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cinéma - Page 8

  • Un été afghan

    Les Cramés de la  Bobine présentent à l'Alticiné de Montargis le film Un été afghan. Il sera visible du 3 au 9 avril 2024. Soirée débat le lundi 8 avril à 20 heures 30.

    En 1960, le cinéaste James Ivory s’est rendu en Afghanistan pour tourner des scènes destinées à un film documentaire. Le film n’a jamais été réalisé, et les images sont restées enfermées dans une malle pendant 60 ans. En 2022, à l’âge de 94 ans, il a décidé de se plonger dans ce matériel unique pour se remémorer sa jeunesse et comprendre ainsi comment ce voyage improbable loin de sa petite ville américaine de l’Oregon a contribué à former le célèbre cinéaste qu’il est devenu.

    Un été afghan, documentaire américain de James Ivory, 2024, 72 mn
    Titre original : A Cooler Climate
    https://www.cramesdelabobine.org/spip.php?rubrique1438
    https://carlottafilms.com/films/un-ete-afghan

    Voir aussi : "Nuit noire en Anatolie"

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  • Nuit noire en Anatolie

    Les Cramés de la  Bobine présentent à l'Alticiné de Montargis le film Une nuit en Anatolie. Il sera visible du 27 mars au 2 avril 2024. Soirée débat le mardi 2 avril à 20 heures 30.

    Ishak vit seul dans la province d’Anatolie et gagne sa vie en jouant du luth dans une boîte de nuit. Un jour, il doit se rendre au chevet de sa mère dans son village natal qu’il a dû quitter subitement 7 ans auparavant. De retour dans son village Ishak est alors confronté à l’hostilité de tous ainsi qu’aux tourments de son propre passé.

    Nuit noire en Anatolie, drame turc d’Özcan Alper
    avec Berkay Ateş, Taner Birsel, Sibel Kekilli, 2024, 154 mn
    Scénario : Özcan Alper et Murat Uyurkulak
    https://www.cramesdelabobine.org/spip.php?rubrique1436
    https://www.outplayfilms.com/video/nuit-noire-en-anatolie

    Voir aussi : "Inchallah un fils"

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  • Le 102e siècle sera religieux ou ne sera pas

    La deuxième partie de Dune, avec toujours Denis Villeneuve à la réalisation, sortait en ce début d’année, trois ans après le premier opus qui laissait Paul Atréide et sa mère en compagnie des Fremen, une peuplade indigène de la planète Arrakis, connue pour son paysage désertique, sa chaleur insupportable, ses vers des sables et aussi son épice, une substance rare aux pouvoirs nombreux. La précieuse épice convoitée par l’Empire de Padishah Shaddam IV pour permettre les voyages spatiaux. Ajoutez à cela des Maisons aristocrates concurrentes (les Atréides, du jeune Paul et les Harkonnen se vouent une haine mutuelle), l’ordre religieux féminin des Bene Gesserit et des planètes innombrables soumises à un Empire impitoyable.

    Voilà donc, dans ce Dune II, Paul Atréide et sa mère Dame Jessica aux mains des Fremen, la peuplade des sables, des hommes et des femmes aux yeux bleus – à cause de la fameuse épice. Otages précieux ou alliés de circonstances ? Peut-être les deux. Jessica, la mère de Paul et membre des Bene Gesserit a la révélation que son fils pourrait bien accomplir la prophétie d’un messie espéré.

    Il est vrai que bon nombre de Fremen voit en Paul un guide qui les conduira vers un jihad, une guerre sainte. Chani, une jeune femme du désert, observe avec attention, fascination et néanmoins un œil critique, ce brillant et ambitieux étranger. Les deux se rapprochent pendant que la Maison des Harkonnen lance une opération sur la planète des sables, avec un redoutable héritier, le jeune et "sociopathe" Feyd-Rautha.

    Le couple Paul/Timothée Chalamet-Chani/Zendaya dominent le film

    La première partie de Dune avait patiemment installé les personnages et les paysages – dans tous les sens du terme. Les stratégies et la politique devenaient un conflit violent avec, pour enjeu, une épice et une production industrielle, source de richesse et de domination.

    Dans cette deuxième partie, s’ajoute un facteur puissant : la religion. On y parle de jihad, de prophéties, de rituels, d’un messie divin, de prières, de textes sacrés (les tatouages de Jessica offrent des images marquantes). Les coutumes et les traditions des Fremen sont décrites et montrées avec soin. En choisissant de filmer les scènes sur la planète Dune en images réelles, Denis Villeneuve a pris le parti du réalisme, bien décidé à faire de ce deuxième opus un film qui nous parlerait à nous, hommes et femmes du XXIe siècle.

    Le 102e siècle, lui, est flagrant dans les séquences avec les Harkonen, et en premier lieu le Baron Vladimir Harkonnen et ses neveux Rabban et Feyd-Rautha. Décors froids et sombres, images numériques, travaux sur les couleurs (le fameux blanc de la scène des arènes) viennent en contrepoint aux séquences naturelles, à la lumière éclatante et aux couleurs chaudes d’Arrakis.

