En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Bla Bla Blog s’est laissé séduire par une revue qui a fait des contes et des légendes son sujet d’enquêtes et de quêtes. C’est du reste les quêtes initiatiques qui sont le sujet d’un passionnant hors-série de Contes & Légendes.
La revue spécialisée nous replonge dans un domaine à la fois familier et inattendu. Car à côté de sujets plutôt pointus, comme une étude de la géographie du sacré, la découverte du peuple africain des Sénoufos ou les pratiques thérapeutiques des sorciers, le lecteur se plongera avec un plaisir enfantin, voire régressif, dans des mondes familiers de son enfance : Cendrillon, le Petit Chaperon Rouge ou le Petit Poucet.
La conteuse Isabelle Genlis nous parle d’Andersen et de La Petite Théière, une de ses histoires, sans doute pas la plus connue. La chroniqueuse en dévoile les secrets et les interprétations : "La vie ne tient qu’à un fil, qu’Andersen manipule en marionnettiste habile, en maître du genre."
Un domaine à la fois familier et inattendu
L’histoire de Cendrillon est non seulement également décortiquée par Bernadette Bricout, professeure de littérature orale à l’université Paris-Diderot, mais aussi reproduite dans la célèbre version de Charles Perrault. Un bon moyen de découvrir ou relire un texte fondamental de la littérature et voir autrement Cendrillon, "une vieille avant l’heure." Le Petit Chaperon Rouge, La Belle au Bois Dormant, Barbe Bleue (adaptée en 2009 pour la première par une femme, Catherine Breillat, comme nous le rappelle Jack Zipes), La Petite Sirène ou le Petit Poucet ont également droit à leur focus.
Mais Contes & Légendes s’arrête aussi sur d’autres cultures et d’autres histoires, toujours en rapport avec la nature et les quêtes initiatiques : Le Conte du jeune Homme Saule et Kaguya Himé, la fille du coupeur de bambou (Japon), une légende amérindienne sur la légende des peaux (Canada), la recherche par un homme des arbres dans un monde où ils n’auraient pas existé (Vietnam) ou les contes enchantés des pays slaves.
La Bretagne, terre mystérieuse aux légendes extrêmement riche est traitée, est également abordée par le musicien Gérard Lomenec’h qui s’intéresse à la place de la forêt. Les ethnologues Yvonne Verdier et Geneviève Massignon se posent quant à elle cette question : Que sont venues faire les filles perdues en forêt ?
Les amateurs de contes, à l’origine de la fantasy moderne, seront dans cet élément avec cet hors-série de Contes & Légendes passionnant.
Contes & Légendes, hors-série "Contes – La nature, une quête initiatique", janvier 2018
198 articles ont été publiés sur Bla Bla Blog en 2017. Quels ont été les plus populaires ? Nous vous avons fait, comme pour les années 2015 et 2016, un top 10, avec quelques figures marquantes, connues ou moins connues, et surtout de jolies surprises. Cette chronique présente ce classement, accompagné d’une présentation, d’extraits et évidemment de liens pour lire ou relire les articles marquants de cette année.
Un livre et un roman pour commencer ce classement. En février dernier, nous consacrions une chronique au roman de Sabrina Philippe, Tu verras, les Âmes se retrouvent toujours quelque part (éd. Eyrolles). Près d’un an plus tard , la popularité de cet article s’est confirmée : il entre à la 10e place de notre classement.
Extrait "À quoi reconnaît-on un bon roman ? Sans doute à ce qu’il soit un page-turner et que chaque fin de page nous attire vers la suivante. Et à quoi reconnaît-on un excellent roman ? Sans doute à ce que sa lecture agisse en nous à la manière d’un excellent thé qui infuserait, nous rendant différent de ce que nous étions avant la lecture de la première page. Le roman de Sabrina Philippe, Tu verras, les Âmes se retrouvent toujours quelque part (éd. Eyrolles), appartient à cette seconde catégorie. L’auteure, psychologue et chroniqueuse pour la radio et télévision, signe ici un premier roman sur le thème de la rencontre d’âmes par-delà le temps, qu’elle choisit de traiter sous une forme d’un roman psychologique envoûtant. Tu verras, les Âmes se retrouvent toujours quelque part débute par le récit à la première personne d’une séparation cruelle. La narratrice, présentatrice de télévision (l’auteure a travaillé plusieurs années pour le petit écran), doit gérer sa vie mise sens dessus-dessous après le départ de son compagnon. Seule et minée par la dépression, elle erre telle une zombie à travers Paris et finit par tomber sur un café de l’Île Saint-Louis qui devient son havre. C’est là qu’elle tombe sur une femme plus âgée qu’elle, une ancienne journaliste et écrivain, une habituée "aux yeux clairs" et à "l’intelligence tourmentée". Entre les deux, une conversation s’engage..." La suite ici...
