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Cet été sera lumineux pour Patricia LM qui va exposer cette saison avec Antoine Hommet à Pont-Aven. On aime cette photographe pour ses œuvres à la fois sensuelles et colorées.
Cela se passera dès maintenant et tout l’été à la Ferme de Lesmonini, à Pont-Aven.
À ne pas manquer, si vous êtes passées à côté de l’artiste concarnoise.
L’univers de Muriel Matt sonne comme une évidence. Découvrir ses peintures c’est, à vrai dire, comme retrouver un monde que l’on pensait disparu. Que ce soit pour ses animaux, ses couples, ses nus ou ses abstractions, l’œuvre de cette artiste, qui nous vient de la région nantaise, assume totalement ses influences de la période moderne, et en premier lieu Picasso, Matisse (Nus), Cocteau ou Miro (la série des Bubbles). Excusez du peu.
Muriel Matt maîtrise à la perfection sa technique pour faire surgir des personnages immédiatement attachants. Ses couples ont la bizarrerie des êtres anthropomorphes naïfs, touchants et qui vous donnent le sourire. Ils s’embrassent, s’étreignent, se tiennent le visage à deux mains pour des caresses intimes. L’artiste leur donne vie avec un luxe de détails et de raffinements dans les vêtements et les coiffures : des vestes que n’aurait pas renié Jean-Paul Gaultier, des coupes de cheveux fantaisistes ou des chapeaux et des robes aux formes et aux coloris recherchés.
Quant aux portraits, qu'ils soient déstructurés ou réalistes, ils sont toujours rehaussées de couleurs vives (Blooming girl).
Courbes épurées et arabesques sensuelles
Les nus de Muriel Matt consistent essentiellement en des courbes épurées et des arabesques sensuelles : quelques traits et des formes géométriques basiques dessinent un visage, une bouche, des yeux, des seins, un pubis, avec des courbes sinueuses pour représenter les jambes, les hanches et des cheveux souvent flamboyants. Ces nus renvoient à quelques grands classiques de la peinture occidentale : ainsi, la Vénus version bleu et blanc revisite à la Matisse la déesse sortant des eaux de Botticelli.
Dans l’œuvre de Muriel Matt, il y aussi ce bestiaire, propre à enthousiasmer un public plus jeune. Les animaux sont ces êtres naïfs, comiques, espiègles et colorés. Que l’on pense à cet éléphant (Éléphantaisy) semblant sortir d’une nuit festive au Palace – si l’on oublie toutefois la fleur qu’il tient au bout de sa trompe…
"Peindre l'âme, étreindre la vie" : c’est la devise de Muriel Matt. Elle la concrétise avec une œuvre chamarrée vivante et aux couleurs explosives.
Le moins que l’on puisse dire c’est que le Musée Girodet s’est fait désirer. Fermé en 2008 pour rénovations, qui étaient bienvenues, l’auguste établissement public de Montargis, consacré principalement au peintre néoclassique Anne-Louis Girodet-Trioson, a subi de plein fouet l’avanie de la crue historique de juin 2016, qui a contraint à la restauration de plusieurs milliers d’œuvres et, in fine, à retarder la réouverture du musée.
Une réouverture qui a eu lieu il y a moins d’un an. Le Musée Girodet propose en ce moment sa deuxième exposition : "Girodet face à Géricault ou la bataille romantique du Salon de 1819" qui sera visible jusqu’au 12 janvier 2020.
Qui dit Géricault dit Radeau de la Méduse, une œuvre que le musée ne pourra découvrir – hélas – qu’à travers une copie de d’Eugène Ronjat. Le tableau original, peint en 1819 par un Théodore Géricault âgé de seulement 20 ans, va marquer pour longtemps l’histoire de la peinture, à travers la représentation, avec un réalisme cru, d’un fait divers survenu en 1816 : le naufrage catastrophique et choquant de La Méduse, un navire royal que le capitaine et les officiels ont décidé d’abandonner laissant leurs 400 passagers à un sort tragique. Cette œuvre est présentée en 1819 lors du salon de peinture et de sculpture au cours de laquelle Girodet, que Géricault connaît et admire, présente Pygmalion et Galatée. Ce sont deux peintures bien différentes qui marquent également l’affrontement de deux courants : l’un néoclassique avec une scène mythologique, et l’autre romantique et historique, précurseur d’un mouvement qui fera date.
Le Musée Girodet a choisi d’exposer 80 des peintures qui avaient été présentées il y a 200 ans, des peintures recouvrant bien des thèmes : histoire, portraits, paysages, scènes de guerre, allégories ou religion.
