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gien - Page 2

  • "Contre Boadigon"

    Cette nouvelle a reçu le 3ème prix au concours Jean-Hugues Oppel de la nouvelle au Salon du Livre de Montargis en 2003.

    Les conditions imposées par le concours stipulaient que la nouvelle devait commencer par une citation imposée ("Le rocher ne ment jamais", tiré du roman Ambernave de Jean-Hugues Oppel) et se terminer par une autre citation ("Il repartira comme il est venu, par le fleuve", tiré de Piraña Matador de Jean-Hugues Oppel).

    L'histoire : au crépuscule de sa vie, une vieille femme s'assied au pied d'un menhir, Boadigon, qui a accompagné ses jeux d'enfant. Elle se souvient d'une soirée particulière avec sa jeune sœur, soixante ans plus tôt.

    Cette nouvelle devrait sortir en librairie au milieu d'un recueil collectif. 

    Contre Boadigon

    Photo : Bruno Chiron

  • "Il n'y a pas de Requins dans la Loire"

    Il n'y a pas de requins dans la Loire Couv.2.pngAujourd'hui sort mon premier roman Il n'y a pas de Requins dans la Loire, aux éditions de la Plume noire, une petite maison d'édition suisse spécialisée dans le polar.

    Il s'agit de l'aboutissement de plusieurs années de travail sur un texte qui a fait l'objet de pas moins de cinq versions différentes.

    L'histoire :

    Venu tout droit de Paris, Daniel Mouret, modeste clerc de notaire, s’installe avec sa femme Sonia à Gien. Il est bien décidé à faire carrière dans cette petite ville du Loiret. Le tragique naufrage d’un chaland donne inopportunément un coup de pouce à son ambition. Le couple caresse un autre rêve : s’installer dans une maison à la campagne. Une occasion en or se présente : un notable charismatique propose aux Mouret l’achat de « Belle Rive », une grande propriété sur les bords de Loire. Seul hic à cette « affaire du siècle » : une vieille dame y vit toujours et n’est pas décidée à partir. Le vendeur promet cependant aux Mouret de remédier à cette difficulté. Quelques mois plus tard, la locataire gênante n’est plus un problème…

    Roman noir autant que portrait d’une petite société avide de réussite sociale, Il n’y a pas de requins dans la Loire tisse autour de personnages aux lourds secrets une intrigue hitchcockienne qui se révèle dans les toutes dernières pages.

    Consultez les premières pages de ce roman ici

    Pour en savoir plus, cliquez ici.

    Pour commander ce livre, c'est ici.

  • "Il n'y a pas de Requins dans la Loire" critiqué par Fattorius

    Le fameux blogueur suisse Fattorius critique mon premier roman Il n’y pas de requins dans la Loire sur son site. Rendez-vous sur ce lien ici :http://fattorius.over-blog.com/article-les-requins-du-bord-de-loire-78589940.html.

    Une critique plus synthétique est également présente sur le site du club de lecture La Confrérie des 10001 Pages, par le même Fattorius: http://confrerie2010.canalblog.com/archives/2011/07/04/21543295.html.

    Merci à lui pour sa critique particulièrement pointue de ce roman ainsi que pour ses encouragements. 

  • Quelques critiques des "Requins" glanées ici et là

    Voici quelques critiques de lecteurs au sujet du roman Il n’y a pas de requins dans la Loire (éditions de la Plume noire) :

    « … Maintenant, au niveau du roman proprement dit, j’ai eu l’impression que l’histoire avait du mal à démarrer durant les 20 premières pages. Puis, on glisse subtilement dans la peau des personnages dont la psychologie est formidablement bien décrite ! Et on est entraîné dans une sorte de courant, impossible de regagner la rive avant d’avoir terminé le bouquin, qui réserve, je dois le reconnaître, une intrigue digne des plus grands polars!  Je ne sais pas si tous les livres de cet éditeur sont aussi bien sélectionnés que celui-ci, mais en tout cas, je peux le recommander vivement ! » (Robin928, forum de France 2)