Fanny de la Roncière est une des belles découvertes de Bla Bla Blog. La voir dans ce classement 2017 est une vraie satisfaction, autant qu’un indice de son incontestable talent. La chronique de Bla Bla Blog qui lui était consacrée en mars dernier présente une œuvre et une artiste attachantes.
Extrait "Bien entendu, Fanny de la Roncière ce sont d'abord ces petites nanas à la Pénélope Bagieu, que ce soit cette Bretonne joyeusement déshabillée sous une pluie iroise, ces bandes de copines désœuvrées ou bien ces trentenaires nonchalantes croquées avec humour. Tous ces personnages tendres et attachants sont à découvrir sur le site de l'artiste. Mais Fanny de la Roncière excelle surtout dans un autre genre, tout aussi graphique mais dans un style diamétralement opposé : les villes. Les cités que l’artiste "arrache" à son imagination ne sont pas de simples collages comme le spectateur pourrait le penser de prime abord. Fanny de la Roncière utilise des techniques mixtes où intervient une part de hasard…" La suite ici…
Chaud les bananas… En huitième position, Laura Lambrusco est parvenu à tirer son épingle du jeu, grâce à son roman d’une belle facture, Comment j’ai raté ma Vie sexuelle (éd. Act). Comme quoi, l’audace peut payer. Un livre drôle et percutant à découvrir absolument.
Extrait "Récit, roman, ou autofiction ? La catégorie du livre de Laura Lambrusco, Comment j’ai raté ma Vie sexuelle (éd. Act), importe sans doute moins que la facture décomplexée d’un ouvrage à la langue aussi verte qu’un gazon irlandais et aussi pétillant qu'un verre de lambrusco. En 14 chapitres, cette auteure qui n’a pas froid aux yeux dévoile tout de ses frasques amoureuses, de ses parties de jambes en l’air et de sa vie sociale régie par les petits boulots, les fins de mois difficiles et les amants et maîtresses de passage. A l’instar de Catherine Millet (La Vie sexuelle de Catherine M.), mais avec plus de légèreté et de verve, Laura L. ne cache rien du sexe dont elle a exploré les moindres recoins, dans toutes les positions et avec à peu près n’importe qui. Voilà qui fait d’elle quelqu’un de tout indiqué pour nous parler "sérieusement" du sujet le plus universel, le plus partagé mais aussi le plus caché : "La baise, l’amour, les pratiques bizarres, l’exclusivité sexuelle dans le couple, la bisexualité, l’homosexualité, la beauté, la branlette, l’enculage, le cocufiage, le mariage, les gosses, le boulot, les boîtes à partouze… et encore tout un tas de questions qui font chier, au fond, parce qu’elles dérangent l’ordre social plus que nous-mêmes"..." La suite ici…
En 2016, nous avions découvert la romancière, peintre et femme engagée Nathalie Cougny. Et elle avait fait partie du top 10. Et elle était, également à une très belle septième place. Nous la retrouvons cette année, presque sans surprise, bien placée dans notre classement pour son recueil de poésie, Adoration (Mon petit éditeur). Il faut ajouter que l’année 2017 a été riche pour cette singulière artiste. Ajoutons que la chronique qui la place aussi bien a été aussi l’une des dernières publiées par Bla Bla Blog.