200 ans plus tard c’est pourtant Le Radeau de la Méduse que l’Histoire a gardé en mémoire
Le visiteur circule dans un musée restauré depuis peu, plus aéré, à la scénographie et à l’éclairage plus moderne. Le cœur de l’expo est la nef principale dans laquelle, face à la copie du Radeau de la Méduse, a été accrochée une scène représentant Pygmalion et Galatée. Girodet décrit ainsi son tableau d’une rare force allégorique : "Le lieu de la scène est dans l’endroit le plus retiré de la maison du sculpteur ; il y a fait transporter la statue dont il est épris, non loin de celle de Vénus. Au moment du prodige, une auréole brillante paraît sur la tête de la déesse, et une lumière surnaturelle se répand dans tout le sanctuaire et forme, avec la fumée des parfums, le fond du tableau, sur lequel se détache, avec une magie surprenante, la figure de Galatée."
Conscient que ce chef d’œuvre sera son dernier (le peintre meurt cinq ans plus tard, la même année d'ailleurs que Géricault), Girodet est soulagé de voir sa toile remarquée. Un critique salue la maîtrise d’un artiste qui est déjà au crépuscule de sa vie : "Le tableau de Galatée, destiné, même avant qu’il fût commencé, pour le cabinet de M. le comte de Sommariva, tiendra, sans contredit, le premier rang parmi les productions modernes de nos meilleurs artistes" Le terme de "moderne" prend ici un relief particulier, car si le tableau de Girodet a été la grande peinture du salon de 1819 (avant d’être oubliée puis redécouverte en 1967), c’est pourtant Le Radeau de la Méduse que l’Histoire a gardé en mémoire.
"Girodet face à Géricault ou la bataille romantique du Salon de 1819" Musée Girodet, Montargis Jusqu’au 12 janvier 2020 http://www.musee-girodet.fr
Il reste encore plus d’un mois pour découvrir l’exposition de Claudine Loquen au Musée Nicolas-Poussin des Andelys. Sous le titre "Les Dames des Andelys", l’artiste normande dévoile une soixantaine de peintures et de sculptures sur bois sur les grandes figures féminines de cette ville, ancienne place forte de l’Empire Plantagenêt comme le prouve l’imposant Château-Gaillard.
Pour cette exposition, Claudine Loquen consacre une large place aux femmes du Moyen Âge : s. Clotilde, Aliénor d’Aquitaine et Marguerite de Bourgogne. D’autres figures apparaissent dans cette galerie touchante : Marie et Marguerite de Lampérière (les épouses des frères Corneille), l’aéronaute Sophie Blanchard (et aussi première femme à périr lors d’un accident aérien) et la peintre Marthe Lucas dans le portrait d’une artiste aux yeux rêveurs et aux charmantes joues rosées. Un hommage est également rendu à Madame Bovary, la personnage romanesque de Gustave Flaubert, ainsi qu’aux femmes de la communauté malienne des Andelys (La délicate et espiègle Princesse malienne).
Marchant sur les pas de Marc Chagall (Oiseaux et reines), Claudine Loquen donne à ses personnages une facture étonnante, bien loin des représentations académiques et réalistes. Les visages ont cette naïveté d’autant plus touchante que l’artiste rehausse ses peintures de couleurs vives, dans des compositions poétiques et surréalistes.
Sur les pas de Marc Chagall
Aliénor et ses filles, dans la toile qui porte ce nom, tourbillonnent dans une danse féerique sur fond d’un décor fleuri et aux ors klimtiens. Aliénor en croisade n’est pas représentée à la manière d’une peinture historique mais comme une scène d’enluminure fantastique dans laquelle les chevaux apparaissent comme des créatures extraordinaires. La reine Clotilde prend vie dans un portrait qui nous la rend familière et contemporaine. La peintre normande choisit également, pour représenter la sulfureuse et bouleversante Emma Bovary, un sage et souriant portrait de famille, perturbé en arrière-plan par un tableau des amants scandaleux.
Claudine Loquen s’approprie ces personnages, historiques ou fictifs, pour en faire des sujets de scènes oniriques où se mêlent saynètes de la vie quotidienne (Marthe Lucas en train de peindre), scènes historiques (Aliénor en croisade), rêves (Clotilde, reine des Francs) et cauchemars (Assassinat des parents de Clotilde, reine des Francs).
Cette exposition lumineuse et singulière est à découvrir au Musée Nicolas-Poussin des Andelys jusqu’à la fin septembre.
