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"Quand les chevaux courent", le dernier single d’Alcalyne, ne peut que frapper les esprits.
De sa voix électrisante, la chanteuse propose un univers mêlant onirisme, rêveries, mythologie, nature... et douleur. Le clip réalisé par Michaël Proença illustre à merveille une chanson dans laquelle l’amour devient aventure surnaturelle et voyages à travers les saisons.
Le clip a été tournée dans les Pyrénées, avec une séquence au sommet du Pic du Midi de Bigorre. Un cheval fantasmagorique a été imaginé grâce à la magie des effets spéciaux, donnant à la chanson d’Alcalyne une saveur incroyable.
"Abyssal" est le premier single de Julia Pertuy, avant son EP qui sortira en octobre 2022. En attendant, c’est l’occasion de découvrir l’univers de ce nouveau nom de la scène française.
Le morceau qu’elle propose ce printemps est moins une descente aux enfers, comme son titre semblerait l’indiquer, que l’aveu d’un amour fou et, par certains côtés, aliénant : "Cette nuit j’ai rêvé de lui / Je voulais m’envoler comme lui", chante-t-elle de sa voix aérienne. La guitare de Florian Soulier apporte son supplément d’âme.
Julia Pertuy nous emporte dans un voyage intimiste et amoureux, avec déjà un univers bien construit, n’hésitant pas aux ruptures et aux mélanges de sonorités, avec un clip de Matthias Orgeur à l’avenant.
Parlons aujourd’hui d’Alba. Rien à voir avec le célèbre groupe de pop international suédois. Alba est une musicienne franco-mexicaine qui propose son nouvel album Les Mots, après un premier EP sorti en 2015. Artiste protéiforme, rien ne fait peur à Alba : artiste NFT, elle s’est illustrée dans la composition, l’écriture, la sculpture et bien sûr la musique.
Avec son exubérance, son insouciance et sa poésie, disons aussi qu’Alba pourrait être une lointaine descendante de Brigitte Fontaine. Pour le moins, Alba montre un univers déjà bien installé et un caractère bien trempé où le combat féministe n’est pas un vain mot.
Prenez par exemple le premier morceau qui donne son nom à l’album : "Encore un mot / Plus haut que l’autre", chante l’artiste. Le choix des armes revient visiblement aux mots dans cette histoire commençant par une dispute et une scène de ménage. "Les mots sont des salauds / Ils blessent et tuent jamais solo… Les mots sont forts / Les mots sont des pistolets chargés".
Dans "Range-toi", c'est la voix de Serge Gainsbourg qui est convoquée pour une critique sans concession des personnes trop bien installées et faussement libres : "Tu crois que tu es une bombe mais / T’es une météorite / Sans conscience / Tu te sers de la liberté pour / Masquer ton insolence / Sans patron / Tu crois que t’es libre mais / Tu es toujours aussi con."
L’hypersensibilité d’Alba saute aux yeux et aux oreilles
Le titre "Préface", placé singulièrement vers le milieu de l’album, fait le tableau d’un quotidien solitaire, sur un son mêlant accordéon et électro, auquel vient répondre "Mirador", le récit d’un amour naissant avec son lot d’angoisses et d’interrogations après "une dernière tasse érotique" ("J’ai toujours cru savoir aimer / Qu’un jour je saurais m’adapter / Mais au fond du compte je suis seule / Entourée de mon tilleul"). De solitude et de retrait du monde, il en est également question dans "J’y vais pas", un morceau à la facture nineties et lo-fi.
L’hypersensibilité d’Alba saute aux yeux et aux oreilles. On pensera au titre plein de nostalgie "Quimey Neuquen", mêlant sons et rythmique latinos et électro. La voix de la chanteuse franco-mexicaine se fait sensuelle, mystérieuse et envoûtante.