Extrait "Sur Bla Bla Blog, nous adorons Nathalie Cougny pour des tas de raisons : son caractère entier, son opiniâtreté, son engagement auprès de causes qui lui tiennent à cœur (le féminisme et la protection de l’enfance) mais aussi et surtout son travail d’artiste se jouant des barrières et des étiquettes. N’avait-elle pas présenté au Julia (Paris 3e) en décembre 2015 son roman Amour et Confusions… (éd. Sudarènes) dans le cadre d’une exposition de peintures et de photos, au cours de laquelle étaient accrochée ses propres toiles ? Plus récemment, c’est le théâtre que l’artiste a choisi d’investir, à travers Sex&love.com, une pièce abrupte et sincère – sur l’amour et les femmes, toujours. Nathalie Cougny est entière, sincère et sans artifice. La poésie tient pour cette raison une place essentielle dans sa vie comme dans son œuvre. Mais il s’agit d’une poésie proche de nous, sensuelle et au plus près des corps : "Ma poésie traite essentiellement du sentiment amoureux. Depuis des changements importants dans ma vie personnelle, je pose des mots en musique, celle des émotions du corps et de l’âme" dit-elle au sujet de son dernier ouvrage"…" La suite ici…
Une découverte musicale a singulièrement affolé les compteurs sur Bla Bla Blog. La responsable ? Eva-Léa, une chanteuse qui lançait son premier EP à la rentrée, avant une série de concerts. Ce top 10 permettra de refaire un coup de projecteur mérité et opportun sur cette musicienne prometteuse.
Extrait "Eva-Léa sort son premier EP en septembre prochain, avant une série de concerts à Paris. Qui est cette Eva-Léa ? Une fille d’ici et d’aujourd’hui qui, du haut de ses 27 ans, est bien décidée à faire une place au soleil sur la scène de la chanson française. Dans une pop acidulée aux délicates touches électroniques mais aussi 80’s, Eva-Léa propose six titres portés par une voix fraîche et posée avec une belle assurance. Dans Élégie, le premier titre que l’on pourrait qualifier d’"électro onirique", Eva-Léa ose, dans une veine gainsbourienne, une ode moderne et baudelairienne : “Le temps qui tonne et qui traîne me tue / Sous les nuages dans l’étang j’attends nue / Qu’un coup d’éclair me transforme en statue"..." La suite ici...
C’est une demie-surprise de voir un article sur Game of Thrones. La célèbre série de HBO déboule en bonne place dans notre classement. C’est la première fois qu’une série suscite autant l’intérêt des lecteurs de Bla Bla Blog. Il est vrai que l’adaptation du cycle de romans de fantasy de GRR Martin a fait un énorme buzz mondial à l’occasion d’une septième (et avant-dernière) saison attendue par ses fans.
Extrait "Le compte à rebours a commencé pour les millions de fans de Game of Thrones. Il faudra attendre le 16 juillet 2017 pour découvrir la saison 7 de la série culte de fantasy, inspirée de l’œuvre de George RR Martin. Première mauvaise surprise pour celles et ceux qui suivent les aventures de Tyrion Lannister, Daenerys Targaren ou Jon Snow, cette saison ne comportera que 7 épisodes (au lieu de 10). Et comme une mauvaise nouvelle n’arrive jamais seule, une saison supplémentaire, encore plus courte, viendra clôturer la saga, sans doute courant 2019..." La suite ici…
C’est une artiste que l’on aime : Berry. L’interprète de Mademoiselle, du Bonheur ou de Las Vegas Parano s’était montrée discrète depuis son second album, Les Passagers, sorti en 2013. Que devenait-elle ? Bla Bla Blog a voulu répondre à cette question. Une chronique qui n’a pas laissé indifférent. Espérons revoir Berry très bientôt pour un nouvel album. Nous l'attendons de pied ferme.
Extrait "On avait quitté Berry en 2012, avec l’album Les Passagers. La chanteuse avait choisi le fil conducteur du voyage pour des chansons délicates et pudiques, portées par une voix caressante, l’une des plus belle sans doute de la scène française. Est-elle revenue de ses voyages ? Où est-elle aujourd’hui et quelle est son actualité ? Il convient au préalable de faire quelques rappels sur la carrière de Berry, commencée en 2008 avec un premier album, Mademoiselle, remarqué par la critique et le grand public. Disque d'or, il a été suivi de plusieurs centaines de concerts en France comme à l'étranger (Brésil, Corée du Sud ou Serbie). Mademoiselle ce sont 10 joyaux musicaux que la chanteuse a sculpté avec ses acolytes Manou et Lionel Dudognon. L’univers de celle qui a commencé sur les planches de théâtre est déjà là, dans des chansons intimistes, mélancoliques et non sans noirceur, portées par une orchestration soignée et une voix claire et chaleureuse..." La suite ici…
En cette année électorale, Bla Bla Blog avait consacré un dossier "Présidentielles". Julia Palombe, une des candidates - n’ayant toutefois pas passé le stade des 500 signatures - a accepté de répondre à des questions sur son projet politique, avec le parti du Jouir Ensemble. Tout un programme...