"Les Dames des Andelys", exposition de Claudine Loquen Musée Nicolas-Poussin des Andelys (27) Jusqu’au 29 septembre 2019 http://www.claudine-loquen.com
Il y a quelques mois, nous vous parlions d’Han Ji Hee, une peintre d'origine coréenne installée en France, dont les tableaux revisitent le thème des paysages, qui deviennent grâce à elle des univers mystérieux, proches et lointains.
Han Ji Hee est de retour pour une nouvelle exposition, "Superfux", au Centre culturel coréen, du 7 mars au 18 avril 2018.
198 articles ont été publiés sur Bla Bla Blog en 2017. Quels ont été les plus populaires ? Nous vous avons fait, comme pour les années 2015 et 2016, un top 10, avec quelques figures marquantes, connues ou moins connues, et surtout de jolies surprises. Cette chronique présente ce classement, accompagné d’une présentation, d’extraits et évidemment de liens pour lire ou relire les articles marquants de cette année.
Un livre et un roman pour commencer ce classement. En février dernier, nous consacrions une chronique au roman de Sabrina Philippe, Tu verras, les Âmes se retrouvent toujours quelque part (éd. Eyrolles). Près d’un an plus tard , la popularité de cet article s’est confirmée : il entre à la 10e place de notre classement.
Extrait "À quoi reconnaît-on un bon roman ? Sans doute à ce qu’il soit un page-turner et que chaque fin de page nous attire vers la suivante. Et à quoi reconnaît-on un excellent roman ? Sans doute à ce que sa lecture agisse en nous à la manière d’un excellent thé qui infuserait, nous rendant différent de ce que nous étions avant la lecture de la première page. Le roman de Sabrina Philippe, Tu verras, les Âmes se retrouvent toujours quelque part (éd. Eyrolles), appartient à cette seconde catégorie. L’auteure, psychologue et chroniqueuse pour la radio et télévision, signe ici un premier roman sur le thème de la rencontre d’âmes par-delà le temps, qu’elle choisit de traiter sous une forme d’un roman psychologique envoûtant. Tu verras, les Âmes se retrouvent toujours quelque part débute par le récit à la première personne d’une séparation cruelle. La narratrice, présentatrice de télévision (l’auteure a travaillé plusieurs années pour le petit écran), doit gérer sa vie mise sens dessus-dessous après le départ de son compagnon. Seule et minée par la dépression, elle erre telle une zombie à travers Paris et finit par tomber sur un café de l’Île Saint-Louis qui devient son havre. C’est là qu’elle tombe sur une femme plus âgée qu’elle, une ancienne journaliste et écrivain, une habituée "aux yeux clairs" et à "l’intelligence tourmentée". Entre les deux, une conversation s’engage..." La suite ici...
Fanny de la Roncière est une des belles découvertes de Bla Bla Blog. La voir dans ce classement 2017 est une vraie satisfaction, autant qu’un indice de son incontestable talent. La chronique de Bla Bla Blog qui lui était consacrée en mars dernier présente une œuvre et une artiste attachantes.
Extrait "Bien entendu, Fanny de la Roncière ce sont d'abord ces petites nanas à la Pénélope Bagieu, que ce soit cette Bretonne joyeusement déshabillée sous une pluie iroise, ces bandes de copines désœuvrées ou bien ces trentenaires nonchalantes croquées avec humour. Tous ces personnages tendres et attachants sont à découvrir sur le site de l'artiste. Mais Fanny de la Roncière excelle surtout dans un autre genre, tout aussi graphique mais dans un style diamétralement opposé : les villes. Les cités que l’artiste "arrache" à son imagination ne sont pas de simples collages comme le spectateur pourrait le penser de prime abord. Fanny de la Roncière utilise des techniques mixtes où intervient une part de hasard…" La suite ici…
Chaud les bananas… En huitième position, Laura Lambrusco est parvenu à tirer son épingle du jeu, grâce à son roman d’une belle facture, Comment j’ai raté ma Vie sexuelle (éd. Act). Comme quoi, l’audace peut payer. Un livre drôle et percutant à découvrir absolument.