L’auditeur s’arrêtera avec plaisir la très belle ballade, "Quand le bateau coulera", l’un des plus beaux titres de l’album. Alba y parle avec grâce et une fausse indolence du départ, des tourments de la vie, du destin et de la fin : "Quand le bateau coulera / Et que le vent trop soufflera / Je sais bien que ça ira / Car tu seras encore là". Qu’y a-t-il de mieux que d’être bien à deux ? "Et si l’amour est ainsi / Je préfère être sur ton dos / Que devoir en rester là / Toute seule à contempler le sable".
Le nom de l’auteure de Time Space Love est marqué en tout petit sur la couverture de l’album : Émilie Pello, écrite de la main de l’auteure lorsqu’elle était enfant. Dans ce qui est un opus introspectif, son quatrième, l’artiste a choisi d’utiliser des photos souvenirs pour ce qui ressemblerait à un montage de scrapbooking. Voilà pour l’aspect marketing d’une production soignée de bout en bout.
11 titres dont 3 en français : c’est l’anglais qui a été choisi, pour un opus pop puisant son inspiration dans les 70's, les 90's et les musiques de film. Dans des morceaux patiemment écrits : "Du temps, de l'espace, de l'amour, Ce mantra a guidé toute l’écriture de l’album. Cette chanson s’adresse à mon fils, à qui j’enseigne cette philosophie, et le soin du lien qui nous lie" explique Emily Pello. Ce disque signe le retour d'une artiste aux multiples talents ayant déjà fait ses preuves en premières partie de Liza Minelli à l’Olympia ou d’Amy Winehouse à Londres.
De sa voix veloutée, Emilie Pello propose une pop sans esbroufe à écouter à deux, dans un opus plein de mélancolie ("Is There Anything", "Windy Day"), consacré principalement à la recherche de l’amour ("Time Space Love"). Le bonheur affleure dans un opus parfaitement abouti. Que l’on pense à "You Will Find Me" au son nineties, à la fois enlevé, plus rock et plein d’espoir ("But I know that someday you will find me"). "Another Millenium" peut être présenté comme une ballade mélancolique et nostalgique" ("The suns will burn your wings too hard / So help me plant a brand new forest").
L’artiste se portraitise elle-même dans "Fourty" : ce morceau se veut autobiographique. Émily Pello se présente comme une artiste qui a déjà bourlingué, mais aussi comme une mère et une femme de quarante ans qui révèle ses failles et ses doutes : "Give me just a little chance / To rise above that fear / Of me older, weaker, uglier, but me!" Ce titre soul et attachant vibre de sincérité. Et si derrière cette musicienne discrète se cachait une "herbe folle" qui chante ainsi en anglais et en français : "Comme elle est dure, dure à entretenir, cette herbe folle" ?
Et si derrière cette musicienne discrète se cachait une "herbe folle" ?
Parlons aussi de ces morceaux tout aussi intimes : le joli portrait de deux artistes, "Jean et Jo", le pop-folk "Ghosts In My Songs" sur un être aimé, arrivé, comme le dit Emily Pello, tel un guerrier et parti comme un fantôme, non sans laisser des blessures que la chanteuse exprime ainsi : "Without you, I see ghosts in my songs".
On pourra tout aussi être sensible à "Windy Day", un morceau comme susurré au texte mélancolique : "I feel like Dcarlett O’Hara in love / waiting alone in Tara". L’auditeur ou l’auditrice aura sans doute plaisir à l’écouter un plaid sur les genoux et une tasse de thé à la main, par un jour venteux, en pensant à celui qui est parti et ne reviendra pas : "Should I stay here without your love, without your heat".
Mais l’amour serait-il tout de même possible, comme l’évoque "Steel Feel Love" ? Emily Pello a écrit là une très belle ballade sur l’attente et l’espoir : "I wish you could tell me how angry you are / I wish you could tell me how sad you feel / I wish I could hear it".
"Ramène-nous vivants" vient clore en français ce séduisant quatrième album d’Emily Pello, une vraie déclaration d'amour pour la musique : "Regarde les noires et les croches / Des vagues qui s’en fichent".