Extrait "Candidate à l'élection présidentielle, l'auteure, danseuse, chanteuse et actrice Julia Palombe s'est lancée dans la course vers l’Élysée, avec, chevillée au corps, son engagement pour "la liberté, l'égalité et les sexualités." En septembre 2016, son un livre manifeste Au lit citoyens !" (éd. Hugo Doc-Blanche) signe le départ de sa campagne aux Présidentielles, avec le parti du Jouir Ensemble. Tout un programme ! Entre deux meetings et trois concerts, Julia Palombe a accepté de répondre au questionnaire "Présidentielles 2017" de Bla Bla Blog. Qu'aimez-vous et qui aimez-vous, Julia ?..." La suite ici…
Art, provocation, engagement… et aussi une pointe d’humour pour cette deuxième place occupée par la performeuse Deborah de Robertis. L’artiste a fait des galeries de musées prestigieux (Louvre, Orsay) le lieu de performances scandaleuses et placées sous le signe du féminisme, particulièrement d’actualité en cette année.
C’est l’artiste qui a fait explosé tous les compteurs de Bla Bla Blog. Cette année, Fishbach occupe une première place plus que méritée. Le moins que l’on puisse dire c’est que la musicienne n’est pas passée inaperçue sur la scène française. La sortie de son premier album en début d’année était attendue, après un premier EP remarqué en 2016. En consacrant plusieurs articles sur Fishbach, Bla Bla Blog a fait mouche : vous avez été nombreux à nous suivre et à montrer votre intérêt pour une artiste hors-norme.
Extrait "Je vous préviens, Fishbach ne va pas vous laisser indemne. Son premier EP éponyme, sorti il y a un peu plus d'un an, est un mélange de d’électro-rock nerveux et de pop survitaminée. Dans la grande veine de ses aîné(e)s des années 80, l'artiste originaire de Charleville-Mézières ne craint pas de saturer ses titres de guitares saturées et de laisser sa voix puissante se noyer dans des torrents de synthétiseurs, tel le chant amoureux, sombre et gothique Tu vas vibrer : "Tu vas vibrer / comme un chien dans une caisse". La jeune chanteuse, que certains comparent déjà, pour son énergie déployée, à Catherine Ringer - certains ont même cité Jeanne Mas - pioche dans la new wave, ce mouvement musical que l'on pensait à tort disparu corps et âme depuis la fin des années 80..." La suite ici…
Terry Pratchett, l’auteur mythique de la saga de fantasy Les Annales du Disque-monde refait parler de lui, deux ans après son décès le 12 mars 2015.
Le 31 août dernier, c’est pour respecter ses dernières volontés que son ami Rob Wilkins s’est chargé de détruire les derniers travaux sur lesquels travaillait Terry Pratchett au moment de sa mort. Un disque dur de l’auteur britannique, comprenant notamment 10 romans inachevés et des notes inédites, ont été détruites en public… au rouleau compresseur.
Avec un sens de la provocation peu commune pour ce genre d’événement, Rob Wilkins a choisi d’utiliser un engin de chantier du XIXe siècle. Le disque dur sacrifié devrait être exposé au musée de Salisbury à partir de septembre prochain.
Et voilà comment s’achève l’œuvre romanesque d’une œuvre monumentale vendue à plus de 80 millions d’exemplaires. Face aux réactions courroucés d’admirateurs de Terry Pratchett, Rob Wilkins a commenté ainsi les dernières volontés de l’auteur des Annales du Disque-monde : "Un dangereux rouleau compresseur, 10 romans non publiés, et regardez tous les problèmes dans lesquels je suis."
Je vous ai trouvé une lecture idéale pour cet été. Je ne vous parle pas de polars, de romans historiques ou d’une guimauve sentimentale. Non, l’un des musts pour cet été est de mettre dans votre valise un livre de fantasy, et de la bonne si possible.
Terry Goodkind a signé L’Épée de vérité, un cycle de 15 volumes (sans les préquelles), bien connu des amateurs de fantasy. La Maîtresse de la Mort est le premier volume de son nouveau cycle, Les Chroniques de Nicci.
