accueil

    Voir aussi : "Les Français aiment la culture, mais…"
    "Camille Pépin, sans coup férir"

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  • Espace Renaissance et Demain c’est loin, direction le Vendée Globe pour une bonne cause

    Une poignée de main et c’est parti : Joël Fernandez, Président de l’association "Renaissance" et Nicolas Rouger, skipper de "Demain c’est loin", ont décidé d’unir leurs forces et réseaux, pour défendre une cause qui leur tient à cœur : l’aide à l’enfance.

    Le projet" Demain c’est loin" contribuera en effet à recueillir les fonds nécessaires pour financer l’un des projets de l’association présidée par Joël Fernandez.

    Espace Renaissance a été créé à Montpellier en 2012. L’objectif de cette structure est d’aider les enfants en difficulté. Plusieurs projets sont développés par Joël et ses partenaires et ils se structurent autour de trois axes : celui de l’enfance violentée, celui l’enfance défavorisée et celui de l’enfance malade qui se concrétise à travers la création de Maisons Renaissance, accueillant les parents d’enfants hospitalisés (plus d’informations sur le site web officiel : https://espacerenaissance.fr.

    C’est au tour de ce dernier axe que Nicolas Rouger et Joël Fernandez ont décidé de se fédérer : à travers la vente de chaque mètre carré de la voile de l’Imoca 60 peinte par l’artiste Hervé di Rosa, ils financent la construction d’une maison pour les parents des enfants hospitalisés à Marseille : "Le projet de Nicolas m’a immédiatement séduit par son originalité et par les valeurs qu’il porte : il est complètement en phase avec les causes que nous défendons avec Espace Renaissance et ses adhérents", déclare Joël Fernandez qui a mis entre parenthèse une partie de sa vie professionnelle, afin d’agir au nom de l’intérêt général.

    Une voile peinte en ces jours dans un ancien chai à Sète

    En plus de la construction d’une maison Renaissance à Marseille, un programme éducatif sera proposé pour suivre l’avancement du projet et permettre aux enfants de l’association de s'intéresser aux valeurs du sport, du dépassement de soi, de l'écologie et aux nouveaux horizons, grâce aux courses du circuit IMOCA et au projet de Nicolas Rouger.

    Sur la photo, les 300 m² de voile sont actuellement en train d’être peints sous l’œil attentif de Philippe Saule (directeur des Beaux-Arts de Sète) qui coordonne la réalisation de cette œuvre d’art monumentale. La voile est signée par l’artiste Hervé di Rosa.

    Philippe Saule décrit ainsi les grandes lignes de la conception : "Le dessin original de Hervé di Rosa a été numérisé et agrandi par l’artiste Mikael Péronard qui est spécialiste de la reproduction en grand format et qui s’occupera, avec son frère Martin, de matérialiser le processus d’ici à 15 jours. Une fois que la peinture sera finie, elle sera stockée au Musée Paul Valery de Sète. La toile peinte ne fera donc pas le tour du monde, elle sera collée à l’arrivée du Vendée-Globe en 2024 sur la vraie grand-voile".

    Il faut enfin noter que la peinture de l’artiste sétois est trop lourde et délicate pour être employée dans le cadre d’un tour du monde en bateau où les aléas de la météo peuvent s’avérer particulièrement rudes.

    https://espacerenaissance.fr
    https://www.facebook.com/AssoEspaceRenaissance
    https://www.facebook.com/dcl2024
    https://www.vendeeglobe.org

    Voir aussi : "#AlertonsLesEnfants"

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  • En Ukraine, la Russie a détruit partiellement ou totalement plus de 150 sites culturels 

    Selon un nouveau décompte, 152 sites culturels en Ukraine ont été détruits partiellement ou totalement depuis le début de la guerre. L’UNESCO réitère son appel au respect du droit international et poursuit ses actions de soutien aux professionnels de la culture sur le terrain.

    L’UNESCO publie jeudi un bilan actualisé des dommages causés aux sites culturels en Ukraine depuis le 24 février 2022, date du début de l’offensive russe. Selon les vérifications effectuées par ses experts, 152 sites culturels ont été détruits partiellement ou totalement en raison des combats, dont 70 édifices religieux, 30 bâtiments historiques, 18 centres culturels, 15 monuments, 12 musées et 7 bibliothèques.

