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pop - Page 5

  • Marl’n, en fait oui

    Partons à la découverte de Marl’n, une chanteuse à l’univers singulier qui a sorti l’an dernier son deuxième album, Renaissance, illustré par une pochette que Magritte n'aurait pas renié.

    L’univers musical de cette artiste, originaire de la Drôme et installée aujourd’hui à Paris après un  passage par Londres, c’est une pop-rock sucrée et sophistiquée, chantée avec une fausse légèreté, y compris lorsqu’il s’agit de parler d’un départ ou d’un "amour mort" ("Bien sûr").

    Derrière son premier album Renaissance, on sent le travail et l’inspiration d’une musicienne se livrant avec sincérité : "Je sais beaucoup de choses / Je dis beaucoup de rien", dit Marl’n, confessant  ses failles et ses doutes, mais aussi les liens si fragiles avec l’autre : "Qui sait que quelqu’un d’autre / Nous emmènera demain / Que tôt ou tard plus rien ne compte / Qu’on se lassera du quotidien" ("Comment").

    Marl’n est capable d’entraîner l’auditeur en lévitation, à l’instar de cette ballade soyeuse qu’est "Délire", et qui fait le constat mélancolique d’un amour disparu : "Où sont passés tes mots et tes vers / Que tu envoyais cent fois chaque jour ?"

    L’audace de l’artiste va jusqu’à proposer cet objet digne de Camille : "Partager le jour". Cette proposition de voyage à deux est un bijou vocal, à la rythmique incroyable.

    L’un des plus beaux morceaux de l’opus, "La personne", déploie une parfaite ligne électro-pop, avec toujours ce joli brin de voix et cette facture nineties. La musique acidulée de Marl’n parvient à enrober des textes riches et denses sur l’abandon, la séparation, la déception, mais aussi la séduction et la sensualité : "J’ai senti un peu de tendresse / de la complaisance / Un brin d’obligeance / qui ont su tromper la meilleure vigilance".

    La musique acidulée de Marl’n parvient à enrober des textes riches et denses

    Plus léger, "Folie darling", le portrait enthousiaste d’une noctambule, a toutes les qualités d’un tube à la Alizée, à écouter les jours – ou plutôt les soirs – de spleen. On aime ou pas : en tout cas, ce morceau frappe par sa mélodie entêtante.

    "De ta lune", aussi sombre qu’énigmatique, fait le choix de la poésie et de l’onirisme dans ce chant sur l’attente, le manque de l’autre et la séparation : "Je suis là sur l’étoile / Me vois tu de ta lune ?" Impossible de ne pas penser au désormais classique de Mecano, "Hijo de la Luna".

    Retour à l’électro-pop avec "Ta place". Il est question du temps qui passe et de la difficulté de vivre à deux :  "Qu’importe la distance quand on y pense / Pas à pas on avance / Tant que l’on aime / Tant que l’on s’aime". Comment faire durer un amour au quotidien ? "Qu’importe l’intendance", chante Marl’n avec sagesse.

    C’est un slow infernal, précieux morceau que propose la chanteuse avec l’irrésistible "En fait non" :  "Tu imposes / Dans une autre danse / La lenteur du flow / Et tu avances une autre chance pour qu’elle donne qu’elle ne voit ce que cache les choses / Tu noies dans la romance". La séduction, la drague, l’amour, le tout sur une piste de danse : "Non ce n’est pas ça dans les mots / Dans un autre langage / I miss you", chante Marl’n, non sans flamme, avec une maîtrise certaine et un univers attachant.

    L’album Renaissance se termine avec "La septième". Ce morceau mêlant chanson française, électro-pop et rythme urbain prouve l’attachement de Marl’n au texte. Les lettres et les chiffres se mêlent aux notes de musique. Voilà qui est parfait pour terminer en légèreté un album que je vous invite à découvrir.

    À noter qu’un troisième opus de Marl’n devrait sortir prochainement. 

    Marl’n, Renaissance, EKP, 2021
    https://www.marln.fr
    https://m.facebook.com/marlnoff
    https://www.instagram.com/marln_off

    Voir aussi : "Une certaine PR2B"

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  • Lina Stalyte, délicieusement Vintage

    Sur des images tournées en Super 8, Lina Stalyte propose son nouveau clip et single,  "Summer Nights", dans une facture tout autant seventies.

