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Chanteuse et actrice comme sa consœur et aînée, Tiphanie Doucet revient cette fois avec un single inédit, "Une love song", qui est le premier extrait de son 2e album prévu pour fin 2022 et co-produit avec Raphael D'hervez (Minitel Rose, Pégase, FVTVR Records) et Bill Cox.
Décidément, Tiphanie Doucet sait se faire aimer
Sur une musique résolument pop, Tiphanie Doucet propose une jolie déclaration d’amour. Et c’est à l’ancienne que la chanteuse le fait dans un clip acidulé, avec du papier à lettres, un crayon, une enveloppe colorée à poster et des mots choisis avec soin : "Si j’t’envoyais une love song / Une lettre sur ton palier / Everybody would tell me / Not to do this way".
On craque pour la voix veloutée de cette nouvelle figure de la scène française. Pas de doute : Décidément, Tiphanie Doucet sait se faire aimer.
"Une love song" est à découvrir absolument, avant son prochain album.
Comme annoncé sur Bla Bla Blog, Célestin, dont nous avions parlé à l’occasion de son single "Miss Lune", est de retour avec son nouvel album, Deuxième acte. Un deuxième opus, donc, pour un garçon qui a enfilé un seyant costume de spationaute et délaissé la batterie du duo Fills Monkey pour un micro et quantité d’autres instruments.
Outre "Miss Lune", bien entendu présent ici, Célestin, alias Sébastien Rambaud, propose une électro-pop bien fichue se mariant idéalement avec une chanson française, forte de textes aussi personnels que précis. C’est "Qu’est-ce qu’on fait là ?", interrogation personnelle, pour ne pas dire métaphysique, que beaucoup, du reste, peuvent se dire : "Qu’est-ce qu’on fait là / Perdus dans un corps / Qui n’est au final / Qu’un moyen d’transport". L’auditeur pourra tout autant se laisser berner par le convaincant titre "Ma mère". Ce qui pouvait passer pour un hommage personnel et familial sur des rythmes saccadés et des sons électros est en réalité la confession d’un terrien alarmé et alarmant au sujet de notre environnement : "J’appelle mes 7 milliards de sœurs et de frères, / À changer le cours de nos vies délétères, / S’unir et tout faire, tour tirer d’enfer / Notre mère, la terre".
Dans le même ordre d’idée, pour le morceau "Que votre année soit bonne", Célestin, tel un astronaute observant la planète bleue du haut de sa station spatiale, retrace en un peu plus de trois minutes la vie sur terre, du Big Bang à notre époque. Et si l’histoire de la terre pouvait tenir en une année, à quel jour la vie microbienne apparaîtrait ? Et l’apparition de l’homme ? Et le dérèglement climatique ? Vite, nous dit en substance le chanteur : "À ce rythme-là, on passera pas le réveillon, / A moins qu’on prenne enfin une « bonne révolution » / Je vais rester optimiste mais pour sauver l’monde, / Il reste qu’une seconde…" Tout aussi engagé, dans "Vendredi noir", Célestin se fait le croqueur d’une France divisée mais malgré tout unie lors de grandes tragédies, à l’instar du 13 novembre 2015 ("C’est un vendredi noir pour nos maisons bleues").
Ne dites pas de Célestin qu’il est dans la lune et qu’il regarde notre monde de loin
Plus déroutant, "Bonhomme de neige" propose un saut dans le temps en 3016… pour mieux parler de nous, avec finesse et humour : "Vous qui trônez sur les racines / De votre sapin généalogique, / N’oubliez pas que de sa cime, / Tombent les flocons de vos aïeux antiques, / Et c’est cette neige qui vous fait naître, / Alors n’oubliez jamais vos ancêtres".
L’auditeur sera sans doute attendri par la jolie et sensuelle ballade "Tes lèvres", en duo avec Virginie Pascal. L’univers de Célestin séduit pour son univers poétique, dans lequel l’hypersensibilité affleure à chaque note. Ne dites pas pour autant de lui qu’il est dans la lune et qu’il regarde notre monde de loin. Il est au contraire bien là, près de nous, lorsqu’il organise par exemple un repas clandestin à l’hôpital pour son grand-père mourant ("L’œuf au plat"), lorsqu’il parle à son jeune garçon ("Souris à la vie") ou lorsqu’il interprète un chant de départ sentimental, sans regret ni remord ("Élodie").