    « J’invite tout le monde à lire ce roman ! Je recopie un passage de la 4ème de couverture : "Roman noir autant que portrait d’une petite société avide de réussite sociale, Il n’y a pas de requins dans la Loire tisse autour de personnages aux lourds secrets une intrigue hitchcockienne qui se révèle dans les toutes dernières pages." Pour ma part, j’y vois l’empreinte de Simenon. » (Catherine, Confrérie des 10001 Pages)

    « Un livre où le suspense monte doucement et terriblement. Chaque mot pesé, compté vous rapproche avec langueur d’une fin que vous piaffez de ne pas voir venir. Le jeu du puzzle avec des pièces éparses sont minutieusement placées mais quelle vérité implacable va-t-on apprendre ? » (Laure, sur Facebook)

    « … Tous les Giennois seront heureux de retrouver des lieux, des ambiances bien connues que l’auteur a su retracer avec talent, il faut dire qu’il a longtemps habité Gien… mais toutes ressemblances avec des personnages existants ne seraient que fortuites ! » (Journal de Gien)

    Merci à tous pour ces encouragements…

  • "Il n'y a pas de Requins dans la Loire" : notes d'intentions de l'auteur

    Commencé en 2004, ce roman noir (qui devait au départ être publié par une petite maison d'édition spécialisée dans le polar régional) a pour but, à travers une intrigue un rien perverse, de dénoncer la folie de l'argent, de l'ambition et de la cupidité. L'immobilier ayant fait les choux gras de l'actualité ces dernières années (boom immobiliercrise des subprimes puis crise financière), il me paraissait être un sujet intéressant pour une intrigue de roman noir. N'oublions pas que les crimes sont très souvent commis pour les motifs les plus futiles. Ce livre traite aussi de la part d'ombre que chacun porte en lui.  Les personnages  principaux de ce roman portent en eux des secrets qui finissent par être dévoilés au lecteur dans les dernières pages.

    Mes influences pour l'écriture de ce roman : Georges SimenonClaude ChabrolAlfred Hitchcock mais aussi Émile Zola (le nom des deux personnages principaux est inspiré du roman La Faute de l'Abbé Mouret) !

    Documentation

    product_thumbnail.jpgCe roman a nécessité une assez longue documentation. Pour parler du milieu notarial, je me suis basé sur l’enquête faite par les journalistes Arnaud de Blauwe, Michel Fleury et Carole Matricon-Delbé pour la revue Que Choisir de mai 2005 (« Succession d’embrouilles »). Pour en savoir plus, je vous invite à vous reporter à ce livre de Laurence de Charette et Denis Boulard, Les Notaires - Enquête sur la Profession la plus puissante de France. J'ajoute que de précieux renseignements sur les notaires et les clercs de notaire m’ont été donnés par Stéphanie Carreau-Flandry.

    Même si le personnage d’Agnès Gibault est imaginaire, l’histoire du corps de SAS français évoqué est authentique. Les informations sur ce sujet sont inspirées d’une étude de Martial Poncet, mise en ligne et disponible sur le site du Journal de Gien : http://www.lejournaldegien.fr.

    Au sujet de la marine de Loire, énormément de documents sont disponibles, notamment sur Internet. Je vous invite à consulter ce lien. Deux musées consacrées à la marine de Loire existent et sont brièvement évoqués dans Il n'y a pas de Requins dans la Loire : le Musée des deux marines et du Pont-canal de Briare et le Musée de la marine de Loire de Châteauneuf-sur-Loire.

    Un artiste est évoqué dans ce roman: Pierre-Jean David d’Angers. Ce sculpteur et statuaire français de l’école romantique (1788-1856) est particulièrement admiré par l'un des personnages centraux, Bernard Starck. Il possède dans une de ses résidences une copie de la statue La jeune Grecque au tombeau de Marco Botzaris (1827). L'original de cette œuvre est exposé à la Galerie David d’Angers à Angers.