    Avant son futur album éponyme prévu en octobre, la Parisienne d’adoption ("Je ne parle pas français", chantait-elle et confiait-elle avec humour dans un précédent morceau) choisit des sons acidulées mêlant pop, R&B, soul et jazz, dans un titre qui sent bon l’été indien.  

    Un titre qui sent bon l’été indien

    "Summer Nights", à la douce mélancolie, est inspirée par une première expérience amoureuse au bord de la Mer Baltique lituanienne. Voilà qui explique pourquoi ce morceau, servi par une voix veloutée, chaloupe les cœurs.

    En attendant la sortie de son album à l'automne, Lina Stalyte annonce déjà la couleur : "[Mon] nouvel album Summer Nights [exprimera] mon rapport au corps, à l’amour et aux maux de l’âme. Construit comme une pièce de théâtre en trois actes, ces nouveaux titres sont une ode à l’amour de soi et à l’audace, à la sensualité et à la féminité, des thèmes qui me sont chers".

    À suivre, donc.

    Lina Stalyte, Summer Nights, single, 2022
    https://www.facebook.com/linastalyte
    https://www.instagram.com/linastalyte
    https://bfan.link/summer-nights-2

    Voir aussi : "Tout le monde aime l’amour"

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  • Entre 007 et Le Jeu de la Dame

    Parmi les figures montantes de la pop internationale, figure incontestablement Juli Chan qui sort cet été son dernier single, Not A Crime.

    Juli Chan nous vient de Pologne où elle s’était fait remarquer il y a trois ans dans la version polonaise de The Voice Kids.

    La voilà maintenant en femme fatale dans un clip à mi-chemin entre un film d’espionnage et une revisite d’un épisode de la série Le Jeu de la Dame.

    Not A Crime est imparable dans son efficacité et la voix veloutée de Juli Chan a tout pour rester en tête.  

    C’est à découvrir en ce moment. 

    Juli Chan, Not A Crime, 2022
    https://www.facebook.com/julichanposh
    https://www.instagram.com/julichanposh

    Voir aussi : "Juli le taxi"
    "D’échecs en échecs"

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  • Beau gosse

    Coffees & Cigarettes est de retour avec son troisième album Roller Coaster, un opus autant urbain, pop-rock qu’électro, à l’image du premier morceau en forme d’introduction, "Intropode".  Pour ce titre, MC Jesse - Renaud Druel, dans le civil – lorgne du côté de Kraftwerk pour un court voyage dans les années 70. La suite de l’album – pas moins de 16 titres – est à l’avenant, aventureux tout en se voulant  plus urbain.

    Le rap domine en effet Roller Coaster, à commencer par le morceau "Coffees alchimie, un flow qui est en forme d’autoréférence : "Pour créer la potion magique et vénère que tu vénérerais / Si je composais mes chansons en tubes à essais".

    Dans une facture plus courante au rap contemporain, "J’flippe", avec ce son hip-hop se mêlant à l’électro, a des accents sombres, sinon désespérés sur le thème de la perdition sociale : "Je flippe / Je prends chaque choix comme un deuil / Je flippe / Que la musique ne soit qu'un tombeau qu'un linceul /  J'flippe / Que je finisse un jour par dépit, ras-le-bol / Par lâcher prise et par fermer ma gueule".

    Moins neurasthénique, "Colline de jeux" surprend par sa composition mêlant la world music et électro, dans un instrumental presque onirique. Ce titre annonce le suivant, "Le syndrome de Peter Pan", résolument urbain, avec cette touche poétique et lumineuse placée sous les auspices de la fin de l’enfance et du temps qui passe. À partir de souvenirs de gosses, il y est question de cette envie de de pas devenir adulte et de garder son âme innocente : "Je veux pas vieillir, je veux garder mon âme d'enfant / Je me suis perdu dans le Labyrinthe de Pan / Nostalgie qui fait mal et du bien en même temps". Et si la solution venait du dernier morceau de l’album, "Coffees Resistance" ?

