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Les Concerts de Poche, créés par la pianiste Gisèle Magnan, débarquent aujourd’hui dans le Loiret, à Bonny-sur-Loire. L’association est reconnue d’utilité publique et labellisée "La France s’engage".
Après la longue période de crise sanitaire et de contraintes, les Concerts de Poche mettent les bouchées doubles cet automne. Les Concerts de Poche viennent de lancer leur toute nouvelle saison sous le signe du renouveau et de la jeunesse.
En région Centre-Val de Loire, c’est à Bonny-sur-Loire qu’aura lieu ce vendredi 15 octobre un premier concert consacré à Schubert et Mozart. Ce sont de jeunes talents qui sont mis à l’honneur : le harpiste Sylvain Blassel sera accompagné par le Quatuor Mirages, la violoniste Laetitia Amblard, le violoniste Constant Clermont, l’altiste Pierre-Pascal Jean, la violoncelliste Clémence Mesbout et le contrebassiste Yann Dubost.
C’est une formation inédite qui se formera à l’occasion de ce concert, avec un répertoire consacré à Mozart et Schubert.
C’est un petit film britannique très sympa que je vous invite à découvrir. The Singing Club de Peter Cattaneo, avec Kristin Scott Thomas et Sharon Horgan dans les rôles-titres ne révolutionnera certainement pas le cinéma, mais il a le double avantage d’être une comédie feel-good et de faire un coup de projecteur sur un phénomène culturel en Grande-Bretagne, peu connu de ce côté de La Manche : celui des chorales de femmes militaires. Le générique de fin nous apprend qu’il y en a aujourd’hui 75 au Royaume-Uni, à Chypre et aux Malouines, soit 2300 femmes chanteuses.
The Singing Club conte l’histoire de compagnes de la garnison de Flitcroft envoyée en opération extérieure en Afghanistan. Nous sommes en 2011. L’attente, l’ennui et surtout l’angoisse sont le lot quotidien de ces épouses (quelques hommes complètent cette petite société fonctionnant en quasi huis-clos). Pour souder la petite communauté constituée de femmes très différentes, Kate Barclay (Kristin Scott Thomas), l’épouse collet-monté d’un colonel, décide de créer un projet commun. Bientôt, l’idée d’une chorale d’amateurs se met en place, avec en perspective un concert au Royal Albert Hall de Londres.
Un coup de projecteur sur un phénomène culturel en Grande-Bretagne
Inutile de spoiler la fin - prévisible - de ce film qui sait être grave lorsque c’est nécessaire. Car, évidemment, il est aussi question dans ce film des dangers guettant des militaires engagés dans des guerres lointaines. Peter Cattaneo, à qui l’on doit le désormais classique The Full Monty, toujours sur des inconnus lancés dans un projet un peu fou, est aux manœuvres dans ce long-métrage qui se regarde avec plaisir.
Outre que The Singing Club fait le portrait de femmes attachantes, il traite aussi d’approches différentes de la musique, avec d’un côté la rigide et précise Kate, et de l’autre Lisa (Sharon Horgan) à l’approche plus légère, mais devant aussi gérer une adolescente un peu paumée.
Peter Cattaneo a également pris le plus grand soin avec la bande originale : musique eighites (dont Depeche Mode, Cindy Lauper ou Yazoo) et une chanson originale (Sing), clou du spectacle, dans les dernières minutes.
Ce sera l'un des grands événements artistiques de ce Grand Confinement : un concert caritatif d'envergure - mais à la maison. Le show "One World: Together at Home" sera diffusé partout dans le monde cette nuit à partir de 2 heures du matin. Lady Gaga a levé 35 millions de dollars avec le mouvement Global Citizen grâce à des mécènes.
En un temps record, la star américaine a réussi à fédérer sponsors, spécialistes et surtout une centaine d'artistes prestigieux : outre Lady Gaga, il y aura Taylor Swift, Stevie Wonder, Jennifer Lopez, Paul McCartney, Elton John, Lizzo, Andreo Bocelli, Billie Eilish, Les Rolling Stones, Alicia Keys,Céline Dion, Elton John, Pharrell Williams, Angèle ou Christine and the Queens.
Les personnels de santé de tout pays seront à l'honneur à l'occasion de cet événement exceptionnel unique visible gratuitement sur les chaînes de télé et sur les sur les pages Facebook, Instagram, Twitter et Youtube de Global Citizen.
Jain est actuellement en tournée mondiale et en France. C'est à Orléans qu’elle a pu être applaudie le jeudi 14 mars, dans un zénith conquis par l’étape de son Souldier Tour, faisant suite à son dernier album, Soudier. Nous y étions.
Seule sur scène, en combinaison bleue roi avec col et épaules rouges et baskets blanches, la plus internationale sans doute des artistes françaises prouve sa solidité, sa flamme et son professionnalisme dans un show calibré au millimètre.
Sous une double arche croisée installée au milieu de la scène, Jain commande son spectacle derrière une console, le seul instrument visible. Du haut de ses 27 ans, la musicienne lance, rythme et nourrit sa prestation avec la maîtrise d’une DJ aguerrie ou, mieux, d’un pilote de vaisseau spatial tout droit sorti des Gardiens de la Galaxie.
