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documentaire - Page 2

  • Le Titien, l’empire des couleurs

    Les Cramés de la  Bobine présentent à l'Alticiné de Montargis le film Le Titien, l’empire des couleurs. Il sera visible du 13 au 19 mars 2024. Soirée débat le lundi 18 mars à 20 heures 30.

    Duché de Venise, au début du XVIe siècle. Le jeune Tiziano Vecellio descend des montagnes pour rejoindre la ville dorée. De Ferrare à Urbino, de Mantoue à Rome en passant par l’Espagne de Charles Quint et de son fils Philippe II, Le Titien a traversé le siècle en l’éclairant de ses peintures. Extraordinaire maître de la couleur et brillant entrepreneur de lui-même, innovant tant dans la composition d’un tableau que dans la manière de le vendre, il devient en quelques années le peintre officiel de la Sérénissime, l’artiste le plus recherché par les cours les plus riches et les plus influentes d’Europe.

    Le Titien, l’empire des couleurs, documentaire italien de Laura Chiossone et Giulio Boato
    https://www.cramesdelabobine.org/spip.php?rubrique1433
    https://lefifa.com/catalogue/titian-the-empire-of-colour 

    Voir aussi : "They Shot the Piano Player"

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  • La guerre en couleurs

    Pourquoi regarder 39-45, L’humanité en guerre, cette série documentaire anglaise sur Netflix ? Voilà un sujet qui a été abondamment traité, que ce soit en essais, en romans, en films, en séries ou en documentaires. 39-45, L’humanité en guerre est précisément une série documentaire en six épisodes de 45 minutes. Trop peu, sans doute, pour balayer un conflit s’étalant sur six années et se déroulant sur tous les continents du monde, au contraire de la Grande Guerre, concentrée principalement en Europe, mais au format "série" qui rend ce documentaire passionnant et que les collégiens et lycéens sont invités à regarder de toute urgence. 

    Le principal argument de la série Netflix est de proposer des archives colorisées, pour beaucoup rares et inédites. Rob Coldstream a pris le parti de parler du conflit au plus près des hommes, des femmes et des enfants qui ont vécu la guerre dans leur chair, soit en tant que soldats, soit en tant que civils victimes innocentes. Cela fait depuis longtemps que la colorisation de films à l’origine en noir et blanc n’est plus un réel sujet polémique. Pourquoi ne pas se priver de cette technique moderne afin de rendre les images plus actuelles, plus marquantes et susciter la compassion ? 

    Immersif

    Le créateur anglais entend faire de sa série quelque chose d’"immersif", prenant le parti pris de de montages rythmés dans lesquels témoignages oraux et images d’archives sont montés de manière habile, même si le plus souvent sons et extraits vidéos ne correspondent pas strico-sensu. Un véritable choix artistique qui fait le pari du rythme et de l’immersion, donc.

    Spectaculaire, la série l’est, assurément grâce sa voix off efficace (Diouc Koma, le doubleur de l'acteur John Boyega, alias Finn de la saga Star Wars). La série est également importante en ce qu’elle balaye toutes les zones géographiques touchées par le conflit entre Alliés et Axe : le Japon, la Chine, l’Océanie ou l’Afrique, en plus de l’Europe. Faute d’images d’actualité, la Shoah est surtout abordée dans le contexte de la libération des camps, avec des images peu colorisés, afin de ne pas faire de cette horreur quelque chose de spectaculaire.

    Bientôt je vous parlerai de nouveau de la seconde guerre mondiale, mais cette fois dans l’angle d’un essai aussi volumineux que capital.

    39-45, L’humanité en guerre, série documentaire anglais de Rob Coldstream, 2023
    https://www.netflix.com/fr/title/81303911
     
    Voir aussi : "Anne et Hannah"

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  • Résurrection d'un art

    Le Cambodge, le réalisateur Xavier de Lauzanne le connaît bien. Cinq ans après son film Les Pépites, surprenant succès critique et public en 2016, c’est à la danse de ce pays qu’il s’attaque, un art et une tradition que les Khmers Rouges ont voulu faire disparaître dans les années 70, au nom d’une révolution marxiste délirante. Durant cette période sombre, 90 % des artistes furent exécutés.