    Hop'n'roll

    Après l’extrait "Y’a quelqu’un", un court morceau électro et "hop'n'roll", il est de nouveau question d’enfance dans l’étonnant "Croquemitaine" dans lequel Coffee & Cigarettes parle des peurs de l’enfance et des cauchemars : "C'est moi le Père Fouettard sorti tout droit de tes cauchemars / Moi c'est MC Jesse et je rappe comme le croquemitaine / L'ambiance est cauchemardesque".

    Roller Coaster devient à partir de là un concept album mêlant peurs, tourments de l’artiste, monstres et affres de la création – ou "affreux de la création", aurait dit Serge Gainsbourg. Le titre "C’Koa", mêle charleston et rap dans une fantaisie assez incroyable sur le mystère de la création : "Comment qu'il compose ? / Comment qu'il écrit ? / C'est quoi ces vidéos ? / C'est qui MC Jesse ? Mais Coffees, c'est quoi ? / Coffees c'est quoi ? / C'est qui Douce, c'est qui Jesse Juice ?"

    Suit "Coselofo", ce monstre invisible porteur de nos cauchemars des obsessions mais aussi des inspirations de l’artiste – qui pourrait être les drogues sous toutes leurs formes : "Le monstre suprême, le boss, l'ultime cauchemar / Viens gangrener mes mots et toutes les notes de ma guitare". Cette présence aliénante et dangereuse peut mener l’artiste à sa perte : "[Il] Dévore l'imagination envoie l'art à l'échafaud". Le vaincre devient vital.

    "Arthropode" continue cette plongée cauchemardesque et aliénante : "L'Arthropode est là, il scanne ton esprit, entre en toi / Il te prive de tes cinq sens". Mais qui est cette bête digne de l’ennemi de Sigourney Weaver ? La dépression ? Les drogues ? Et "comment venir à bout de cette putain de bestiole / Le diagnostic est sévère, l'espoir de vaincre est minime / Et je sens bien que rien ne s'arrange, que tout s'envenime / Dans la lutte, on garde toujours la hargne et le sourire aux lèvres / On se souvient de nous et nos souvenirs sont des trêves".

    "Journal de bord" vient conclure ce titre qui semble, sinon autobiographique, du moins personnel : "Tôt ou tard la Coffees tribu le savait sans l’accepter / L’arthroprode finirait par gagner / Ce n’était qu’une question de temps / il fallait en profiter de ce temps qui nous était confié / Et un matin il gagna il nous l’enleva il l’emporta / Alors Jesse Juice disparut à jamais avec elle aussi / Laissant désormais place sombre à MC Jesse".

    Roller Coaster s’avère bien plus intime qu’il n’y paraît, comme le montre encore "Emmène-moi", un morceau de slam à la première personne en forme de confidence, osant l’optimisme dans ces dernières paroles. Il y a encore de l’autobiographie avec "Full HD", une histoire d’amour qui transportera aisément l’auditeur.

    Plus joyeux, le titre "Roller Coaster", qui donne son titre à l’album, se pique d’inspirations balkaniques pour un morceau coloré se déroulant dans un parc d’attraction, celui de la vie à en croire MC Jesse, et avec toujours l’enfance en filigrane : "Embarqués tous les deux dans le train fantôme / Face à ton sourire je redeviens un môme".

    Voilà un opus aventureux à coup sûr, à l’instar du "Journal de bord", puisant son inspiration dans la SF et les souvenirs de space-operas, ou encore l’étonnant "02/01/19", mixant musique de chambre et hip-hop, audace une audace rarement entendue. Audace : le mot est lâché, définitivement.  

    Coffees & Cigarettes, Roller Coaster, Baco Music, 2022
    https://www.coffeesandcigarettes.org
    https://www.facebook.com/coffeesandcigarettesband
    https://www.instagram.com/coffeescigarettes

    Voir aussi : "Le noir est une couleur"

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  • Le noir est une couleur

    On avait déjà parlé du groupe Edgär à l’occasion de leur tout premier EP, Persona. C’était il y a cinq ans, déjà. Revoilà le duo amiénois dans leur album long, Secret. Nous avions parlé de Persona comme un EP proposant de "l’électro à visage humain". Son nouvel opus a un  parfum eighties, comme le montre le premier titre "Nuit" qui fleure bon la new-wave : boîte à rythme, nappes de synthés et univers noctambule ("Nuit", "Réveille-moi"), sans pour autant renier l’électro qui leur va tout aussi bien.