    "Ces atteintes répétées aux sites culturels ukrainiens doivent cesser. Le patrimoine culturel, sous toutes ses formes, ne saurait en aucun cas être pris pour cible. Je réitère mon appel au respect du droit international humanitaire, notamment de la Convention de La Haye pour la protection des biens culturels en cas de conflit armé", déclare Audrey Azoulay, Directrice générale de l’UNESCO.

    Trois régions concentrent trois-quarts des sites endommagés : la région de Donetsk, où les combats sont toujours particulièrement intenses – avec 45 sites culturels endommagés – celle de Kharkiv – 40 sites endommagés – et celle de Kyiv – 26 sites endommagés.

    Dès le début de la guerre, la Directrice générale de l’UNESCO a impulsé une série de mesures d’urgence pour prévenir au maximum les destructions. L’Organisation a prodigué des conseils techniques aux professionnels de la culture sur le terrain pour protéger les bâtiments et inventorier les œuvres, des refuges ont été identifiés pour mettre en sécurité les objets qui pouvaient être déplacés, les dispositifs anti-incendie ont aussi été renforcés.

    L’UNESCO a par ailleurs accompagné les autorités ukrainiennes dans le marquage des sites culturels avec l’emblème distinctif du bouclier bleu. Ce symbole indique que le bien est protégé au titre de la Convention de La Haye de 1954. Dès lors, toute atteinte est considérée comme une violation du droit international et peut faire l’objet de poursuites contre ses auteurs. Il est par ailleurs à noter qu’aucun des 7 sites inscrits au Patrimoine mondial de l’UNESCO n’a été touché à ce jour.

    En recensant et en documentant les dommages et les destructions des sites culturels, l’UNESCO non seulement alerte sur la gravité de la situation, mais prépare aussi la future reconstruction. S’il est encore trop tôt pour engager des chantiers, l’Organisation onusienne a d’ores et déjà créé un fonds dédié aux actions en soutien de l’Ukraine et a lancé un appel à contributions à ses États-membres pour une réponse rapide.

    Dans le même objectif, l’UNESCO est en train de constituer une équipe dédiée à la protection des biens culturels, basée à Kyiv, et enverra prochainement une mission d’experts du patrimoine sur place.

    La liste des sites culturels ukrainiens partiellement ou totalement détruits est accessible en ligne au lien suivant. Elle est mise à jour chaque semaine par l’UNESCO.

    https://www.unesco.org

    Voir aussi : "Lorsqu'une pianiste parle politique internationale"

    Photo : Valeriya Kobzar – Pexels

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  • Cinq ans avec Macron

    Dans quelques semaines, les Français éliront leur prochain Président de la République pour cinq ans. Qui succédera à Emmanuel Macron, le plus jeune Président français ? Parviendra-t-il à se faire réélire ? Et sur quel programme ? 

    Suspense. En attendant, France Télévision propose en replay Cinq ans, un documentaire exceptionnel en trois volets retraçant un quinquennat historique à plus d’un titre. Évacuant la campagne électorale mouvementée de 2017 pour commencer son récit lorsque l’ancien énarque et ex ministre de l’économie succède à François Hollande, Cinq ans entend montrer les incroyables moments qui ont bouleversé les cinq ans de la Présidence d’Emmanuel Macron.  

    Jérôme Bermyn et Raphaëlle Baillot ont choisi de découper le récit historique en trois parties : "Le temps des transformations" sur la la période "d’état de grâce", du début du quinquennat à l’automne 2018, "Le temps des incendies", consacré pour l’essentiel à la crise des Gilets Jaunes et "Le temps des contagions", consacré à la crise sanitaire et au Grand Confinement jusqu’à la mise en place du pass sanitaire. Bref, une histoire immédiate qui s'écrit sous nos yeux. 

    Les grands témoins de ces événements racontent de l’intérieur ce quinquennat atypique : les acteurs politiques (l’ex Premier ministre Édouard Philippe, le Préfet Didier Lallement, l’ex porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux, l’ex ministre de l'Intérieur Christophe Castaner ou la conseillère en communication Sibeth Ndiaye), les opposants politiques (Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen), des personnalités issues de la société civile (Yarol Poupaud, Cyril Dion, Corinne Masiero, le syndicaliste Laurent Berger ou le gilet jaune Ghislain Coutard) et de nombreux Français.