Le multi-instrumentiste qu’est Sébastien Rambaud sait marier la chanson française, l’électro, la pop, le folk et même le son urbain mâtiné de jazz ("Le temps"). L’humour n’est pas absent non plus dans ce deuxième album personnel, à l’instar de cet "Hommage au clitoris", singulier titre électro-pop engagé et féministe qui donnera matière à réflexion autant que sourire aux lèvres…
L’album se clôt "M’aimes-tu ?", un très convaincant duo avec Juliette Dixo, enrichi d’un superbe quatuor à cordes (Arta Balarta). En peu de mots, Célestin parle de passion aliénante et d’amour fou : "Je suis là sans dessus-dessous. / Je suis lassé de ces facéties… / Déjà tu joues ce jeu dangereux. / J’essuie mes joues, je suis à genoux".
Voilà un deuxième acte réussi qui laisse augurer une suite de carrière solo prometteuse pour Célestin.
Qui dit reprises de chansons françaises dit standards incontournables d’Édith Piaf, Yves Montand ou Maurice Chevalier, avec des classiques archi rabattus, de ceux que Thomas Dutronc avait réinterprétés en duo il y a quelques années, dans un très joli album au demeurant. La jazzwoman franco-américaine Laura Anglade, accompagnée du guitariste québécois Sam Kirmayer, a choisi le contre-pied dans son album de reprises, Venez donc chez moi.
"Venez Donc Chez Moi", à l'origine un tube de l’entre-deux guerres écrit par Paul Misraki et créé par Lucienne Boyer et Ray Ventura et ses collégiens, peut s’écouter comme une invitation dans l’univers smooth de Laura Anglade, reconnue par "Ici Musique" de Radio Canada comme l'une des cinq meilleures musiciennes de jazz à surveiller.
Paul Misraki est mis à l’honneur dans une autre de ses compositions avec cet autre classique qu’est "Vous qui passez sans me voir" que Charles Trénet avait rendu célèbre, en dépit du fait que ce morceau n’est pas celui que le grand public a retenu de l’interprète de "La mer", de "Douce France" ou de "Boum !"
L’auditeur sera sans doute plus familier avec ce bijou qu’est "Paris au mois de mai", romantique et parisien à souhait, grâce à l’accordéon de Benjamin Rosenblum. Laura Anglade reprend également le célébrissime "Que reste-t-il de nos amours ?", dans lequel Charles Trénet – encore lui ! – s’était rarement montré aussi mélancolique. La chanteuse y ajoute sa patte jazz, montrant du même coup un aperçu de sa palette vocale.
"Chez Laurette" est la reprise la plus incroyable de l’album, et qui mérite à elle-seule que l’on se précipite pour découvrir l’opus de Laura Anglade
La Franco-américaine ne pouvait pas ne pas reprendre des standards de Michel Legrand. Outre "La valse des lilas", qui clôt l’album, sa revisite délicate de "La chanson de Maxence" permet de déguster les paroles et d’apprécier les qualités de parolier du compositeur français : "Elle a cette beauté des filles romantiques / Et d'un Botticelli, le regard innocent / Son profil est celui de ces vierges mythiques / Qui hantent les musées et les adolescents".
Un hommage est rendu à deux femmes, deux artistes et deux musiciennes : Jeanne Moreau, avec une reprise "Jamais je ne t'ai dit que je t'aimerai toujours" (par ailleurs, la chanson du film Pierrot le fou, avec Anna Karina et Jean-Paul Belmondo) et Barbara avec deux titres que beaucoup d’auditeurs découvriront sans doute : le nostalgique "Précy Jardin" et le délicat "Ce matin-là", toujours avec l’accompagnement à l’avenant de Sam Kirmayer.