Cette Nicci, aux lointains airs de Daenerys Targaryen et au doux surnom de "Maîtresse de la Mort", est une magicienne apparue avec L’Épée de vérité. Elle devient le personnage principal de cette nouvelle série de Terry Goodkind.
Accompagnée du sorcier Nathan Rahl, un autre revenant du précédent cycle, la magicienne a été chargée par le seigneur Richard Rahl de visiter les limites de l’empire connu – et au-delà. C’est en diplomate vers des terres inconnues que Nicci entend aussi tourner une page de sa propre existence et retrouver "sa vie et sa liberté".
Les voyageurs entament la mission par la visite de Rouge, une voyante réputée. Le sorcier se voit délivrer son Livre de Vie, sensé contenir le passé et le l’avenir de son possesseur. Or, le futur des deux envoyés pourrait bien se situer dans un étrange lieu, Kol Adair, dans une zone de l’Ancien Monde.
Ainsi commence cette première Chronique de Nicci. La magicienne et Nathan sont bientôt rejoints par un troisième compagnon, Bannon. Le voyage de ces ambassadeurs d’un nouveau genre devient une odyssée épique et picaresque dans des régions inconnues et reculées. L’aventure, les dangers, les rencontres impromptues et les morts brutales jalonnent ce premier volume passionnant où l’imagination de Terry Goodkind fait merveille : attaque de selka et de morts-vivants, découvertes de villes surnaturelles, raid d’esclavagistes Norukai, affrontement avec l’impitoyable Juge Suprême et, the last but not the least, la guerre contre les éléments naturels de vie et de mort à partir du Surplomb du Monde.
Nicci, dangereuse et mystérieuse magicienne guerrière, porte à elle seule cette odyssée aux rebondissements incessants. Les derniers chapitres ouvrent même la porte non seulement à une suite mais aussi à un futur cycle : gageons que nous pourrons trouver en librairie d’ici quelques années de nouvelles chroniques autour des érudits et mémorialistes du Surplomb du Monde, Oliver et Peretta, chargés de faire le voyage inverse de celui de Nicci.
En attendant, cette dernière production de Terry Goodkind ne trahit pas l’essence de la fantasy, la littérature de l’imaginaire par excellence. Tout y est : quête pour sauver le monde, luttes entre le bien le mal, héros attachants, messages édifiants ("Mes vœux, je fais en sorte qu'ils se réalisent, et ma chance je la fabrique", dit par exemple la magicienne), voyages initiatiques ("L'avenir et le destin dépendant à la fois du voyage et de la destination"), créatures fantastiques et civilisations créées de toute pièce. Ajoutez à cela quelques dragons, des femmes fatales, de l’humour et des dialogues vivants : Terry Goodkind offre à ses millions d’admirateurs le parfait compagnon de lecture et de voyages.
Chaque dimanche soir, les fans de Game of Thrones (@GameOfThrones) se rassemblent sur Twitter pour discuter des retournements de situation, des dernières aventures des personnages, pour partager leurs mêmes et autres gifs, et live-tweeter avec la communauté. Chaque saison de #GameOfThrones génère des millions de Tweets. En 2016, Game of Thrones a été la série la plus discutée sur Twitter et dans le Top 10 des tendances sur Twitter - c’est d’ailleurs la seule série télé dans ce top.
Alors que la saison 7 a commencé hier soir aux États-Unis et que le premier épisode traverse l’Atlantique pour arriver ce soir sur les écrans français, Twitter a analysé Game of Thrones sur sa plateforme. En 2017, dans le monde, il y a eu 13,8 millions de Tweets à propos de la série. Le 21 juin, jour de la sortie de la seconde bande-annonce, a été le jour où il y a eu le plus de Tweets postés.
Twitter a créé une carte interactive avec tous les personnages de Game of Thrones représentés par des flocons de neige connectés selon les relations entre les différents protagonistes. En cliquant sur un flocon, vous avez un résumé du moment le plus important pour ce personnage (le moment qui a suscité le plus de tweets) et l’épisode durant lequel a eu lieu ce moment fatidique - attention aux spoilers...