    Dans son film La Beauté du Geste, proposé en avant-première le 12 février au Musée Guimet à Paris, le réalisateur revient sur l’histoire du Ballet Royal khmer. En 1906, le roi Sisowath vient en visite officielle en France, à l’occasion de l’Exposition coloniale de Marseille. C’est l’occasion pour les Français de découvrir les danseuses de ce lointain pays, se produisant pour la première fois hors du Palais Royal de Phnom Penh.

    Le Ballet Royal est invité à se produire dans la capitale, où il croise la route d’Auguste Rodin. L’illustre sculpteur est bouleversé à son tour. Il quitte Paris toutes affaires cessantes afin de suivre les danseuses sur le retour vers Marseille. En quelques jours, il va réaliser près de 150 croquis, cherchant fiévreusement à saisir la beauté et la poésie de cette gestuelle si éloignée de la tradition occidentale. La reconnaissance pour cet art khmer est marquante. Dans son spectacle intitulé Métamorphose, la princesse Norodom Buphha Devi, demi-sœur de l’actuel roi du Cambodge et ancienne danseuse étoile, icône des années 60, s’inspire directement des gestes que Rodin a immortalisés dans ses croquis. Une manière pour elle de renouer avec l’Histoire et de retrouver la quintessence du Ballet royal.

    L’art, lui, ne doit jamais mourir

    Pourtant, cet art ancestral a failli disparaître durant le sombre règne de Pol Pot et le génocide qu’a connu le peuple cambodgien.  Voan Savay, maîtresse de ballet pour la création de Métamorphose, est l’une des rares rescapées. "Je n’avais pas peur de la mort, car ma vie vaut peu de chose. Mais l’art, lui, ne doit jamais mourir", témoigne-t-elle, dans le film de Xavier de Lauzanne.

    Il n’était pourtant pas dit qu’un tel art disparaisse à jamais. Peu à peu, presque par miracle, le Ballet Royal revit. En 2008, il est inscrit au patrimoine culturel immatériel mondial de l’Unesco. La Beauté du Geste sera d’ailleurs projeté au siège de cette institution à Paris, le 11 mars prochain. Avant sa diffusion en France, le film est sorti en salles au Cambodge, afin d’y asseoir sa légitimité. Il y a rencontré son public, remportant un succès sans précédent pour un documentaire, notamment auprès des jeunes générations. Un plébiscite qui témoigne de la force de cet héritage et de son rôle dans l’œuvre de résilience.

    Du domicile de la princesse, où se déroulent les répétitions, aux premières images de la tournée en France et en Suisse, en 2018, Xavier de Lauzanne suit chaque étape de cette quête exigeante au cours de laquelle se manifeste La Beauté du geste.  "À l’opposé de la danse classique telle que nous la connaissons, le Ballet royal est une curiosité à nos yeux. Le film se veut un trait d’union entre la culture cambodgienne et occidentale, tout en cherchant à mieux comprendre la dimension universelle de cet art ancestral. Il décrypte ses gestes, dans leur technicité mais aussi leur signification, montrant le lien intime qui s’est noué entre cette gestuelle et l’histoire du pays", explique le réalisateur.

    Plus que le récit d’une renaissance, ce documentaire important témoigne d’une identité nationale retrouvée.

    La Beauté du geste, documentaire de Xavier de Lauzanne, 2023
    https://www.unifrance.org/film/47161/la-beaute-du-geste
    https://www.aloest.com/projet/la-beaute-du-geste
    https://www.facebook.com/xavierdelauzanne

    Voir aussi : "Ma Vivian, mon amour"

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  • La Rivière

    cinéma,film,documentaire,cramés,rivière,écologie,environnement,dominique marchaisLes Cramés de la  Bobine présentent à l'Alticiné de Montargis le film La Rivière. Il sera visible du 8 au 13 février 2024. Soirée débat le lundi 12 février à 20h30.

    Entre Pyrénées et Atlantique coulent des rivières puissantes qu’on appelle les gaves. Les champs de maïs les assoiffent, les barrages bloquent la circulation du saumon. L’activité humaine bouleverse le cycle de l’eau et la biodiversité de la rivière. Des hommes et des femmes tendent leur regard curieux et amoureux vers ce monde fascinant fait de beauté et de désastre.

