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pop - Page 13

  • Amis pour la vie

    Part-Time Friends fait feu de tout bois avec son nouvel EP, le bien-nommé Fire, sorti en début d’été, un an après leur second album Born To Try.

    C’est un vrai plaisir de revoir l’un des couples pop-rock le plus attachants de la scène française qui prouve qu'il n'est pas là par hasard. Un mélange de vagues synthétiques délicates et de guitares étincelantes planent sur ce mini-album d’une très grande efficacité.

    L’osmose est parfaite chez ces deux là, aucune voix ne venant l’emporter sur l’autre, à l’instar de Better DaysFire dégage une douce chaleur d'été indien, parfaite sur votre platine les jours de vague à l’âme (Less Than Nothing Else).

    Part-Time Friends séduit par la justesse de leurs mélodie et le soin qu’ils mettent à créer un son immédiatement accessible : du pop-rock sexy et virevoltant, qui vient caresser les oreilles (For Your Eyes).

    Part-Time Friends, Fire, Un Plan Simple / Sony Music, 2019
    En concert, le 14 septembre à Saint-Herblain (44) au Festival Jours d’Été
    Le 15 septembre à Troyes (10), au Troyes Fois Plus
    Le 22 septembre à Hambourg (Allemagne) au ReeperBahn Festival
    Le 29 septembre à Pau (64) à la base d’eau vive du Pont d’Espagne
    http://www.parttimefriendsmusic.com
    https://www.facebook.com/theparttimefriends

    Voir aussi : "Deux amis"

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  • No money kids, oiseaux de nuit

    Pop, rock, folk et même hip hop (Chains, en featuring avec Charles X) : le duo parisien No Money Kids, que nous avions découvert il y a un an et demi sur Bla Bla Blog, n’a pour parti pris dans son dernier album Trouble que celle d’un son à la fois familier, efficace et immédiatement attachant. Le cinéma et la télé ne s’y sont pas trompés en choisissant plusieurs de leurs titres pour leurs BO : Banshee, Veep, Goliath (avec Billy Bob Thornton), Misconduct (avec Al Pacino et Anthony Hopkins) ou Baby, Baby, Baby (avec Bradley Cooper).

    Écouter The Street c’est déambuler dans un New York noctambule, le cerveau embrumé, avec dans les oreilles ces guitares pleines de vagues à l’âme : "The street will sing / For the poor and the other men / All those workers death / Are in my brain / I will sing for the poor / And the dead men."

    Tout aussi acoustique, Nowhere Land est un titre pop-folk ponctué de respirations étranges et fantastiques. Avec Hush Hush, No Money Kids assume ses influences folk-rock semblant sortir des légendaires barbes des ZZ Top. Comme pour leur deuxième album Hear The Silence, les guitares se déploient généreusement dans Trouble, avec des constructions harmoniques savamment étudiées (See Me Laughing). Ce qui n’empêche pas le groupe de partir sur des routes poussiéreuses invitant au voyage dans une Amérique mythique (Wake Me Up, Family Blood ou Blue Shadow).

    Des ectoplasmes dansants

    Pour Crazy, c’est l’électronique que choisissent Félix Matschulat et J.M. Pelatan pour cette reprise du tube de Gnarls Barkley (2006), une reprise au-dessus de laquelle semblent planer des ectoplasmes dansants : "I remember when I lost my mind / There was something so pleasant about that place / Even your emotions have an echo in so much space / And when you're out there, without care / Yeah I was out of touch / But it wasn't because I didn't know enough / I just knew too much / Does that make me crazy?"

    Lost Generation (avec The Toxic Avenger) propose de son côté une fusion séduisante entre le rock et un électro eighties, lui donnant cette facture planante. Plus pop, My Loneliness laisse les guitares en arrière-plan au profit d’un titre rythmé, à l’instar de Radio Sound, plus british que yankee. Ici, ce sont les mânes des Clash qui semblent être invoquées dans un craquant morceau que les radios FM des eighties n’auraient pas renié.

    Better, la dernière piste de l’album, retrouve l’ADN d’un rock américain musclé et régressif dans lequel les riffs des guitares enflent, jouent et soufflent avec un plaisir partagé.

    No Money Kids, Trouble, Roy Music, 2018
    https://www.nomoneykids.com

    Voir aussi : "Écoute ce silence"

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  • Jade Bird prend son envol

    Jade Bird, il en avait été question sur Bla Bla Blog au sujet de son premier EP, Uh Huh. Ce titre est d’ailleurs présent dans son album éponyme. Facture folk, choix de l’acoustique, voix claire et posée capable d’envolées rock à la Alanis Morissette : pas de doute, Jade Bird creuse son sillon sans se poser de questions.