À l’écoute de Rovski, c’est un autre duo féminin qui vient en tête : celui de Brigitte. Tout aussi pop, sensuel, fusionnel et enlevé, Sonia Nemirovsky et Olive Perrusson proposent, avec La Proie est reine, un album plein d’humour, de poésie et de sensualité, en commençant par un titre à la thématique rarement abordée : "Catch".
Le moins que l’on puisse dire est que les chanteuses de Rovski savent étonner avec leur opus brassant de nombreuses influences : latines (l’envoûtant "Miedo" et son mantra : "No tengo miedo"), celtes ("Crache" : "Crache crache le vent / Les corbeaux les cormorans / Qui s’écrasent sur tes chants / Crache nous le venin par les dents") et ses sons urbains ("Sous l’eau", "La pieuvre").
L’amour et la séduction forment le corps de "La proie est reine", un titre mystérieux qui invite au lâcher prise en amour mais aussi au combat pour que l’amour ne soit pas un abandon aveugle ce que les chanteuses évoquent dans Amoureuse", un formidable et spectaculaire morceau : "Amoureuse / C’est pas vraiment le mot / Elle l’a cherché longtemps / Et posé son stylo / Amoureuse / C’est pas vraiment beau, / Elle l’a cru longtemps / Et puis finalement / Amoureuse / C’est peut être un peu tôt".
La vie palpite dans ce très joli album
La vie palpite dans ce très joli album, à l’image de cet hommage à une danseuse, sur un rythme de halètements : "Tu vacilles des hanches et tes cheveux touchent tes fesses / Tu marches comme tu danses et tu transpires l'ivresse / Tes bracelets t'accompagnent en chantant".
Tout aussi ensoleillé, "Trinidad" est le récit d’un voyage libre ("Rien avant vous / Je vous le jure / N’avait le goût de l’aventure") qui peut aussi s’écouter comme un récit amoureux et sensuel : "Nos souvenirs à deux / Sur le papier mon rendez-vous / A l’abri des arcades / Sur le papier mon rendez-vous / Je n’ai rien pris pour Trinidad".
De sensualité, il en est plus que jamais question dans le séduisant et un rien désinvolte "L’aventure" : "Dans la chambre enfumée / Hier au soir / C’était l’aventure / Tout juste sorti de l’origine du monde". Le duo Rovski s’attache à un homme qu’elles observent avec tendresse : "Tu remontes le col de ta veste / Précis dans l’allure dans le geste".
L’album se termine en douceur, avec "Comme tu es beau", un hommage amoureux qui est aussi un chant de départ plein de mélancolie : "Je pars mon amoureux / Je décline je faillite / Je n’entends plus les jeux / Je t’aime comme on se quitte".
Les "Lamentations spectrales", l’instrumental aux couleurs celtes en ouverture de Prince de Plomb, premier EP de Marcia Higelin marque l’entrée en scène d’un album qui entend faire date – et qui touche par sa sincérité : "Cet EP est le fruit d’une expérience vécue. Je voulais sceller ça en chanson. Pour relativiser. Me libérer", confie la chanteuse.
Marcia Higelin se livre sans fard, accompagnée le plus souvent d’un simple piano, dans un EP où la nature vient répondre à des confessions d’une artiste libre et combattante ("Je sais pouvoir être celle qui se bat", "Dragon, Tigre ou Loup"), et qui ne revendique sa part d'animalité ("Je demande une courte trêve / Et j'adopterais le regarde sec et froid du reptile", "Les larmes du crocodile").
Dans "Dragon, tigre ou loup" Marcia Higelin se présente comme une femme animale "prête à mordre", excessive, mais aussi amoureuse prête à tout : "Contre tes lèvres je deviens immortelle / Pour être dans mes bras je ferais n’importe quoi / Tuer ou mourir ce n’est pas un problème / Tout ça pour t’enlacer une dernière fois".