"Chez Laurette" est la reprise la plus incroyable de l’album, et qui mérite à elle-seule que l’on se précipite pour découvrir l’opus de Laura Anglade. La chanteuse se l’approprie totalement au point que l’auditeur, pourtant habitué à l’original, a la sensation de la redécouvrir, dans toute sa pureté avec voix jazzy et guitare. Laura Anglade dit ceci : "Quand j’écoute cette chanson, pour moi c’est la culture française dans toute sa splendeur. Ça me rappelle de beaux souvenirs avec ma mère, quand on allait faire les boutiques en ville chaque été. La vie passe tellement vite. Ce sont ces personnes, ces liens qu’on crée de génération en génération qui forment nos valeurs et qui on devient."
Tout autant que ces reprises de standards français, c’est une chanteuse d’exception qui est à découvrir à travers ce Venez donc chez moi, étincelant dans sa simplicité.
Pas de prise de tête pour le Collectif Team Peace, un groupe qui nous vient de Mayenne. "Roue libre", le premier morceau qui donne son titre à l’album, annonce la couleur : sur des rythmes et des sons reggae et pop, le groupe formé par Edouard Poirier-Bruneau, Antoine Hureau, Tony Damond et Sylvain Caremel assument leur philosophie de vie : ne pas s’arrêter, avancer, lâcher prise et prendre de l’importance à l’instant. Ce que le groupe revendique encore dans "La vie est une leçon".
Quatre gars individualistes dans leur chère campagne ? Pas si vite. Car Team Peace est aussi un "collectif" comme ils le disent dans un autre extrait. "Soyons collectifs dans nos vies", assènent-ils dans un optimisme qui fait du bien à entendre.
Est-ce que nous avons d’ailleurs le choix, et pouvons-nous nous permettre de "petits coups d’éclats" ? Le Collectif Team Peace propose un chant engagé pour sauver ce qui peut l’être : "Le vent va tourner / Et nous enlèvera loin de nos divisions / Le vent va tourner Nous n’avons plus le temps pour nos indécisions" ("Le vent va tourner")."Fais pas ci fais pas ça" propose, de son côté, de garder de la distance face aux "discours de nos télés.
Le collectif met en musique la souffrance scolaire en raison des troubles dys
"Toujours prêts à combattre" ? C’est ce que proclament les quatre artistes, toujours prompts à monter "Sur le ring", suivant par là l’ADN du reggae. "Get up, stand up for your right", chantait un certain Bob Marley, n’est-ce pas ?
Et si ces dernières années marquaient le retour en force d’une Province dénigrée par un certain esprit parisien. C’est ce que certains groupes et artistes chantent, à l’instar des Savoyards d’Au comptoir des histoires ou les Sarthois de Sans Prétention. Ici, c’est la Mayenne qui est mise à l’honneur, avec tendresse et non sans humour ("Ma petite Mayenne", qui coule dans les veines du Collectif). "Quartier" est, quant à lui, un hommage nostalgique au quartier "où l’on a grandi" et "où l’on a tout appris".
Avec l’étonnant titre "Dys", le groupe choisit l’alliance du reggae, du rock et du rap pour parler de la difficulté chez certains enfants de manier les mots. Avec justesse, le collectif met en musique la souffrance scolaire en raison des troubles dys et de l’incapacité de beaucoup d’enseignants de suivre ces enfants en souffrance : "La société ne tourne pas rond / Ne prenez pas les dys pour des bouffons".
Engagés, humanistes, généreux et finalement optimistes : voilà comment on pourrait qualifier cette team mayennaise. Mais aussi poètes, comme le montre le très convaincant "Illuminée", qui vient clôturer Roue libre.
Voilà un joli "courant d’air", pour reprendre le premier titre de l’album des Marmottes, Dans l’amour jusqu’au cou. Après plus de dix ans d’existence et trois albums sous le bras, le groupe de "rock festif" insuffle leur énergie communicative, avec pogo, orchestration acoustique et des influences nineties à chercher du côté de La Rue Ketanou, Zebda, Tryo ou Matmatah, sans nul doute des camarades de promos et de festivals. Il est question dans leur opus de liberté, de lâcher prise, de luttes , d’engagements mais aussi de love story, même lorsqu’il s’agit d’un amour pour le moins contrarié – sinon passé aux oubliettes : "J’ai oublié d’amener mes problèmes. / Ça tombe bien, j’en ai pas besoin ici. / Compte pas sur moi pour te redire que je t’aime. / Toi, tu t’en fous, toi, t’as fini, et moi, c'est parti" ("Courant d’air"). Comme ça, c’est dit.