    Le couple Paul/Timothée Chalamet-Chani/Zendaya dominent le film. Mais à côté, il y a ces personnages secondaires incroyables, à commencer par Rebecca Ferguson dans le rôle de Dame Jessica (formidable!) et Austin Butler dans celui de Feyd-Rautha, présent avant tout dans deux scènes de combats appelés à devenir cultes. Ajoutons à cela des acteurs et actrices prestigieux, que ce soit Josh Brolin, Florence Pugh, Christopher Walken, Léa Seydoux, Javier Bardem, Stellan Skarsgård et Charlotte Rampling.

    Impressionnant, ambitieux, culte, et avec un fin à la fois cruelle et ouverte, ce Dune en deux parties invite à un troisième opus. On nous promet qu’il sera tourné. Chic.      

    Dune : Deuxième Partie, science-fiction américano-canadienne de Denis Villeneuve,
    avec Timothée Chalamet, Zendaya, Rebecca Ferguson,
    Josh Brolin, Austin Butler et Florence Pugh, 2024, 166 mn

    https://newsroom.warnerbros.fr

    Voir aussi : "Épicé"

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  • Le Titien, l’empire des couleurs

    Les Cramés de la  Bobine présentent à l'Alticiné de Montargis le film Le Titien, l’empire des couleurs. Il sera visible du 13 au 19 mars 2024. Soirée débat le lundi 18 mars à 20 heures 30.

    Duché de Venise, au début du XVIe siècle. Le jeune Tiziano Vecellio descend des montagnes pour rejoindre la ville dorée. De Ferrare à Urbino, de Mantoue à Rome en passant par l’Espagne de Charles Quint et de son fils Philippe II, Le Titien a traversé le siècle en l’éclairant de ses peintures. Extraordinaire maître de la couleur et brillant entrepreneur de lui-même, innovant tant dans la composition d’un tableau que dans la manière de le vendre, il devient en quelques années le peintre officiel de la Sérénissime, l’artiste le plus recherché par les cours les plus riches et les plus influentes d’Europe.

    Le Titien, l’empire des couleurs, documentaire italien de Laura Chiossone et Giulio Boato
    https://www.cramesdelabobine.org/spip.php?rubrique1433
    https://lefifa.com/catalogue/titian-the-empire-of-colour 

    Voir aussi : "They Shot the Piano Player"

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  • Homicide ?

    Nous venons de l'apprendre : Anatomie d’une chute vient de remporter l'Oscar du meilleur scénario. Mérité et sans surprise ! Le film de Justine Trier est devenu en quelques mois plus qu’une surprise : une œuvre majeure, incroyable dans sa construction, passionnante et déroutante. Sa Palme d’Or le Printemps dernier et les multiples autres récompenses, dont des Césars, avec celui du meilleur film et de la meilleure réalisatrice, le prouvent.

    Anatomie d'une chute commence pourtant de la manière la plus classique qui soit pour un film policier. Un homme est découvert mort au bas de son pavillon au coeur des Alpes. Il s’appelle Samuel, vit en couple avec Sandra (incroyable et géniale Sandra Hüller) avec qui il a un enfant, Daniel. Ce dernier est aveugle depuis un accident.

    Le jour de la mort du père, ce dernier faisait des travaux de restauration dans leur chalet. Une étudiante était venue interviewée Sandra, une auteur d’origine allemande, un rendez-vous écourté  par le vacarme d’une musique mis à plein volume par Samuel. De retour d’une ballade avec le chien de la famille – un animal qui ne sera pas pour rien dans la résolution de l’affaire – Daniel tombe sur le cadavre de son père. Assez rapidement, les soupçons se portent sur sa compagne. 

    Justine Trier brouille les pistes

    Justine Triet brouille les pistes dans cette histoire de mort suspecte. Suicide ou meurtre ? Et dans le dernier cas, qu’est-ce qui en serait la cause ? Les première minutes s’intéressent à l’enquête et aux interrogations de l’avocat, dont on apprend vite qu’il est un ami intime de Sandra.

    La chute de Samuel est détaillée avec soin, même si en fait de chute et d’autopsie c’est bien celle d’une famille dont il est question. Le procès, pointu et rugueux, va étaler sur la place publique les crises, les reproches, les frustrations et les accusations d’un homme et d’une femme, et l’accident de leur fils ne constitue pas un moindre choc.

    Oui, Justine Trier brouille les pistes. Beaucoup de cinéastes auraient choisi pour cadre celui d’un féminicide, pas d’un homicide. Pas elle, qui prend pour personnage centrale une femme forte qui a réussi et dont le succès frustre son mari réduit à celui de père au foyer – accusant en plus sa compagne de plagiat. Comment la justice va réagir face à une accusée étrangère, paumée dans la région natale de son compagnon et qui a su su cicatriser la douleur du handicap de son fils grâce à des relations adultérines et homosexuelles ? Le spectateur assiste pétrifié au procès, à ses arguments et contre-arguments, jusqu’à une résolution inattendue grâce à un enfant et à son chien.      