Femme animale "prête à mordre", excessive, mais aussi amoureuse prête à tout
Ce caractère entier se reflète dans "Mauvais sort", un chant sur une rupture, exprimée dans une langue tranchante : "Car lui c'est mon homme / Lui c'est ma bouffée / Infâme aphone / Ne veut pas s'incliner". Ce qui n’empêche pas l’artiste de garder ta tête haute, telle une reine : "N'avais tu pas vu ? / Que je suis amazone / Je garde le trône / Je sors les crocs".
Il est encore d’empire sentimental dans "Prince de Saba", un titre mémorable où l’amour prend l’allure d’un royaume invincible autant qu’aveugle : "Tu me dis « suis moi » / Et ton regard chaud de / Haut en bas me toise / C'est mieux que des mots", avant de devenir une illusion, du "blabla" puis une série de violents coups au plexus : "T'es folle t'es folle toi femme t'es conne / Même trop pour être la maman / De ce bébé qui sera le mien… Et regarde toi t'as pas les mots / Tu sais rien faire c'est aberrant". L’auditeur ne pourra qu’être marqué par cette violente confession, à la sincérité désarmante.
Dans "Mélopée d’infortune", sur un rythme de flamenco, Marcia Higelin chante une fuite "Les narines aux vents". Face à cette course contre l’infortune, l’artiste proclame la puissance de la vie et de la liberté malgré tout : "Je ne fuis pas la mort / Je ne crie, ni ne mords / Un miracle si je m'en sors / Malgré moi / Je suis là".
Non, la force de Marcia Higelin est inébranlable, comme elle le chante dans "Les larmes du crocodile" : "Je ne te pleurerais plus que dans mes rêves / Trop de larmes se sont pendues à la couture de mes cils". Puissante, vivante et fortifiante, Marcia Higelin se fait déjà un nom sur la scène française.
C’est avec un joli clip coloré et girly que Noy Meirson présente son dernier single "Oulé Oulé".
La chanteuse israélienne choisit le français pour ce delicat titre en forme de philosophie de vie : "Ça va toujours trop vite / Tout le monde prend la fuite / Et si on se posait / Et si on respirait".
Le parcours de l’artiste a suivi des chemins de traverse, de son pays natal du côté de la méditerranée orientale jusqu’aux États-Unis, en passant par le Congo et bien sûr la France. Tout cela donne un morceau de pop mêlant chanson française, sons électros et urbains.
La musique a sans nul doute sauvé la jeune femme, dont la carrière a commencé avec la reprise remarquée de "Redemption song" de Bob Marley en 2017, suivie du single original "Au-delà" En 2020, Noy choisit de s’arrêter en France où elle sort plusieurs singles : "Tic tac" suivi de "Ça va aller" et "Dilemme".
Avec "Oulé Oulé" entend nous mettre des fleurs dans la tête : "Vous voulez bouger ? / On est là pour kiffer / Un instant oublier / Et seulement rêver".
La Zarra a déboulé en France avec fracas cette année. La chanteuse québécoise s’impose avec son univers glamour et sa sensibilité, comme si elle voulait être le maillon manquant entre la chanson française classique – celle d’Édith Piaf, de Charles Aznavour ou de Dalida – et les sons plus actuels, électros et urbains.
Avec son premier album Traîtrise, La Zarra fait de l’amour un fil conducteur. Voilà un thème a priori archi rebattu, mais que de jeunes artistes ont mis au goût du jour, à l’instar de Juliette Armanet et de Clara Luciani. L’opus décline ce sentiment tout au long des 14 titres, en passant par le spleen ("Pas le cœur à la fête"), les larmes ("Traîtrise", "Je coule") et surtout la passion ("TFTF", "Simple ami", "Comme je l’aime").
L’artiste québécoise allie la puissance de sa voix à l’expressivité pour parler du désarroi que peut avoir le sentiment amoureux : "Oui je dis souvent ça va / Même si c’est le bordel autour de moi / Je ne suis pas une fille de joie" ("Fille de joie").