    La Rivière, documentaire français de Dominique Marchais, 2023, 104 mn
    https://www.cramesdelabobine.org/spip.php?article4664

    Voir aussi : "L’Homme d’argile"

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  • Pierre, Feuille, Pistolet

    Les Cramés de la  Bobine présentent à l'Alticiné de Montargis le film Pierre, Feuille, Pistolet. Il sera visible du 25 au 30 janvier 2024. Soirée débat le lundi 29 janvier à 20h30.

    Un van polonais sillonne les routes d’Ukraine. A son bord, Maciek Hamela évacue des habitants qui fuient leur pays depuis l’invasion russe. Le véhicule devient alors un refuge éphémère, une zone de confiance et de confidences pour des gens qui laissent tout derrière eux et n’ont plus qu’un seul objectif : retrouver une possibilité de vie pour eux et leurs enfants.

    Pierre, Feuille, Pistolet, documentaire polonais de Maciek Hamela, 2023, 84 mn
    Titre original : Skad dokad
    https://www.cramesdelabobine.org/spip.php?rubrique1407

    Voir aussi : "Le Grand Chariot"

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  • Anselm : le bruit du temps

    Les Cramés de la  Bobine présentent à l'Alticiné de Montargis le film Anselm : le bruit du temps. Il sera visible du 7 au 12 décembre 2023. Soirée débat le lundi 11 décembre à 20h30 avec Pierre Oudiot.

    Une expérience cinématographique unique qui éclaire l’œuvre d’un artiste et révèle son parcours de vie, ses inspirations, son processus créatif, et sa fascination pour le mythe et l’histoire. Le passé et le présent s’entrelacent pour brouiller la frontière entre film et peinture, permettant de s’immerger complètement dans le monde de l’un des plus grands artistes contemporains, Anselm Kiefer.

    Anselm : le bruit du temps, documentaire allemand de Wim Wenders, 2023, 94 mn
    Titre original Anselm - Das Rauschen der Zeit
    Festival de Cannes séance spéciale - Prix Lumière 2023
    https://www.cramesdelabobine.org/spip.php?rubrique1393

    Voir aussi : "Le Théorème de Marguerite"

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  • Dancing Pina

    Les Cramés de la  Bobine présentent à l'Alticiné de Montargis le film Dancing Pina. Il sera visible du 24 au 29 août 2023.

    Au Semperoper en Allemagne et à l’École des Sables près de Dakar, de jeunes danseurs, guidés par d’anciens membres du Tanztheater de Pina Bausch, revisitent ses chorégraphies légendaires. Pour ces artistes, issus de la danse contemporaine, du hip hop ou du ballet classique, danser Pina, c’est questionner ses limites, ses désirs, et métamorphoser une œuvre tout en se laissant soi-même métamorphoser par elle.

    Dancing Pina, documentaire allemand (vo, mai 2023, 1h54) de Florian Heinzen-Ziob
    Scénario : Franklin Sioux Bob et Bill Reddy
    Synopsis : Iphigénie en Tauride / Le Sacre du printemps
    https://www.cramesdelabobine.org/spip.php?rubrique1354

    Voir aussi : "Le paradis"

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  • Sept hivers à Téhéran 

    Les Cramés de la  Bobine présentent à l'Alticiné de Montargis leur film de la semaine, Sept Hivers à Téhéran. Il sera visible du 6 au 11 juillet 2023. La séance du mardi 11 juillet à 20h30 sera suivie d'un débat.

    En 2007 à Téhéran, Reyhaneh Jabbari, 19 ans, poignarde l’homme sur le point de la violer. Elle est accusée de meurtre et condamnée à mort. A partir d’images filmées clandestinement, Sept hivers à Téhéran montre le combat de la famille pour tenter de sauver Reyhaneh, devenue symbole de la lutte pour les droits des femmes en Iran.

    Sept Hivers à Téhéran, Sieben Winter in Teheran, documentaire allemand de Steffi Niederzoll
    avec Zar Amir Ebrahimi, Reyhaneh Jabbari et Shole Pakravan, 97 mn 
    https://www.cramesdelabobine.org/spip.php?rubrique677

    Voir aussi : "Burning Days"

           

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