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Web, réseaux sociaux et presse - Page 16

  • Quand la science-fiction chinoise s’éveillera

    Je sais ce que vous allez dire : s'inspirer, pour le titre de cette chronique, de l’ouvrage d’Alain Peyreffite, Quand la Chine s’éveillera... le monde tremblera, est facile. Pourtant, cette accroche illustre parfaitement la "longue marche" de la république sino-communiste pour s’installer dans des domaines où elle était jusque-là absente, sinon invisible. Et parmi ces domaines, il y a la science-fiction. À bien y réfléchir, quoi d'étonnant dans un pays où la conquête spatiale est devenue depuis quelques années l'une des priorités du pays de Mao ?

    Un roman illustre cette intrusion dans la SF. En publiant le premier tome de sa saga Le Problème à trois Corps, le romancier Liu Cixin ne se contente pas de rafler une pléthore de récompenses (les Nebula Awards ou Xing yun, et surtout le Prix Hugo) : il donne à la science-fiction chinoise une reconnaissance mondiale et contribue à renouveler ce genre. L’auteur n’en est pas à son coup d’essai. En 1989, en pleine révolution avortée – et sanglante – de Tien-an-men, Cixin avait écrit Chine 2185, roman cyberpunk chinois interdit mais distribué sous le manteau. La revue spécialisée Perspectives chinoises, dans un numéro consacré à la science-fiction chinoise (Fictions utopiques et dystopiques en Chine contemporaine, 2015), y voit un ouvrage fondateur, à la fois engagé, inventif et provocateur, "au carrefour du roman politique fantastique et de la science-fiction." Le premier tome du Problème à trois Corps prend avec un contre-pied passionnant la question de la survie planétaire : dans une galaxie lointaine, la civilisation trisolarienne vit ses derniers temps. Elle met en place un plan pour venir coloniser une planète habitable, la terre. L’engouement pour ce cycle en trois volumes a secoué le petit milieu de la SF et promet de ne pas retomber car une adaptation cinéma est déjà en préparation.

    Justement, parlons ciné et SF. Le numéro de décembre 2016 de Mad Movies, le magazine spécialiste du cinéma fantastique, présente un dossier éloquent sur l'interventionnisme et l'influence de la Chine à Hollywood, y compris dans le domaine du cinéma fantastique et dans la science-fiction. Le journaliste Alexandre Poncet parle des enjeux économiques énormes comme des règles que les décideurs chinois imposent aux blockbusters. Les créateurs du Ghostbusters version 2016 ont appris à leur dépend qu'on ne met pas impunément en scène des fantômes dans le pays de Confucius. De même, le comité de censure communiste a passé à la moulinette des superproductions comme Suicide Squad ou Terminator Genesys. Les producteurs américains ou européens font le dos rond face à un pays au marché gigantesque et au pouvoir économique indéniable. Mad Movies cite par exemple le rachat par le groupe chinois CIH de 75 % des parts de Framestone, spécialiste des trucages (Gravity, Harry Potter ou Les Gardiens de la Galaxie). En 2016, Wanda Group a acquis pour 3,5 milliards de dollars Legendary Entertainment, producteur de Pacific Rim, Jurrasic World ou encore la dernière trilogie Batman. Quant à Marvel, il fait les yeux doux au public chinois en lui offrant une version longue d'Iron Man 3 – agrémentée d'une séquence en mandarin. Serions-nous dans une époque charnière ? On peut sans doute le penser : après "les premiers flirts" et la phase d'interventionnisme économique, la Chine pourrait bien jouer des coudes pour imposer sa griffe dans la SF – et le cinéma en général. Le film le plus cher du cinéma chinois, La Grande Muraille, avec Matt Damon dans le rôle principal, sort d'ailleurs en ce moment. Dans la science-fiction, la production n'en est qu'à de timides débuts. Fin 2016, est sorti Mad Shelia, furieusement pompé sur le tout dernier Mad Max. Un frémissement qui pourrait être annonciateur d'autres productions.

