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Loulia est de retour avec "Rouge velours", un titre avec, en featuring avec l'artiste américain Imvnyel.
Comme nous le disions dans nos précédentes chroniques, la chanteuse française s’affranchit de tout cadre et semble être à l’aise partout : chanson française, pop internationale et même… k-pop.
On l’avait découverte décomplexée dans "Booty Girl, un morceau très "James Bond Girl". Voilà qu’en ce début d’année, la musicienne remet le couvert avec "Rouge velours". Amour, désir et même romance caractérisent ce joli morceau. Et l’on découvre que le rap et la musique urbaine savent aussi jouer de la sensualité. Oui, Loulia a trouvé en Imvnyel un alter-ego qui lui va comme un gant… de satin. Pardon, de velours…
Voilà qui vient confirmer toutes les qualités d’une artiste à suivre absolument… En attendant un futur premier album ?
"Up Till Now". Voilà un titre qui devrait parler à tous les amoureux et toutes les amoureuses de la pop eighties. Une bonne cure de nostalgie par une artiste qui a eu une mille vies.
Bérengère Andrews a le cœur entre la France et l’Irlande, où elle a d’ailleurs fait ses premières armes. Sportive aguerrie autant qu’artiste, elle a notamment intégré Legendsea, un groupe de composition de "métal mélodique" aux influences extrêmement variées. Mais la musicienne est décidemment une touche-à-tout en matière musicale : rock, blues, disco ou jazz. Ici, c’est vers la pop qu’elle se tourne avec son single "Up Till Now". Il s’agit du premier extrait de son album That day.
"Up Till Now", servi par un clip onirique, est une vibrante déclaration d’amour. Ce titre écrit par Paul Slade et composée par Patrick Liotard parle d’une reconquête insatiable pour récupérer l’être aimé.
C’est à découvrir en ce moment, en attendant son futur album.
Ces dernières années, la chanson française a su se renouveler, sans trahir ses valeurs. Armelle Yons en est un des exemples avec son premier album, Mon Secret, sorti en ce début d’année.
La chanteuse s’est entourée du duo rock La Bestiole, chargé de mettre en rythmes et en sons les paroles d’Armelle Yons, dans un opus personnel, pour ne pas dire autobiographique ("Je n’ai pas peur de la nuit / Des rêves ébouriffés / J’ai mon Styx / Mon corsage nocturne / C’est mon secret irisé", "C’est mon secret").
Armelle Yons c’est une vraie personnalité et une vraie singularité, que ce soit dans l’utilisation du talk-over ("C’est mon secret"), de l’appropriation du rock ("Sur le bord de la route") à des fins poétiques ("Tranquille et bien au chaud / A travers mon hublot / Je rêve et j’imagine", "Ici tout simplement") ou d’orchestrations traditionnelles ("Tango Padadam").
Mon Secret emprunte des chemins également pop. C’est le cas de "Je me souviens" dans lequel Armelle Yons se confie sur son enfance, avec un mélange de nostalgie et de gravité : "Je me souviens / Des mûres à pleine bouche / Murmures… / Je m’en invente une prière". C’est aussi la jolie déclaration d’amour "Croquis". On s’arrêtera particulièrement sur un autre titre, "À mes poignets", dans lequel la chanteuse met en valeur cette autre déclaration, plus poétique encore, parlant d’un amour envoûtant représenté par une poupée vaudou. Il s’agit d’un morceau voix-guitare aux accents blues : "À mes poignets souvent je pends / Des rimes de toi et des pendules / J’ai un penchant pour les perdants… / J’ai mes grigris porte-bonheur / Mon élixir du Gévaudan".
L’auditeur ne devra absolument pas passer à côté de la revisite du "Bout des lèvres" de Barbara, dans une version rock
L’auditeur ne pourra que s’incliner devant le travail sur les textes, à l’instar du magnétique et engagé "No Scrupule", en duo avec Cat Loris. L’artiste se fait "marquise sans particule" pour se sauver de "soirées mondaines" au sujet desquels on ne peut pas dire que la musicienne soit tendre. Féministe ? Oui, et même plutôt deux fois qu’une ! Mâles sans scrupules, passez votre chemin, car l’arme de cette femme sont des mots "obsolètes", des phrases "désuètes", des "rimes en toc" contre ces "salauds modernes". L’humour, Armelle Yvons n’en a pas, y compris lorsqu’elle parle de vague à l’âme et de mal d’amour (le délicieux "Passe-moi le cric" aux accents blues).