    Je termine en parlant des lieux qui ont inspiré (et comment !) ce polar : Gien et Nevoy. Ces deux villes du Loiret sont le théâtre des événements tragiques évoqués dans Il n'y a pas de Requins dans la Loire. Par contre, en aucun cas elles ne doivent, elles ou ses habitants, se considérer comme visées ou critiquées directement par ce roman. Dit autrement : toute ressemblance avec des personnes ou des situations existantes ou ayant existé ne saurait être que fortuite...

    Liens musicaux

    La musique est très présente dans ce livre, non seulement parce qu'elle rythme l'intrigue du livre mais aussi parce qu'elle a inspiré plusieurs passages.

    La citation en exergue du roman est un extrait des paroles de la chanson La Noyée de Serge Gainsbourg. Issu des archives de l'INA, ce document présente la seule interprétation connue de son auteur, La Noyée ayant été interdite par la censure à l'époque de sa création. Elle reste aujourd'hui culte et au fort pouvoir évocateur. Cette chanson a fait l'objet de nombreuses reprises (celles d'Anna Karina et de Carla Bruni parmi les plus célèbres) mais aucune ne vient à la hauteur de l'interprétation sombre et inspirée de Serge Gainsbourg.

    Dans le roman, Daniel Mouret écoute Where The Wild Roses Grow, une chanson de Nick Cave and The Bad Seeds et Kylie Minogue tiré de l'album Murder Ballads (1995) au moment où il apprend la vente de Belle Rive, la propriété tant convoitée. Cette superbe - et morbide - ballade illustre selon moi parfaitement bien le climat général de ce roman noir, pervers à souhait.

    DSC00056.JPGDans la scène où Bernard Starck invite à dîner les Mouret dans sa somptueuse demeure de Saint-Brisson-sur-Loire, j'ai souhaité que la musique soit présente. Il fallait pour cette scène hors du temps une musique à la fois solennelle et sombre : j'ai fait le choix de la première symphonie en ré majeur "Titan" de Gustav Mahler.

     

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    -C'est à l'intérieur de l'église Sainte-Jeanne-d'Arc de Gien que le même Daniel Mouret entend lors d'une célébration religieuse un extrait du Magnificat de Jean-Sébastien Bach (1702-1766). Il s'agit du Et Misericordia, extrait particulièrement poignant d'une des plus célèbres œuvres du Kantor de Leipzig.--

    Autre chanson présente dans ce roman : Mistakes du groupe anglais Tindersticks, hélas injustement méconnu en France. Ce titre, du deuxième album des Tindersticks, date de 1995. L'écoute de cette chanson par Daniel Mouret intervient à un moment charnière du roman. Nul doute que ces paroles résonnent en lui comme un singulier avertissement : "Erreurs / Je sais que je les porterai toute ma vie / Mes erreurs / Comme de celle / Tu sais laquelle / Quand on a coupé mes cordes / Je me suis envolée ailleurs / On a coupé mes cordes / Et je ne redescendais pas."

    Une dernière chanson a rythmé l'écriture de ce roman : il s'agit du Sable Mouvant (End of May) de Keren Ann, tiré de l'album La Disparition (2004). Comme pour La Noyée de Serge Gainsbourg, on est porté par ce morceau sombre et d'une très grande élégance: "On ne dit rien quand le temps assassin / Enterre nos amours périssables sous le sable mouvant.Le Sable Mouvant reste à mon sens l'extrait musical qui illustre le mieux l'atmosphère d'Il n'y a pas de Requins dans la Loire.

    Livre en vente uniquement sur Internet, disponible sur le site de l'Éditeur ou auprès de l'auteur.

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    Communiqué de presse du roman Il n'y a pas de requins dans la Loire

    Flyer Il n'y a pas de requins dans la Loire

    Couverture il n'y a pas de requins dans la Loire