    Mais l'autre audace de la SF chinoise pourrait bien venir d'un autre domaine : l'Internet. L'un des succès les plus étonnants est l'auteur à succès Tang Jia San Shao (Zhang Wei, pour l'état civil), qui a reçu le coup de force de devenir millionnaire grâce à la publication sur le net de ses romans de fantasy. Son secret ? Vendre les droits de ses créations et de ses contenus (un concept chinois inédit, l'IP) pour le cinéma, la télévision ou le gaming. Les revenus directs de la consultation en ligne de ses œuvres ne représentent que 2 à 3 % de ses revenus. Mais la stratégie juridico-artistique de cet auteur de 35 ans lui permet aujourd'hui de drainer autant de revenus qu'un Stephen King ou qu'un George RR Martin, excusez du peu ! Et voilà l'ambitieux écrivain en ligne, auteur d'œuvres à succès dans son pays (Douluo Dalu ou Child of Light, quasi inconnues en Europe) rêvant de bâtir un empire à la Disney. Rien que ça ! En attendant, Tang Jia San Shao est le visage de cette littérature en ligne, souple, populaire, interactive mais aussi parfois frustrante. L'écrivain chinois admet en effet que beaucoup de romans proposés sur Internet sont des œuvres incomplètes. Tang Jia San Shao ne cache toutefois  pas sa satisfaction d'avoir su faire de sa passion pour l'écriture un tremplin qui pourrait l'amener loin. Lorsque la science-fiction et la fantasy chinoise s'éveilleront, celui-ci pourrait bien en être l'une des figures de proue.

    SinoSF, blog consacré à la science-fiction chinoise
    Liu Cixin, Le Problème à trois Corps, éd. Actes Sud, 2016
    Brice Pedroletti, "Premier du genre", in Le Monde, 11 novembre 2016
    "Mad in China", in Mad Movies, décembre 2016
    Amy Qin, "Making Online Literature Pay Big in ChinaMaking Online Literature Pay Big in China", in New York Times, 11 novembre 2016
    Wuxiaworld.com

  • Pour en revenir à Eddy Bellegueule

    La journaliste Catherine Vincent propose dans Le Monde daté du 11 décembre 2016 le portrait éloquent d’Edouard Louis, né Eddy Bellegueulle, ancien fils de prolétaire, issu d’une famille pauvre picarde et devenu en quelques années un des jeunes intellectuels les plus en vue de l’époque.

    Cette trajectoire hors du commun, Edouard Louis l’a retracée dans son premier ouvrage, En finir avec Eddy Bellegueule (2014), un phénomène d’édition (300 000 exemplaires vendus) autant qu’un ouvrage polémique en raison de la manière dont l’auteur décrivait sans fard ses premières années dans le modeste village d’Hallencourt. L’ancien gamin promis à une carrière dans un supermarché ou dans une chaîne d’usine se dévoile autant qu’il décrit l’existence d’habitants oubliés de tous : les conditions de vie indigentes de sa famille, la violence omniprésente, l’abandon de classe, le mépris pour la vie culturelle, la difficulté de se sortir d’un milieu défavorisé ou l’homophobie. Cette homophobie devient l’un des sujets principaux du récit d’Edouard Louis qui commente ainsi les crachats qui lui étaient lancés : "Ils ont été comme un acte de naissance. Ces crachats disaient : « Voilà donc ce que tu seras. Tu es un pédé, tu es différent, et tu seras conditionné par ça. »"

    Les lecteurs du premier roman écrit par le futur docteur en sociologie se souviennent de ces pages hallucinantes où les portraits cruels d’habitants côtoient des scènes d’une rare crudité. L’autofiction du jeune écrivain a fait pousser des cris d’orfraie à plusieurs membres de sa famille comme aux habitants de la cité. Rarement un artiste n’a été aussi loin dans le portrait d’un milieu largement oublié et qu’il a décidé de fuir. Une fuite qui a signé la mue salvatrice d’un jeune homme avide d’accomplissements personnels et intellectuels : cela passera par des études dans un lycée d’Amiens, par l’ENS, par des rencontres avec des personnes d’un milieu plus favorisé, par la rage d’apprendre, mais aussi par une transformation physique et par un changement de nom. Eddy Bellegueule, le gamin incompris et méprisé d’Hallencourt, devient Edouard Louis, l’intellectuel parisien admiré et reconnu. "Je leur avais dit que désormais, je m’appelais Edouard, et ça se passait très mal. « Eddy », c’est le nom que m’a donné mon père : j’étais son premier fils, et il était fou des films et des séries américaines – de l’Amérique en général."

