Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

chanson - Page 13

  • La fête, les amis et la musique, Sans Prétention

    C’est sans prétention que le groupe sarthois, forts de plus de trois millions de vue pour leur premier clip éponyme, dévoile Le vent des jours heureux, un album tout entier consacré à la fête, aux amis et aux plaisirs simples. Surfant sur la vague des Trois Cafés Gourmands, les six amis, amateurs, passionnés et déterminés, se proclament, non sans humour, "rois de la chanson", tout garagiste, VRP, ingénieur ou carreleur qu’ils sont.

    Leur truc à eux, c’est une musique sans chichis mais avec flonflons, avec accordéon, ("Un violon, un  jambon"), banjo, guitares et même fanfare ("On est fous, on s’en fout, en fanfare").

    On ne taxera pas le groupe Sans Prétention d’être révolutionnaire. Par contre, ils savent être efficaces et généreux, à l’image de "Ma blonde", un morceau enlevé qui est une déclaration enflammée pour la blonde préférée des comptoirs : "Mon eau de vie / Ma demoiselle".

    "Le vent" se veut, quant à lui, un appel à l’optimisme et au "vent des jours heureux" qui donne le titre à l’opus, avec un son rock et world music qui n’est pas sans penser aux sonorités du classique de Paul Simon, Graceland.  

    Avouons à ce moment de la chronique que le portrait d’"Adeline" donne vraiment envie de rencontrer celle qui fait les honneurs de ce charmant titre : " Quand Adeline fait son entrée même la trotteuse peut s’arrêter / L’assemblée reste bouche bée mais Adeline n’est pas troublée /  Toujours droite dans ses bottines imperturbable Adeline / Elle a les yeux d’opaline à faire pâlir... les magazines".

    La nostalgie – mais une nostalgie joyeuse – est au cœur de cet opus qui ne se prend pas au sérieux

    La nostalgie – mais une nostalgie joyeuse – est au cœur de cet opus qui ne se prend pas au sérieux, à l’instar de "Festivalier", souvenirs de concerts estivaux. Gageons que cette chanson, sur un rythme de ska, pourrait être un hymne aux Hellfest, Eurockéennes et autres Vieilles Charrues.  

    Pour le morceau "Et si", les Sans Prétention se font plus mélancoliques. Ils parlent de désaccords, de mains tendues et du désir de vivre ensemble :  "Et si, on se rassemble, on ira tout en haut là-bas / Et si on se rassemble on touchera le ciel du bout des doigts". Le groupe ajoute : "Les divergences et les colères sont éphémères. Nos vies n’ont pas besoin de ça". Une autre ballade retient notre attention : "Nos rêves endormis", avec ces promesses pour l’avenir et l’envie de "croire à nos rêves endormis".

    Croqueurs des petites joies ordinaires, à l’instar des "Sportifs du dimanche", des apéros entre amis et des retrouvailles même éphémères ("Alors valsons"), Sans Prétention, avec Le vent des jours heureux, sait nous emporter avec un solide sens d’humour, à l’instar du titre qui clôt l’album : "Un violon, un jambon".

    Sans Prétention Le vent des jours heureux, Bio Label 2021 & TMS Productions
    https://www.facebook.com/Sans-Pretention
    https://www.instagram.com/sanspretention_officiel
    https://lnk.to/SansPretention_LeVentDesJoursHeureux

    Voir aussi : "Sans prétention, le vrai sens du spectacle"

    Tenez-vous informés de nos derniers blablas
    en vous abonnant gratuitement à notre newsletter.

    Likez, partagez, twittez et instagramez les blablas de Bla Bla Blog !

  • Adé, l’ex de Therapie TAXI, bien partie pour rester

    C’est l’énorme coup de cœur de cet été ! Celui qui vous fait complètement chavirer et qui vous envoie aussi une énorme frustration : celle de devoir attendre un album, qui viendra inévitablement.

    En un seul single, "Si tu partais", Adé montre qu’elle n’est plus seulement la co-leadeuse et chanteuse envoûtante de Therapie TAXI ("Coma idyllique", "Hit sale", "PVP"), le groupe de pop-rock le plus passionnant et le plus détonnant de ces dernières années.

    La séparation du groupe avait désespéré ses fans, et à juste titre. En promettant de revenir en solo, Adé, Adélaïde Chabannes de Balsac dans l’état-civil, n’a pas menti : elle propose, quelques mois après la séparation, son premier single, "Tu partais ». 

    Adé abandonne un moment son côté "bad girl

    L’ex-chanteuse de Therapie TAXI met de côté le son rock et les paroles parfois provocatrices au profit d’un titre pop aux influences country. Le sujet ? L’amour, le manque et la peur d’être quittée : "Mais si tu partais maintenant / Je te rappellerais de temps en temps / Mais si tu partais maintenant / Tu saurais jamais ce que je ressens / Mais je sais / Que tu savais déjà que tu m'en voudrais".