Les épisodes ayant suscité le plus de conversations sur Twitter sont, dans l'ordre :
- The Winds of Winter (saison 6 - épisode 10 - diffusé le 26 juin 2016* - The Red Woman (saison 6 - épisode 1 - diffusé le 24 avril 2016* - Battle of the Bastards (saison 6 - épisode 9 - diffusé le 19 juin 2016* - Mother’s Mercy (saison 5 - épisode 10 - diffusé le 14 juin 2015* - Home (saison 6 - épisode 2 - diffusé le 1er mai 2016*
*Dates de diffusion aux Etats-Unis
De tous les personnages de la série, quels sont ceux dont on a le plus parlé sur Twitter pendant la saison 6 ?
- Jon Snow - Daenerys Targaryen - Sansa Stark - Arya Stark - Hodor
Quelles célébrités de la galaxie Game of Thrones sont les plus suivies ?
Pour ceux ne pouvant être devant leur écran dimanche soir et ne souhaitant pas se faire spoiler le début de la nouvelle saison, Twitter permet de masquer certains tweets dans les timelines en fonction de mots-clés. Plus d’explications dans ce Tweet ou via le Centre d’Assistance.
Le compte à rebours a commencé pour les millions de fans de Game of Thrones. Il faudra attendre le 16 juillet 2017 pour découvrir la saison 7 de la série culte de fantasy, inspirée de l’œuvre de George RR Martin.
Première mauvaise surprise pour celles et ceux qui suivent les aventures de Tyrion Lannister, Daenerys Targaren ou Jon Snow, cette saison ne comportera que 7 épisodes (au lieu de 10). Et comme une mauvaise nouvelle n’arrive jamais seule, une saison supplémentaire, encore plus courte, viendra clôturer la saga, sans doute courant 2019.
Au terme du 73e épisode, les amateurs de GOT devraient découvrir qui pourra s’asseoir sur le Trône de Fer, si les Marcheurs Blancs vont venir conquérir le monde des mortels, et surtout quels héros survivront.
Pour une révision générale de l’univers de GRRM et tout savoir – ou presque – sur les grands et petits secrets de la série de fantasy, le magazine Ciné Série Saga propose ce mois un hors-série de 80 pages, avec spoilers inclus.
Game of Thrones, saison 7, HBO, à partir du 16 juillet 2017
A priori, on donnerait le Bon Dieu sans confession à ces deux auteures américaines, Marjorie Liu et Sana Takeda. Elles signent pourtant, l’une pour le scénario et la seconde pour le dessin, Monstress, une bande dessinée aussi cruelle et sanglante que somptueuse.
Monstress, déjà qualifié aux États-Unis comme un roman graphique majeur et dont le premier tome vient de sortir en France aux éditions Delcourt. Dans la droite lignée de la dark fantasy, Marjorie Liu, qui a troqué sa robe d’avocat pour l’écriture, imagine un monde post-apocalyptique peuplé d’humains aux dons surnaturels, de chats à la fois sages bavards et soldats pugnaces, d’Anciens aux pouvoirs immenses, d’Arcaniques (ou "Sang-mêlés"), des êtres hybrides mi-humains mi-Anciens, sans oublier une confrérie humaine redoutable, l’ordre des Cumaea.
Maika Demi-Lune, une toute jeune femme amputée d’un bras, se retrouve captive de ces nonnes-sorcières. Belles et redoutables, ces vampires d’un autre temps chassent les humains pour les manger et en extraire une étrange substance, le lilium.
Maika parvient à s'extirper des griffes de Lady Atena et Lady Sophia, en compagnie de Kippa, un enfant-renard, et du chat maître Ren. Tout ce petit monde fuit les Cumaea. La garde des Inquisitrix, guidées par une mystérieuse Mère Supérieure, partent à la recherche de Maika mais aussi d'un objet sacré dérobé par la jeune fille dans un sanctuaire arcanique. Un autre danger sommeille et menace la jeune femme en fuite : un être à l'intérieur d'elle-même, en lien avec son passé sombre et mystérieux.
Monstress est une étourdissante aventure baroque violente. Les auteurs de ce premier volume remarqué et remarquable (un tome 2 est sorti récemment aux États-Unis) élaborent un univers de dark fantasy puisant ses influences tous azimuts : mythologies occidentales, mangas, contes et romans classiques ou comics américains. Dans cette histoire de quête initiatique et de lutte entre bien et mal, Kippa et le chat Ren représentent des figures à la fois familières, drôles et touchantes, largement inspirées qui plus est des personnages de mangakas. Ainsi, Ren aurait toute sa place dans le bestiaire des Pokemons.