    On sort secoué par ce film, marqué par des scènes et des sons incroyables – la musique assourdissante et insupportable de Bacao Rhythm & Steel Band, le dialogue en voiture entre le père et son fils, la dispute alcoolisée entre Sandra et Samuel ou les effets de manche du procureur.

    Plus qu’une réussite, cette Anatomie d’une chute restera longtemps dans les mémoires. 

    Anatomie d’une chute, drame policier français de Justine Triet, avec Sandra Hüller, Swann Arlaud, Milo Machado-Graner et Antoine Reinartz, 2023, 151 mn
    https://le-pacte.com/france/film/anatomie-dune-chute
    https://www.canalplus.com/cinema/anatomie-d-une-chute/h/23104851_50001

    Voir aussi : "Cher papa, insupportable père"

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  • La Bête

    Les Cramés de la  Bobine présentent à l'Alticiné de Montargis le film La Bête. Il sera visible du 28 février au 5 mars 2024. Soirée débat le mardi 5 mars à 20 heures.

    Dans un futur proche où règne l’intelligence artificielle, les émotions humaines sont devenues une menace. Pour s’en débarrasser, Gabrielle doit purifier son ADN en replongeant dans ses vies antérieures. Elle y retrouve Louis, son grand amour. Mais une peur l’envahit, le pressentiment qu’une catastrophe se prépare.

    La Bête, drame français de Bertrand Bonello
    avec Léa Seydoux, George MacKay, Guslagie Malanda, 2024, 146 mn
    https://www.cramesdelabobine.org/spip.php?rubrique1428
    https://www.advitamdistribution.com/films/la-bete

    Voir aussi : "Les Lueurs d’Aden"

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  • Magie et chocolat

    La barre était haute. Et même doublement haute. Presque vingt ans après l’adaptation par Tim Burton de Charlie et la Chocolaterie, le chef d’œuvre de Roald Dahl, on se demandait ce que donnerait ce Wonka, le préquel laissant tomber le jeune Charlie pour préférer se concentrer sur le chocolatier génial autant que doux-dingue.

    Le film commence par l’arrivée dans une ville imaginaire, à mi-chemin entre Paris et Londres, du jeune Wonka, bien destiné à faire fortune grâce à ses recettes inouïes de chocolat et quelques souverains en poche dont il est vite "libéré" dès ses premiers pas sur le vieux continent. Qu’importe : il se donne vingt-quatre heures pour damer le pion à trois hommes d’affaires influents qui ont mis la main sur le marché du chocolat grâce à un trust bien sûr illégal.

    Le challenge du jeune homme s’avère d’autant plus coriace qu’une aubergiste le retient prisonnier suite à une malencontreuse signature sur un contrat. Noodle, une jeune fille captive comme lui, s’allie avec Wonka pour qu’il se libère autant qu’il parvienne à réaliser son rêve.

    Un Wonka brillant, virevoltant, rêveur, enthousiaste, en un mot génial

    Tim Burton avait déjà mis la barre très haut, avec son Charlie et la Chocolaterie et un Wonka incroyable interprété par Johnny Depp. Qu’allait donner ce préquel ? Paul King a trouvé avec la jeune star Timothée Chalamet un Wonka brillant, virevoltant, rêveur, enthousiaste, en un mot génial – comme le chocolatier lui-même.

    La magie est à chaque coin de rue dans ce film d’une poésie incroyable. Magie des recettes du chocolatier. Magie de la boutique qu’il ouvre, même si les choses ne vont pas se passer comme il veut. Nous sommes dans une histoire mêlant l’histoire d’une ambition, la recherche de l’amour maternelle, la lutte contre le mal (avec mention spéciale aux escrocs Scrubitt et Bleacher) et bien sûr beaucoup de chocolat, dans des recettes évidemment infaisables.

    Tout cela est coloré par de la musique, des danses et des scènes féeriques, à l’instar de la fuite du zoo, qui promet de rester dans les annales.

    Un Wonka brillant qui parvient même à concurrencer, voire dépasser, le film de Tim Burton. 

    Wonka, film fantastique américain de Paul King,
    avec Timothée Chalamet, Calah Lane, Hugh Grant, Keegan-Michael Key
    et Paterson Joseph, 2023, 116 mn

    Voir aussi : "Résurrection d'un art"

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  • La Zone d’intérêt

    Les Cramés de la  Bobine présentent à l'Alticiné de Montargis le film La Zone d’intérêt. Il sera visible du 15 au 20 février 2024. Soirée débat le lundi 20 février à 20h30.

    Le commandant d’Auschwitz, Rudolf Höss, et sa femme Hedwig s’efforcent de construire une vie de rêve pour leur famille dans une maison avec jardin à côté du camp.

    La Zone d’intérêt, drame américain  de Jonathan Glazer
    avec Christian Friedel, Sandra Hüller, Johann Karthaus, 2024, 106 mn
    https://www.cramesdelabobine.org/spip.php?rubrique1417

    Voir aussi : "La Rivière"

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