    C’est peu dire que le mandat de Macron aura été celui de crises majeures et d’événements traumatisants : crise des Gilets Jaunes, incendie de Notre-Dame de Paris, attentat contre Samuel Patis ou crise sanitaire.

    En vérité, rien n’aura été épargné au jeune chef d’État qui, pourtant, avait commencé son mandat dans un climat presque euphorique : sa jeunesse, sa fougue, son désir de transformations d'une "vieille nation" peuplée de "Gaulois réfractaires" et son optimisme avaient fait de lui le chouchou des étrangers. Couvaient cependant des défauts rédhibitoires d’un Président qualifié de "Président des riches" (voire de "Président des très riches" selon son prédécesseur) et que la réussite éclatante lors des Présidentielles de 2017 (il n’a jamais eu de mandat électif auparavant et semble avoir tout réussi) rend condescendant, pour ne pas dire hautain.   

    "Enfant-roi"

    Au reproche d’"enfant-roi" formulé par Marine Le Pen devant les caméras de Jérôme Bermyn et Raphaëlle Baillot, François Bayrou préfère dire que son (jeune) confrère et ami, qu’il conseille, a le défaut d’être "trop" : trop jeune, trop brillant, trop doué…

    Après la période d’état de grâce, qui dure grosso modo de sa victoire aux Présidentielles de 2017 à la Coupe du monde de football de 2018 (que la France remporte), succèdent une série de crises inédites. La première est celle de l’insurrection des Gilets Jaunes, qui marque durablement le Président, notamment en décembre de cette année-là, avec le saccage de l’Arc de Triomphe puis l’incendie de la Préfecture du Puy-en-Velay (le Préfet de l'époque soulignera le traumatisme de cet événement qui aurait très bien ou aboutir à des drames sanglants). Une journaliste du Monde fait remarquer avec justesse qu’après cette série d’émeutes populaires, suivies d’un Grand Débat National, la présidence de Macron connaît l’Incendie de Notre-Dame, un accident gigantesque mais traumatisant qui va paradoxalement sauver la Présidence. Jusqu’à l’arrivée du Covid-19 et de la première grande pandémie mondiale.

    C’est une gageure de proposer un tel récit sur notre histoire immédiate, avec le recul nécessaire pour saisir les enjeux d’une période révolutionnaire. Car les journalistes n’omettent pas de parler des autres bouleversements majeures : crise environnementale, #Meetoo et le féminisme, luttes contre les inégalités et transformations sociales inédites.

    Pour faire leur récit, Jérôme Bermyn et Raphaëlle Baillot se sont appuyées sur d’abondantes images d’archives, complétées par des interviews de celles et ceux qui ont marqué cette période – à l’exception notable du principal intéressé. Ne manquent pas des analyses de politologues et sociologues mais aussi des images issues de réseaux sociaux, capitales dans le déclenchement et le prolongement de la crise des Gilets Jaunes comme il l'est expliqué.

    Pour replonger dans ce quinquennat inédit, une bande son des tubes des cinq ans rythme les trois films (Orelsan, Angèle, Grand Corps Malade ou Vianney).

    Ce documentaire passionnant proposé par France 5 est disponible plusieurs semaines. De quoi alimenter les débats et les réflexions à quelques semaines des prochaines échéances électorales. 

    Cinq ans, documentaire français de Jérôme Bermyn et Raphaëlle Baillot,
    Trois parties, 2021, 140 mn, France 5, en replay

    https://www.france.tv/france-5/cinq-ans
    @jeromebermyn
    @rbaillot

    Voir aussi : "Hors-série Présidentielles 2017"
    "Hors-série Grand Confinement"

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  • Pop et pop !

    Aujourd’hui, mercredi 19 janvier, c’est la Journée mondiale… du pop-corn. Non  ne riez pas !

    Que ce soit chez soi, chez les ami·e· s, en famille ou au cinéma – bon, certes, pas en ce moment, crise sanitaire oblige ! - le pop-corn est devenu une friandise adorée des Français et des Françaises, ce que le Grand Confinement n’a fait que confirmer cette tendance.

