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Les Cramés de la Bobine présentent à l'Alticiné de Montargis le film La Rivière. Il sera visible du 8 au 13 février 2024. Soirée débat le lundi 12 février à 20h30.
Entre Pyrénées et Atlantique coulent des rivières puissantes qu’on appelle les gaves. Les champs de maïs les assoiffent, les barrages bloquent la circulation du saumon. L’activité humaine bouleverse le cycle de l’eau et la biodiversité de la rivière. Des hommes et des femmes tendent leur regard curieux et amoureux vers ce monde fascinant fait de beauté et de désastre.
Le dernier film de Pierre Jolivet,Les algues vertes, ne mérite certainement pas les critiques chichiteuses qui ont suivies sa sortie en salle l’été dernier. Il est vrai que le sujet est aussi sensible qu’a priori peu sexy : la pollution des algues vertes en Bretagne depuis des dizaines d’années et qu’une journaliste modeste mais pugnace a fait connaître au milieu des années 2010. C’est l’histoire de cette enquête que raconte Pierre Jolivet.
La formidable Céline Salette joue le rôle de la journaliste Inès Léraud , par ailleurs co-auteure de la BD Algues vertes, l'histoire interdite, avec Pierre Van Hove au dessin. Pigiste parisienne et chroniqueuse engagée, Inès voit le sujet des algues vertes proposé par un inconnu. Elle se rend en Bretagne avec sa compagne Judith (Nina Meurisse, parfaite et touchante). Les deux femmes s’installent dans une maison typique des Côtes-d’Armor. Très vite, Inès se trouve confrontée avec une véritable omerta dans ce coin de la Bretagne septentrionale, malgré les morts qui ont accompagné la propagation d’une algue dangereuse provoquée par l’homme et dont les effets néfastes ont été tus, à dessein.
Une double histoire d’amour
Les Algues vertes est un film sur une investigation. Mais pas de grands effets ici, de scènes choc ou de séquences de tribunal. Tout juste assiste-t-on à la menace d’un menace, des intimidations parfois feutrées et des signes inquiétants – une voiture rôdant autour de la maison, des silences éloquents et des visages fermés.
C’est l’omerta justement qui intéresse Pierre Jolivet, et que la femme d’une victime, Rosy Auffray (Julie Ferrier, qu’on a plaisir à retrouver ici), traduit dans le dernier quart d’heure : parler des algues vertes c’est mettre un danger le travail d’un voisin, d’un membre de la famille et d’un proche. La politique locale n’est pas en reste, avec un député européen (Jonathan Lambert, en contre-emploi) semblant jouer sur plusieurs tableaux à la foi.
Les algues vertes, scandale écologique, devient au fil du récit celui d’une dérive politique et économique qui a même accompagné la sortie du film. Le tournage, apprend Pierre Jolivet, a été compliqué et marqué, lui aussi, par une omerta bretonne. La grande vertu du film, malgré ses déboires, a permis de faire connaître un scandale écologique et de provoquer des actions de sensibilisation, y compris et surtout en Bretagne.
Véritable charge contre cette loi du silence, le film Les algues vertes propose également une double histoire d’amour : celle de deux femmes et celle pour la Bretagne, malgré tout.
Les Cramés de la Bobine présentent à l'Alticiné de Montargis le film Pierre, Feuille, Pistolet. Il sera visible du 25 au 30 janvier 2024. Soirée débat le lundi 29 janvier à 20h30.
Un van polonais sillonne les routes d’Ukraine. A son bord, Maciek Hamela évacue des habitants qui fuient leur pays depuis l’invasion russe. Le véhicule devient alors un refuge éphémère, une zone de confiance et de confidences pour des gens qui laissent tout derrière eux et n’ont plus qu’un seul objectif : retrouver une possibilité de vie pour eux et leurs enfants.
Svetalana Trébulle avait déjà fait parler d’elle avec La Louve, sorti en 2019. La revoilà avec un nouveau court, L’Obscurité, deux films qui seront projetés le 12 janvier à 19h00 à la Maison des Auteurs, à Paris (7 rue Ballu, Paris 9e).