    La toute jeune britannique impose des choix artistiques bien assumés grâce à des compositions solides qui ne transigent pas sur la mélodie (My Motto), les textes (Love Has All Been Done Before) et, singulièrement, la puissance vocale, à l’instar des prodigieux Lottery et I Get No Joy.

    Jade Bird plane sur ce premier album avec une assurance confondante, à faire pâlir de vieux routiers. Son premier album a été produit avec le même soin que son premier EP, qui était déjà si réussi que l’on espérait qu’elle allait transformer l’essai. Pari réussi.

    La chanteuse, également à la composition pour cet envol artistique, insuffle à ses titres pop mélodiques et complexes de bonnes injections de rock grunge, à coup de guitares qu’elle manie comme des armes et s’appuyant sur une voix qu’elle pousse jusqu’à ses derniers retranchements, à l’exemple du spectaculaire Uh Huh.

    De bonnes injections de rock grunge et des guitares qu’elle manie comme des armes

    À côté de ces morceaux de bravoure nerveux et plutôt culottés (Going Gone) et souvent d’une belle construction musicale (Love Has All Been Done Before), l’Anglaise propose des titres plus apaisé, sous forme de confessions intimes, à l’exemple de My Motto et du plus minimaliste Does Anybody Know. Il y est aussi question d’adolescence (17), de la difficulté d’aimer (Lottery) ou de la mort (If I Die).

    Un premier album très personnel donc, écrit avec les tripes autant qu’avec la tête : "Cet album contient tout ce que j’ai vécu. C’est mon expérience directe et non diluée de ces deux dernières années bien remplies. Chaque décision que j'ai prise a abouti à ce processus magique, de la même manière que chaque mot que j'ai écrit a fini dans ces chansons. L’album aborde différents styles, mais la cohérence vient que c'est moi - une jeune femme qui essaie vraiment de comprendre le monde actuel et d'y trouver sa place, qui a tout écrit" dit-elle.

    Une dernière preuve que la musicienne britannique est absolument à suivre ? Depuis l’annonce de la sortie de son album, Jade Bird figure, d’après le New York Times, parmi les 10 artistes à surveiller en 2019.

    Jade Bird, Jade Bird, Glassnote Records, 2019
    http://www.jade-bird.com

    Voir aussi : "Jade Bird, Huh la la !"

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  • Hum Hum, duo né du cinéma

    Sophie Verbeeck est la voix de Hum Hum. Si cette chronique s’ouvre sur cette précision c’est qu’indéniablement son timbre marque les esprits dans le premier EP du duo qu’elle forme avec Bernard Tanguy.

    Blueberries, le premier titre qui ouvre l’album du même nom, respire une pop très nineties au goût sucré, avec une belle élégance et des plages poétiques incroyables, à l’exemple de l’onirique Rêves clandestins : "Je suis partie prenante à des rêves clandestins / Mon humeur vagabonde et se pose pour un rien / J’ai le cœur qui abonde et qui épie le tien / J’ai le cœur qui abonde des affects assassins."

    Une belle élégance et des plages poétiques incroyables

    Sophie Verbeeck n’est pas tout à fait une inconnue, pas plus du reste que Bernard Tanguy. Les deux se sont rencontrés sur un plateau de cinéma, l’un dirigeant l’autre dans le film À Trois on y va (2015). L’actrice belge (également vue dans Les Provinciales), devenue musicienne pour le duo Hum Hum qu’elle a lancé avec son complice, prend à bras le corps ce premier EP, avec conviction, audace et un plaisir évident.

    Pop anglaise ou pop française – ou plutôt franco-belge ? Impossible de trancher. Le léger accent frenchy dans Poetry a tout pour séduire le public anglo-saxon.

    Ce premier EP est un vrai petit diamant brut, dont les textes ont été écrits par Sophie Verbeeck elle-même. La chanteuse et Bernard Tanguy se sont bien trouvés. On attend leur premier album avec impatience. Eux aussi, sans doute.

    Hum Hum, Blueberries, Water Music, 2019
    https://www.facebook.com/humhum.music

    Voir aussi : "Numéro un"

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  • Juvénile, Oui Oui Oui

    Oui Oui Oui : un étrange nom d’un bel optimisme pour ce groupe lyonnais, qui s’offre en plus le luxe de nommer leur premier album Ok Ok !

    Oui Oui Oui a été découvert il y a deux ans au Printemps de Bourges lors de ses fameux iNOUïS, deux ans après la sortie de de leurs deux premiers EP, Tell me secret et Please Another Dream.

    Après un démarrage mystérieux, minimaliste et électro (Room), le trio composé de Manon Rudant (violoncelle et au chant), Jacques Vanel (guitare) et  Arthur Delaval (claviers, chants et boites à rythme) s'aventure sur les terres d'un pop rock qui sait être nerveux (No future), aventureux (Lost) ou joyeux (Dance on the beach).