L’auditeur ne devra absolument pas passer à côté de la revisite du "Bout des lèvres" de Barbara, dans une version rock qui ne perd pas la force politique de la Dame Brune. Au fur et à mesure que l’opus avance, Armelle Yvons se fait plus nostalgique ("Les clés du temps"), voire plus philosophe, à l’exemple de ce titre apaisant – et blues rock – qu’est "Les essentiels" dans lequel la musicienne se félicite d’avoir eu "du cran pour couper le courant / Le bleu à l’âme… Le rouge au cœur".
Une jolie découverte par une musicienne qui ne ferme aucune porte à son univers riche et passionnant.
C’est aussi bien le clip que la chanson qui attirent l’œil dans le nouveau titre de Lucie Valentine, Il y a la mer. Il s’agit du premier de son EP prévu pour 2024, avec un clip tourné à la Côte d'Opale.
La chanteuse belge Lucie Valentine y parle des moments de douleur, de grande solitude, du sentiment d’oppression et de la mer, élément puissant mais aussi vivifiant : "Il y a la mer quand le temps de l’amour est éphémère / Il y a la mer quand la maladie dégénère".
"Ce premier morceau d'un nouveau cycle symbolise pour moi un désir infini de renaissance après les tempêtes de la vie, un recommencement perpétuel au rythme du va et vient des vagues à l'âme" confie l’artiste. Bouleversant.
En attendant le 8 mars et la sortie de son nouvel album L'amour c'est chiant, notre chouchou Vanessa Philippe en propose un nouvel extrait, "La dernière fois".
La fragilité de Vanessa Philippe semble être le moteur de cette chanteuse qui avait visé au cœur avec son précédent opus Soudain les oiseaux, un album consacré à la mort de sa grande sœur en 2019.
La musicienne revient cette fois plus un peu plus apaisée avec deux morceaux qui interrogent le sentiment amoureux, avec tendresse mais aussi lucidité ("Embrasse-moi", "L'amour c'est chiant").
Il est encore question d’amour avec ce nouveau titre, "La dernière fois". De sa voix fragile et enfantine, Vanessa Philippe s’interroge sur un sentiment amoureux qui semble loin, ou en tout cas qui a perdu de sa saveur ("C’est quand / La dernière fois / Celle où j’étais / Dans tes bras").
Une des chanteuses les plus douées et les plus touchantes de la scène française actuelle
Sur un rythme et des sons électropop eighties, la chanteuse pose avec simplicité des mots à la fois tendres et mélancoliques. Une chanson entêtante qui fait de Vanessa Philippe une des chanteuses les plus douées et les plus touchantes de la scène française actuelle.
Notons enfin que l’artiste, non contente d’écrire et de composer ses morceaux, réalise ses clips – en se mettant en scène bien sûr. Des clips régulièrement primés dans des festivals internationaux. Celui-là risque de faire lui aussi son effet, avec une musicienne danseuse, artiste performeuse et se jouant de l’univers du jeu vidéo, tout comme son précédent single "L’amour c’est chiant".
À découvrir de toute urgence avant la sortie de son nouvel album.
Il y aura toujours une place pour Loulia sur Bla Bla Blog. On aime son univers, sa manière de naviguer à l’aise dans une pop internationale, sans se fixer de barrières. Que l’on pense à son intrusion dans la k-pop, où elle se meut avec aisance et plaisir – '따뜻해' (Warm) – ou à son clin d’œil appuyé en direction des mythiques James Bond Girls – Booty Girl.