    Autofiction polémique, En finir avec Eddy Bellegueule est aussi la porte ouverte sur des damnés d’une terre picarde et des oubliés des temps modernes. En cela, le premier livre d’Edouard Louis est salvateur et d’un engagement qui sonne juste : "Quand vous parlez des classes populaires, on attend de vous que vous évoquiez l’entraide, la bonne humeur, la solidarité… Mais la solidarité en question, elle existe surtout entre hommes blancs et hétérosexuels ! Les autres souffrent. Cette violence est produite par la domination, et celle-ci est si puissante qu’elle impose aux dominés de la reproduire."

    Un an plus, tard, Edouard Louis sort son deuxième ouvrage, Histoire de la Violence. Le lecteur avait quitté Eddy Bellegueule, sur les chemins d’une résurrection sociale ; il retrouve l’ancien fils de prolétaire picard victime d’un viol dans les beaux quartiers et devant expliquer ce fait divers à la policde, à ses amis et à sa sœur Clara. Voilà l’écrivain contraint de raconter une expérience douloureuse, tombée depuis dans la rubrique des faits divers. Le crime sordide est décrit dans une langue aux multiples circonvolutions. L’auteur ressasse les heures traumatisantes de son agression à coup de flash-back, de monologues et de va-et-vient d’une langue à l’autre : celle de son enfance picarde et celle de son éducation parisienne. Deux langues qui parviennent difficilement à rendre compte de l’histoire de cette violence : "Quand j'écris je dis tout, quand je parle je suis lâche", dit l’auteur. Eddy avait quitté une vie marquée par la violence dans son premier ouvrage ; voilà que, tel un retour du refoulé, cette violence rattrape son alter-ego Edouard, insidieusement, inconsciemment, impitoyablement : "La ruse de la violence est d’être la plupart du temps invisible. Elle se répète de manière tellement systématique qu’elle n’est plus perçue, elle devient normale, elle devient « la vie ». C’est la question de Bourdieu : pourquoi y a t-il si peu de révolte dans un monde si violent ?"

    Edouard Louis, En finir avec Eddy Bellegueule, éd. Seuil, 2014, 203 p.
    Edouard Louis, Histoire de la Violence, éd. Seul, 2016, 229 p.
    "Edouard Louis : Trump et le FN sont le produit de l’exclusion", Le Monde, 11 décembre 2016

  • L'entraîneur et le philosophe

    Fascinant et déstabilisant Leonardo Jardim : c’est lui que le journal Le Monde choisit de portraitiser ce week-end dans ses pages Sports.

    Arrivé comme entraîneur de l’AS Monaco en juin 2014, Jardim doit, à l'époque gérer une période compliquée pour une équipe de football que certains voyaient jusqu'alors comme un concurrent sérieux du PSG. Las, le club de la Principauté de Monaco est contraint de se serrer la ceinture sous peine d’être taclé par l’UEFA dans son programme de "fair play financier". Voilà donc Leonardo Jardim, successeur de l’emblématique Claudio Ranieri, obligé de gérer la nouvelle politique sportive de son club. Et on ne donne pas cher à l’époque de ce coach, ancien entraîneur à l’Olympiakos Le Pirée et au Sporting Lisbonne pour ses principaux faits d’arme.

    L’ambitieux projet de son Président, le milliardaire russe Dimitri Rybolovlev reposaient sur des joueurs clés, James Rodriguez Radamel Falcao en premier lieu, dont le club est obligé de se séparer. Jardim gère cette période de vaches maigres avec un aplomb et un savoir-faire étonnants. Grâce à une pépinière de jeunes joueurs talentueux (Anthony Martial, Djibril Sidibé ou Kylian Mbappé), l’obsession de la stabilité et surtout le travail sur le terrain, celui qui était surtout connu pour son accent français à couper au couteau - souvent, du reste, égratigné par Le Petit Journal - finit par ne plus faire rire personne.

    Son succès inespéré contre Arsenal en Ligue des Champions en février 2015 fait grincer quelques dents. Au début de la saison 2016-2017, le club du Rocher prend de l’assurance, parvient à battre le grandissime favori, le PSG, et se hisse à une troisième marche méritée du podium. En Ligue des Champions, le club de Jardim joue crânement sa chance au point d’être premier de son groupe devant Tottenham que le club retrouvera cette semaine.