    Le contraste est étonnant dans ce premier album particulièrement enlevé. Ok Ok ! vient goûter à des fruits venus de divers horizons : électro eighties (Under the smile), post punk rock (No future), ballade délicate et onirique (Alive), new wave (My dear), blues (Lost) ou chanson française (Madame Chou).

    Il est temps de ne pas grandir

    Ok Ok ! a une ligne conductrice : une jeunesse, une fougue et un refus de s'arrêter sur une ligne musicale figée. Les trois membres de Oui Oui Oui n’hésitent pas à aller chercher dans un univers rock que l’on croyait révolu et qu’ils parviennent à revisiter avec une attachante audace : le titre rock So long II mêle par exemple violoncelle, guitares et claviers.

    Tout aussi vintage, il y a le rockabilly en français Nathalie, sans oublier Dance on the beach, à la joie de vivre communicative. À l'instar de Sweety, la facture sixties est singulièrement présente dans un album qui s'ouvrait pourtant sur une proposition franchement électro.

    Au final, les trois artistes lyonnais proposent un album rafraîchissant et non sans audace : juvénile dans le bon sens du terme. Grows up est de ce point de vue une signature de Oui Oui Oui, à la nostalgie à fleur de clavier. Il est temps de ne pas grandir.

    Oui Oui Oui, Ok Ok !, Youz Prod / Inouïe Distribution, 2018
    https://www.facebook.com/etouiouioui

    Voir aussi : "Les horizons de Falaises"

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  • Si je m’intéresse à Charlie M

    Le dernier titre de Charlie M, Et si je m’intéresse encore, sorti seulement début mars, flirte aujourd’hui avec les 50 000 vues. Vous allez me dire que si la qualité d’un musicien se mesurait au nombre de clics ça se saurait. Ce qui fait que Bla Bla Blog choisit de parler de cette chanteuse tient en réalité dans la bien belle facture de ce single de la part d’une artiste au solide tempérament.

    Une voix délicate et juvénile, un titre qui parle de rupture, de solitude et d’aliénation et un clip d’une rare qualité (il faut absolument citer les réalisateurs, Paul Gojecki et Mathias Priou mais aussi le danseur Jérémie Mencé), servant au mieux cette chanson pop finement dépouillée.

    C’est une artiste complète qui se dévoile dans Et si je m’intéresse encore, un titre que les plus audacieux liront comme l’aveu d’une réelle ambition. Charlie M compose, écrit, chante, arrange et produit avec la foi du charbonnier : "Ce titre est un véritable état d’âme sur l’avancée d’une idée, d’une vie, d’une inspiration, d’un état," dit-elle, non sans concéder la part de doute présente chez tout artiste.

    Une artiste qui a déjà derrière elle une carrière bien remplie : premier prix du concours de la chanson Intersong en 1997, premier prix des Tréteaux de la chanson en 2002, membre des Voix de Daïa et plusieurs titres et albums sortis chez Warner.

    C’est avec son propre studio, CMC Studio, que Charlie M a créé de A à Z Et si je m’intéresse, un single solide, entêtant et visuellement d’une incroyable grâce gothique et onirique. De quoi s’intéresser sérieusement à Charlie M.

    Charlie M, Et si je m’intéresse encore, CMC Studio, janvier 2019
    https://www.charliem-music.com
    https://www.cmc-studio.fr

    Voir aussi : "Jade Bird, Huh la la !"

     

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  • Jain voyage en Soulitaire

    Jain est actuellement en tournée mondiale et en France. C'est à Orléans qu’elle a pu être applaudie le jeudi 14 mars, dans un zénith conquis par l’étape de son Souldier Tour, faisant suite à son dernier album, Soudier. Nous y étions.

    Seule sur scène, en combinaison bleue roi avec col et épaules rouges et baskets blanches, la plus internationale sans doute des artistes françaises prouve sa solidité, sa flamme et son professionnalisme dans un show calibré au millimètre.

    Sous une double arche croisée installée au milieu de la scène, Jain commande son spectacle derrière une console, le seul instrument visible. Du haut de ses 27 ans, la musicienne lance, rythme et nourrit sa prestation avec la maîtrise d’une DJ aguerrie ou, mieux, d’un pilote de vaisseau spatial tout droit sorti des Gardiens de la Galaxie.

    Le show s’ouvre en beauté sur Abu Dhabi, avec la projection en images de synthèses de décors orientaux, colorés et lumineux. Le choix de ce titre, l’un des meilleurs sans doute de son album Souldier, est particulièrement pertinent pour une chanteuse qui nourrit son électro pop – on devrait plutôt dire "électro world pop" – aux quatre coins du monde. Le titre Dream, chanté à la guitare, en est un autre exemple, tout comme le célébrissime Makeba, présent dans le premier album Zanaka.