    Adé abandonne un moment son côté "bad girl" pour une délicate chanson qui rentre dans la tête et n’en finit pas de sortir. Et ça, c’est bon. "Si tu partais maintenant / Sans un mot brusquement / Et moi j'ai mal partout / J'avoue".

    Irrésistible. Vivement la suite et l'album.

    Adé, Si tu partais, 2022
    https://www.facebook.com/adechabb
    https://www.instagram.com/adechabb

    Voir aussi : "Rien à jeter"

    Tenez-vous informés de nos derniers blablas
    en vous abonnant gratuitement à notre newsletter.

    Likez, partagez, twittez et instagramez les blablas de Bla Bla Blog !

  • Un premier pour la route

    Si l’on s’arrêtait dans un de ces nombreux bistrots, avec un groupe de potes venus raconter quelques histoires ? Telle est la promesse d'Au comptoir des histoires, une bande de six ami·e·s savoyard·e·s proposant avec leur premier album, Trêve de comptoir, quelques tranches de vie à croquer simplement, comme une gouleyante bière fraîche à consommer avec modération.

    Si l’on peut coller un lieu ou un endroit à cet opus, c’est bien celui du bistrot, lieu a priori familier de Au comptoir des histoires.  Le titre qui ouvre l’opus, "Le tavernier", illustre l’univers du groupe : on entre dans un bar minable, une mauvaise affaire, mais aussi un lieu plein de vie dans lequel "solidarité" rime avec "convivialité", et moins avec "sobriété" : "Un genre de repère, pour venir  consommer / Consommer pour venir consoler ses frères".

    Delphine Larpin, Albin Ficagna, Etienne Cheilan, Abdelkader Bouhassoune, Steve Jon et Marlon Nemoz, aux manettes de Trêve de comptoir, proposent une série de confidences, de souvenirs et de récits à se raconter entre potes, à l’image du morceau phare "Au comptoir des histoires".

    Il semble que tout soit prétexte à faire la fête et chanter, y compris lorsqu’il est question de solitude ("Solitude") de mort (la valse mélancolique "Au gré du vent"), de la dèche ("Restes du cœur"), de l’écologie ("Substance") ou de la bêtise humaine ("Hymne aux cons").

    Voilà qui fait de cet album un vrai exemple de sociologie

    Sans complexe et avec simplicité, les cinq amis d'Au comptoir des histoires savent chanter la fête, les amis et l’amour, bien sûr ("Toute belle").  Ils mettent tout autant en musique l’enfance, les mauvais souvenirs de l’école, le temps qui passe et le plaisir des jeux de gamins ("Nos rêves de gosses").

    La chanson française du groupe savoyard, qui commence à sillonner son pays, la France et la Navarre à un rythme soutenu pour fouler les planches des scènes locales, festivals, tremplins et autres premières parties, se pare d’influences du côté du jazz manouche ("La solitude"), de rythmes antillais ("Les assoiffés"), non sans un  passage par Bobby Lapointe ("Désosser Annie") ou de Georges Brassens ("Hymne aux cons").

    Voilà qui fait de cet album un vrai exemple de sociologie : la Province française des années 2020, celle des campagnes désœuvrées, des bistrots modestes et des gens simples abandonnés, le tout enveloppé dans une album jazzy produit avec soin et à écouter le soir, l’été, en plein air, avec celles et ceux que l’on aime. Et si vous tombez sur une date de ces six amis, n’hésitez pas : allez les voir et les écouter. 

    Au comptoir des histoires, Trêve de comptoir, Bel, 2022
    https://www.facebook.com/ACDH74
    https://www.instagram.com/aucomptoirdeshistoire/%20

    Voir aussi : "Chef, un petit verre"

    Tenez-vous informés de nos derniers blablas
    en vous abonnant gratuitement à notre newsletter.

    Likez, partagez, twittez et instagramez les blablas de Bla Bla Blog !

  • Andréa Ponti et sa musique

    C’est une love story que propose Andréa Ponti, de retour avec "La musique et moi".

    Après "Il était temps", un premier single qui marquait la naissance d’une artiste autant que d’une reconversion et d’une aventure palpitante, Andréa Ponti confie sa passion pour la musique…

    La chanson est un thème souvent traité dans la chanson française. Ici, c’est une authentique déclaration d’amour pour celle qu’elle nomme "une grande sœur / Un ange gardien… / Un refuge".

    Dans une facture pop, grâce à une voix chaude impeccable, Andréa Ponti dévoile ce qu’a pu lui apporter la musique : "Je vole à ses voyages / Et ses ciels au-delà / A ses pulsions sauvages, les miroirs de tous mes états".