Il est aussi question de vie à deux avec "Célibataire", une suite de saynètes aux situations dites "compliquées" mais grâce auxquelles on a toujours "un truc de dingue à raconter" : des rencontres foireuses "les meufs zarbis j’en ai connu plus plus qu’il n’en faut" : des portraits haut en couleur de femmes coincées, délurées ou nymphos.
Nous parlions d’engagement. Il faut bien sûr citer "Mai 68". Les Marmottes en font un hommage, vantant cette colère saine d’une France mue par des idéaux que le groupe savoyard identifie au courant hippie – ce qui est une manière de voir les choses... Mais passons sur cette interprétation et parlons de ce joyeux foutraque musical : ça ambiance, ça s’époumone et ça fait claquer les sarouels pour ce qui est un vibrant chant de nostalgie autant qu’une invite à faire une révolution mondiale et un retour au Peace and love et à l’anarchie. Est-ce possible ? "Il nous reste aujourd’hui / Bien plus qu’un souvenir, / Une décennie de folie / Qui n’a pas eu envie ?"
Voilà qui est une réponse à ce constat formulé dans "C’est la merde. Il s’agit du tonitruant constat d’une planète à la dérive. Musicalement, dans ce morceau, il semble que nous soyons catapultés dans les années 80, lorsque le pogo n’était pas optionnel lorsqu'il était question de rock.
La cueillette des abricots prend des couleurs chaudes, sensuelles, pour ne pas dire sexuelles
L’auditeur sera sans doute plus sensible au joli morceau qu’est "Chaque jour", une déclaration délicate et sincère : "Chaque jour que Dieu fait, / Qu’il fasse beau, qu’il fasse mauvais / C’est pas facile tous les jours de vivre loin, / De ton amour".
Soyons honnêtes : Les Marmottes ne sont jamais aussi bons que lorsqu’ils se font portraitistes, à l’instar de cette bande d’amies ("Virée entre copines"), ce "Punk à chien" ou ce pilier de comptoir et collègue de travail qui ne "respecte rien et (…) veut toujours faire la fête", ("Robert").
Dans « Les abricots", le groupe choisit de rendre hommage au travail saisonnier dans les vergers du sud : la cueillette des abricots prend des couleurs chaudes, sensuelles, pour ne pas dire sexuelles ("Tout en haut de l’arbre, / Se cachait le le plus bel abricot… / Mais aurais-je l’audace de saisir ce joyau ?").
On regrette que l’album ne se soit pas terminé avec ce qui en est sans doute le plus beau morceau : une chanson d’amour en duo avec Charlotte Keller, "États d’âme". Il y est question de lassitude dans le couple "quand on était perdus", de deux êtres paumés mais aussi de la "force de courir" qui peut nous rester, et le désir d’avancer à deux. La chasse au "bonheur capricieux" ("Tu peux compter sur moi").
L’opus se termine sur un message central que Les Marmottes dressent avec une joie communicative et un certain optimisme. "Ta Planète", c’est une invitation à prendre soin de l’environnement et à réveiller les consciences. À se réveiller, quoi. Ce sont des Marmottes qui vous le chantent, avec le sourire, s'il vous plaît.
Vous êtes de plus en plus nombreux à suivre ce blog curieux et toujours à la recherche de nouveautés dans les domaines de la musique, du cinéma, des livres ou des expos.
Après cette coupure estivale, Bla Bla Blog va revenir avec des nouveautés. Côté musiques, je vous parlerai de la jazzwoman Laura Anglade et ses reprises de standards de la chanson française. Il sera aussi question de l’électro de MLD, du groupe Les Marmottes et de Célestin.
Côté cinéma, je vous parlerai du remake de Mon garçon par Christian Caron (My son). Une série nous intéressera : Anatomie d'un scandale. Les fans de Downton Abbey seront aux anges : vous saurez bientôt pourquoi.
Il sera aussi question du Vendée Globe 2024 et d’une opération caritative mais aussi du festival parisien Aux Arts !, à la rentrée. Côté livres, je vous parlerai du document de Betty Milan consacré à Jacques Lacan, d’un beau livre des éditions Larousse sur les chefs-d'œuvre de la peinture mais aussi de fantasy.