Dans "LVQM", elle chante l’amour bohème avec un mélange de grâce, de romantisme ("C'est la vie qu'on mène / Elle est remplie de poèmes"), de désenchantement et de gravité ("La liberté n'est pas donnée / Et l'amour n'est plus dans le pré / L'appartement est déjà vide / Je donne le chien à la voisine").
"Simple ami" parle, de son côté, d’une incompréhension fatale entre un homme et une femme, de la séduction et du piège de l’amour ("Je parle la bouche pleine / Mais je mâche pas mes mots / Et si tu viens chez moi, tu seras dans de beau draps"). La Zarra se fait femme fatale lorsqu’elle assène, avec gourmandise, envie et défi : "Je te laisse crier échec et mat / Car j'aime te voir quand tu t'éclates / Je veux surtout pas éteindre ta flamme… Ici, on joue aux dames".
La modernité n’est cependant pas accent dans ce premier opus sincère. Il y a la facture musicale urbaine, bien présente, mais aussi la présence de bidouillages sonores ("Simple ami", "TFTF") qui donnent à Traîtrise une sincérité attachante.
La modernité n’est cependant pas accent dans ce premier opus sincère
Le désormais célèbre "Tu t’en iras" est un morceau que l’on pourrait qualifier d’électro-pop rock, dépeignant la méfiance et la déception amoureuse : "Tu t'en iras, comme tous les autres hommes avant toi". L’amour, le couple, l’homme, la femme et les malentendus : l’amour est-il toujours possible, se demande en substance l'artiste canadienne ? La réponse de la chanteuse tient en un mot, cinglant : "traîtrise".
Est-ce à dire que La Zarra baisse les bras ? Pas vraiment si l’on en croit cet autre extrait, "TFTF". La musicienne se fait tout feu tout flamme pour ce titre qui propose une sorte de contrat : "As-tu peur de moi, comme j'ai peur de moi / Moi je peux compter jusqu'à trois / Mais pourrais-je compter sur toi". L’amour est compliqué mais la solitude ne semble pas être une option pour autant : "Tout feu, tout flamme / Toute seule je crame, / C'est le drame dans ma tête".
"Traîtrise" le morceau qui donne son nom à l’album, est un joyau mêlant rythmes de flamenco, de pop, d'lectro et bien entendu de chanson française. Cette histoire d’une infidélité et d’une séparation est racontée avec amertume et mélancolie : "Perdue sans lui, / J'ai le cœur noir / Il m'a jetée sans crié garde / Perdue sans lui, je n'ai plus d'histoire".
L’auditeur sera immédiatement happé par la facture pop de ce premier album langoureux mais non sans ces moments alliant mélancolie et nostalgie ("Pas le cœur à la fête", "Ne m’en veux pas"), lorsque La Zarra ne se fait par écorchée vive ("Je coule").
Parlons aussi de cette jolie balade qu’est "Amour de quartier", en forme de promesse douloureuse : "Je t'ai gardé tout près de mon cœur / Même si il est rempli de douleur / Tu fermes les yeux et je te dis adieu / Je me rappelle toujours notre amour de quartier". Quant à "Fleur oubliée", on pourra l’écouter comme un délicat et touchant chant d’une femme trompée et déboussolée : "J’ai plus besoin des hommes / C’est le vert dans la pomme… / Où trouver me bonheur ?".
Il faut enfin s’arrêter sur l’un des plus beaux titres de l’album, "Vie d’artiste", bouleversant et sincère hommage d’une musicienne sur la vie de bohème. Voilà un morceau digne de rentrer dans le panthéon des grandes chansons françaises : "Cette putain de vie d'artiste / Je ne voulais même pas rêver mieux / Mais ne manger qu'un jour sur deux / Dans les chansons c'est merveilleux / Mais dans la vie, c'est vraiment triste".