Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

pop - Page 18

  • Bowie a rejoint Ziggy

    bowie.gifLa disparition de David Bowie, que nous avons appris aujourd'hui, méritait au moins un billet, qui entend moins balayer une carrière qu'inviter à se plonger dans une œuvre exceptionnelle.

    L'artiste aux mille visages, aux yeux vairons et aux talents multiples (compositeur, musicien, acteur, collectionneur d'art et j'en passe) avait séduit le grand public comme ses pairs : que l'on pense à l'album Heroes, que le compositeur Philip Glass, avait choisi de réorchestrer en 1996.

    Cette carrière protéiforme commence durant les sixties, avant que le jeune Bowie ne fasse exploser les canons de la pop et révolutionne son art au début des années 70. Son personnage de Ziggy Stardust (The Rise and Fall of Ziggy Stardust and the Spiders from Mars), que Bowie fera d'ailleurs mourir symboliquement comme pour commencer une nouvelle mue, n'est qu'un des nombreux visages d'un musicien évoluant sans cesse. La Trilogie Berlinoise (Low, Heroes, et Lodger), composée avec Brian Eno, est une étape majeure dans sa carrière. Des morceaux brillants, voire savants, quelques titres pop incandescents, beaucoup de recherches musicales : cette trilogie sans cesse montrée en exemple ne sera jamais égalée.

    Les années 80 marqueront l'apothéose populaire d'un David Bowie au sommet des charts. Le disque Let's Dance, considéré non sans dédain par les inconditionnels de l'artiste britannique, est celui qui le fait pourtant devenir incontournable. Cet album pop irrésistible et chromé comme une belle Jaguar permet à la star de remplir des stades. Il y a fort à parier que le grand public ait plus retenu la mélodie de Let's Dance ou de China Girl que celle de Sound and Vision ou Starman. China Girl, justement, a été un autre exemple de l'esprit d'innovation de Bowie : sur un tube imparable, Bowie réalise l'un des premiers véritables vidéoclips de l'histoire musicale.

    Un peu plus de dix ans après ce succès international sort un OVNI musical : 1.Outside. Ce qui devait être le premier opus d'un ensemble de disques restera un album concept exceptionnel (The Hearts Filthy Lesson, I Have Not Been to Oxford Town, I'm Deranged, The Hearts Filthy Lesson, Thru' These Architect's Eyes).

    Encore prolifique, David Bowie venait de sortir il y a quelques jours Blackstar, un ultime cadeau à ses fans. Bowie a été terrassé par un cancer et rejoint son alter ego Ziggy.

    http://www.davidbowie.com

    "China Girl" 1983 from David Bowie on Vimeo.

  • Delpech Mode

    Et si la preuve de la popularité de Michel Delpech, qui nous a quitté ce week-end, passait également par la parodie ? Au milieu des années 2000, un duo d'humoristes se penchait sur la carrière de l'auteur de Chez Laurette en revisitant ses titres. Comment ? En croisant quelques-unes des plus célèbres chansons de Michel Delpech avec des titres du groupe de new-wave Depeche Mode. Ce projet se nommait fort opportunément : "Delpech Mode".

    Le résultat, improbable, ce sont des croisements hybrides, drôles et en forme d'hommage à un chanteur extrêmement populaire.

    Pour Delpech Mode, lorsque "Quand J'étais Chanteur" de Michel Delpech rencontre "Just Can't Get Enough" de Depeche Mode, cela donne "Just Can't J'étais Chanteur" (en vidéo ci-dessous). Parmi les autres mix : "Master And Chasseur" ("Le Chasseur" sur une musique de "Master And Servant"), "Strangelorette" ("Chez Laurette" / "Strange Love"), "Somebodivorcés" ("Les Divorcés" / "Somebody"), "Enjoy The Loir-et-Cher" ("Loir-et-Cher" / "Enjoy The Silence"), "Personal Michel" ("Wight is Wight" / "Personal Jesus") et "Shake The Flirt" ("Pour un Flirt" de Michel Delpech sur la musique de "Shake The Disease" de Depeche Mode).

    Ces parodies en plein milieu des années 2000 ont montré que le chanteur mythique des années 70 restait toujours une personnalité importante, avec des chansons, devenues des classiques et qui ont marqué les esprits, en dehors de toutes les modes.

    Delpech Mode : le site Myspace