    Un peu d’histoire pour y voir plus clair : originaire des vallées montagneuses du Mexique et découvert en 1492 par Christophe Colomb, le maïs est la céréale la plus cultivée au monde, devant le riz ou le blé. Ce sont les Français qui ont découvert ce produit au XVIIe siècle en côtoyant la tribu indienne des Iroquois qui faisaient griller du maïs dans des plats en poterie. La recette a été par la suite développée puis popularisée par les Américains, pour en faire un produit justement pop, indissociable aujourd'hui du cinéma.

    Riche en vitamines B, potassium, magnésium, phosphore, fibres et en antioxydants, le pop-corn constitue un en-cas bien plus sain qu’on ne pourrait le croire. À condition de le consommer "poppé" à l’air chaud, sans adjonction d’huile, et nature de préférence, expliquent les spécialistes.

    Fraise des bois, citron meringué, vanille, pistache-coco, truffe ou curry-mangue

    Une entreprise vient de s’engouffrer dans ce marché : La Fabrique à PopCorn, qui devient le premier fabricant de pop-corn français à proposer une gamme tant sucrée que salée et 100% personnalisable, tant au niveau des couleurs que des saveurs.

    Son fondateur, Naguibe Tarouensaid, a installé son entreprise au Cannet-des-Maures dans le Var, avec une ambition : écrire une nouvelle histoire entrepreneuriale et familiale. La Fabrique à Popcorn prend ses racines au milieu du siècle dernier, lorsque le grand-père de Daisy, l'épouse de l’entrepreneur, importe des échantillons de maïs en provenance d’Amérique du Nord.

    Aujourd’hui, c’est au cœur de la Provence que la famille perpétue la tradition du pop-corn artisanal pour composer des recettes sucrées et salées originales (fraise des bois, citron meringué, vanille, pistache-coco, truffe ou curry-mangue). La Fabrique à PopCorn propose un produit au maïs 100% produit et cultivé en France, sans OGM.

    La Fabrique à Popcorn entend bien être l’acteur de référence du pop-corn en France. Cette journée mondiale du pop-corn est l’occasion de faire un focus sur cette entreprise agro-alimentaire plus pop que jamais.

    La Fabrique à Popcorn
    https://lafabriqueapopcorn.com
    https://www.facebook.com/profile.php?id=100059052752537
    https://www.instagram.com/lafabriqueapopcorn
    @FabriquePopcorn

    Voir aussi : "En amour, qui, aujourd’hui, doit faire le premier pas ?"

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  • Les maltraitances, nous aussi on en parle

    A l'occasion de la Journée internationale des droits de l'enfant, Bla Bla Blog a choisi de faire de nouveau un focus sur Nathalie Cougny et sur le combat qu’elle mène contre les maltraitances, via l’association Les maltraitances, moi j'en parle !

    En ce mois de novembre, trois vidéos animées ont été réalisées afin de sensibiliser les enfants et le grand public aux différentes formes de maltraitance infantile.

    "La Violence éducative ordinaire est une violence physique et/ou verbale qualifiée d’ "éducative" parce qu’elle fait partie intégrante de l’éducation. Elle est dite "ordinaire" parce qu’elle est souvent quotidienne, considérée comme "normale", rappelle l'asociation.

    28 972 agressions sexuelles ont été constatées en 2019 par les forces de l’ordre (80 % de filles et 20 % de garçons), dont 11 156 viols, soit 30 par jour. Toujours selon les chiffres de l’ONPE (Observatoire National de la Protection de l’Enfance), un enfant sur deux meurt chaque jour en France.

    Les maltraitances, moi j’en parle !, association loi 1901, nationale et reconnue d'intérêt général, a pour principale action d’intervenir dans les établissements scolaires afin de sensibiliser les enfants aux différentes formes de maltraitances, leur fournir les moyens de se protéger et de pouvoir en parler plus librement.

    Les vidéos animées s'adressent aux enfants afin de savoir ce que sont les violences pour pouvoir en parler et s'en protéger

    Trois vidéos ont été mises en ligne.

    La première est sur les violences sexuelles. D'après le dernier rapport de l'Observatoire National de la Protection de l'Enfance de septembre 2020, les violences sexuelles ont encore augmenté de plus de 14%.