L’Obscurité, c’est celle d’Alexandre, un jeune homme qui voit sa vie s'assombrir au fur et à mesure que sa vue décline. Hanté par des cauchemars et des crises d'angoisse, il cherche désespérément un remède à sa cécité. Mais la médecine traditionnelle ne lui offre aucune solution. Il entreprend une quête qui le mène dans une forêt lointaine. Sa mère, qui cache des secrets sur son enfance, accepte à contrecœur de l'accompagner dans ce voyage initiatique. Alexandre espère y trouver des réponses à ses questions et à ses peurs, mais il risque aussi de découvrir des vérités troublantes.
Le fantastique, le conte, les paysages sauvages et oniriques
Le fantastique, le conte, les paysages sauvages et oniriques. On retrouve la patte de Svetlana Trébulle, son regard pointant en direction de l’enfance mais aussi du conte. Avec L’Obscurité, le modernisme (la scène dans la voiture) percute de plein fouet le monde du chamanisme, au service d’une quête qui n’est pas juste la recherche d’une guérison des yeux par une sorcière. C’est aussi le voyage vers une enfance. Svetlana Trébulle en a fait un film à la forte dimension personnelle : "Ce film est né de mon expérience personnelle, celle d'une immigrée russe qui a quitté son pays à 22 ans pour venir en France. J'ai dû me construire une nouvelle vie, loin de mes racines, de ma culture, de ma famille".
C’est à découvrir à la Maison des Auteurs, le vendredi 12 janvier à 19 heures.
Les Cramés de la Bobine présentent à l'Alticiné de Montargis le film La Vénus d’argent. Soirée débat le mardi 9 janvier à 20h30.
Jeanne a 24 ans. Elle vit dans une caserne en banlieue avec son père gendarme, son petit frère et sa petite sœur. Elle a fait le pari de réussir sa vie dans le monde de la finance. Pas pour la gloire ou le luxe, mais parce que c’est le moyen qu’elle a trouvé pour gagner sa liberté.
La Vénus d’argent, drame français de Héléna Klotz avec Claire Pommet (Pomme), Niels Schneider, Sofiane Zermani, Anna Mouglalis, Grégoire Colin et avec la participation de Mathieu Amalric https://www.cramesdelabobine.org/spip.php?rubrique1404
Les Cramés de la Bobine présentent à l'Alticiné de Montargis le film Lost Country. Il sera visible du 21 au 26 décembre 2023. Soirée débat le mardi 19 décembre à 20h30.
Serbie, 1996, dans le feu des manifestations étudiantes contre le régime de Milošević. Déchiré entre ses convictions et l’amour qu’il porte à sa mère, porte-parole du gouvernement, Stefan, 15 ans, mène sa propre révolution.
Les Cramés de la Bobine présentent à l'Alticiné de Montargis le film Invasion Los Angeles. Il sera visible du 14 au 19 décembre 2023. Soirée débat ce dimanche 17 décembre à 20h30.
Un ouvrier au chômage découvre un groupe discret qui fabrique des lunettes noires. Intrigué, il en essaie une paire et découvre un monde effrayant : de nombreux humains sont en réalité des extraterrestres aux visages hideux et écorchés ; les panneaux publicitaires ordonnent la soumission dans des termes dignes de Big Brother. Avec un autre ouvrier, il affronte les envahisseurs. Mais quel jeu joue Holly, la séduisante responsable des programmes du canal 54 ?
Invasion Los Angeles, SF américaine de John Carpenter avec Keith David, Roddy Piper, Meg Foster, 1989, 93 mn D’après la nouvelle Eight O’Clock in the Morning de Ray Nelson https://www.cramesdelabobine.org/spip.php?rubrique1376
Les Cramés de la Bobine présentent à l'Alticiné de Montargis le film The Old Oak. Il sera visible du 14 au 19 décembre 2023. Soirée débat le mardi 19 décembre à 20h30.
TJ Ballantyne est le propriétaire du "Old Oak", un pub situé dans une petite bourgade du nord de l’Angleterre. Il y sert quotidiennement les mêmes habitués désœuvrés pour qui l’endroit est devenu le dernier lieu où se retrouver. L’arrivée de réfugiés syriens va créer des tensions dans le village. TJ va cependant se lier d’amitié avec Yara, une jeune migrante passionnée par la photographie. Ensemble, ils vont tenter de redonner vie à la communauté locale en développant une cantine pour les plus démunis, quelles que soient leurs origines.