Monstress déploie sur plus de 200 pages des univers à la fois sombres et oniriques, familiers et surnaturels, modernes et archaïques : geôles moyenâgeuses de Zamora, steppes dignes de la Mongolie, palais somptueux, laboratoires de savants fous, paysages sylvestres dignes de la Comté de Tolkien ou cités post-industrielles. Sans oublier la traditionnelle carte géographique, en fin de volume, présentant "le monde connu" où évoluent Maika et consorts. Les amateurs de fantasy se retrouveront en terrain connu.
On doit à Sana Takeda le graphisme somptueux. Les cadrages comme les scènes de combats avec leur violence stylisée à la Game of Thrones, empruntent largement aux mangas. Précisons que l'illustratrice de Monstress est originaire du Japon. Le dessin est précis, riche et d'une grande puissance visuelle, rappelant la culture comics américaine. Monstress recycle dans cette bande dessinée de dark fantasy des archétypes traditionnels : la jeune héroïne aux pouvoirs inattendus, une quête dangereuse, des compagnons de voyage modérateurs sur le modèle de Sancho Panza, des génies du mal, des mystérieux anges-protecteurs et des monstres en veux-tu en voilà.
L'autre grande originalité de ce premier tome vient du parti-pris scénaristique. Monstress, œuvre de deux femmes, est un un cycle féminin jusque dans ses propos. La société matriarcale décrite est celle d'un monde violent où l'asservissement est la règle. Peu de places sont laissés aux hommes, simples soldats ou pâles seconds couteaux. Reste pour la jeune héroïne à la recherche de sa liberté son étrange pouvoir encore sous-utilisé, ses astuces, son courage mais aussi la solidarité féminine.
Nous fêtons cette semaine les 20 ans de la série culte, Buffy contre les Vampires. Les sept saisons et 144 épisodes des aventures de la chasseuse de vampires ont subjugué des millions d’adolescents et de jeunes adultes, mais aussi révolutionné l’histoire de la série télé. Buffy contre les Vampires représente sans doute l’un des musts de ce genre. Sarah Michelle Gellar, l’éternelle interprète de Buffy Summer, a été multi-récompensée et a contribué à donner à cette fiction de divertissement le statut d’œuvre culte. Pour parler de cette série d’urban fantasy multi-récompensée, Bla Bla Blog vous invite à vous reporter à cet article complet du site spécialisé Fantasy à la Carte, pour tout savoir ou presque sur l’une des meilleures séries de l’histoire de la télévision.
Produite par Joss Whedon, Buffy contre les vampires marque un vrai tournant dans l’évolution des séries américaines. En effet, elle va ouvrir la voie à de nombreuses séries évoluant dans la même mouvance fantasy/fantastique.
Dès ses premières diffusions, le succès est au rendez-vous en réunissant 4 à 6 millions de téléspectateurs aux États-Unis. En France, la série est diffusée de 1998 à 2003 d’abord sur Série Club, puis sur M6. Buffy compte ainsi 144 épisodes répartis en 7 saisons.
Son scénario est assez conventionnel même si pour les néophytes du genre, il représente une révolution. Ici, on suit le destin peu ordinaire d’une jeune lycéenne dont la vie se partage entre le lycée, les cours, les amis, les sorties en boîte de nuit et une étrange mission, celle de tuer des vampires et autres démons venant menacer la vie tranquille de Sunnydale. Pour accomplir sa destinée d’élue, la jeune femme est accompagnée par un observateur qui la guide, la conseille, et l’entraine au besoin. Ce rôle est incombé à un bibliothécaire du nom de Rupert Giles dont l’érudition sera un atout majeur pour déterminer la provenance de chaque menace et découvrir ainsi le meilleur moyen pour la vaincre.
Plus qu’un divertissement pour adolescents en mal d’aventure, Buffy contre les Vampires est une vraie série d’apprentissage car son héroïne va y connaître une sacrée évolution en passant de l’adolescente capricieuse, écervelée parfois à l’adulte sérieuse et responsable. Ce sont sept saisons qui se renouvellent à chaque fois afin d’offrir un programme à la mesure de sa renommée.
La particularité de cette série est qu’elle est un peu transgenre dans le sens qu’elle ne se contente pas de raconter des attaques de vampires et des combats de tueuses...