    La deuxième est sur les violences physiques. Il faut savoir que le nombre d’enregistrements de violences physiques a progressé plus rapidement dans le cadre intrafamilial en 2019 (chiffres de l’ONPE).

    La troisième est sur les violences éducatives ordinaires. Un enfant sur deux est frappé avant l’âge de 2 ans et les trois quarts avant l’âge de 5 ans et 85 % des enfants subissent quotidiennement cette violence éducative ordinaire.

    Ces films ont été réalisés par Sébastien Llorach-Anton grâce à une campagne de dons. Les vidéos animées s'adressent aux enfants afin de savoir ce que sont les violences pour pouvoir en parler et s'en protéger, ainsi qu'aux adultes, parents, afin de changer les comportements.

    Sur cette cause, c’est sans doute Nathalie Cougny elle-même qui en parle le mieux. Engagée depuis plus de 12 ans pour la lutte contre les violences, Nathalie Cougny, écrivain et artiste peintre, crée l'association le 7 septembre 2020 : "Sensibiliser les enfants aux maltraitances, les informer, leur donner les moyens de réagir et d’en parler, leur dire leurs droits, est fondamental dans cette société où la maltraitance infantile ne cesse d’augmenter. Plus nous serons avec eux, pour eux, plus nous lèverons le voile des maltraitances, que chacun ne pourra plus ignorer. Notre force, c’est notre engagement commun à faire en sorte que cette violence envers des êtres fragiles et en pleine construction diminue de façon conséquente".

    Les maltraitances, moi j'en parle !, Association nationale loi 1901
    www.les-maltraitances-moijenparle.fr
    https://www.nathalie-cougny-ecrivain.fr
    https://www.onpe.gouv.fr

    Voir aussi : "La maltraitance, on en parle"
    "Mal aimés"

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  • En amour, qui, aujourd’hui, doit faire le premier pas ?

    Cette question n’est pas si légère et anodine que cela, un peu plus de trois ans après la vague #MeeToo. Le site de rencontre Love Advisor a lancé une enquête avec Ifop sur le rapport des Français et des Françaises avec la séduction : sommes-nous face à un grand big bang dans les comportements amoureux, et en particulier dans la drague ?

    Les mentalités évoluent certes : 77% des femmes trouvent normal qu’une femme prenne l’initiative d’un rendez-vous amoureux (+ 7 points par rapport à 1994), 63% des Françaises déclarent avoir déjà fait le premier pas (dont 36% rarement et 4% souvent) et 45% des femmes interrogées ont déjà invité une personne à un premier rendez-vous amoureux. Ceci dit, les Françaises restent toutefois attachées à certains principes de galanterie et préfèrent toujours dans leur écrasante majorité (90%) que l’homme fasse le premier pas, dont 84% chez les moins de 30 ans et 93% chez les plus de 50 ans.

    L’étude de Love Advisor s’intéresse aux freins du premier pas (la timidité, le manque de confiance en soi ou la peur du rejet et du jugement). Sans doute les sites de rencontre profitent de ces freins, en proposant une drague en ligne jugée plus simple et moins intimidante. On apprend que 24% des femmes interrogées ont déjà dragué via un site ou une application de rencontre, 20% l’ont déjà fait en surfant sur Internet hors site spécialisé.

    Majoritairement, les femmes interrogées confient leur attachement à un certain art de vivre, que ce soit la galanterie, les petits gestes d’attention (tenir la porte à une femme par exemple) ou encore laisser l’homme payer l’addition, bien que ce comportement ne semble plus dominant chez les moins de 30 ans : 56% des moins de 30 ans trouvent normal que le femme règle l’addition lors d’un premier rendez-vous contre 47% des femmes de plus de 50 ans et 56% des moins de 30 ans disent partager l’addition en pareil cas contre 25% de leurs aînées âgées de 30 à 49 ans. 

    Les moins de 30 ans s’affranchissent de plus en plus des règles tacites auxquelles souscrivent encore leurs aînées

    Une différence générationnelle existe bien. Avec la montée d’une vague d’empowerment féminin, les moins de 30 ans s’affranchissant de plus en plus des règles tacites auxquelles souscrivent encore leurs aînées.