Ce ne seront que quelques-unes des surprises prévues.
A bientôt.
Photo : Lilartsy - Pexels
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Étrange plaisir de retrouver les Paris Combo, dans un album qui est aussi le dernier de sa chanteuse, compositrice et co-leadeuse, Belle du Berry, disparue en 2020 d’un cancer à l’âge de 54 ans, alors que le groupe venait de terminer son septième album studio.
Quesaco?, derrière ses rythmes sud-américains et sa facture jazzy, est un opus posthume que son interprète ne connaîtra pas dans sa version finale. L’auditeur l’écoutera donc avec un mélange de bonheur et d’émotion.
Album ensoleillé et invite aux voyages, Quesaco? a ce je ne sais quoi de mélancolie et d’envie contrariée, à l’exemple du morceau éponyme : " Vois, le soleil, feu de paille / Vois, oh vois, le soleil qui se taille / Nous laissant là, entre chiens et loups / À l'heure où nous avons rendez-vous / Rendez-vous avec le destin mais qui s'en fout".
Les Paris Combo alternent ainsi entre joie de vivre et désabusement. Le morceau "La barre espace" traduit cette hypermoderne solitude que le Grand Confinement du Covid a exacerbé : "Je manque d’espace / J’ai la mémoire qui s’efface / Je manque d’espace / Ce confinement me dépasse". Pour autant, il y a quelque chose à sauver que ces vies numériques, chante Belle du Berry, de sa voix fraîche et légère : "Sur le clavier de nos vies, l’histoire s’écrit sans qu’on y pense".
Opus posthume
L’optimisme et l’amour semblent avoir le dernier mot dans cet album qui est un hymne à la vie, à l’altruisme et à l’amour ("Seine de la vie parisienne", "Cap ou pas cap", "Tendre émoi"). Non, il ne faut pas craindre de désirer, d’aimer et d’assumer un coup de foudre : "Éviter c’est pas vivable / Désirer c’est désirable" ("Panic à bord").
Paris Combo déclinent les sujets les moins sexy et les plus sombres avec un enthousiasme et une sincérité sans faille ("Maudit money", "Première guerre"). Jazz manouche, madison, tango, pop-rock, ballade et bien sûr chanson française : le groupe aux 25 ans de carrière propose dans cet opus quelques joyaux à l’écriture particulièrement fine. Que l’on pense au délicieux "Axe imaginaire" et à ces paroles : "J'ai pas la tête de Wonder Woman / Pas le pouvoir de Spiderman / J'ai pas l'étoffe d'un super héros / Et pas l'instinct du bonobo / Mais si je cherche une seconde âme / Sur un axe d'amalgame / Je vais dissoudre mon ego / Et me noyer dans un verre d'eau".
Belle du Berry domine à la fois musicalement et sentimentalement cet album important qu’elle interprète avec une gravité chantée mezza voce : "Do you think my love is leaving / Do you think with a broken heart / Do you think I'm overacting / The saddest part?"
Cela n’empêche pas le groupe Paris Combo, sans sa chanteuse fétiche, de choisir la musique, le swing et le smooth, dans un dernier morceau sucré et d’une douce indolence : " Lazy ladie / Ce que j'apprécie c'est procrastiner / Et dire non aux cadences infernales / Implorer la trêve hivernale / Paresser par ici / Paresser par ici / Et laisser passer la / Passer la diligence".
Tour d’abord, c’est sa voix qui frappe. Rien d’étonnant : BlauBird – Laure Slabiak – est une chanteuse, auteure, compositrice et interprète issue du classique et du lyrique.
Cela donne une voix lumineuse servant un très beau titre, "L’ombre de mon amant".En attendant son album, voici donc ce premier single et un clip au noir et blanc envoûtant réalisé par Patrick Swirc.
"L’ombre de mon amant" est un chant d’amour et d’adieu onirique et symboliste, servi par le violon d’Oliver Slabiak OS69, fondateur du groupe Les Yeux Noirs) et l’Orchestre Fame’s Project (Skopje, Macédoine).