    Rémi Dupré est l’auteur dans Le Monde de ce portrait attachant d’un entraîneur atypique. Modeste, déterminé, empathique avec ses joueurs et concepteur d’une "méthode écologique" : "Tu peux tuer tout le système de ton équipe avec trop de travail physique. C’est la même chose si tu veux changer le biotype d’un joueur de qualité… C’est comme si tu voulais changer le PH d’une rivière." Et le journaliste de s’arrêter sur celui qui demeure l’influence de l’entraîneur de football : le philosophe Edgar Morin. Dans l’intelligence du jeu et du coaching, nul doute que Leonardo Jardim a placé la barre très haut. Mardi, Tottenham pourrait bien faire les frais d’un entraîneur portugais longtemps moqué et d’un philosophe de 95 ans.

    Rémi Dupré, "Le football selon Jardim", Le Monde, 19 novembre 2016

  • Pompe le Mousse, Jennifer Hart Wohoho et les autres

    Twog s’est donné pour mission de sélectionner les tweets les plus percutants du célèbre site de microblogging. Un sacré travail quand on pense aux millions de messages quotidiennement mis en ligne, pas souvent pertinents, la plupart du temps d’une grande platitude mais parfois très bien vus.

    Twog propose en ce moment en librairie une compilation des pépites de Twitter. Les Perles de Twog c'est un choix de 400 tweets qui, en 140 caractères maximum, proposent une vision décapante et souvent pleine d’esprit de faits d’actualité (politique, sport, cinéma, show-business ou télévision) comme des vicissitudes de la vie quotidienne (les enfants, la santé, le travail, les vacances, la nourriture, la vie à deux ou le sexe).

    Les auteurs de ces aphorismes, réflexions et autres calembours se nomment Pompe le Mousse, KwesMat, Jennifer Hart Wohoho, Laura de B., Monsieur le Prof, Sale Con ou… La Mort. Derrière ces pseudonymes (parfois de jolies trouvailles) se cachent des auteurs anonymes au talent véritable, capables, dans le langage concis de Twitter, de trouver le bon mot, la phrase assassine ou de vraies réflexions hilarantes qui frappent juste et là où ça fait mal.

    Ainsi, sur le mariage gay : "L’Irlande dit oui au mariage homosexuel. On a désormais le droit de mettre des bâtons dans les roux" (funcorporation™) ; sur la science : "Quand ils disent « planète habitable », ça veut dire qu’il y a du wifi, des bières et pas de socialistes ?" (legrugru) ; sur la télévision : "Si vous avez la recette du bonheur, gardez-la… Ce connard de Lignac est capable de la déstructurer et de foutre des courgettes dedans" (DrStrangeLOL™) ; sur le sport : "La France, ce pays où avoir des problèmes avec la justice ne t’interdit pas de te présenter aux élections mais t’interdit de jouer au foot" (Olive M) ; sur la politique : "Sarkozy, c’est quand même le seul mec qui a passé plus d’examens après que pendant ses études" (Pompe le Mousse) ; sur nos problèmes de santé : "Plus je déprime et plus j’achète de la lingerie. Je suis au 36e dessous" (Jennifer Hart Wohoho) ; sur les voisins : "La Fête des voisins, ou l’occasion de mettre des visages sur des bruits" (La Mort) ; sur l’informatique : "- J’ai un problème avec mon ordinateur. - Quel système d’exploitation ? - … euh, le capitalisme, comme tout le monde" (Bk) ; sur le sexe : "Être cougar, c’est subir quelqu’un qui bosse sur son mémoire pendant que toi tu la perds…" (Laura de B.).

    Ces 400 perles sont à déguster et, pourquoi pas, à ressortir en société : effets garantis ! Allez, une dernière pour la route : "Les mots me manquent. Je vais leur écrire" (Lionel Liptique).

    http://twog.fr
    Les Perles de Twog, 400 Fous-Rires en 140 caractères
    éd. Hachette, 189 p. 2016

  • Bla Bla Blog s'est fait insulter par le capitaine Haddock

    Oui, vous avez bien lu : le bloggeur s’est bien fait insulter par le capitaine Haddock, comme le prouve la capture du message adressé au compte Twitter de Bla Bla Blog !

    twitter Haddock.PNGLe responsable en est le compte Twitter du Capitaine Haddock : https://twitter.com/CaptHaddock. Il a été créé à l’occasion de l’exposition sur Tintin au Grand Palais, visible jusqu'au 15 janvier 2017. Les personnages d’Hergé sont en effet mis à l’honneur sur plus de 2000 m².