Extrait "Récit, roman, ou autofiction ? La catégorie du livre de Laura Lambrusco, Comment j’ai raté ma Vie sexuelle (éd. Act), importe sans doute moins que la facture décomplexée d’un ouvrage à la langue aussi verte qu’un gazon irlandais et aussi pétillant qu'un verre de lambrusco. En 14 chapitres, cette auteure qui n’a pas froid aux yeux dévoile tout de ses frasques amoureuses, de ses parties de jambes en l’air et de sa vie sociale régie par les petits boulots, les fins de mois difficiles et les amants et maîtresses de passage. A l’instar de Catherine Millet (La Vie sexuelle de Catherine M.), mais avec plus de légèreté et de verve, Laura L. ne cache rien du sexe dont elle a exploré les moindres recoins, dans toutes les positions et avec à peu près n’importe qui. Voilà qui fait d’elle quelqu’un de tout indiqué pour nous parler "sérieusement" du sujet le plus universel, le plus partagé mais aussi le plus caché : "La baise, l’amour, les pratiques bizarres, l’exclusivité sexuelle dans le couple, la bisexualité, l’homosexualité, la beauté, la branlette, l’enculage, le cocufiage, le mariage, les gosses, le boulot, les boîtes à partouze… et encore tout un tas de questions qui font chier, au fond, parce qu’elles dérangent l’ordre social plus que nous-mêmes"..." La suite ici…
En 2016, nous avions découvert la romancière, peintre et femme engagée Nathalie Cougny. Et elle avait fait partie du top 10. Et elle était, également à une très belle septième place. Nous la retrouvons cette année, presque sans surprise, bien placée dans notre classement pour son recueil de poésie, Adoration (Mon petit éditeur). Il faut ajouter que l’année 2017 a été riche pour cette singulière artiste. Ajoutons que la chronique qui la place aussi bien a été aussi l’une des dernières publiées par Bla Bla Blog.
Extrait "Sur Bla Bla Blog, nous adorons Nathalie Cougny pour des tas de raisons : son caractère entier, son opiniâtreté, son engagement auprès de causes qui lui tiennent à cœur (le féminisme et la protection de l’enfance) mais aussi et surtout son travail d’artiste se jouant des barrières et des étiquettes. N’avait-elle pas présenté au Julia (Paris 3e) en décembre 2015 son roman Amour et Confusions… (éd. Sudarènes) dans le cadre d’une exposition de peintures et de photos, au cours de laquelle étaient accrochée ses propres toiles ? Plus récemment, c’est le théâtre que l’artiste a choisi d’investir, à travers Sex&love.com, une pièce abrupte et sincère – sur l’amour et les femmes, toujours. Nathalie Cougny est entière, sincère et sans artifice. La poésie tient pour cette raison une place essentielle dans sa vie comme dans son œuvre. Mais il s’agit d’une poésie proche de nous, sensuelle et au plus près des corps : "Ma poésie traite essentiellement du sentiment amoureux. Depuis des changements importants dans ma vie personnelle, je pose des mots en musique, celle des émotions du corps et de l’âme" dit-elle au sujet de son dernier ouvrage"…" La suite ici…
Une découverte musicale a singulièrement affolé les compteurs sur Bla Bla Blog. La responsable ? Eva-Léa, une chanteuse qui lançait son premier EP à la rentrée, avant une série de concerts. Ce top 10 permettra de refaire un coup de projecteur mérité et opportun sur cette musicienne prometteuse.
Extrait "Eva-Léa sort son premier EP en septembre prochain, avant une série de concerts à Paris. Qui est cette Eva-Léa ? Une fille d’ici et d’aujourd’hui qui, du haut de ses 27 ans, est bien décidée à faire une place au soleil sur la scène de la chanson française. Dans une pop acidulée aux délicates touches électroniques mais aussi 80’s, Eva-Léa propose six titres portés par une voix fraîche et posée avec une belle assurance. Dans Élégie, le premier titre que l’on pourrait qualifier d’"électro onirique", Eva-Léa ose, dans une veine gainsbourienne, une ode moderne et baudelairienne : “Le temps qui tonne et qui traîne me tue / Sous les nuages dans l’étang j’attends nue / Qu’un coup d’éclair me transforme en statue"..." La suite ici...
C’est une demie-surprise de voir un article sur Game of Thrones. La célèbre série de HBO déboule en bonne place dans notre classement. C’est la première fois qu’une série suscite autant l’intérêt des lecteurs de Bla Bla Blog. Il est vrai que l’adaptation du cycle de romans de fantasy de GRR Martin a fait un énorme buzz mondial à l’occasion d’une septième (et avant-dernière) saison attendue par ses fans.