Loulia est de retour avec un titre en anglais, I’m Done. La voix veloutée sert parfaitement ce morceau langoureux, déclaration d’un amour ("I hear you creep into my dreams") même s'il s’agit d’un amour imparfait. "Les émotions ne sont pas ta priorité / Tu m’appelles au téléphone quand tu te sens seul" chante-t-elle ("Emotions are not your priority / You hit up my phone when you feel alone"). Aimer, oui, dit en substance Loulia, mais priorité est donnée à la liberté : "Je ne suis pas un jouet".
Derrière le groupe Falling For Frankie, il y a en premier lieu Delphine Godin, aux commandes de l’album Animal Cérébral, à la fois pop et d’une jolie facture chanson française.
Delphine Godin se prélasse amoureusement, pour ne pas dire lascivement dans le premier titre, "Nos corps", sensuel à souhait, un "érotique track d’une allumée", comme elle le chante.
Il y a assurément de la pop eighties dans cette manière de proposer des morceaux cachant derrière leur légèreté apparente une vraie épaisseur. C’est par exemple cette confession d’"Animal cérébral" qui donne son nom à l’opus. Delphine Godin – véritable Dr Jeckill de Ms Hyde – se livre amoureusement : "Je te sens emmuré / Moi j’ai envie de crier / Tu deviens cérébral / Moi je me sens animal". La jeune femme se dit prête à se faire violence et à oser tout, y compris à calmer ses ardeurs : "Quand finiras-tu par comprendre / Je suis prête à tout même attendre".
L’amour est ce qui guide et même fait cogiter Falling For Frankie, comme le laisse entendre la pochette de l’album. C’est aussi le cœur de cet autre extrait, "Mots d’amour". Moins sensuelle et joueuse, Delphine Godin fait le constat de la fin d’une belle histoire ("Je me souviens d’avoir pleuré vraiment / Le jour où j’ai compris qu’il était temps De dire adieu à mon âme d’enfant"), avec dureté ("Fuck les mots d’amour / Va-t-en"), mais non sans nostalgie ("Je garde en moi le goût de tes baisers / Le son de ta voix pour m’apaiser / Des mots si doux qu’on voudrait en crever").
Espiègle et faussement légère ("De travers"), la leadeuse de Falling For Frankie impose sa voix fragile au service d’une chanson pop à l’instrumentation synthétique soignée (la mélancolique "Si belle"), et avec ce sens du texte que l’on ne peut qu’admirer dans "Règles de bonne conduite", ou comment transformer une soirée en en boîte de nuit en charge féministe et contre tous les relous qui vous empêchent de passer une excellente soirée. Et tout cela sur des rythmes électro. Sans doute l’un des meilleurs titres de l’opus.
Espiègle et faussement légère
Laissez-moi vivre libre et aimer : c’est ainsi que l’on pourrait résumer le cœur de cet album. C’est aussi le thème du morceau, "Il voulait me couvrir de sable et d’or blanc", au rythme lancinant et emplit de douleurs. Douleurs et regrets, aurions-nous envie d’ajouter à l’écoute du très beau "Le jour d’après", qui est le récit d’un amour déçu ("Je sais / J’ai dit oui / Je suis toujours là / De bons amis / Regard bien droit / Comment peut-on / Faire semblant / Et tourner le dos / À tant d’instants / Troublants".
L’album se termine sur un morceau très eighties, "Juste un détail". En digne héritière de Lio, Delphine Godin s’attaque avec ironie sur les mœurs de l’amour et de la drague à l’époque des réseaux sociaux : "L’amour version 2020 / En voilà un truc de bien / À coups de douzemecs.com / Que des femmes qui cherchent des hommes… Je suis pas une meuf comme ça / J’rêve d’un type sur une moto / Tatoué qui me fera rire / Juste avant de me faire jouir".
On a beau être cérébral, chante en substance Delphine Godin, on n’en pas moins amoureuse.
Au moment d’entamer l’année 2024, faisons le bilan, comme de coutume, avec les chroniques de Bla Bla Blog ayant le plus buzzé. Et cette année, vous vous rendrez compte que c’est les livres et la littérature qui ont été les plus plébiscités. Avec également une exposition bretonne sur Tolkien, une BD des plus mutines et surtout le retour d’une chanteuse qui tient la dragée haute à tout le monde !
Voici donc le classement de cette année, par ordre décroissant.
