Musique ••• Classique ••• Beethoven : Intégrale des Symphonies, vol.1 – Symphonies N° 1, 2 & 4
La fête, les amis et la musique, Sans Prétention
C’est sans prétention que le groupe sarthois, forts de plus de trois millions de vue pour leur premier clip éponyme, dévoile Le vent des jours heureux, un album tout entier consacré à la fête, aux amis et aux plaisirs simples. Surfant sur la vague des Trois Cafés Gourmands, les six amis, amateurs, passionnés et déterminés, se proclament, non sans humour, "rois de la chanson", tout garagiste, VRP, ingénieur ou carreleur qu’ils sont.
Leur truc à eux, c’est une musique sans chichis mais avec flonflons, avec accordéon, ("Un violon, un jambon"), banjo, guitares et même fanfare ("On est fous, on s’en fout, en fanfare").
On ne taxera pas le groupe Sans Prétention d’être révolutionnaire. Par contre, ils savent être efficaces et généreux, à l’image de "Ma blonde", un morceau enlevé qui est une déclaration enflammée pour la blonde préférée des comptoirs : "Mon eau de vie / Ma demoiselle".
"Le vent" se veut, quant à lui, un appel à l’optimisme et au "vent des jours heureux" qui donne le titre à l’opus, avec un son rock et world music qui n’est pas sans penser aux sonorités du classique de Paul Simon, Graceland.
Avouons à ce moment de la chronique que le portrait d’"Adeline" donne vraiment envie de rencontrer celle qui fait les honneurs de ce charmant titre : " Quand Adeline fait son entrée même la trotteuse peut s’arrêter / L’assemblée reste bouche bée mais Adeline n’est pas troublée / Toujours droite dans ses bottines imperturbable Adeline / Elle a les yeux d’opaline à faire pâlir... les magazines".
La nostalgie – mais une nostalgie joyeuse – est au cœur de cet opus qui ne se prend pas au sérieux
La nostalgie – mais une nostalgie joyeuse – est au cœur de cet opus qui ne se prend pas au sérieux, à l’instar de "Festivalier", souvenirs de concerts estivaux. Gageons que cette chanson, sur un rythme de ska, pourrait être un hymne aux Hellfest, Eurockéennes et autres Vieilles Charrues.
Pour le morceau "Et si", les Sans Prétention se font plus mélancoliques. Ils parlent de désaccords, de mains tendues et du désir de vivre ensemble : "Et si, on se rassemble, on ira tout en haut là-bas / Et si on se rassemble on touchera le ciel du bout des doigts". Le groupe ajoute : "Les divergences et les colères sont éphémères. Nos vies n’ont pas besoin de ça". Une autre ballade retient notre attention : "Nos rêves endormis", avec ces promesses pour l’avenir et l’envie de "croire à nos rêves endormis".
Croqueurs des petites joies ordinaires, à l’instar des "Sportifs du dimanche", des apéros entre amis et des retrouvailles même éphémères ("Alors valsons"), Sans Prétention, avec Le vent des jours heureux, sait nous emporter avec un solide sens d’humour, à l’instar du titre qui clôt l’album : "Un violon, un jambon".
Sans Prétention Le vent des jours heureux, Bio Label 2021 & TMS Productions
https://www.facebook.com/Sans-Pretention
https://www.instagram.com/sanspretention_officiel
https://lnk.to/SansPretention_LeVentDesJoursHeureux
Voir aussi : "Sans prétention, le vrai sens du spectacle"
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