Extrait "Le compte à rebours a commencé pour les millions de fans de Game of Thrones. Il faudra attendre le 16 juillet 2017 pour découvrir la saison 7 de la série culte de fantasy, inspirée de l’œuvre de George RR Martin. Première mauvaise surprise pour celles et ceux qui suivent les aventures de Tyrion Lannister, Daenerys Targaren ou Jon Snow, cette saison ne comportera que 7 épisodes (au lieu de 10). Et comme une mauvaise nouvelle n’arrive jamais seule, une saison supplémentaire, encore plus courte, viendra clôturer la saga, sans doute courant 2019..." La suite ici…
C’est une artiste que l’on aime : Berry. L’interprète de Mademoiselle, du Bonheur ou de Las Vegas Parano s’était montrée discrète depuis son second album, Les Passagers, sorti en 2013. Que devenait-elle ? Bla Bla Blog a voulu répondre à cette question. Une chronique qui n’a pas laissé indifférent. Espérons revoir Berry très bientôt pour un nouvel album. Nous l'attendons de pied ferme.
Extrait "On avait quitté Berry en 2012, avec l’album Les Passagers. La chanteuse avait choisi le fil conducteur du voyage pour des chansons délicates et pudiques, portées par une voix caressante, l’une des plus belle sans doute de la scène française. Est-elle revenue de ses voyages ? Où est-elle aujourd’hui et quelle est son actualité ? Il convient au préalable de faire quelques rappels sur la carrière de Berry, commencée en 2008 avec un premier album, Mademoiselle, remarqué par la critique et le grand public. Disque d'or, il a été suivi de plusieurs centaines de concerts en France comme à l'étranger (Brésil, Corée du Sud ou Serbie). Mademoiselle ce sont 10 joyaux musicaux que la chanteuse a sculpté avec ses acolytes Manou et Lionel Dudognon. L’univers de celle qui a commencé sur les planches de théâtre est déjà là, dans des chansons intimistes, mélancoliques et non sans noirceur, portées par une orchestration soignée et une voix claire et chaleureuse..." La suite ici…
En cette année électorale, Bla Bla Blog avait consacré un dossier "Présidentielles". Julia Palombe, une des candidates - n’ayant toutefois pas passé le stade des 500 signatures - a accepté de répondre à des questions sur son projet politique, avec le parti du Jouir Ensemble. Tout un programme...
Extrait "Candidate à l'élection présidentielle, l'auteure, danseuse, chanteuse et actrice Julia Palombe s'est lancée dans la course vers l’Élysée, avec, chevillée au corps, son engagement pour "la liberté, l'égalité et les sexualités." En septembre 2016, son un livre manifeste Au lit citoyens !" (éd. Hugo Doc-Blanche) signe le départ de sa campagne aux Présidentielles, avec le parti du Jouir Ensemble. Tout un programme ! Entre deux meetings et trois concerts, Julia Palombe a accepté de répondre au questionnaire "Présidentielles 2017" de Bla Bla Blog. Qu'aimez-vous et qui aimez-vous, Julia ?..." La suite ici…
Art, provocation, engagement… et aussi une pointe d’humour pour cette deuxième place occupée par la performeuse Deborah de Robertis. L’artiste a fait des galeries de musées prestigieux (Louvre, Orsay) le lieu de performances scandaleuses et placées sous le signe du féminisme, particulièrement d’actualité en cette année.
C’est l’artiste qui a fait explosé tous les compteurs de Bla Bla Blog. Cette année, Fishbach occupe une première place plus que méritée. Le moins que l’on puisse dire c’est que la musicienne n’est pas passée inaperçue sur la scène française. La sortie de son premier album en début d’année était attendue, après un premier EP remarqué en 2016. En consacrant plusieurs articles sur Fishbach, Bla Bla Blog a fait mouche : vous avez été nombreux à nous suivre et à montrer votre intérêt pour une artiste hors-norme.
Extrait "Je vous préviens, Fishbach ne va pas vous laisser indemne. Son premier EP éponyme, sorti il y a un peu plus d'un an, est un mélange de d’électro-rock nerveux et de pop survitaminée. Dans la grande veine de ses aîné(e)s des années 80, l'artiste originaire de Charleville-Mézières ne craint pas de saturer ses titres de guitares saturées et de laisser sa voix puissante se noyer dans des torrents de synthétiseurs, tel le chant amoureux, sombre et gothique Tu vas vibrer : "Tu vas vibrer / comme un chien dans une caisse". La jeune chanteuse, que certains comparent déjà, pour son énergie déployée, à Catherine Ringer - certains ont même cité Jeanne Mas - pioche dans la new wave, ce mouvement musical que l'on pensait à tort disparu corps et âme depuis la fin des années 80..." La suite ici…