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Les Cramés de la Bobine présentent à l'Alticiné de Montargis le film Disco Boy. Il sera visible du 20 au 25 juillet 2023.
Prêt à tout pour s’enfuir de Biélorussie, Aleksei rejoint Paris et s’engage dans la Légion étrangère. Il est envoyé au combat dans le Delta du Niger où Jomo, jeune révolutionnaire, lutte contre les compagnies pétrolières qui ont dévasté son village. Si Aleksei cherche une nouvelle famille dans la Légion, Jomo s’imagine être danseur, un disco boy. Dans la jungle, leurs rêves et destins vont se croiser.
Ours d’argent pour sa contribution artistique exceptionnelle (Berlinale 2023)
Attention aux homonymes : le réalisateur japonais dont nous parlons ici, Kurosawa, n’est pas le maître du cinéma classique et auteur des Sept Samouraïs, de Barberousse ou de Ran. Kiyoshi Kurosawa, bien vivant, n’en reste pas moins un artiste important du septième art, remarqué depuis quarante ans avec des œuvres aussi singulières que Charisma (1999), l’excellent Shokuzai (2012) et le délicieux Tokyo Sonata, remarqué à Cannes en 2008.
Le réalisateur a fait du cinéma de genre (fantastique, SF, zombies et fantômes) sa vraie marque de fabrique, contribuant à renouveler en profondeur le cinéma japonais.
Il est temps de le découvrir ou de le redécouvrir avec l’un de ses derniers films, Invasion, relecture d’une fin du monde par des aliens sur un mode minimaliste, intimiste mais non moins efficace. Le récit suit Etsuko, une Japonaise employée dans une entreprise de textile qui s’inquiète de voir son mari Tetsuo, médecin hospitalier, soudainement changer. Alors qu’à son travail son patron ne semble pas lui aussi dans son état normal, Etsuko finit par s’inquiéter lorsque sa collègue Miyuki vient se confier sur son angoisse : un fantôme vit chez elle. Etsuko l’amène à l’hôpital de son mari et croise un collègue de son mari, l'étrange et inquiétant Dr Makabe.
Invasion des profanateurs
Les amateurs de cinéma de SF verront dans cet excellent Invasion une revisite du classique L'Invasion des profanateurs de sépultures (1956). Sans artifice, Kurosawa imagine un monde inquiétant – la ville d’Etsuko n’est pas clairement identifiée – où des aliens prennent la figure d’humains ordinaires, au point de duper leurs proches.
Sans l’artifice des grosses productions américaines, le réalisateur japonais avance ses pions grâce à un excellent trio d’acteurs : l’inoubliable Kaho, la star montante nippone Masahiro Higashide et Shota Sometani, dans le rôle du mari paumé. Adapté d’une série télé à succès, Invasion propose – et ce n’est pas la moindre de ses originalités – une lecture humaniste et un hommage à notre monde.
L’inquiétant Makabe vient non seulement en avant-garde de la future guerre des monde mais aussi et surtout ressentir et comprendre des concepts on ne peut plus humains : la peur, la violence, le souvenir ou l’amour. Un couple, soudé malgré tout, est au centre de cette Invasion des profanateurs d’un autre genre. Étonnant et à découvrir.
Résumer ce livre comme une simple autobiographie d'un des meilleurs acteurs français actuels serait injuste : d'abord parce que cet ouvrage retrace en fait l'enfance et l'adolescence de François Berléand sans qu'elle ne nous éclaire sur la carrière de cet artiste ; ensuite parce que Le Fils de l'Homme invisible est diablement bien écrit (impossible de décrocher de ce livre une fois qu'on l'a commencé) ; enfin parce que savoir que l'auteur de ce récit est un acteur célèbre ou un parfait inconnu n'a pas beaucoup d'intérêt !
L'histoire racontée par François Berléand - son histoire, donc - est proprement hallucinante : l'auteur commence son récit par le souvenir de propos ironiques de ses parents à son sujet : "Toi, de toute façon, tu es le fils de l'Homme invisible !" Et voilà que ce petit garçon candide et surtout très imaginatif se met à croire vraiment à cette histoire de "super pouvoir". Cela va le mener jusqu'aux bords de la folie...
Un livre passionnant, émouvant et avec des passages très drôle (notamment cette scène à la bibliothèque). Une autobiographie inoubliable.
Les Cramés de la Bobine présentent à l'Alticiné de Montargis le film Alma Viva. Il sera visible du 13 au 18 juillet 2023.
Comme chaque été, la petite Salomé retrouve le village familial, niché au creux des montagnes portugaises, le temps des vacances. Tandis que celles-ci commencent dans l’insouciance, sa grand-mère adorée meurt subitement. Alors que les adultes se déchirent au sujet des obsèques, Salomé est hantée par l’esprit de celle que l’on considérait comme une sorcière.
