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À quand un cinéma éco-friendly ?
Cette chronique est celle de Robin Risoute, rédacteur pour Fournisseur-energie.com. A priori rien ne destinait Bla Bla Blog à s'intéresser à ce site d'information spécialisé dans l'énergie, sauf qu'un article a attiré notre attention. Robin Risoute s'est intéressé au prochain James Bond, qui verra Daniel Craig incarner une dernière fois l'agent 007. Mais ce qui intéresse notre journaliste n'est pas les dernières informations croustillantes de ce nouvel opus, ni le scénario, ni même le casting mais l'empreinte écologique de ce blockbuster, un blockbuster qui est déjà au centre des critiques en Norvège, son lieu de tournage. Plus généralement, c'est l'empreinte carbone du cinéma qui intéresse Robin Risoute. Saviez-vous que cette industrie est l'une des plus polluantes du monde? Shocking !
Le prochain James Bond devrait sortir en avril 2020 et verra Daniel Craig incarner pour la dernière fois le personnage créé par Ian Fleming. En attendant, il connaît une production mouvementée : initialement prévu pour être réalisé par Danny Boyle (Trainspotting, 28 jours plus tard), qui a quitté le projet à l’été 2018 en raison de "différends créatifs", il est finalement dirigé par Cary Joji Fukunaga (Sin nombre, True Detective).
Le film, qui pourrait s’appeler Eclipse, agite désormais les écologistes norvégiens. C’est en effet en Scandinavie, dans le comté d’Akershus, qu’est actuellement tourné ce vingt-cinquième volet cinématographique des aventures de James Bond. C’est au nord d’Oslo, à Trehørningen, que la production du film a posé ses valises… non sans créer de nouveaux remous.
Le tournage a en effet lieu dans les forêts de Nordmarka, une région tranquille normalement soumise à d’importantes régulations sur la circulation automobile et les constructions. Non contente de fermer des zones normalement réservées aux skieurs, la production y construit des bâtiments, dont l’un est conçu pour exploser durant le tournage.
Il n’en fallait pas plus pour outrer les associations de défense de l’environnement, qui ont notamment protesté contre la construction de ces bâtiments dans une région naturelle. Il faut dire qu’on fait plus écologique qu’un tournage, et certainement plus tranquille pour la faune et la flore que les explosions qui ne manquent pas de caractériser les films de James Bond.
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