    Sortez les Perfectos et les maquillages gothiques : voilà un gros coup de voyage dans le temps avec un album, mêlant le français et l’anglais, qui ne goûte pas son plaisir !

    Pour "Réveille-moi", le groupe se fait onirique et romantique – mais d’un romantisme noir. Plutôt que mentionner le groupe Cure, avançons-nous en considérant que le "paradis" mentionné dans ce morceau peut être vu comme un clin d’œil à Michel Berger. 

    Sortez les Perfectos et les maquillages gothiques

    "Me voudras-tu ?", tout autant inspiré par le regretté chanteur de "Seras-tu là ?" a et esprit très pop à la Partenaire Particulier. Les courbes enflammés, la nuit à deux, les draps, la fièvre : il est question d’une histoire d’amour ("Moi aussi je te veux"), avec son lot de questions  ("Me voudras-tu encore de moi ?") mais aussi de certitudes ("Les erreurs de la nuit n’existent pas"). Tout aussi mélancolique, "Secret" propose une pop plus traditionnelle, ballade mélancolique, "Laisse ton chagrin voguer / Vers les rivages brûlés / Avant de devenir fou" Une séparation. 

    Outre la délicate ballade folk "Dead end", il faut s’arrêter sur "Incendies", un extrait qui se veut romantique dans le joli portrait d’une femme aimée : "Elle se nourrit de mes peines / Quand je la serre contre moi / Elle délie toutes mes haines / Me délivre même de toi". L’amour est un incendie autant qu’une "harmonie", qui reste malgré tout fragile : "J’ai rompu le lien à jamais". On peut tout autant être séduit par "The lights", lumineux comme l’indique le titre qui est un formidable appel à la fête et à la vie.

    Retour à la new-wave avec "Sable blanc". Ce morceau est digne de devenir un vrai hit pour cet été : "Viens explorer ce t autre monde  et animons nos ondes de songes cachés", interprète le duo, dans une chanson qui est une invite à l’insouciance et à la joie de vivre.

    Outre une reprise du classique de Simon & Garfunkel, "The Sound Of Silence", l’auditeur s’arrêtera sur le titre "Dictators", derrière lequel on pourra voir en écho les pitreries dégueulasses de Poutine en Ukraine. Aussi noir que de la new-wave et aux propos engagés et bienvenus : "I’m on another side of the moon / While dictators die".

    Edgär, Secret, Grabuge Records, 2022
    https://www.facebook.com/Edgarofficiel
    https://www.instagram.com/edgarofficiel

    Voir aussi : "Persona grata"

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  • Duo pour un SLOGAN

    Après leur souriante reprise du titre de Vincent Delerm, "Les filles de 1992 ont trente ans", revoilà SLOGAN dans un nouveau single, "Les portes".

    Le duo lyonnais, formé de Clémence Cremer et Nicolas Steib, proposent un morceau intimiste autour du besoin d’avancer, de vivre et, finalement, d’aimer : "Peu m'importe le nombre de portes / Mes jambes me portent".

    S’appuyant sur une orchestration sobre, les voix délicates de SLOGAN se font mélancoliques, douces-amères et ne parvenant pas tout à fait à taire une douleur invisible : "Je porte encore c'est invisible / Dans mon ventre le souvenir d'un enfant". Il n'est pas anodin que le groupe parle de leur musique comme de la "pop impudique".

    Le groupe est aussi aux manettes du clip qui accompagne la chanson, un clip co-réalisé par Rémi Dumas.

    SLOGAN, Les portes, Le Divan / Hélice, 2022
    https://alterk.lnk.to/LesPortes
    https://www.facebook.com/slogan.musique

    Voir aussi : "Oula, oula ! Ça va trop vite"

    Photo : © Camille Stella

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  • Aimons-nous vivants

    Le nom de l’auteure de Time Space Love est marqué en tout petit sur la couverture de l’album : Émilie Pello, écrite de la main de l’auteure lorsqu’elle était enfant. Dans ce qui est un opus introspectif, son quatrième, l’artiste a choisi d’utiliser des photos souvenirs pour ce qui ressemblerait à un montage de scrapbooking. Voilà pour l’aspect marketing d’une production soignée de bout en bout.