Film présenté à la Semaine de la critique - Festival de Cannes 2022
Alma Viva, drame portuguais de Cristèle Alves Meira avec Lua Michel, Ana Padrão, Jacqueline Corado Scénario : Cristèle Alves Meira et Laurent Lunetta, 2023, 88 mn https://www.cramesdelabobine.org/spip.php?rubrique1347
Les Cramés de la Bobine présentent à l'Alticiné de Montargis le film coréen About Kim Sohee. Il sera visible du 6 au 11 juillet 2023. La séance du mardi 11 juillet à 20h30 sera suivie d'un débat.
Kim Sohee est une lycéenne au caractère bien trempé. Pour son stage de fin d’étude, elle intègre un centre d’appel de Korea Telecom. En quelques mois, son moral décline sous le poids de conditions de travail dégradantes et d’objectifs de plus en plus difficiles à tenir. Une suite d’événements suspects survenus au sein de l’entreprise éveille l’attention des autorités locales. En charge de l’enquête, l’inspectrice Yoo-jin est profondément ébranlée par ce qu’elle découvre. Seule, elle remet en cause le système.
Les Cramés de la Bobine présentent à l'Alticiné de Montargis leur film de la semaine, Sept Hivers à Téhéran. Il sera visible du 6 au 11 juillet 2023. La séance du mardi 11 juillet à 20h30 sera suivie d'un débat.
En 2007 à Téhéran, Reyhaneh Jabbari, 19 ans, poignarde l’homme sur le point de la violer. Elle est accusée de meurtre et condamnée à mort. A partir d’images filmées clandestinement, Sept hivers à Téhéran montre le combat de la famille pour tenter de sauver Reyhaneh, devenue symbole de la lutte pour les droits des femmes en Iran.
Sacré Disney ! Avec son incroyable Prey, la firme aux grandes oreilles n’a pas seulement proposé un inédit et une plongée dans l’Amérique des peuples indiens. Elle proposait la résurrection d’un des personnages emblématiques du cinéma de SF ! Mais lequel ?
Nous sommes en 1719. L’Amérique est encore un vaste territoire indien, pas encore colonisé totalement par les immigrés européens. Un peuple de Comanches vit paisiblement sur ses terres. Parmi cette tribu, Naru, intrépide et farouche, tente de faire valoir ses dispositions à la guerre, au même titre que son frère Taabe.
Les deux vont devoir unir leurs forces lorsqu’ils découvrent qu’un monstre venu du ciel s’en prend aux hommes qu’il croise.
Où est le monstre ?
On ne sait pas ce qui a prit Disney de vouloir ressusciter Predator, personnage de la SF horrifique des années 80 qui n’a jamais vraiment inspiré les créateurs qui se sont penchés sur lui (le piteux Alien vs. Predator pour ne citer que lui). Or, voilà que Disney choisit de relancer la franchise grâce… à une Indienne du XVIIIe siècle. Et pourquoi pas ?
Dans la lignée de Cowboys & Envahisseurs (2011), Dan Trachtenberg fait marier SF et western. Il donne à une adolescente indienne, courageuse et obstinée, le rôle-titre, avec évidemment un message très inclusif. Les scènes d’action sont d’une belle efficacité et réservées à un public averti. De ce point de vue, le cahier des charges de la franchise Predator est respecté.
Prey, pur divertissement, se fait en plus métaphorique, en ce qu’il fait se rencontrer tribus autochtones, alien venu de l’espace et pionniers à peine moins brutaux venus d’un autre monde. Où est le véritable monstre, semble nous glisser Disney à l’oreille ? Bien vu, terrifiant et annonciateur de futurs massacres, barbaries cruautés, bien réels, héls, ceux-là.
Prey, horreur et science-fiction américain de Dan Trachtenberg, avec Amber Midthunder, Dakota Beavers, Dane DiLiegro, Stormee Kipp et Michelle Thrush, 2022, 99 mn, Disney+ https://www.disneyplus.com/fr-fr/movies/prey/5Y0VIrKjUDWm
Les Cramés de la Bobine présentent à l'Alticiné de Montargis leur film de la semaine, Burning Days. Il sera visible du 29 juin au 4 juillet 2023. La séance du mardi 4 juillet à 20h30 sera suivie d'un débat.
Emre, un jeune procureur déterminé et inflexible, vient d’être nommé dans une petite ville reculée de Turquie. À peine arrivé, il se heurte aux notables locaux bien décidés à défendre leurs privilèges par tous les moyens, même les plus extrêmes.