    DJ aguerrie ou pilote de vaisseau spatial tout droit sorti des Gardiens de la Galaxie

    Les machines ont bien entendu la part reine, avec notamment ces morceaux emblématiques que sont Alright, On my way, Come et surtout l’irrésistible Star, capable de faire se soulever la foule. La chanteuse propose, le temps d'une soirée, un voyage musical et spatio-temporel – le choix de ces arches comme sorties de l'Antiquité n'étant pas un hasard. 

    Jain est increvable sur scène, d’une énergie communicative, perpétuellement sur ressort, et ne lésinant pas sur l’humour, comme sur le titre Zombie. Sa belle présence sur scène fait du Souldier Tour une vraie messe électro pop de la part de la plus internationale des Frenchies.

    Au Zénith d’Orléans, la première partie était assurée par Yaya Minté : contraste assuré par un artiste pop, folk et country dont les influences ont à chercher du côté des États-Unis. La voix aérienne de Yaya Minté, accompagnée par deux simples guitares (et aucune machine), renvoie immédiatement à Tracy Chapman.

    Que Jain soit partie chercher ce chanteur de la nouvelle scène est tout à son honneur.

    Jain, Souldier Tour, en tournée en France jusqu’au 15 juin 2019
    https://www.jain-music.com/fr
    https://www.facebook.com/minteyaya

    Voir aussi : "En-Jain it !"

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  • Une session avec Françoiz Breut

    L’émission Label Pop Session de France Musique invite depuis 2012 des artistes pour des enregistrements souvent très attendus. La première artiste à se prêter à cet exercice fut Françoiz Breut. L’ancienne partenaire de Dominique A est revenue le 24 février 2016 pour un nouvel enregistrement. Un EP propose de découvrir cette session à travers six titres, dans un dépouillement et un esprit qui n’est pas sans rappeler les mythiques Unplugged de MTV. Françoiz Breut est accompagnée d’un groupe réduit à ses deux acolytes, Stéphane Daubersy à la guitare et Antoine Rocca aux claviers.

    C’est peu dire que la discrète Françoiz Breut est toujours attendue par un public de fidèles et d’admirateurs. Label Pop Session lui offre une scène à la fois passionnante et périlleuse : la chanteuse et ses deux compagnons se sont lancés lors de cette séance dans des chansons inédites et sans filet, ce qui fait tout le sel de ce mini album.

    Le dispositif simple de Label Pop Session, qui propose des enregistrements dans les conditions d’un concert, convient parfaitement à Françoiz Breut. Dans ce minimalisme, l’artiste y retrouve l’esprit épuré de Dominique A et de ses premiers albums (à l'exemple de Zoo ou de La Conquête).

    Françoiz Breut donne vie à des titres pop écrits en français, à l’exception de Deep sea river. Dans Le jardin d’Éden, la rugosité des cordes et la noirceur des claviers vient contrebalancer la voix claire, fragile et précise de la chanteuse : la composition et l’interprétation servent idéalement un récit sur la chute du paradis originel.

    "Mon corps est un zoo. Comment les dompter tous ces animaux ?"

    Comme chez l’auteur de La Fossette, c’est grâce aux textes que s’épanouissent des titres interprétés avec simplicité, lorsqu’ils ne sont pas juste parlés-chantés : "J’espère avoir en ma possession une histoire vraie, un amour véritable. Un qui brille comme une étoile dans le ciel énigmatique, là où la lumière ne s’éteint jamais. Dans l’espace cynique, l’amour devrait rester une espèce en voie de disparition" (La Conquête).

    Françoiz Breut sait tout aussi bien s’affranchir de l’influence de Dominique A grâce à des textes à la fois intimes et poétiques : "La vie est ainsi. Mon corps est un zoo. Comment les dompter tous ces animaux ?" (Zoo). Dans Loon Plage, ce sont les souvenirs d’enfance qui sont conjurés pour un titre à la fois naturaliste et plein de nostalgie : "Au hasard des courants je vais devoir partir. Sur la ligne horizon, glissent les cargos. Tout droit vers l’Angleterre, je veux voir ces vaisseaux. Me poser sur la mer, m’éclipser sur le dos."

    L’album se clôt avec La danse amoureuse, un subtil tableau d’une attirance amoureuse, aussi fragile que lumineux : "N’aie pas peur de l’ombre, n’aie crainte qu’à tes pieds, elle reste accrochée. Elle se forme, se défait. À l’infini, elle semble bien fidèle comme un ange, un ami. Elle paraît puis disparaît dans la nuit."

    Françoiz Breut, Label Pop Session, Microcultures / Differ-Ant, 2018
    www.francoizbreut.be
    www.francemusiques.fr/emission/label-pop

    Voir aussi : "La vie à deux avec Maud Lübeck" 

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