L’écrivain Youcef Zirem est une figure importante de la littérature contemporaine algérienne. Il est aussi un opposant au pouvoir en place qui l’a contraint à l’exil, en l’occurrence en France. Journaliste, chroniqueur, écrivain, il anime aussi depuis 2017 le café littéraire l'Impondérable, à Paris.
Intellectuel, dissident (Algérie, La Guerre des Ombres, éd. Complexe), engagé et humaniste, Youcef Zirem revient en ce début d’année avec un ouvrage des plus personnels, Lâaldja, notre Mère, aux éditons Fauves. Il y parle de sa mère décédée à l’Hôpital de Sidi-Aich, en septembre 2022. Son exil politique l’a souvent éloigné d’elle, au point qu’il n’a pas pu l’accompagner pour ses derniers jours…
Delphine Bell sort en ce moment Roi et toi (éd. Le Lys Bleu). Un récit plus qu’un roman sur un homme, un père, trop tôt parti.
Voilà ce qu'écrit l'auteure : "Un matin, mon père a décidé de partir, nous laissant… Sans un mot, une trace. Où es-tu, papa ? Qui es-tu vraiment ? Toi, le père magnifique de mon enfance, dévoué, libre aussi. Ce livre est une quête, un roman policier et existentiel sur un père que je cherche encore. Il entrelace les écrits de celui qui fut un passionné de l’écriture et de la littérature. Et il pose une question : les êtres que l’on aime nous échappent-ils ? Possède-t-on vraiment ceux qu’on aime ? Qui est-on vraiment ? Papa est parti mais… Je peux écrire"…
Roman ? Récit ? Chronique familiale ? Qui que vous soyez, ouvrez ! De Tatiana Pécastaing (paru chez LC Editions) est un peu tout cela à la fois, au point de désarçonner le lecteur dès les premières pages, lorsque la découverte d’une mystérieuse lettre (avec l’énigmatique phrase "Qui que vous soyez, ouvrez !" inscrite sur l’enveloppe) nous fait passer du Kiev soviétique de 1968 à la Russie tsariste de 1912. Cette fameuse lettre aura son explication bien plus tard dans le roman.
Tatiana Pécastaing suit deux familles, celles précisément de deux de ses grands-parents. Il y a, d’un côté, Gustave, né en Ukraine. Son père était un opposant au régime tsariste, au point de s’approcher d’une organisation terroriste révolutionnaire menée par Alexandre Oulianov, frère de Lénine, arrêté et exécuté après une tentative d’assassinat contre le tsar Alexandre II. Le père de Gustave, Mikaël, est arrêté puis relâché, obligé de se faire discret. Or, c’est le régime tsariste que soutient son fils Gustave, à telle enseigne que lorsque la Révolution de 1917 éclate, le jeune homme s’engage auprès de l’Armée Blanche antibolchévique. En 1924, Gustave s’exile en France, abandonnant en Ukraine sa famille, et en particulier ses sœurs…
Rendez-vous en Bretagne pour vivre pleinement l’univers de Tolkien. Logique, me direz-vous, tant l’auteur du Hobbit et du Seigneur des Anneaux aura su s’inspirer des mythes celtes – mais pas que ! – pour bâtir une œuvre capitale dans la littérature.
Le magnifique musée de Landerneau consacré au Fonds Hélène & Édouard Leclerc pour la Culture propose, du 25 juin 2023 au 28 janvier 2024, une exposition consacrée à Tolkien et à l’illustrateur emblématique de son œuvre, John Howe. "Cette exposition montre comment à partir de l’œuvre littéraire de Tolkien, un univers pictural est inventé… Puisant dans les mythes médiévaux, [John Howe] crée un imaginaire inédit source de multiples représentations artistiques, jusqu’au cinéma", commente Michel-Édouard Leclerc…
C’est une invitation piquante, fantastique, féerique et sensuelle à laquelle je vous invite. Il s’agit de la découverte du dernier volume du Peuple des Brumes, proposé par Katia Even et mis en image par Styloïde. Bla Bla Blog avait déjà parlé de ce cycle il y a quelques mois.