    Cette nouvelle voix de la chanson française est à suivre, sans faille.

    Andréa Ponti, La musique et moi, 2022
    https://www.facebook.com/andreaponti.off
    https://youtu.be/JAmvhNrZvqw

    Voir aussi : "La vie commence à 40 ans"

    Tenez-vous informés de nos derniers blablas
    en vous abonnant gratuitement à notre newsletter.

    Likez, partagez, twittez et instagramez les blablas de Bla Bla Blog !

  • Rien à jeter

    Il y a du Bobby Lapointe autant que du Philippe Katerine dans l’étrange duo Appelez-moi François.

    Le groupe a choisi un son easylistening, avec boite à rythme, synthé et… flûte à bec, pour leur premier single faussement naïf, "On ne choisit pas".

    Avant eux, Emily Loizeau avouait son désarroi de ne pas choisir. Ici, Appelez-moi François parlent de ces "tas de bidules" qui encombrent nos vies et nos appartements.

    Dénonciation de notre société de consommation, listes à la Prévert ou souvenirs intimes dont on ne veut pas se séparer ? Un peu de tout ça à la fois sans doute : "J'ai même un minitel / Souvenir de Christel / Un cabas Prisunic / Héritage de Monique / Des pots confitures / Pour garder la poussière / Des petites voitures / Souvenir de grand-père".

    En attendant de philosopher sur cette fantaisie mi-potache mi-poétique, découvrons donc Appelez-moi François dans leur délicieux morceau à la fois cheap et kitch : "On ne choisit pas / Ce que la vie vous amène / Dans tout ce fatras / Personnellement, je m'y perds moi-même".

    Appelez-Moi François, On ne choisit pas, 2022
    https://appelezmoifrancois.com
    https://www.instagram.com/appelezmoifrancois

    Voir aussi : "Super Bonhommes"

    Tenez-vous informés de nos derniers blablas
    en vous abonnant gratuitement à notre newsletter.

    Likez, partagez, twittez et instagramez les blablas de Bla Bla Blog !

  • Alcalyne sur pile

    "Quand les chevaux courent", le dernier single d’Alcalyne, ne peut que frapper les esprits.

    De sa voix électrisante, la chanteuse propose un univers mêlant onirisme, rêveries, mythologie, nature... et douleur. Le clip réalisé par Michaël Proença illustre à merveille une chanson dans laquelle l’amour devient aventure surnaturelle et voyages à travers les saisons.

    Le clip a été tournée dans les Pyrénées, avec une séquence au sommet du Pic du Midi de Bigorre. Un cheval fantasmagorique a été imaginé grâce à la magie des effets spéciaux, donnant à la chanson d’Alcalyne une saveur incroyable.

    C'est absolument à découvrir !

    Alcalyne, Quand les chevaux courent, Wild Stream, 2022
    https://www.facebook.com/Alcalynemusicfrance
    https://www.instagram.com/alcalyne.music
    https://wiseband.lnk.to/Alcalyne-Quand-les-chevaux-courent

    Voir aussi : "Vas-y Joe, vas-y fonce"

    Tenez-vous informés de nos derniers blablas
    en vous abonnant gratuitement à notre newsletter.

    Likez, partagez, twittez et instagramez les blablas de Bla Bla Blog !

  • Super Bonhommes

    Derrière MPL, se cachent cinq bonhommes : Julien Abitbol, Cédric Bouteiller, Arthur Dagallier, Andreas Radwan et Manuel Rouzier.

    Dans un clip bourré d’humour de Jacques Pinault, le groupe propose un de ces petits trésors mêlant l’impertinence, l’innocence et beaucoup d’esprit. Sur une musique enlevée, MPL propose son dernier single, "Bonhommes", parlant aussi bien d’enfance, des rêves de gamins mais aussi d’éducation stéréotypée : "On serait des bonhommes / On serait des durs / On en ferait des tonnes / Pour être bien sûrs".

    Mais où est la tendresse, bordel, se demandent en substance les cinq garçons ? "Nos idoles de jeunesse ne nous font plus rêver", constatent-ils. Avec ce titre, nul doute que les musiciens ont un peu retrouvé de leur naïveté et leur fragilité de gamin. Non, vraiment, leur clip est à regarder autant qu’à écouter.

    Retenez bien leur nom : les MPL ! 

    MPL, Bonhommes, 2022
    https://www.mplofficiel.fr
    https://www.facebook.com/MPL.Officiel
    https://www.instagram.com/mpl_officiel
    https://linktr.ee/mplofficiel

    Voir aussi : "Voyage intime avec Julia Pertuy"

    Tenez-vous informés de nos derniers blablas
    en vous abonnant gratuitement à notre newsletter.