    On doit aux organisateurs de cet événement l’idée canaille et interactive de donner la parole au capitaine au long cours, adepte de jurons aussi variés qu’originaux.

    Pour se faire insulter par Haddock, il suffit, sur Twitter, de taper le hashtag #capitaineHaddock à tagger sur le fameux compte de l'ami de Tintin : @CaptHaddock_

    Et accessoirement, on se précipite tous découvrir l’univers d’un génie du 9e art, au Grand Palais.

    Exposition Hergé, Grand Palais, Paris, du 28 septembre au 15 janvier 2017
    https://twitter.com/CaptHaddock

  • Assassin’s Creed : quand les historiens s'en mêlent

    vcsPRAsset_3226805_64929_b4d4fe5a-f9c4-427f-85b2-2ea7af09db32_0.PNGScience & Vie Junior tire les leçons d’Histoire d’Assassin’s Creed. Pour son dernier hors-série, la rédaction du magazine de vulgarisation scientifique s’est plongé dans l’univers d’Assassin’s Creed, pour analyser l’Histoire et ses périodes à travers ce jeu, qui tend à devenir mythique.

    En effet Ubisoft, l’éditeur du jeu, met énormément de soin à reconstituer des moments clés de  l’Histoire, des personnages du passé et surtout des villes entières dans l’état où elles étaient il y 100, 200 ou 800 ans.

    Ce hors-série de 100 pages met en avant les 6 périodes de l’Histoire présentes dans le jeu, en répondant à des questions de science et d’Histoire. Notamment grâce à des parallèles entre la réalité et le jeu. Comme le dossier de 8 pages, pour lequel la rédaction de Science & Vie Junior a traduit scientifiquement le Saut de l’Ange, ce saut mythique des personnages principaux d’Assassin’s Creed.

    Vendu à près de 100 millions d’exemplaires ce jeu est omniprésent dans la vie des adolescents du monde entier, qu'ils soient gamers ou non.

    Assassin's Creed aura également sa version cinéma, avec la sortie du film à la fin de l'année.

    Science & Vie Junior, hors-série Les leçons d'histoire d'Assassin’s Creed, novembre 2016

  • La Française Héloïse Letissier à la une de "Time"

    Derrière le nom d'état civil Héloïse Letissier se cache une des plus grandes figures musicales françaises, Christine and the Queens (qui a fait l'objet d'un billet sur Bla Bla Blog, "La reine Christine").

    C'est aux Etats-Unis que l'artiste se produit en même temps et le moins que l'on puisse dire est que, là-bas, la Française n'a pas laissé indifférente. 

    Cette semaine, le magazine américain Time ne l'honore ni plus ni moins que de sa une, pour illustrer une enquête sur "la nouvelle génération de leaders", ceux "qui refont le monde.

    L'auteure de Christine, des Paradis perdus ou de Saint-Claude est autant consacrée comme figure mondiale de l'électropop que comme une artiste rejetant les barrières du genre.

    Une consécration supplémentaire pour Christine and the Queens, en passe de devenir une icône.  

    Time
    http://www.christineandthequeens.com

    "La reine Christine"

  • "Raconte-moi l'Histoire" censuré

    Le site Raconte-moi l'Histoire avait été chroniqué il y a déjà deux ans par Bla Bla Blog – cela avait d'ailleurs été un de ses premiers articles : "Une histoire, une histoire, une histoire..."

    La bloggeuse Marine, qui s'était lancée dans la publication de billets historiques et irrévérencieux, a eu la mauvaise surprise, le 26 septembre dernier, de voir sa page Facebook censurée et supprimée par le plus célèbre des réseaux sociaux : "Presque 15 000 personnes lésées. Pourquoi ? Je ne sais pas. Une publication ne respecte pas les conditions de publication. Ce peut être un téton qui dépasse, une paire de fesses ou je ne sais quoi", se désole la responsable de Raconte-moi l'Histoire. Ce blog "éducatif" a fait de l'histoire un sujet drôle et impertinent, bien loin des cours ennuyeux que nous avons tous connus sur les bancs de l'école.

    Espérons que cette décision ne soit qu'une mauvaise plaisanterie. En attendant, Raconte-moi l'Histoire est toujours visible à cette adresse : http://www.racontemoilhistoire.com.

    Allez, Marine, tiens bon !

    Raconte-moi l'Histoire
    "Une histoire, une histoire, une histoire..."