    Louise Jussian, de l’Ifop, analyse cette étude : "Loin d’être un sujet frivole, les comportements de séduction des femmes revêtent un véritable enjeu pour l’égalité des genres, et font apparaître le constat d’une société encore largement émaillée par un « sexisme bienveillant ». Cette étude nous révèle en effet que les normes de séduction sexistes sont encore ancrées dans l’imaginaire, y compris féminin. La « séduction à la française » incarnée dans les règles de galanterie semble encore occuper une grande place dans les représentations associées à la séduction, notamment dans les rapports hétérosexuels. Toutefois, à l’ère post #Me Too, une friction émerge entre une adhésion persistante aux règles désuètes de galanterie et les signes encourageants d’une prise en main féminine. Il est en effet davantage accepté qu’une femme fasse le premier pas, et elles sont près de deux tiers à l’avoir déjà expérimenté. A la pointe de cette vague d’empowerment féminin, les trentenaires, les femmes ayant le plus confiance en elles ou les plus féministes semblent porter un nouvel idéal de séduction plus égalitaire."

    "Séduction : 9 Françaises sur 10 préfèrent que l’homme fasse le premier pas !"
    Étude menée par l’Ifop pour Love Advisor auprès d’un échantillon de 1 001 femmes,
    représentatif de la population féminine française âgée de 18 ans et plus,
    par questionnaire auto-administré du 28 au 30 Juillet 2021

    https://love-advisor.fr/blog

    Voir aussi : "Comment pécho un mec"

    Photo : Vjapratama – Pexels

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  • Il y a 20 ans, le 11 septembre

    À  l’occasion du vingtième anniversaire des attentats du 11 septembre sur le World Trade Center de New York et sur le Pentagone, France Inter propose une série de podcasts revenant sur cet événement majeur qui a changé la face du monde : "11 septembre, l'enquête".

    Grégory Philipps était jeune reporter en 2001 lorsqu’il a été dépêché aux États-Unis sur les ruines encore fumantes du World Trade Center où près de 3 000 personnes ont connu la mort. Ce matin radieux du 11 septembre, deux avions de lignes de la American Airlines sont détournés par une poignée de fanatiques du groupe terroriste d’Al Qaida. Ils sont utilisés comme des armes redoutables et envoyés sur les tours jumelles de New York, symboles de la toute puissance américaine. Au même moment, un troisième puis un quatrième avion avec leur équipage et leurs passagers sont pris en otage : l’un s’écrase sur le Pentagone, tandis que l’autre, qui avait pour destination le Capitole, à Washington, est repris en main par les passagers qui se révoltent contre les terroristes. Il finit sa course au beau milieu de la Pennsylvanie, au terme d’un des actes les plus héroïques qui soi.

    Un des actes les plus héroïques qui soit 

    Grâce à des témoignages sonores souvent rares, Grégory Philipps revient sur cette journée dramatique et historique. L’attentat des tours jumelles est retracé minute par minute, soulignant autant le désarroi des victimes pris au piège du double impact que l’héroïsme des pompiers de New York, ayant payé au prix fort l’attentat commandité par Ben Laden.

    Outre un podcast consacré aux errements et aux défaillances des services de renseignement américains – on apprend par exemple la légèreté avec laquelle on surveillait les personnes soupçonnés de terrorisme ou la manière dont le contre-espionnage était considéré –, un podcast est consacré à la préparation de ces attentats qui n’a coûtée "que" 500 000 dollars pour deux ans de préparation et un autre à la traque de Ben Laden. La question de la torture n’est pas éludée, pas plus que ne sont oubliés – et c’est suffisamment rare pour le souligner – les conséquences 20 ans plus tard de ces attentats. Grégory Philipps avance qu’il y a eu autant de morts en 20 ans du 11 septembre que lors du jour de l’attentat : près de 3000 victimes de cancers, de maladies graves ou de suicides.

    C’est évidemment à toutes ces victimes que l’auditeur pense en écoutant les 8 podcasts de cette enquête.

    "11 septembre, l’enquête", podcast de Grégory Philipps, France Inter
    https://www.franceinter.fr/emissions/11-septembre-l-enquete

    Voir aussi : "Napoléon, l’homme qui ne meurt jamais"
    "Dans l’enfer du Taj Mahal"

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