    Likez, partagez, twittez et instagramez les blablas de Bla Bla Blog !

  • Bizarre, bizarre

    Andréel est un musicien à suivre, aussi bizarre soit-il. Son univers immédiatement attachant est enveloppé par un style et une orchestration a priori traditionnel : instruments acoustiques, facture jazzy. Bref, une chanson française qui revendique ses origines, tout autant qu’elle affirme une singularité et une forte personnalité. La preuve avec Mr Bizarre, son dernier opus, sorti un an après Tu m’apprends

    Pour autant, le "Monsieur Bizarre" dont il est question est avant tout une autre personne qu’Andréel lui-même : le titre éponyme entend faire le portrait d’un homme singulier, silencieux mais qui sait fait rire les enfants. M. Bizarre est un clown autant qu’un poète facétieux sachant "parler la langue des oiseaux".  

    À côté de ce portrait plein de mélancolie, Andréel se fait plus incisif dans "Marianne" qui se veut le constat d’une histoire d’amour remplie d’incompréhensions, et finalement vaine : "Laisse-moi te montrer comment tu es belle / Quand tu ne laisses pas couler le sang de la haine". 

    Si Andréel se présente sur la pochette de l’album tel un clown triste. Il est vrai que la sensibilité de l’artiste est patente, lorsque, par exemple, dans le morceau "Sans toi", le chanteur évoque sa maman sur un air de tango. Le chanteur capte avec émotion l’auditeur lorsque, jeune papa, il regarde avec amour en direction de sa mère, comme un modèle autant qu’un soutien  et un amour qu’il voudrait retrouver.  "Je gravirai la montagne qui me sépare du monde / Je retrouverai qui je suis… / Nous nous aimerons plus fort".

    Influences jazz qui nous renvoie aux premiers albums de Gainsbourg, période "Black trombone"

    Andréel touche énormément avec cet album intime, pour ne pas dire introspectif. La preuve encore avec "Jeune et ivre", un titre plus pop : Andréel se fait sombre dans ce portrait d’un homme à la dérive, abandonné et seul. Il faut y lire un regret de l’enfance et de l’insouciance lorsqu’il chante ainsi : "Je voudrais encore vivre dans ce pays de jeux / Où j’étais jeune et ivre / Où j’étais heureux". En d’autres termes, l’artiste se sent "étranger" dans un monde violent, obscur et hypocrite qui n’est pas fait pour lui. 

    Dans Tu m'apprends, son précédent album, Andréel s’était entouré de chanteuses et souvent comédiennes - Natacha Régnier, Amandine Bourgeois, Lucile Chriqui et Judith Chemla. Le voici cette fois avec Agathe Bonitzer dans "Quelle magie de vivre", une jolie ballade jazzy en duo dans un talk-over amoureux et romantique : "Donne-moi tes mots / un sourire, une phrase, un regard… Pour vider ta douleur, il faut que tu sois vrai. Les formules empruntées me sont insupportables".  

    Et si derrière Andréel ne se cachait pas l’influence du Serge Gainsbourg des premières années ? La résonance de l’"homme à tête de chou" apparaît évidente dans "La saxophoniste", avec ses influences jazz qui nous renvoie aux premiers albums de Gainsbourg, période "Black trombone".

    La sensibilité, la sensualité et la fausse légèreté sont tout autant des marqueurs pour cet autre titre, "Où l’on s’est rencontrés", une ballade écrite par Isild Le Besco dans laquelle l’attente se fait désir, en attendant de se revoir en tête-à-tête. 

    Dans la même veine, "Ce n’est pas grave", peut s’écouter comme une chanson sur un départ et une séparation, aux sons joliment succédanés ("Ce n’est pas grave de partir / Mais c’est dommage sans rien dire"). C’est aussi le joli portrait d’une femme que l’on imagine irrésistible : "Votre rire traversait Paris", dit-il avec émotion. Andréel s’avère doué dans sa manière de faire de la souffrance des mélodies légères et faussement insouciantes. 

    Après le plus rock et plus incisif "Têtes de cons", "Votre bouche » vient conclure en couleur l’album d’un clown blanc, sur des rythmiques et des sons world music. Andréel y parle d’une femme, d’une histoire d’amour avec elle, et conclut par un constat amer : "C’était cuit / Je pris ma liberté". 

    Andréel, Mr Bizarre, Believe Digital / Inouïe, 2022
    https://www.andreel.com
    https://www.facebook.com/andreelvirtuel
    https://www.instagram.com/andreelvirtuel

    Voir aussi : "Premier extrait du futur album d’Andréel, bien accompagné"

    Tenez-vous informés de nos derniers blablas
    en vous abonnant gratuitement à notre newsletter.

    Likez, partagez, twittez et instagramez les blablas de Bla Bla Blog !