    11 titres dont 3 en français : c’est l’anglais qui a été choisi, pour un opus pop puisant son inspiration dans les 70's, les 90's et les musiques de film. Dans des morceaux patiemment écrits : "Du temps, de l'espace, de l'amour, Ce mantra a guidé toute l’écriture de l’album. Cette chanson s’adresse à mon fils, à qui j’enseigne cette philosophie, et le soin du lien qui nous lie" explique Emily Pello. Ce disque signe le retour d'une artiste aux multiples talents ayant déjà fait ses preuves en premières partie de Liza Minelli à l’Olympia ou d’Amy Winehouse à Londres.

    De sa voix veloutée, Emilie Pello propose une pop sans esbroufe à écouter à deux, dans un opus plein de mélancolie ("Is There Anything", "Windy Day"), consacré principalement à la recherche de l’amour  ("Time Space Love"). Le bonheur affleure dans un opus parfaitement abouti. Que l’on pense à "You Will Find Me" au son nineties, à la fois enlevé, plus rock et plein d’espoir ("But I know that someday you will find me"). "Another Millenium" peut être présenté comme une ballade mélancolique et nostalgique" ("The suns will burn your wings too hard / So help me plant a brand new forest").

    L’artiste se portraitise elle-même dans "Fourty" : ce morceau se veut autobiographique. Émily Pello se présente comme une artiste qui a déjà bourlingué, mais aussi comme une mère et une femme de quarante ans qui révèle ses failles et ses doutes : "Give me just a little chance / To rise above that fear / Of me older, weaker, uglier, but me!" Ce titre soul et attachant vibre de sincérité.  Et si derrière cette musicienne discrète se cachait une "herbe folle" qui chante ainsi en anglais et en français : "Comme elle est dure, dure à entretenir, cette herbe folle" ?

    Et si derrière cette musicienne discrète se cachait une "herbe folle" ?

    Parlons aussi de ces morceaux tout aussi intimes : le joli portrait de deux artistes, "Jean et Jo", le pop-folk "Ghosts In My Songs" sur un être aimé, arrivé, comme le dit Emily Pello, tel un guerrier et parti comme un fantôme, non sans laisser des blessures que la chanteuse exprime ainsi : "Without you, I see ghosts in my songs".

    On pourra tout aussi être sensible à "Windy Day", un morceau comme susurré au texte mélancolique : "I feel like Dcarlett O’Hara in love / waiting alone in Tara". L’auditeur ou l’auditrice aura sans doute plaisir à l’écouter un plaid sur les genoux et une tasse de thé à la main, par un jour venteux, en pensant à celui qui est parti et ne reviendra pas : "Should I stay here without your love, without your heat".

    Mais l’amour serait-il tout de même possible, comme l’évoque "Steel Feel Love" ? Emily Pello a écrit là une très belle ballade sur l’attente et l’espoir : "I wish you could tell me how angry you are / I wish you could tell me how sad you feel / I wish I could hear it".

    "Ramène-nous vivants" vient clore en français ce séduisant quatrième album d’Emily Pello, une vraie déclaration d'amour pour la musique : "Regarde les noires et les croches / Des vagues qui s’en fichent".

    Emily Pello, Time Space Love, 2022
    https://emilypello.fr
    https://www.facebook.com/EmilyPelloOfficiel
    https://www.instagram.com/emilypelloofficiel

    Voir aussi : "Encore un mot d’Alba"

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  • Penser juste à l’amour

    Juli Chan s’était fait connaître avec son étonnante reprise l’an dernier de "Jo le Taxi". Voilà la jeune chanteuse de retour pour son nouveau single "Nie Lubię Zmyślać".

    "Je n'aime pas penser" interprète l’artiste polonaise (Julia Chmielarska dans l’état-civil) pour ce titre à la facture pop internationale. Il y a du rythme, de l’enthousiasme et une belle audace pour ce morceau qu’elle présente comme une déclaration d’amour.

    Juli Chan, Nie Lubię Zmyślać, 2022
    https://www.facebook.com/julichanposh
    https://www.instagram.com/julichanposh
    Chaîne Youtube de Juli Chan

    Voir aussi : "Juli le Taxi"

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