Le show s’ouvre en beauté sur Abu Dhabi, avec la projection en images de synthèses de décors orientaux, colorés et lumineux. Le choix de ce titre, l’un des meilleurs sans doute de son album Souldier, est particulièrement pertinent pour une chanteuse qui nourrit son électro pop – on devrait plutôt dire "électro world pop" – aux quatre coins du monde. Le titre Dream, chanté à la guitare, en est un autre exemple, tout comme le célébrissime Makeba, présent dans le premier album Zanaka.
DJ aguerrie ou pilote de vaisseau spatial tout droit sorti des Gardiens de la Galaxie
Les machines ont bien entendu la part reine, avec notamment ces morceaux emblématiques que sont Alright, On my way, Come et surtout l’irrésistible Star, capable de faire se soulever la foule. La chanteuse propose, le temps d'une soirée, un voyage musical et spatio-temporel – le choix de ces arches comme sorties de l'Antiquité n'étant pas un hasard.
Jain est increvable sur scène, d’une énergie communicative, perpétuellement sur ressort, et ne lésinant pas sur l’humour, comme sur le titre Zombie. Sa belle présence sur scène fait du Souldier Tour une vraie messe électro pop de la part de la plus internationale des Frenchies.
Au Zénith d’Orléans, la première partie était assurée par Yaya Minté : contraste assuré par un artiste pop, folk et country dont les influences ont à chercher du côté des États-Unis. La voix aérienne de Yaya Minté, accompagnée par deux simples guitares (et aucune machine), renvoie immédiatement à Tracy Chapman.
Que Jain soit partie chercher ce chanteur de la nouvelle scène est tout à son honneur.
Nous parlions il y a quelques semaines du groupe parisien Lunar Storm, engagé dans dans le concours du Festival Emerganza. À la recherche de nouveaux talents, ce tremplin donne la chance à des artistes de se produire dans de grandes salles (Boule Noire, New Morning, Alhambra et Bataclan) et d’être remarqués.
Bla Bla Blog jette un coup de projecteur sur Lunar Storm, un groupe d’indie rock qui poursuit son parcours puisqu’il est dans le dernier carré du tremplin Emerganza. La demi-finale du concours aura lieu le samedi 19 Janvier à 21h au Flow, une péniche située au 4, Port des Invalides en face du Grand Palais, reconnaissable à sa nef imposante et majestueuse.
Il s’agira de la dernière étape avant de – peut-être – participer à la grande finale ayant lieu au Bataclan en juin prochain. Le choix des groupes sera décidé par le public à la main levée.
Lunar Storm est déjà prêt à montrer ce qu’il a dans le ventre.
Lunar Storm, So Far From Home, auto-produit, sur les plateformes de téléchargement En concert pour Emerganza le samedi 19 Janvier à 21h au Flow, une péniche située au 4, Port des Invalides (Paris 7e) http://www.emergenza.net https://lunar-storm.fr/musique-rock-paris
Il y avait plusieurs Cali lors de son concert à la salle des fêtes de Montargis, la suite de sa tournée placée sous le signe de Léo Ferré. Son dernier album, Cali Chante Léo Ferré était sorti en octobre dernier. Il restait à l’auteur d’Elle m'a dit de venir sur scène proposer ses adaptations d’un poète qui aurait eu 102 ans cette année.
Mais d’abord, comment rendre hommage et réinterpréter ces classiques que sont Avec Le Temps, Les Anarchistes ou C’est Extra ? La réponse de Cali a été cet opus électrique, moderne et engagé, une vraie réussite comme nous le disions sur Bla Bla Blog.
Le passionné de rugby à quinze transformait l’essai sur scène. Avec une énergie et une chaleur incroyable, ce n’est pas un seul Cali qui se livre mais une dizaine, et autant d’adaptations de Léo Ferré.
Ceux qui s’attendaient à des interprétations arides, désincarnées et austères en ont été pour leurs frais. Après un démarrage sombre et bouleversant avec ces deux standards que sont C’est Extra et L’Enfance, Cali montre un Léo Ferré revitalisé, débarrassé des oripeaux du poète classique étudié à l’école. C’était un Ferré tour à tour pop, folk, rap et même punk. Une quinzaine de Ferré et de Cali différents.
Le chanteur parvient ainsi à faire se lever le public grâce à une Jolie Môme très pogo. Véritable showman, l’artiste a offert un concert de plus de deux heures. Deux heures avec un Léo Ferré plus d’actualité que jamais.
Lunar Storm poursuit son chemin après avoir enregistré son premier album So Far From Home. Le groupe indie rock sera le 10 novembre prochain à la Boule Noire et se produira pendant environ une demi-heure dans le cadre du Festival Emergenza, un tremplin entendant récompenser les groupes amateurs de la région parisienne en leur permettant de jouer dans des salles mythiques (Boule Noire, New Morning, Alhambra et Bataclan) et pour les lauréats, de participer à un grand festival en Allemagne.
Le billet au tarif de 11€ permet l’accès à une soirée concert placée sous le signe de l’éclectisme où se relaieront des groupes rock, rap et reggae. A l’issue de chaque performance, le public sera invité à voter à main levée. A l’issue de la soirée, les trois groupes qui ont obtenu le plus de votes passeront en demi-finale et seront amenés à jouer au New Morning dans le courant du mois de février. Lunar Storm se produira à 20h30.