Dans ce nouvel opus baptisé "Le Bal des saisons", toujours aux éditions Tabou, nous sommes dans un univers de fantasy où la nature a le plus beau des rôle. On y croise des fées, des lutins, des êtres surnaturels, des esprits de la nature – évidemment –, sans oublier des sortilèges, des sorts funestes et un monde de fantasy courant de graves dangers. Mais tout cela est mâtinée de sensualité, d'érotisme et de d'esprit mutin…
Le monde de l’édition vient de voir naître un nouvel acteur, L’éditeur à part. Christophe Pavlevski, François-Xavier Bellest et Claire Passy sont les heureux parents de ce "bébé". Nous avons voulu interroger Claire Passy au sujet de cet éditeur à part.
Bla Bla Blog – La naissance d’un éditeur est toujours un événement dans la vie culturelle. Comment présenteriez-vous L’éditeur à part ? Et d’abord, quelle est sa philosophie ?
Claire Passy – Oui, il est vrai que la création d’une maison d’édition est un évènement particulier dans la vie culturelle. Surtout dans la période actuelle où le monde de l’édition reste très encadré, homogène et prévisible…
Radical. Nicolas Le Bault arpente avec obstination les champs de l’art et de la pensée underground. Après ces créations graphiques incroyables (les publications de White Rabbit Dream,), il s’attaque aux travers de nos sociétés contemporaines avec un essai choc, Le Transhumanisme, stade terminal du Capitalisme (éd. La Reine Rouge).
La première qualité de son livre est de remettre sur la table l’étonnant et prophétique livre de Georges Bernanos, La France contre les Robots. L’auteur de Sous le Soleil de Satan annonçait soixante-dix ans à l’avance l’irruption d’une société robotisée où le statut même de travailleur allait être remis en cause…
2023 marque les 150 ans de Colette, l’une des plus grandes femmes de la littérature français. L’Yonne, son département d’origine, est bien décidé à fêter celle qui est née le 28 janvier 1873, à Saint-Sauveur-en-Puisaye dans l'Yonne.
Tour à tour auteure, mime, comédienne, journaliste, elle laisse à la littérature française sa manière exceptionnelle d'évoquer son émerveillement de la nature et ses émotions de jeunesse. Colette fait partie de ces personnalités ayant inévitablement marqué et inspiré l'Yonne. Pour célébrer son nom et son travail, de nombreux événements auront lieu tout au long de l'année dans le Département…
Voilà un ouvrage qui ravira les amoureux et amoureuses d'Hergé, et en particulier de Tintin. L'encyclopédie des Figurines de Collection, Hergé & Co, parue chez Cote-a-cas, dont il s'agit de la troisième édition, constitue un recensement amoureux des plus rares produits dérivés de l'univers d'Hergé.
Précisions d'emblée que Tintin et ses compagnons constituent l'essentiel des personnages figurés, même si on note la présence de ces autres héros que sont Jo, Zette, Jocko, Quick, Flupke ou l'Agent 15. Cette encyclopédie recense, pas moins de 680 objets…
Avec son nouvel album Et la vie coulait, Nicole Rieu est de retour en 2023 après un grand et riche parcours dans les années 70 et 80 (une participation à l’Eurovision en 1974 avec "Et Bonjour à Toi l’Artiste", une série de tubes tels que "Je suis» , "Ma Maison au bord de l’Eau", "Je m’envole" , "En courant" ou "La goutte d'eau", Grand Prix de l’Hexagone d’Or au Midem 1980), sans compter une participation à la Tournée Âge Tendre et Tête de Bois en 2012.
Observatrice, sage, engagée, mémoire vivante de la chanson, artiste moderne, philosophe : les qualificatifs ne manquent pour qualifier celle qui se pose en observatrice attentive et en contemplatrice de la vie et du temps qui passe. "Et la vie coulait / de jour en jour / De dune en dune", chante-t-elle par exemple dans "Et la vie coulait", repris en chœur sur la toute dernière piste. Nicole Rieu pose un regard introspectif et plein de sagesse sur son existence et sur le temps qui lui reste ("Et me voilà aujourd’hui près de la rive")...